Les répercussions d'un suicide raté (libre)

"Je t'aime".

Ces trois mots, déclaration solennelle du cri du coeur, prononcé par un homme tendre à l'oreille de sa belle alors qu'il cherchait, en quelque sorte, à trouver chez sa douce moitié les mêmes sentiments qu'il éprouvait, avaient été prononcés par Sail Ursoë, à des milliers de mètres. Monsieur Ursoë venait de tomber amoureux. Le problème? C'est qu'il était en relation amoureuse avec l'étudiante et serveuse du petit restaurant "The Happy Cat" Sasaki Shion. Le second problème; tout ce qui se faisait capter par l'eau, cette putain d'eau courante, était transmis à la jeune néréide. Devant tout le monde, à son boulot, elle s'était littéralement effondrée, sous le coup de la douleur, de la jalousie. Elle voulait demander pourquoi, mais elle était prise dans un tourbillon de colère, de désespoir et de tristesse. Son amour l'avait trompée... et abandonnée sans même penser à elle ne serait-ce qu'une fois. Croyant à une fausse couche, les gens s'étaient précipité vers elle, mais elle n'accouchait pas, loin de là. Son organisme s'était révolté en même temps que son esprit. La toute petite vie qui avait commencé à se développer en elle s'anéantit en une fraction de seconde, si rapidement qu'elle n'avait pas eu l'occasion de souffrir. Comment avait-il osé lui faire subir une telle chose? Comment avait-il osé lui faire croire à l'amour pour ensuite le lui arracher? Comment avait-il osé tomber amoureux d'une autre femme qu'elle? Elle qui avait confiance en lui, elle qui l'avait tant aimé, si profondément, si rapidement qu'elle lui avait fait un enfant, sans même demander aucune aide financière quelle qu'elle soit. Elle leva son regard vers le ciel, puis elle repoussa d'un coup brusque tout ceux qui avait tenté de l'aider, en hurlant comme une folle, totalement brisée.

Pas une minute ne s'était écoulée avant qu'elle ne regagne son appartement. Elle s'était rapidement emparé de ses affaires, de son diplôme du lycée tout récemment gagné. Elle avait appelé le propriétaire et lui avait tout vendu à un prix bas. Une fois qu'elle eut rendu ses doubles des clés ainsi que ceux de Sail, elle partit sans même remercier l'homme, qui avait pourtant tenté de la raisonner, de la calmer, mais l'absence définitive de Sail et la peur qu'il ne vienne de lui-même lui annoncer qu'il la quittait était si dure pour le coeur de la jeune femme qu'elle préféra disparaitre d'elle-même. Elle aurait voulu mourir... mais le problème, c'est qu'elle était immortelle. Ouais, c'était le gros problème; elle n'avait pas de sang, seul l'eau coulait dans ses veines, et tant qu'il y avait de l'eau, que ce soit liquide ou gazeux, elle ne pourrait mourir, à moins d'être intégralement broyée, ce qui endommagerait ses cellules à un point tel qu'elle ne pourrait jamais trouver l'énergie requise pour rassembler autant d'eau en elle pour se protéger de la mort. Elle se dirigea, en trainant les pieds, vers un pont. Son instinct de survie l'avait désertée, et elle n'avait plus aucun courage. Elle était seule, totalement seule. "Je croyais... je le croyais sincère... je... je... je..." Elle éclata en sanglot, pleurant comme elle n'avait jamais pleuré autrefois. Elle n'allait pas avoir de bébé, son amour l'avait quitté, elle était partie de son emploi (sans intention d'y retourner un jour) et finalement, tout ce qui lui restait, c'était un peu d'argent, sa bourse pleine de machins-choses inutiles (produits de beauté, etc) qu'elle avait acheté pour plaire à son amoureux. Aujourd'hui, qu'est-ce que cela représentait pour elle? Elle n'avait plus rien, ni personne, alors, pourquoi se débattre contre l'inéluctable? Elle allait mourir, et c'est tout.

Elle était maintenant sur un pont, à plusieurs mètres au dessus de l'eau. Elle fixait l'étendue vaste de l'océan, puis elle sourit. un sourire trahissant sa douleur, tout ce qu'elle avait ressenti pour Sail, le seul amour que son coeur ne pourrait accepter. Pourquoi? En lui, elle avait placé tous ses espoirs. Tous ses rêves d'avoir une famille, d'aimer, d'être aimée, de se marier et de vivre heureuse jusqu'au jour où le repos éternel viendrait réclamer Sail et qu'elle se donne la mort pour aller le rejoindre dans l'Au-Delà. Elle aurait tellement voulu l'appeler, lui demander ce qu'il faisait, le troubler, lui dire qu'elle l'aimait et qu'il lui manquait; mais à quoi bon? Il ne reviendrait pas pour elle. Il ne l'aimait plus, c'était la seule et triste vérité. Elle eut un hoquet, puis un autre, puis elle se laissa tomber dans le vide. "Adieu... Sail... ma petite Circé... Je n'en peux plus..." Elle crut alors que tout était fini. Cependant, les dieux ne sont pas très juste; sous le pont de Seikusu se trouvait un portail vers Terra. Elle y disparut, se faisant avaler par le maelström invisible.

Depuis deux jours, elle était dans les bas fonds de Terra. Elle croyait bien sûr qu'elle était en bordure du Styx, puisque les gens hurlaient et se battaient sans cesse, comme s'ils ne savaient pas qu'ils étaient déjà morts, et que se frapper ne tuait pas un ennemi davantage. Elle était tout simplement recroquevillée au fond d'une ruelle, toute tremblante, se faisant toute petite pour qu'on ne la remarque pas, pour que l'on ne lui fasse pas de mal. Elle avait peur, très peur, et elle en avait les dents qui claquaient. Ses récentes gorgées, excessives, d'eau, lui avaient rendu l'apparence qu'elle avait avant sa rencontre avec Saïl; 16 ans, belle et vierge. Mais ses souvenirs n'avaient guère disparus, et maintenant, elle ne faisait qu'espérer que le monde des enfers l'achèveraient. Elle décida néanmoins de se relever après un moment, déshydratée, souffrante. Elle se mit à faire quelques pas hésitants... avant d'entrer de plein fouet en collision avec quelqu'un... mais elle n'y fit pas attention; elle avait trop soif.

Hephasai avait fait un tour dans le centre commerciale de Nexus, on y vendait de tout, mais sous cette couverture de marchand respectant la loi se cachait des contrebandiers dont les articles étaient pour le moins mortel pour celui qui se faisait prendre dans les mailles des gardes faisant leurs patrouilles quotidienne, c'est pour cela que les ventes étaient hors de la place du marché, mais plus dans les bas-quartiers, là où les gardes n'aimaient pas y aller, pour la simple raison qu'ici vivait les voleur, violeur, assassin et tout les gens que la société voulait chasser, créant par ce geste des nids de rebellions et de contrebandiers. C'est avec un de ces dernier que Hephasia discutait pour avoir son article pas trop cher.

- Vous savez les balles c'est pas facile à faire, ni à cacher, on prend beaucoup de risque pour cela.

L'acheteur se mit à avoir un léger rire et reprit son séreux, toujours en ayant son sourire bienfaisant.

" Ne me mentez pas, je sais pertinemment que vous avez dans l'épicentre des bas-fond une petite usine qui vous fabrique les balles et les armes que vos clients demandent, aussi je vais passer l'éponge sur votre mensonge et demanderais 500 pièce d'or les 50 balles chemisé."

Le contrebandier voulut agir, mais il n'eut pas le temps de pointer une arme à feu sous le nez d'Hephasia que ce dernier l'avait déjà en main prêt à faire exploser la cervelle du  vendeur en un clin d'oeil.

" Je reviendrais plus tard,pour voir si vous êtes plus calme pour un prix raisonnable."

Hephasia disparut du champs visuel du vendeur qui tremblait des jambes, il faut dire que ce n'était pas tout les jours qu'il se faisait prendre de cours en dégainant son arme. Hephasia avait sentit uen odeur, ou plutôt, la magie lui avait signal une présence, aussi il ne fut pas difficile de voir Shion, en effet elle était la seule à se faire discrète et portait des affaires propres.

Suite à sa longue expérience, il savait de vu que la personne était dépressive, mais au plus profond d'elle-même ne voulait pas mourir, sinon elle ne serait pas là, visiblement la gorge sèche, au vue de ses lèvre déshydratées. Aussi Hephasia vit une personne s'approcher de la demoiselle et maitriser ses bras en lui disant à l'oreille :

- Vient par ici ma belle, mes amis veulent de voir de plus près.

Il ne fallait pas être devint pour savoir qu'il s'agissait d'un voleur qui allait la dépouiller de tout bien et souiller son corps, en tant normal Hephasia aurait usé de la magie, mais le lieu était trop voyant et il se ferrait voir, sans compter que le voleur état complétement stupide, aussi il fit un Quick Move pour se trouver derrière le voleur.

" Depuis quand attaque-t-on une de mes disciple ?"

Le voleur eut la mine déconfite en voyant le corps d'Hephasia, tout le monde avait parlé d'une personne ayant toujours le sourire et dont les vêtement n'étaient pas de TErra.

" Allez dégage avant que je ne te tue. "

Le voleur parti sans demander son reste. Hephasia sortie de son manteau une gourde remplit à ras-bord d'eau. Il le tendit à la demoiselle.

" Buvez donc un peu, cela ne vous ferra que le plus grand bien. Je m'appelle Hephasia et vous mademoiselle ?"

L'homme qui l'avait attrapée n'avait apparemment aucune intention de la laisser tranquille. Il la tenait et sa main allait chercher sa bourse, mais Shion n'en avait que faire; qu'il fasse ce qu'il veut d'elle, elle n'avait plus rien à  protéger pour un autre, ni sa pudeur, ni son corps, ni ses biens; tous pouvaient s'envoler, elle ne s'en sentirait pas moins bien. Tout ce qu'elle voulait, c'était retrouver les bras rassurants de Saïl, ses douces paroles au creux de son oreille et ses lèvres contre les siennes le soir, avant de s'endormir, mais maintenant, elle avait commis le crime d'infanticide, même si cela était involontaire. Son propre corps venait de manger le bébé de l'homme qui l'avait trahie. Même un viol aurait été rassurant comparé à la souffrance morale que vivait actuellement la jeune et belle lycéenne, débarqué dans ce monde de tarés armés de couteaux, de haches, de lances et d'épées. Quel point de contrôle. Il était plutôt immense, d'ailleurs. Peut-être qu'une bombe atomique avait trainé tous ces malheureux jusqu'ici?

C'est alors qu'une âme (bienveillante?) apparut. Shion ne fit que lui jeter un instant de regard, mais elle rebaissa les yeux, sans avoir la moindre intention de se défendre. Elle n'arrivait pas à savoir si l'inconnu était un homme très androgyne ou une femme plutôt garçon manqué. Elle aurait voulu lui demander, mais elle n'était pas du tout en état de communiquer avec qui que ce soit. L'important, c'était que la jeune femme avait réussi à la débarrasser du malfrat en le menaçant. Bah, même Shion aurait pu remettre ce maigrelet gonflé d'égo à sa place d'une simple gifle. Il tremblait tellement, le pauvre petit choux. Hephasia lui avait tendu une gourde, et ni une ni deux, les mains de Shion s'envolèrent vers le contenant, l'arrachant précipitamment des mains de la jeune femme et elle se mit à boire comme jamais elle n'avait bu; l'eau coulait rapidement dans son corps et aussitôt, c'était comme si elle avait reprit vie. Sa peau devint légèrement plus rose, ses yeux reprirent leur éclat innocent, puis ils se remplirent de larmes. Ses bras vinrent chercher l'abdomen d'Hephasia et Shion, désespérée, remercia silencieusement la jeune femme, sanglotant. Pour elle, c'était à la fois un acte contre sa volonté, mais un acte bon, qu'elle voulait voir arriver. Elle ne pouvait guère dire son nom, sa gorge sèche n'avait pas encore eu le temps de s'humidifier suffisamment pour qu'elle puisse prendre la parole. Ses petites mains allèrent enfoncer ses ongles dans le chandail du jeune "homme" et s'y agrippèrent désespérément, comme si elle avait vu le Messie en elle.

Hephasia ne fit aucune remarque sur le fait de s'être fait arracher la gourde des mains, ce dernier connaissait bien ce que l'on ressentait quand la soif était plus que la soif elle même, Hephasai laissa entendre une petit expiration similaire à un rire caché, mais pas un rire moqueur, non, plus un rire provenant d'une personne rassuré de voir Shion prendre la gourde et la vider.

Hephasia eut le loisir de voir la personne reprendre ds couleurs, mais ce n'était pas une humaine, ça il en était sur, la magie de l'eau irradiait le corps de toute créature aquatique, c'est ainsi que Hephasia comprit que la demoiselle devait avoir perdu quelque chose d'important pour s'éloigner autant d'un point d'eau et surtout se laisser mourir de déshydratation, tout du moins en avoir la volonté consciente.

C'est alors que son corps se fit étreindre par la néréide, Hephasia sentait les bras l'enlacer, mais ce fut surtout l'écoute de certain sanglot qui le toucha le plus, il ne fit rien, laissant la demoiselle se servir de son sauveur comme d'un énorme mouchoir, même si l'idée ne plaisait pas beaucoup, cette créature des eaux avaient besoin d'un soutient pour ne pas s'effondrer complètement et devenir une créature malfaisante, cela arrivait souvent, d'une créature gentille et douce on pouvait arriver à une créature des plus vils et malintentionné.

Hephasia se mit à caresser les cheveux de la néréide, ce geste pouvait être mal comprit, il le savait, mais cela pouvait aussi apaiser la  demoiselle, c'est alors qu'un bruit de métal se fit entendre dans son dos, en regardant derrière, Hephasia vit le voleur et sa troupe. En théorie Hephasia pourrait les battre, mais d'une Shion la gênait et de deux il ne pouvait pas se permettre de la lâcher, sous peine qu'elle devienne un moyen de pression pour l'obliger à jeter ses armes, même s'il avait aussi le choix de tuer la néréide, mais ce n'était pas son but premier. Il murmura à l'oreille de Shion.

" On va devoir voler, cramponne toi bien. "

Un pentacle avec 69 cercles et 666 branches apparut sous les pieds d'Hephasia, son physique changea, devenant un ange femelle, aux aile noire et à la poitrine assez visible, de ses bars il agrippa bien Shion et ils partirent dans vers le ciel sous le regard ahurit des voleurs.

" Ne me lâche surtout pas."

Après deux minutes de vol ils atterrirent près d'un des rares lac dans les bas-quartier.  une fois les deux personne à terre, Hephasia sentit un léger vertige, son souffle était haletant, son corps transpirait et son front était brulant, tout les signes d'une fièvre. Il n'en restait pas moins souriant.

" Si tu as soif à un moment cette eau est potable. "

Hephasia s'agenouilla et sortit de sa veste un linge propre, qu'il trempa et humidifia avec l'eau fraiche son front et un peu sa poitrine, comme-ci avoir une corps ayant d'aussi beau atouts était banal.

" Retire moi d'un doute, tu n'es pas muette ? "

Le pire qui puisse arriver à une créature des eaux était bien de voler. Si Shion avait pu hurler, croyez-moi, les tympans d’Hephasia auraient été défoncés et il l’aurait probablement lâchée, ce qui aurait réalisé le souhait silencieux de la jeune femme, qui se croyait d’ores et déjà morte. Elle s’était agrippée désespérément à cet homme-femme-ange machinchouette, effrayée à l’idée de tomber. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle elle ne prenait pas les voyages scolaires en avion; elle angoissait terriblement. Il va s’en dire que, comparé à sa réaction, la recommandation de l’ange était totalement dérisoire; comme un chaton est effrayé par l’eau, la pauvre étudiante se servit de ses ongles pour se hisser dans les bras d’Hephasia et cacher son visage dans son cou, résistant à sa fascination de regarder en bas, ce qui lui aurait causé des vertiges très désagréables. Fort heureusement pour elle, ce voyage ne dura pas si longtemps et elle put descendre. Sous le choc, elle prit ses distances avec l’ange, qui l’avait surprise et emmenée ailleurs, et donc elle était encore plus perdue qu’au début.

Cependant, quand la femme lui dit que l’eau était bonne, elle ne prit pas trois secondes à se déshabiller avant de se jeter à l’eau, comme une gamine qu’on vient d’emmener à la plage. Aussitôt, d’autres néréides apparurent après de leurs sœurs et, toujours souriantes, elles se mirent à laver son corps, retirant même les vergetures de la grossesse avec leurs capacités hors de l’ordinaire. Elles s’affairaient à faire délicatement oublier les souvenirs de sa vie avec Saïl. Une, plus sensible, vint l’enlacer pour la réconforter. Elle pleura un moment dans les bras de sa « sœur » et laissa sa peine couler hors d’elle, sous la forme d’une eau noire qui émanait des pores de sa peau. Littéralement, elle se débarrassait de sa mauvaise humeur. Une fois que tout fut parti, remise à neuf, elle quitta ses sœurs et remonta à la berge, où devait probablement l’attendre l’ange. Malgré le départ de ses émotions négatives, elle conservait une certaine rancune envers Saïl, et elle ne s’en départira probablement jamais. C’est alors que la jeune femme lui demanda si elle était muette. Elle posa son regard plein de tendresse sur la belle et elle lui sourit.

-Mais je ne suis pas muette du tout! S’exclama-t-elle avec une nouvelle humeur, bien plus positive.

Mais elle restait très triste au fond d’elle, malgré cette jovialité. Elle s’approcha de l’ange puis elle se proposa gentiment pour lui brosser les cheveux. Le vent du vol avait totalement défait les cheveux de l’Ange (ou peu importe ce qu’elle pouvait bien être) et Shion ne se séparait jamais de son peigne, bien caché dans ses cheveux à elle. Elle avait très bonne hygiène, puisqu’elle adorait passer des heures dans l’eau à se laver, ce qu’elle n’avait pas eu le temps de faire autrefois. Elle agrippa doucement son peigne puis elle commença à démêler la longue chevelure blonde de sa nouvelle « amie ».

-Je… je m’appelle Shion. Dit-elle doucement.

(Exactement le même nombre de mots selon microsoft word \o)

Hephasia vit la demoiselle ne faire aucune preuve de pudeur, pour lui ce n'était pas choquant il avait vu bien des corps nu, même si ceux des nymphes, comme les néréides étaient parmi les plus beau à contempler, mais les vertiges se firent plus insistant, de son corps Hephasia avait l'impression d'être dans une eau bouillante, la tête sous l'eau, sa respiration était plus rapide.

Il toucha l'eau pour vérifier sa température, elle n'était pas assez fraiche pour être dangereux et sans prévenir, elle plongea sa tête sous l'eau, restant calme, laissant la fraicheur faire chuter la température qu'il avait au niveau du front, cela arrivait assez souvent pour une raison très simple, mais dont il préférait taire toute tentative d'explication.

Il resta la tête sous l'eau l'espace de cinq minutes, voyant un spectacle dont bien des hommes ou femme auraient aimé regarder et surtout participer, puis il sortie la tête de l'eau, l'eau froide avait fait chuter la température et les vertiges avaient disparut en même temps.

Hephasia usa de la magie pour sécher les cheveux, ce qui n'arrangea en rien ces dernier s'emmêlant davantage, une petite vengeance de la magie pour l'avoir utiliser pour une petite coquetterie, mais si elle avait voulut vraiment punir Hephasia elle aurait fait bien pire.

Hephasia agrandit légèrement son sourire en refermant un peu ses yeux, ce qui augmenta son charme, mais aussi l'aura bienfaisante qu'il voulait faire dégager, bien ensuite la question de coiffer ses cheveux, en tant normale, il ne laissait personne toucher ses cheveux ou une autre partie de son corps, mais là c'était spéciale et il voulait découvrir le talent de coiffure des nymphes  dont bien des légendes vantent.

-Je… je m’appelle Shion. Dit-elle doucement.

Enfin une identité à mettre sur se doux visage, Hephasia ne montrait pas le moindre signe de douleur quand Shion démêlait un nœud, soit c'était l'expérience de la nymphe, soit il s'agissait de l'ange qui retenait tout sentiments lors de se moment qu'il considérait comme celui d'un repos, étant assit sur ses genoux, les taons touchant les fesses. On aurait dit une de ses scènes dans les mangas, il fallait avouer que l'odeur de la nature et le fait de sentir ses cheveux coiffés avec douceur avait de quoi être plaisant.

" Moi c'est Hephasia, enchanté. "

C'était vraiment apaisant de se faire coiffer par une nymphe, il aurait put rester ainsi pendant plusieurs années.

Hephasia... c'était un bien joli nom. Oui, un très beau nom. Il lui rappelait celui de l'hermaphrodite qui vivait au fond des eaux avec la famille de Shion. Elle qui n'avait rien, plus rien, possédait encore sa mémoire phénoménale des événements malheureux qui ont marqué à jamais son pauvre et jeune esprit. L'homonyme de sa protectrice était le seul homme (même s'il avait aussi un sexe féminin et qu'il avait un physique androgyne) qui voulait bien lui adresser la parole. Il s'agissait d'un homme-hippocampe, et comme les sirènes, seul son tronc était humain. À l'époque, il aurait bien pu être son premier petit ami, si les événements ne les en auraient pas empêché. Hephasia était un jeune homme qui avait hérité des poissons sa capacité de respirer sous l'eau et des chevaux, son caractère fonceur et son *atcha*. Shion se mit à penser, encore plus. Elle s’imaginait avec ce beau jeune homme, qui lui était si ouvert, si agréable, et qui lui chantait des chansons pleines de sagesse. Elle n’arrivait définitivement pas à comprendre comment un homme tel que lui avait pu avoir des sentiments pour un rejet comme elle, alors qu’il était populaire auprès des femmes du royaume sous-marin de Poséidon. Malheureusement, celles qui eurent vent de cette amitié firent des misères à la pauvre néréide, qui se fit sauvagement agresser par ses consœurs. Pour la protéger, Hephasia a été obligé de s’éloigner d’elle. Le jeune homme lui avait laissé un mot, mais elle ne l’avait jamais lu, trop déprimée pour vouloir lire ses adieux. Elle se demandait aujourd’hui quelle sorte d’enfants ils auraient eu ensemble s’ils s’étaient accordé l’un à l’autre. Bien sûr, elle n’y pensait pas trop, mais le nom d’Hephasia était lié à de si beaux souvenirs qu’elle ne pouvait faire autrement.

Les cheveux de la belle ange étaient très souples et doux au toucher. Elle adorait voir son peigne glisser si habilement dans cette belle chevelure dorée, et ses mains se perdaient facilement dans leur soie. Ils glissaient si facilement entre ses doigts que tous les nœuds se défaisaient tout seul. Elle souriait, fascinée malgré elle. Une telle beauté mériterait d’être louangée, mais dans son désir de ne pas incommoder la belle demoiselle, la jeune néréide tint sa langue. Elle aurait vraiment aimé dire des douceurs de la jeune femme, peut-être consoler son propre cœur auprès d’elle, mais Saïl la hantait. Il était son premier amour, celui pour qui elle était prête à tout sacrifier pour garder son cœur. « Qu’a donc de plus que moi cette Aya? » Se demanda-t-elle, le cœur tourmenté. Malgré elle, une fois que les cheveux de sa compagne furent bien coiffés, elle recommença à pleurer, cherchant à évacuer le mauvais en elle. Elle savait que SAil ne lui reviendra plus jamais, simplement parce qu’il était déjà amoureux d’une autre, et même s’il lui offrait de revenir, rien ne lui disait qu’elle serait capable de lui pardonner son affront. Non pas que Shion soit rancunière, très loin de là, c’est juste qu’elle avait été blessée par la trahison de son amoureux. Elle se souvenait encore très bien de ses baisers dans son cou, sur ses lèvres, ses bras aimants autour de son corps, leurs longues étreintes passionnées, le nombre de fois où il l’avait fait gémir de plaisir sous ses caresses si fiévreuses, et ces souvenir la hantaient désormais. Elle n’arrivait simplement pas à se faire à l’idée qu’il ne sera plus jamais à ses côtés, c’était beaucoup trop pour son cœur. Elle l’avait tant aimé, et lui avait tourné le dos à leur histoire pour en commencer une nouvelle dans les bras d’une autre femme. Même Shion ne pouvait concevoir une telle trahison, et elle n’aurait jamais pu croire que Sail avait un côté aussi cruel, au point de totalement l’oublier. « Il… ne reviendra jamais pour moi… il ne se rendra jamais compte de ma disparition… et même s’il y arrivait, je suis déjà morte, nous ne serons jamais ensemble… » Pleurnichait-elle intérieurement, loin de désirer faire part de ses douleurs à son compagnon.

Une fois que cette longue chevelure fut défaite, la jeune femme comprit que sa jeune amie était en sueur et pleine de fièvre. Shion sourit puis d’un simple geste de la main, l’humidité dans l’air se refroidit alors pour calmer la fièvre de la jeune femme. Cependant, elle n’avait pas prévu que le froid fasse geler les vêtements de la belle demoiselle et ceux-ci tombèrent en flocons de neige, à cause de l’humidité qui se trouvait dans le tissu.

-Oh… oh non…!

Sincèrement désolée, elle retira sa veste et la passa autour du corps de la jeune ange.

-Je suis vraiment désolée…