Nouvelle rencontre. [PV]

J'étais libre. Libre, ce mot résonnait dans ma tête à chaque pas que je faisais. Mais pourtant la tristesse me transperçait à chaque mouvement. Ma Tania, ma belle vampire, mon bourreau et mon amante, celle qui m'avait redonner le gout de vivre... Elle n'était plus là, pendant plusieurs jours, j'avais attendu son retour, avant de partir moi même de cette maison que je nettoyais avec tant d'ardeur chaque jour.

Mon violon sous un bras, retenu par une main, l'archer dans l'autre, je me baladais dans les rues, ou plutôt j'errais, désespérée. Tous ces bruits, ces sons. C'était dans les même circonstances que j'avais rencontrée dame Tania, sauf que cette fois, ce n'était plus la joie d'être libre qui m'occupait, mais la tristesse d'un être perdu. Comme avant, l'envie de jouer de mon amour, le seul qui me trahirait jamais, me pris. Ses courbures me faisaient frémir, il m'appelait, ses cordes ne demandaient qu'à être frappées de mes doigts, frottées de l'archer... Comme je ne comptais pas redevenir esclave, en me faisant attraper, je ne voulu pas jouer devant ces badauds, et continua à chercher un coin tranquille.

Rapidement, je vis une petite ruelle, la même qu'avant. Elle s'enfonçait entre les maisons et personne ne la prenait. Je m'enfonçais alors au plus profond de la rue, et m'arrêtai. Le silence, terne et triste, était partout. Et dans mon état, ce que ma musique pendrait, ce ne serait que l'image de ma tristesse, toujours présente.

Dans un ample geste gracieux, je me mis en position, violon sous le menton, doigts sur le manche, près à virevolter, et l'archer près à effleurer les cordes qui ne demandaient que ça... Le contraste entre ma position gracieuse, et ma robe blanche courte qui ne cachait rien de mes jambes ni de mon cou était frappante. On voyait quelques cicatrices, et vu que j'appuyais ma joue contre le violon, amoureusement, je dévoilais mon cou au regard de tous. Ce serait une joie pour un vampire pensais-je tristement, me rappelant cette journée qui avait changée ma vie.

Et je commençai. Au début, ce n'était qu'une petite plainte, qui emplissait pourtant tout l'espace. Et peu à peu, cette plainte se fendit en une multitude de larme. Les notes dégringolaient les lignes, essayant parfois de remonter, de rebondir entre elles. Mais rien n'y faisait, tout finissait par finir un jour. La ruelle, malgré la nuit sans nuage, semblait trempée. L'écho de la symphonie que le violon, seul, produisait était lugubre, promesse d'une mort lente, si elle vous prenait dans sa toile.Le tristesse m'était trop insupportable. Je voulais mourir, mais avant, je voulais me venger.

Quelle poisse... alors !

Après s'être joyeusement beurrée la tronche dans une taverne, sous une chaleur de plomb, la démone s'était perdue dans les ruelles sinueuses et crasseuses des bas fonds. Il faut dire qu'imbibée comme elle l'était, Saphyra aurait pu se perdre même dans une grande rue rectiligne, alors dans un labyrinthe pavé... La mémoire de ce qui s'était passé dans la dite taverne, avant et pendant l'absorption d'alcool, lui faisait défaut. Quelques fragments, bribes de mémoire refaisaient surface, des flashs où l'on pouvait admirer le somptueux fessier et la belle poitrine d'une serveuse, avec un uniforme outrageusement révélateur. On voyait aussi des flashs de la même serveuse sans les vêtements, ou bien avec des morceaux, celles... d'un jeune homme aussi, à qui elle avait démonté l'arrière train comme un vulgaire puzzle, il lui avait résisté, et d'une manière très très grossière, et violente en plus, et elle détestes ça, qu'on lui résiste.

Des images de bières, de tonnelets et du corps magnifique d'un hybride sur lequel elle fantasmait encore... Bref... toutes ces images confuses envahissaient la caboche démoniaque, brouillant suffisamment sa vue pour qu'elle percute la plupart des obstacles qui se trouvaient entre elle et l'autre bout de chaque rue. même des gardes parfois, qui auscultaient son "engin" de façon craintive.

Et puis, sans crier gare, la pluie se mit à tomber. Toute cette eau glacée martelant la peau douce et chaude de l'esclavagiste eurent tôt fait de la faire désaouler, enfin, pas entièrement, Malheureusement, avec la raison vint la migraine, tous ses souvenirs lui explosant dans le crâne, comme balancée contre les parois de sa caboche pour rebondir dans tous les sens.

Ainsi donc, elle avait bu pour oublier la perte de ses meilleurs esclaves et avait finis ivre morte, à troncher une pauvre serveuse, non sans détruire une partie du mobilier de la taverne. Et, maintenant, la donzelle était perdue, toute nue, sous une pluie diluvienne, avec un pic-vert , voire un marteau piqueur, logé dans la tête.

Ô joie... Ô agonie...

Maintenant, il s'agissait de trouver un coin où s'abriter. En arpentant les rues, toujours aussi paumée, mais en esquivant admirablement les poubelles qui trainaient, comme par enchantement, comme si dans son code génétique, il y avait un radar à immondices, la maléfique demoiselle entendit quelques sons d'un instrument qu'elle ne reconnaissait pas encore, non, c'était le brouillard encore dans son esprit.

Visiblement on s'amusait dans le coin...


...Enfin non... à mieux y réfléchir et ouvrir les oreilles, c'était une musique plutôt déprimante, comme cette foutue pluie.

 S'en servant comme point de repère, la démone avança, pour finalement se trouver en face d'une mignonne petite chose jouant du violon sous une pluie battante, la démone n'était pas habituée à un tel froid, les enfers étaient tellements plus chauds, il n'y pleuvait jamais, elle s'approcha de l'inconnue, sans se faire prier, qu'elle aille un regard accusateur surprise ou effrayée, elle n'en avait rien à faire, elle s'était toujours promenée à moitié nue, mais là elle donnerait tout pour un coin sec.

Même si le froid avait réduit la taille de son chibre et rétracté la peau de ses gonades, l'ensemble n'en restait pas pour le moins "impressionnant" mais heureusement, calmait les ardeurs de la démone.

Là, marquant un temps d'arrêt, Saphyra ne put s'empêcher de remarquer la demoiselle féline et ses courbes si délicieuses. Son membre viril en fut tout ému et, luttant contre les effets du froid, décida de lever la tête. Ignorant cet état de fait, la démone s'avança encore un peu plus, pour s'afficher droite, fièrement devant elle.

- Bonjour, mignonne, moi qui pensais que ce serait une sale journée, vous croiser en ce lieu me réchauffe le coeur...

 Puis, plus bas, à elle même : ...à défaut d'autre chose.

-Dites moi, ce n'est pas très joyeux ce que vous jouez là... Je n'ai pas l'habitude de me préoccuper des affaires des autres... Mais la plainte de votre violon m'a presque... ému...

*non mais qu'est ce que je baragouines moi, une vraie pipelette, embroches là pour te tenir chaud au lieu de lui faire bêtement la causette...*

Ce devait être l'un des effets produit par la possession d'un corps sur le plan "terrien" enfin, ce "plan" ça commençait à l'ennuyer de ressentir avec plus d'insistance les émotions humaines... après tout c'est ce qu'elle avait voulu en sortant des enfers, non ? Les âmes qui s'y trouvaient était toutes trop souillées, elle voulait des sentiments purs pour s'en nourrir et satisfaire sa gourmandise, mais celà commençait à montrer ses revers.

Peine perdue... Les gens qui l'entouraient n'étaient plus rien. Elle aurait du clore la ruelle, de chaque coté, créant un mur de brique, mais elle ne voulait plus être enfermée. Entre quatre murs... Une maison ? Cela ne voulait plus rien dire, et pourtant... Pourquoi était-elle si triste si elle pensait que la liberté était le paradis pour elle. Certes son amante, bourreau, créatrice, et compagne l'avait transformée en vampire, ce qui avait eut quelques conséquences, plus ou moins fâcheuses, mais bon... Le désespoir était en elle, et ne voulait pas partir.

Quand Pandora remarqua l'arrivée d'une personne dans le périmètre de sa musique, c'est à dire quand ladite personne fut mouillée par sa "pluie" de larmes, elle ne réagit pas vraiment. Quelle stupidité, ce n'était plus de la hardiesse, ou du courage, de se montrer, elle, une terranide libre, ayant un don énorme pour la musique, seule sous la pluie. C'était de la stupidité, de la folie ou du suicide. Un désir de vengeance et de mort l'habitait. Bien sûr, elle ne voulait tuer personne, mais en faire souffrir quelques uns avant de se faire noyer sous la masse, et mourir ainsi étouffée, ne la gênait pas beaucoup, au contraire.

c'est pourquoi que quand elle l'espèce de femme avec un sexe, impressionnant, d'homme lui adressa la parole, elle ne daigna pas tourner la tête vers celle ci. Elle parlait par sa musique, et celle-ci enverrait à l'inconnue des images qu'elle ne serait pas prête d'oublier. Ayant pour principe de révéler avec sa musique si spéciale les souvenirs les plus mauvais pour leur propriétaire, elle effectua de même cette fois là. Et d'un seul coup, toute la pluie disparue, laissant tout de même une senteur d'humidité, même si la ruelle, pourtant trempée quelques instants plus tôt paraissait à présent sèche, et poussiéreuse. Comme presque chaque rue des bas fonds de Terra, d'ailleurs.

Comme elle avait essayé plus tôt dans sa vie, d'expliquer que pour réveler ce qui était sensé resté caché au fond du coeur des gens, elle s'était aperçue que l'important n'était pas le ton ou la mélodie en elle même pour faire ressentir ce genre de choses mais plutôt ce qui se passait dans l'intervalle. Autrement dit l'intensité et la lougueur des silences. Ce sont ces silences qui remuent les souvenirs enfouis et déclenchant ces visions. Elle avait basé la longueur des silences sur les râles amoureux de divers animaux des bois. Chaque animal, chaque humain, quels qu'ils soient ont une longueur de silence qui leur est propre. Et Pandora se contentait de les stimuler. Enfin bon, cette explication, quand elle l'avait donc prodigué à son propriétaire de l'époque, lui avait valu quelques côtes cassées, ainsi qu'une marque au fer chauffé à blanc sur son postérieur droit...

Enfin voilà. Tout ce qu'il y avait de mauvais dans la vie de l'intruse allait remonter pour la hanter, à jamais. Enfin, jusqu'à ce que Pandora arrête de jouer, mais ceci n'allait pas se passer avant un bon moment... Si elle jouait trop et qu'elle en mourrait ? Ce serait tant mieux. Il n'y avait pas de meilleur moment pour mourir que de se laisser tomber à terre, inerte, sur la scène.

La petite chose semblait n'avoir pas remarqué sa présence, un comble pour une démone aux proportions aussi généreuse, aussi bien membrée qu'elle, un affront même... Au lieu de poser le regard dans celui de Saphyra, elle préférait laisser errer son regard sur l'un ou l'autre pavé détrempé de cette bien morne ruelle...

Comme si un stupide pavé pouvait concurrencer une seconde sa beauté naturelle comme si un pavé possédait plus de charisme, de magnétisme qu'elle, comme si...

...un pavé n'existait plus... Elle avait décidé, simplement de l'éclater d'un bon coup de poing pour attirer son attention, pour que son regard capte sa présence et s'en imprègne, après quoi elle ne pourrait plus nier l'évidence même de sa présence, et peut être, qu'enfin les traits dépressifs d'inexpression de la petite chatte allaient s'illuminer de surprise en se posant sur elle, et comme c'est souvent la première impression la bonne...

-Eeeh beh, ça a pas l'air très joyeux la vie tous les jours avec toi...

La musique sortant du violon de ce petit être semblait traverser non pas les oreilles, mais venir se loger directement dans le cerveau en transperçant tous les tissus du corps par résonance, et pour dire franchement, maintenant qu'elle y faisait un tant soi peu attention entre deux pensées et un regard déshabillant déjà la petite chose, c'était un son qui devenait de plus en plus désagréable.

Même si elle était affublée d'une force hors norme, d'un corps plus que bien "équipé", d'une excitation quasi inextinguible, ça ne l'empêchait pas d'entendre cette musique... Et des choses désagréables commençaient à ressurgir du fond des ténèbres, des choses qu'elle n'imaginait pas ressortir dans un lieu pareil, ni à cette époque.

La vision de sa mère d'abord... l'abandon de cette dernière qui en avait fait une orpheline... jamais elle ne lui avait pardonnée, longtemps elle l'avait accusée d'être responsable de l'absence de son père, qu'elle n'avait jamais été assez "forte" pour l'enchainer et l'obliger à rester auprès d'eux, cette vision la perturbait, la démone se mit à regarder autour d'elle...

...Et les images abominables de son lourd passé en enfer ressurgirent comme autant d'aiguilles plantées dans son cerveau, provoquant une douleur incroyable à cet organe, les rapines pour s'en sortir, les viols des personnes qu'elle avait considéré un temps, comme des amis, ou des amies, oui... aussi incroyable celà puisse paraître, elle avait, il fut un temps, des "amis", enfin, avant qu'elle ne soit prise à chaque fois de la plus vile des envies de visiter leur derrière de fond en comble, jusqu'a ce qu'ils en perdent complétement la tête parfois, et ne deviennent de parfaits légumes.

Cette perspective commençait aussi à faire son chemin pour la petite garce qui était apparemment responsable de ces "maux" de tête, mais malheureusement pour elle, il y avait peu de choses qui l'effrayaient réellement, et son cerveau dérangé de démone reprenait vite le pas sur ses émotions, et ses pensées pour que son excitation prime avant toute réflexion logique...

...elle s'avança donc, prit un élan considérable avec l'une de ses mains, haute levée, et gifla violemment la petite musicienne pour qu'elle cesse de jouer, une gifle phénoménale presque capable de lui dévisser la tête, ou de la faire tourner trois fois sur elle même avec la force déployée dans le coup, ou l'assommer nette.

-J'aime quand on me regarde quand je parles... Et il y a matière pour tes yeux...

Tiens, l'être, plutôt mécontent pour une raison inconnue s'était énervé contre un pavé. Peut-être pensait-il que celui-ci attirait son attention, plutôt que sur lui... Humains, démons, ou anges... Ils étaient tous pareils finalement. Ils ne comprenaient pas que ce qui l'intéressait n'était pas la réalité, mais ce qu'il y avait au delà. Elle ne pensait pas que c'était la mort, plutôt, une autre dimension, ou la création, musiques poèmes ou ce genre de chose, était la loi...

Apparemment, l'espèce d'attaque psychologique ne remplissait pas son rôle. Enfin, un peu, bien sûr, mais pas complètement. L'être qui était apparue dans cette ruelle était,  humain avec une maitrise de lui même hors du commun, ou un autre être, démon, ange, ou quoi que ce soit d'autres. Dans tous les cas, même si bien des choses était apparu à l'inconnu, il y avait résister de manière phénoménale.

Mais étant à cet instant plus ou moins inconsciente des risques qu'elle prenait, elle ne voulut pas changer sa technique, et continua à jouer de la même manière, espérant briser la force de cet ennemi sans mal physique. Habituellement, cela suffisait à faire reculer un peu la victime, puis elle pouvait s'engouffrer dans la brèche qui s'était ouverte... Mais là, il n'y eut rien de cela.

Quand la main de l'autre rencontra sa joue, elle eut mal. Mais pas une douleur comme elle avait l'habitude d'avoir. Après tout, elle était une vampire à présent. Son amante, lui avait enseigné bien des choses, mais elle ne s'était que nourri d'elle, et  d'elle seule. Même si quelque fois, sa déesse Tania la brutalisait un peu, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas reçu de coup de cette force là. Coup qui voulait le mal.

Mais le mal ne vint pas comme il devait. Sa tête se tourna juste un peu, avant de se remettre à son endroit initiale. Son regard ne changea pas, mais la tension dans l'air était différente. Plus... agressive. Elle recevait un coup, alors elle en rendrait dix. La pluie qu'il y avait auparavant réapparu, toujours chargée d'une tristesse infinie, mais à la place de larmes, c'était des couteaux qui tombèrent sur l'être. Peut-être que dans le tas, elle mourrait, qui sait...

Pandora, elle était "immunisée" contre ce genre d'attaque. Les créations, illusions réelles, qu'elle faisait vivre par sa musique ne pouvait lui faire de mal. Car tout au départ provenait de son cœur. Ses sentiments se transformaient plus ou moins en réalité. C'est pourquoi la jeune Terranide continuait à danser, et à jouer, sous la pluie de métal qui s'abattait sur eux.

En tant que mercenaire, il n'était pas rare qu'il arrive qu'elle soit blessée, celà faisait partie des prises de risques du métier bien évidemment, La mandale phénoménale qu'elle venait de recevoir n'eut pas l'effet escompté sur une créature aussi frêle, à l'allure fragile, comment avait elle pu encaisser une masse pareille dans son joli minois ?

Ce n'était pas très "logique" pour Saphyra, la petite chose devait peser une tonne, et les cervicales de sa tête devaient être soudées sur des boulons en fonte, raison pour laquelle elle n'avait pas au moins virevolté deux mètres dans les airs avant d'atterrir au sol...

...Ou non... il devait y avoir un "truc" comme une illusion... où une protection... une aura autour de son corps qui devait réduire la force des attaques physiques, pour la protéger, ce pourquoi elle passa ses mains à droite, à gauche, derrière et devant le corps de sa "proie", laissant sa paire de seins fermes, sa peau violacée caresser plus ou moins tendrement le visage de cette dernière tout en continuant ses "investigations", visiblement contrariée par le peu d'impact que venait d'avoir son geste, elle n'y était pas allée de main morte tout de même.

Rien... elle ne trouvait pas le "truc" et ça commençait à l'agacer d'autant plus que la petite continuait de l'ignorer, elle expulsait rapidement de l'air chaud à travers ses délicates narines, une veine palpitant sur son front de n'obtenir ce qu'elle désirait, pour le moment elle ne pouvait pas réellement considérer "ça" comme une façon de fuir sa présence, puisqu'elle restait là, sur place, à continuer son petit train de vie comme si de rien n'était et recommença à jouer.

Mais l'attaque qui suivit pouvait être considérée cette fois comme une véritable protestation, et agression de sa part, lorsque le premier couteau se planta profondément dans son épaule droite... puis un deuxième... et un troisième dans son épaule gauche, quand elle leva la tête pour se rendre compte des allures que venaient de prendre la pluie, un autre couteau se planta dans sa joue, puis dans l'une de ses mains, pour protéger son visage.

Avec un sourire nerveux, serré de ses dents, plissé de rage de ses yeux, elle affirma :

-Tu as fait la plus grosse connerie de ta vie ma jolie...

Sa démoniaque personne et ses formes parfaites s'en voyaient truffées de couteaux de différentes tailles et longueurs, dans ses hanches, le dessus de ses seins, ses trapèzes, épaules, et bras, qui, tentaient de protéger la partie la plus inutile de son corps, sa tête, une ribambelle d'autres couteaux se plantèrent le long de son chibre, du sang commençait à dégouliner sur la peau violacée de la donzelle, qui s'enrageait à chaque nouveau couteau planté, qui étaient, chacun d'eux, considérés par la démone comme autant de preuves d'un refus de coopérer.

-Ô douleur... Ô colère... Je rêves où tu essayes de me tuer, petite pétasse ?

La démone semblait changer légèrement de volume... son corps meurtri gagnait en musculature, et quelques veines palpitantes de colère et de désir apparurent à la surface de sa peau de plus en plus violacée, qui durcissait, au point ou les couteaux avaient de plus en plus de mal, à y entrer, et ceux déjà présents, furent comme "expulsés" les uns après les autres de son corps.

Elle se baissa, pour empoigner les jointures des pavés entre ses doigts, pénétrant le mortier, arrachant une belle surface de pavés qu'elle dressa au dessus de sa tête, un parapluie improvisé pour une pluie tranchante que lui permettait sa force dans l'état où elle se trouvait.

Puisqu'une torgnole n'était pas assez persuasive pour qu'elle fasse fi de sa présence, c'est donc ce morceau de route, qu'elle, lui balança sur sa jolie petite gueule, espérant tout de même que cette fois, cela soit assez efficace pour l'empêcher de jouer à nouveau.

-J'ai assez entendu ta musique, si tu dansais avec le diable maintenant ?

Ah quelle bonheur. L'espèce de Démone recevait enfin le châtiment qu'elle méritait, et toute aussi forte qu'elle fut, de nombreux couteaux s'enfoncèrent dans son corps. Épaules, mains, seins, même son énorme chibre. Tout y passait, enfin, tout ce qui dépassait. Et si généralement être généreusement pourvu est apprécié par les hommes, ici, c'était complètement l'inverse. Être aussi "belle" que ça était un véritable inconvénient, n'est-ce pas ? Les illusions n'en étaient plus vraiment, même si elles en restaient, mais la douleur, elle, était bien présente.

Ainsi défigurée et mutilée, l'intruse, les prochaines fois, y réfléchirait à deux fois avant d'aborder une personne aussi désespérée que Pandora. La plus grosse connerie, qu'elle disait... C'était elle qui l'avait commise en venant la voir. Et à sa dernière question, sur sa volonté de la tuer, elle ne répondit pas non plus, continuant son œuvre.... Œuvre... Peut-être pouvait-on qualifier la chose qu'elle était en train de transpercer de toute part, une œuvre d'art... Elle ne savait, en tous cas, elle aimait bien ça. La douleur qu'elle lui faisait sûrement ressentir ne la soulageait cependant pas complètement de sa peine... Alors il fallait peut-être qu'elle meure, finalement.

Mais alors qu'elle continuait sa musique, plus concentrée, et plus forte que jamais, pour faire pleuvoir toute sorte d'arme tranchante sur sa proie, celle-ci gâcha sa joie en s'amusant à se transformer. Sa peau devenant de plus en plus violette, devenait aussi de plus en plus dure. Et les couteaux qu'elle envoyait auparavant, rebondissaient presque sur sa peau, faisant entendre un cliquetis presque métallique. Celle-ci n'était pas humaine, au moins, de cela, elle en était absolument sûre.

La surprise qu'elle éprouva lorsque cette démone fit de la route un parapluie faillit lui faire perdre la route de sa musique. Cela faisait bien une heure ou deux qu'elle en jouait, et elle commençait sérieusement à être fatiguée... Quelques instants de plus et elle serait peut-être morte de fatigue, mais l'air méchant qui se lisait sur le visage de son ennemie, lui prédisait un avenir peut radieux.

Trop fatiguée pour réagir, elle ne fit que protéger son violon de toute attaque extérieur, le protégeant non pas par la musique, mais par le corps. C'est pourquoi, quand la démone lança de toute ses forces, ou presque, l'énorme tas de pavé dans sa direction, elle prit tout dans son dos et s'écroula par terre. Son dos était tout égratigné, et elle devait sûrement avoir quelques côtes cassées. Mais son violon était sauvé, tout allait bien... Et elle ferma les yeux, s'évanouissant lentement.

(Désolée pour le petit post, mais elle ne dansera pas encore ! Si il y a une chose qui te dérange, n'hésites pas à le dire !)

[Ca ne peut pas toujours être long... pour ce qui est de "danser" laisse moi donc en juger... ]

Elle l'avait mise dans un état d'excitation pas possible celle là, et elle comptait réellement s'en sortir comme ça, en s'évanouissant par terre ?

Il était temps de rendre à son visage, d'autres expressions que celles de la tristesse et l'indifférence, pour le faire rayonner de plaisir, ou même de souffrance, mais autre chose en tout cas.

La démone s'avança, posant ses mains sur ses hanches jusqu'au corps étendu de la petite chatte, secouant son dos du bout de son talon, elle ne réagissait pas beaucoup la pauvre, Saphyra se mordit la lèvre inférieure en s"inquiétant tout de même d'y être allée un peu fort... Elle ne l'avait pas tuée tout de même ?

Elle venait de protéger son violon, c'était quelque chose d'important pour elle, et de dangereux pour la démone, Saphyra s'abaissa pour attraper la petite créature par les cheveux, et la soulever par ces derniers, lui arrachant son violon des mains pour l'examiner un temps, elle semblait y tenir, et posséder un pouvoir intéressant avec ce dernier, qui, pourrait lui servir plus tard si elle en faisait son esclave obéissante, elle reposa donc le violon sur le sol.

Cette ruelle crasseuse, humide lugubre et sombre, convenait ma foi, parfaitement à ce qu'elle allait lui faire subir, maintenant qu'elle était à elle, sans défense, de son autre main elle ne put s'empêcher de branler sa verge monstrueuse, déjà bien excitée et dressée, pulsant d'un désir vorace.

-Inconsciente... hmmm ? Voyons voir combien de temps tu vas pouvoir rester dans cet état...

Ca ne la dérangeait pas de profiter d'un corps lorsqu'il était endormi, c'était moins drôle, certes, mais ses victimes ne restaient jamais très longtemps inconscientes quand son impressionante bure écartait leurs chairs.

Comme mademoiselle était inconsciente, elle détacha la chaine dorée qui reliait son collier de "chien" à picots autour de son cou, et qui redescendait jusqu'a ses hanches, et elle se dédoubla comme par "enchantement" possédant donc, encore la chaine attachée à ses "parures" et une seconde "laisse" du même type entre ses mains, qu'elle attacha autour du cou de la féline.

-Tu es à moi maintenant.

Elle s'approcha d'un mur, pour retourner, et coller le corps inanimé de la jeunette contre le sien, matûre, bien mure, caressant sa verge, sa peau violacée et ses formes féminines, un peu musculeuses contre les siennes, elle n'était pas très grande et c'était facile de la manipuler, et d'en faire ce qu'elle voulait, imposant le postérieur de cette dernière à son visage, avant de déchirer ses sous vêtements sous l'envie.

Parce qu'il fallait tout de même "préparer" le terrain, même si elle l'avait foutu dans une rage rare, défoncer son petit corps à sec aurait pu lui provoquer d'entrée quelques lésions internes, et elle n'aimait pas "trop" abimer ses jouets, enfin, pas de l'intérieur en tout cas, même si, malheureusement pour elle, il lui fallait trop souvent "battre" l'extérieur de jolies personnes pour qu'on lui offre enfin ce qu'elle désire.

La longue langue de la démone glissa entre ses magnifiques lèvres violines, pulpeuses, et lécha habilement les contours de ses lèvres, se dirigeant ensuite vers ce qui intéressait sa "bête", son petit anus étroit et rose, qu'elle prit un malin plaisir, vicieux, à lécher, écarter doucement en effectuant des cercles concentriques pour le détendre, l'entrouvrir, enfournant sa langue à l'intérieur avant d'aller embrasser sa peau, et la "lécher" à l'intérieur des fesses pour bien lubrifier tout ça.

La démone plaquait l'arrière de la tête de sa victime contre le mur en imposant ses bourses violacées, aussi rondes que deux belles fesses, et bien fermes d'être remplies d'un "trop plein" de pression, contre son visage, caressant toute la longueur de son sexe contre son corps, qui passait entre ses seins, et une partie de la base appuyée contre ses lèvres, la créature possédait une queue féline, qui, devait s'en trouver, être très sensible aux caresses, ce avec quoi elle s'amusa, parcourant toute la longueur de cette fine "queue" d'une main aux doigts agiles, experts et délicats, procurant une espèce de "masturbation" à ce membre, certaine que ça allait envoyer des décharges électriques de plaisir au cerveau endormi de sa victime.

Inconsciente, peut-être morte, elle ne savait. En tous cas, elle ne ressentait aucune douleur, rien. Le noir était complet autour d'elle. Et le silence était maître. Quelle horreur. Son violon n'était plus dans ses mains, et d'ailleurs... elle n'avait plus de mains, ni de corps, ou de tête. Pourtant, elle voyageait dans ce monde étrange et noir. Si c'était cela la mort, elle n'en voulait pas ! Un monde sans musique et sans bruit ne valait rien à ses yeux.

Alors qu'elle désespérait de trouver quelque chose dans les environs, une espèce de picotement lui vint... Ainsi elle n'était pas morte. Sinon elle n'aurait rien ressenti, non ? Mais qui pouvait le dire, si elle était morte ou pas ? Alors qu'elle s'embrouillait dans des questions sans queue ni tête, le picotement réapparu, plus fort. Puis d'un coup, une vague électrique lui hérissa tout ses poils et ses yeux se rouvrirent.

Le picotement qu'elle avait ressenti était sûrement du au fait qu'elle avait la tête à l'envers. Devant elle des choses... étrange plutôt confortable. Alors que la vague de sensation revenait à elle, lui tirant par la même occasion un gémissement, elle voulut bouger sa queue, prise au piège par la douce main de l'intruse...

Et la compréhension lui vint. Ce qu'elle avait devant elle, et sur lesquelles sa tête se balançait, et rebondissait plus ou moins, était les testicules de l'intrus de tout à l'heure ! Et si cela continuait ainsi, elle allait sûrement se faire violer. Cela ne se pouvait. Son violon n'était plus dans ses mains... Encore une fois, alors qu'un autre gémissement franchissait ses lèvres pourtant closes, des souvenirs remontait. Cette situation était presque identique à celle qu'elle avait vécu avec son amour. Dame Tania.

La vampire l'avait d'abord prise pour une proie, puis la jeune chatte était devenue la maîtresse de cet environnement, et un soleil avait éclairé la pauvre vampire. Alors que celle ci était sur le point de mourir, brulée vive, Pandora s'était évanouie, et sa déesse Tania l'avait prise avec elle. Même s'il  y avait eut de bons moments de joies, même des choses incomparables, la séparation avait été plus déchirante que jamais, elle avait été abandonnée.

La même chose ne pouvait se reproduire. Maintenant qu'elle était elle même une vampire, elle pouvait sûrement régler ce problème.  Sa force devait être décuplée, et son endurance rallongée, d'après ce que lui avait dit son amour. Alors, la même chose ne pouvait se reproduire. Elle esseya tout d'abord d'arracher la peau avec ses dents... Chose impossible... L'intruse de part sa transformation avait eue une peau horriblement solide, et malgré son acharnement, elle ne put rien faire.

Ne pouvant donc l'attaquer par les dents, Pandora se dit qu'un choc assez fort pouvait la faire lâcher prise. C'est pourquoi quand elle vit sa tête au sortir d'un rebondissement prendre assez de distance pour être considéré comme un élan potable, elle lança sa tête de toute ses force contre ces testicules détestées.

Saphyra s'appliquait bien, drôlement bien à la tache, comme toujours elle disposait d'un appéttit puissant, vorace pour le sexe, se délectant du "plat" offert à sa bouche, passant de son petit anus qui, grâce aux excavations langoureuses de sa longue langue, s'était déjà bien détendu, élargi, à ses douces petites lèvres de chatte, au bon goût de cyprine agglutinée, dégoulinante sur son corps, Aaaah la petite garce... Sa punition n'en était pas réellement une à en juger par la quantité de mouille qu'elle lui refourguait, et ce n'était pas pour lui déplaire, loin de là, celà semblait redoubler ses efforts, la force de ses coups de langues, de la caresse plus appuyée de ses lèvres, sentant cette savoureuse petite chatte remuer, se tortiller en vaine résistance face à son propre plaisir.

Mais cette petite chose n'allait pas se laisser faire, pas aussi facilement, Elle mordilla ses belles grandes bourses avec une rage qui, malgré la densité décuplée de la résistance métabolique, physique de la démone lorsqu'elle était en excitation, lui fit bien mal, plus de par l'écrasement de ses objets délicats, que par la morsure en elle même, mais elle ne broncha pas plus que celà, si elle n'était pas habituée aux jeux de douleurs dans des ébats sexuels en provenant tout droit des enfers dédiés au sexe, elle ne le serait donc jamais, n'est ce pas ? Donc... ça n'interrompit pas son repas, et au pire du mieux, lui élargit un sourire, écartant ses cuisses pour, à la limite, la laisser faire, geste qu'elle regrettera bientôt.

Surtout quand la tête dure de cette sale petite garce s'écrasa sur ses bourses violemment, il y avait certains seuils de douleurs, et d'irrespect de son corps auxquels Saphyra ne s'accordait parfois pas d'aller, et l'écrasement pur et simple de ses bourses n'en faisait pas partie, surtout lorsqu'on ne sait pas doser la bonne touche de douleur avec la bonne pincée de plaisir.

Là, oui on peut dire qu'elle n'avait pas apprécié du tout, voir absolument pas, elle se mit à grogner, et releva assez haut le corps de Pandora pour que ses yeux croisent les siens, une petite veine palpitante à la surface de son front, refermant doucement un regard de tueuse sur celui du petit chaton.

-Puisque tu as l'air si pressée d'utiliser ta tête, ainsi que ta bouche pour quelque chose...

La laissant redescendre doucement, laissant glisser sa petite poitrine contre ses seins bien grands et fermes, son visage exposé au gland de la démone en rut, une verge pulsant et bouillonnant de désir recouverte de veines, Saphyra s'extasia de la sentir se débattre quand elle put sans doute, se rendre enfin compte de la longueur qu'elle risquait de se prendre dans la gorge, dansant à nouveau sensuellement contre le corps de la petite chose.

-Puisque ton appétit te pousse à essayer de gober mes bourses...

Elle planta sa bouche sur son pieu, ne lui laissant pas le temps, finalement de réfléchir beaucoup à ce qu'elle allait faire, ni le temps à sa bouche sans doute entrouverte de surprise, de se refermer pour ne pas l'acceuillir, sa verge était au moins aussi, voire, bien plus dure que le reste de son corps, elle pouvait y aller avec ses dents si elle en avait envie, elle ne ferait peut être que l'errafler à la surface.

-...Utilise le à bon escient... hhhhmmmmmmm ♥ prends bien ta respiration... ma belle petite salope... Tu vas en avoir besoin...

Inexorablement, elle l'enfonça sur sa lance, lui caressant d'abord la langue, le palais, lui chatouillant les amygdales avant de cogner contre le fond de sa gorge, la trachée un peu fermée opposa quelques résistances, elle sentait le corps de la jeunette tressauter devant l'introduction très invasive du large et long membre, mais elle s'en délectait, sadique, tout en continuant de lui bouffer l'anus, attaquant même parfois son vagin avec ses dents pointues de démone, afin qu'elle se rendre bien compte de l'extrême appéttit de sa "maitresse" du moment pour la "chose".

Belle panthère violacée, sensuelle, voluptueuse ondulant sur sa proie, enfermée entre ses bras, et plantée sur son vit, qui, pénétrait... et s'enfonçait, déformant un peu la gorge de Pandora pour aller enfin se loger dans les conduits plus proches de l'estomac, lui laissant tout le loisir d'aller perdre son nez, ses lèvres et son menton, dans sa toison pubienne rose-violette, la "fichant" sur son sexe en la gardant de loooongues et interminables premières minutes, suffocantes, rendant difficille chaque respiration pour elle.

-C'est bon, n'est ce pas ? en tout cas... Haaaaah... moi j'adores...

C'était une position parfaite... sa gorge en ligne droite directement avec sa bouche permettait un coulissement, une pénétration de sa gorge, de ses lèvres, bien profonde, tellement longue qu'elle l'emprisonnait de toute manière contre son corps, son corps fiévreux, empli d'un désir tel qu'elle en perlait de sueur, ça allait être bon, en tout cas... pour elle, elle n'aurait plus de pitié si cette proie essayait encore de se rebeller, où de protester d'une quelconque manière.

Mais à en juger le redoublement de liquides produits par cette petite chatte, être possédée de la sorte n'avait pas l'air de lui déplaire, tout du moins, c'était le language physiologique, pour ce qui est du psychologique... bah... de toute façon elle ne s'y interessait pas en ce moment, pas excitée comme elle l'était.

La réaction de la démone ne fut pas du tout celle qu'elle avait imaginé. Cet être plus que résistant ne s'était pas effondré par terre en se tenant l'entrejambe comme il aurait été logique qu'il le fasse, mais cet être ne l'avait pas non plus lâchée, ce qui était le but initiale de la manœuvre...  Quand Pandora se senti soulevée, haut, très haut, elle émit un cri de surprise. Les yeux de la femme faisaient peur... La douleur qu'ils contenaient était grande, mais la promesse d'une vengeance horrible l'était encore plus. La veine qui palpitait à son front en témoignait... Sur ce coup, elle avait échoué.

-Puisque tu as l'air si pressée d'utiliser ta tête, ainsi que ta bouche pour quelque chose...

Elle ne compris pas tout de suite cette phrase. Et un deuxième petit cri de surprise sorti de sa bouche quand son corps redescendit. Doucement, tranquillement, et inexorablement, il descendait. Elle ne pouvait rien y faire, se courber en arrière lui était possible, bien sûr, mais elle était encore un peu sonnée, et si elle y arrivait, ce n'était donc pas pour plus d'une demi-seconde. Ses jambes, refusait tout mouvement. La poigne qu'avait la démone sur celles-ci ne laissaient aucun mouvement de liberté. Puis enfin, elle compris le but de cette descente. Sa verge. De haut, elle lui paraissait interminable. Et si Sodom comptait lui faire rentrer ça dans sa bouche... il n'y aurait jamais assez de place.

Alors qu'elle ouvrait la bouche pour protester, avant que le moindre son ayant un quelconque sens sortit de sa bouche, l'énorme mat fut en elle. Sa bouche, immédiatement remplie, ne format qu'un gargouilli incompréhensible. Ses dents, ses deux jolies dents de vampire, n'avaient aucun effet sur cette verge énorme. Au contraire, elle sentait que si elle forçait encore, la douleur ne serait que pour elle, tandis que la démone ne sentirait rien. Pour éviter qu'un frottement ne l'irrite d'avantage, elle ouvrit la bouche le plus possible.

Et, ayant juste le temps de prendre sa respiration, sur un conseil de cet être dangereux et immortel, elle se fit véritablement empaler lentement sur ce pieu. Quand celui-ci atteint le fond de sa gorge, Pandora pensa un instant qu'elle allait le retirer, et que la douleur ne constituait en fait que de cette action -horrible- répétée un grand nombre de fois. Douce innocence... Au lieu de s'arrêter après avoir rencontré cet obstacle, la démone força. Sa trachée était trop petite, et il y aurait obligatoirement des dégats internes...

Pensant ainsi, la petite Neko se débattait de plus belle entre les mains de Sodom, mais celles-ci étaient des véritables étaux. Une fois refermés ainsi, il était impossible de faire le moindre geste. Il n'y avait aucun jeu. Et chose qui la foudroya d'autant plus, fut la reprise des caresse buccales de sa maîtresse. Et oui, elle pensait déjà à cette chose mi-homme mi-femme comme sa maîtresse... Son violon n'était plus entre ses mains, et sa vie était entre ses mains.

Mais malgré tout l'air qu'elle avait réussi à prendre, plus tôt, celui-ci commençait à lui manquer.  Même si elle voulait reprendre sa respiration, maintenant, cela lui était impossible... Elle avait tout essayer. Secouer tout son corps en "s" n'avait réussi qu'à lui procurer une douleur supplémentaire. Elle sentait que sa gorge avait été déformée par cette horrible lance, et la seule chose qu'elle voyait dans sa position était la fin de la verge... Celle ci était vraiment loin...

Et la démone n'avait pas finit de l'enfoncer ! Une gorge ? Rien que cela ? Ce n'était rien pour elle. Elle continuait... Cette position, ce sexe qui une fois complètement rentrée en elle, atterrissait presque dans son estomac -peu s'en fallait-, ce manque d'air, cette vision, cette démone qui lui dévorait son intimité ainsi que l'autre "antre", et surtout sa complète dépendance de sa maîtresse... Tout était présent pour l'exciter. Elle ne pensait pas pouvoir penser cela un jour, d'elle même, mais peut-être, elle pensait bien peut-être, qu'elle avait finit par aimer ça... D'ailleurs, elle mouillait beaucoup... Trop à son goût, qui lui disait que cette situation n'était définitivement et absolument pas normal, mais son corps appréciait...

Pour lui faire comprendre que son adversaire avait gagné, et qu'elle ferait tout, ou presque, pour pouvoir récupérer de l'air et survivre, elle détendit sa queue, et elle caressa avec, du mieux qu'elle le put, la joue droite de la démone. Une fois cet acte fait, elle essaya de prononcer quelque chose, mais encore une fois, rien n'y pouvait, elle était complètement empalée, et seulement un gargouillis étrange sortit de sa bouche.


C'était une position parfaite... sa gorge en ligne droite directement avec sa bouche permettait un coulissement, une pénétration de sa gorge, de ses lèvres, bien profonde, tellement longue qu'elle l'emprisonnait de toute manière contre son corps, son corps fiévreux, empli d'un désir tel qu'elle en perlait de sueur, ça allait être bon, en tout cas... pour elle, elle n'aurait plus de pitié si cette proie essayait encore de se rebeller, où de protester d'une quelconque manière.