Kikari rencontre un ESPer. #PV Don#

Kikari était réveillée depuis bientôt deux heures, mais son corps était encore trop douloureux pour qu'elle ne puisse, en théorie, se lever.

Elle n'avait pas encore recouvrer sa mémoire et le médecin se chargeant de la demoiselle lui avait clairement expliqué le blocage que son cerveau faisait sur ses souvenirs pour la protéger d'elle-même, il avait même dit que sa mémoire pouvait tout aussi bien ne jamais revenir, cela pour éviter qu'elle ne se détruise mentalement.

L'amnésique ne savait pas qui elle était, en effet lors de la découverte de son corps les papiers avaient été volés et ses affaires avaient été brulés, si on supposait qu'elle était Kikari Magdalene ce n'était que par le fait qu'une recherche avait été sur cette jeune femme qui avait disparut suite à un accident, le signalement était en concordance avec la demoiselle à 99,9%.

Il fallait attendre la confirmation des parents de la petite, mais bizarrement ils ont disparut de la circulation il y a de cela six mois.

Mais laissons le passé de côté, cela faisait donc deux heures, qu'elle se détendait, en se focalisant sur l'ouïe, au bout d'une heure elle apprit à différencier les chaussures, mais aussi les intervalles de pas qui étaient propre à certaine personne.

Ainsi elle apprit à reconnaître le pas de son médecin qui venait de temps à autre la voir pour s'assurer qu'elle n'avait pas fuit ou tente un suicide de plus. Il était en effet très dangereux de laisser une fille aussi ébranler moralement en éveille, plus d'un médecin l'aurait mise sous morphine pour être sûr, mais celui qui s'occupait de la demoiselle avait le pressentiment que cette fille avait grandement besoin d'être éveillée et s'immerger dans ce monde inconnue pour elle.

Kikari ne pouvait pas sortir toute seule de sa chambre, car elle se serait perdue dans les couloirs compliqués de l'hôpital.

C'est alors que les bruit de pas de son médecin se fit entendre, il semblait parler avec une personne, mais ne distinguait pas encore les paroles, elle voulut montrer qu'elle allait mieux et se leva, se retenant de crier car ses muscles lui faisaient mal, elle prit les béquilles et tenta d'aller vers la porte pour lui ouvrir avant qu'il ne frappe, mais sur la moitié de son chemin qui était perçu comme une parcourt du combattant, elle perdit l'équilibre et tomba en avant.

Le bruit de chute alerta immédiatement le médecin, qui ouvrit sans toquer et aida la demoiselle à se relever pour la reconduire vers le lit, là où elle aurait du rester.

- Combien de fois vous ai-je dit de ne pas forcer, vous venez à peine de sortir du coma, il faut ménager votre corps pour qu'il guérisse rapidement, ok ?

Kikari fit un léger oui, elle avait dévorée un glace il y a peu et donc il était plus facile pour elle de parler, non sans que cela soit difficile d'articuler. C'est à cet instant qu'elle vit le colosse, son aura était différente du médecin ce dernier était gris, alors que celui de Don était violet, elle ne saisissait pas encore l'importance de cette information.

Le médecin fit pivoter une pancarte pour signaler que la demoiselle avait de la visite.

- Je vous laisse avec elle, si vous avez besoin de quoi que se soit utiliser le signale près de Kikari.  Quand vous partez n'oubliez pas de passer par l'accueil pour signaler votre départ. Soit gentille avec le monsieur Kikari, c'est comprit ?

La demoiselle dévisagea Don, dont elle ne pouvait voir le visage et fit un léger sourire en hochant de la tête. Elle n'avait aucune indication qui pouvait lui signaler qu'elle avait en face d'elle un homme dont il ne fallait surtout pas laisser agir pour prendre le dessus.

Deux heures plus tôt.

L'hopital de Seikusu était souvent une aubaine, pour les privilégiés tels que Don qui connaissaient la véritable nature de terra il savait aussi que les portails allant d'un monde a l'autre ne se trouvaient que en Seikusu. La logique voulait donc que tous les Terrans voyageant a travers les mondes passaient par ici. Et parfois des incidents arrivaient, des personnes se promenaient aux mauvais endroits ou faisait de mauvaises rencontres, certaines perdaient la mémoire suite au transfert, l'hopital de Seikusu pouvait donc de temps en temps avoir une ou deux clientes interessantes. Et quand on avait des relations avec les Yakuza situés dans la ville, on finit souvent par étendre celle ci aux contacts de ses alliés. De nombreuses fois, le directeur de l'hopital avait admis certaines de ses esclaves les plus récalcitrantes. Que ce soient elles qui se fassent du mal ou lui qui finisse par s'enerver, les femmes étaient soignées et renvoyées dans leur cages dans la confidence appropriée. Quand on coopérait avec les Yakuza pour oppérer des blessures par balles sous silence, on a un certain gout de l'argent.

Et parfois quand il y avait un oiseau égaré...Eh bien il lui téléphonnait. Don était assis au bureau, et sortait d'un sac de sport deux grosses liasses de billets

"Nous avions donc dit 1 million de yen."

Le docteur rangea les liasses dans un de ses tiroirs et serra la main de l'esclavagiste.

-Affaire conclue Mr Garan. Vous ne le regretterez pas.

"Vous êtes sur de la confidentialité ?"

-Sur et certain, la petite est amnésique et ses parents sont morts, elle n'a aucun proche connu qui pourrait venir la chercher, un poids mort pour lequel personne n'ira poser de questions.

"Très bien. Vous avez déjà les papiers ?"

Le docteur hocha la tête, Don se tourna vers la porte.

"Je trouverais le service par moi même, merci de votre coopération, comme toujours."

-Le plaisir est pour moi.

Il avait marché a travers l'hopital mais il fallait bien avouer que tout était très mal indiquer, au final il avait demandé a un médecin de le guider jusqu'a la chambre de Kikari qui ignorait encore qu'il venait d'acheter sa vie pour quelques vulgaires dix milles euros. Le médecin jugea bon de l'introduire comme "Monsieur", ce a quoi Don se retint de lui mettre une baffe. C'était a lui de s'introduire, et ce n'était surement pas comme un monsieur qu'il allait le faire...Non. Il avait des plans bien plus sadiques pour Kikari...Don s'assit sur une chaise près de la jeune fille et la regarda. Assis il faisait la même taille que l'homme qui venait de sortir debout et la chaise passait pour un vulgaire tabouret. Don commença par ôter son chapeau et elle put voir en détail l'homme qui était devant elle, une peau bronzée, des yeux noirs et des cheveux crépus. Des muscles il en avait des tonnes, mais pas forcément une apparence désagréable. Il sourit gentiment a Kikari. Il était temps de commencer cette conversation...Et elle s'avererais des plus passionantes.

"C'est donc vrai alors, tu as perdu la mémoire ? C'est vraiment dramatique..."

Commença t'il sur un ton plutôt chaleureux, essayant d'apparaître comme une figure paternelle

"Je suis ton oncle, Dorian, le mari de la soeur ta mère. Nous ne nous sommes plus vu depuis plusieurs années, mais je suis actuellement ton dernier parent vivant...J'aurais espéré faire ta connaissance sous d'autres circonstances...Mais d'abord comment va tu ?Comment te sens tu après ce long sommeil ?"

Il jouait le petit ange a la perfection, il n'y avais plus qu'a attendre l'oscar.

Kikari ne pouvait pas voir les yeux de Don, le visage des personne étaient comme effacé à la gomme et pour les cheveux ils étaient tous noire, seul le physique de l'esclavagiste apparut aux yeux de l'amnésique qui, ne pouvant voir le visage et donc l'émotion qui en dégageait ne pouvait pas estimer si la personne en face était bonne ou mauvaise.

"C'est donc vrai alors, tu as perdu la mémoire ? C'est vraiment dramatique..."

Le ton fut pleinement perçu par Kikari qui se mit à se demander ce que voulait cet étranger, sans doute voulait-il parler de sa soi-disante tentative de suicide dont tout le monde en parlait comme un fait établit, mais comme elle n'avait pas de souvenir, elle ne pouvait pas être sur que c'était la vérité. Aussi elle ne répondit pas tout de suite, laissant Don continuer son monologue.

"Je suis ton oncle, Dorian, le mari de la soeur ta mère. Nous ne nous sommes plus vu depuis plusieurs années, mais je suis actuellement ton dernier parent vivant...J'aurais espéré faire ta connaissance sous d'autres circonstances...Mais d'abord comment va tu ?Comment te sens tu après ce long sommeil ?"

Kikari ne prit même pas la peine de réfléchir deux seconde à sa réponse et elle dévoila au grand jours sa méfiance envers cette personne se présentant comme de la famille, non pas qu'elle ne veuille le croire, mais il pouvait tout aussi bien être un violeur ou un kidnappeur, elle pensa tout de suite au pire qui pouvait lui arriver et son imagination bien que restreinte n'était pas loin de la vérité.

- Je ne vois pas en quoi ma santé vous concerne, je n'ai aucun souvenir datant d'avant mon réveille, aussi je ne me souvient pas avoir eut un oncle, une tante ou que sais-je d'autre. Pour moi vous êtes un parfait inconnu et donc j'ai le droit de refuser de répondre à vos question.

Kikari saisit le petit boitier pour être prête à appuyer dessus si la personne venait encore à l'importuner de la sorte, elle ne voulait pas admettre Don comme une personne de son monde, ce qui pouvait se comprendre en partie, bien que généralement les amnésiques se cramponnent sur ce qui leurs semblent avoir un sens, hors le fait de dire qu'il était absent pendant plusieurs années signifiait que cet oncle n'était pas proche d'elle ou de sa famille et n'était qu'un personnage secondaire de cette dernière.

De plus imaginer que Don était le seul membre de sa famille était assez gonflé de sa part, il aurait mieux fait de dire qu'il était l'un des derniers membres de la famille restante, là il aurait eut un peu plus de crédit envers l'amnésique et il y avait cet aura violet dont Kikari ne savait pas ce que cela pouvait signifier.

- Tout le monde me dit que je suis tombée dans le coma suite à une tentative de suicide, mais qui sait s'ils ne mentent pas pour me berner, tout comme vous vous me mentez pour me faire croire à une vie artificielle où je ne suis qu'un pantin.

Elle commençait à devenir paranoïaque, pensant que tout le monde lui voulait du mal et que c'est pour cela qu'elle ne voit pas les visages, sans en avoir pleinement conscience elle avait découvert les intentions du colosse, mais elle n'était pas en état pour assimiler ses dires. Kikari se mit à appuyer sur de façon répétitive, mais bizarrement personne ne vint.

Oh quelqu'un viendrais surement. Mais Don pouvait le renvoyer si il le voulait. Le médecin avait rempli une feuille de prise en charge le présentant comme un tuteur légal de la jeune femme et comme ils pouvaient sortir d'ici dès cet après midi si il le souhaitait. Néanmoins Don remarqua quelque chose, car si Kikari n'avait pas les yeux sur lui, lui avait les yeux plongé dans les siens...Et son regard ne semblait pas le fixer dans les yeux, elle regardait son visage, enfin, sa direction générale, mais pas son visage...C'était très dérangeant, mais aussi quelque peu étrange...Peut être avait elle un pouvoir, il devrait se méfier a l'avenir. Peut être lisait elle dans ses pensées en ce moment même. Il se mit a chantonner dans sa tête pour éviter qu'elle puisse voir ça et se mit a rentrer dans son rôle plus profondement, si il devenait assez touchant pour la faire croire a cette histoire d'oncle et décrocher sa confiance tout serait plus facile. Oh evidement, il pouvait tout simplement sauter sur Kikari et la violer ici et maintenant dans cette chambre d'hopital, après tout et ensuite demander au directeur de s'expliquer pour lui avant de la ramener chez lui. Mais il n'y avait aucun plaisir a faire celà a une personne sans la trahir. Kikari était déjà faible psychologiquement, si il la violait ici et maintenant celà n'aurait aucun effet, il fallait qu'elle remonte les escaliers pour mieux chuter dans ceux ci.

"Je t'en prie, ne t'enerve pas, je me soucie simplement du bien être de ma nièce voilà tout."

Fit il, répétant cette relation oncle nièce lui étant renvoyé au visage pour mieux la lui présenter : elle serait inévitable.

"Tu as parfaitement le droit de ne pas me répondre, et c'est normal que tu ne te sente pas en confiance avec moi, puisque je suis un parfait inconnu a tes yeux. Mais nous pouvons faire connaissance, rien ne nous en empèche, il sera d'ailleurs inévitable que ça se fasse puisque tu es encore mineure, et que j'ai obtenu ta tutelle jusqu'a ta majorité. Je te prendrais donc en charge pendant deux ans encore. Je ne te demande pas forcément de m'accorder ta confiance, mais autant devenir bon ami pendant ce temps, celà nous rendra la vie plus facile, a toi comme a moi tu ne crois pas ? Je ne te veux aucun mal, je t'en prie."

Lança t'il avec une voix nouée de délicatesse. Cette sale gamine avait des défenses bien trop hautes. Il allait devoir les abbatre si il voulait continuer. Il allait d'ailleurs renforcer son sentiment d'appartenance en invoquant quelques annecdotes.

"Tu te demande surement pourquoi celà fait si longtemps que nous ne nous sommes pas vu. Ta mère et ta tante se sont disputé violement il y a quelques années de ça et depuis nous vivons chacun de notre coté, le motif de la dispute semble bien ridicule maintenant que tes parents sont partis..."

Il regarda la jeune femme droit dans les yeux et ajouta

"Mais je reconnais de ta mère dans tes yeux, et de ton père dans ton visage."

Kikari était déjà en train d'appuyer sur le bouton d'appel et évoquait une vie artificielle, Don se leva

"Quel interêt aurais je a te raconter de telles choses ? Kikari, tu es malade, très malade, tu as besoin de gens pour t'aider a récupérer, et un jour peut être tu te souviendra de tout grâce a nous, en revoyant ta maison, tes anciens camarades, des visages familiers, non pas en restant assise dans cette chambre. Ne panique pas, c'est une lourde tache je sais, et tu viens de te réveiller. Je ne veux pas te déranger. Je vais aller faire un tour, une heure ou deux, je vais te laisser te reposer et je reviendrais et nous en parlerons d'accord ? Je ne veux pas te presser."

*Ce n'est pas comme si tu allais ou que ce soit de toute façon avec tous ces appareils branchés sur toi et dans ton état de fatigue...J'ai tout mon temps.*

Du moment ou elle avait appuyé sur le bouton, il savait que pour le moment c'était baisé pour l'instant. Il allait retenter ça plus tard. Il ne voulait pas donner a Kikari l'impression qu'elle était acculée, au contraire. Il sortit délicatement et prudement de la chambre.

"Repose toi bien Kikari."

Lança t'il en refermant.

Même si les défenses de Kikari étaient haute ce n'était qu'un vulgaire mur de sables qui auraient put se briser tout seule en la poussant dans ses derniers retranchement. Aussi elle restait sur ses gardes, c'est à peine si elle prenait le temps de l'écouter, le fait de la dénommer par nièce fut très ma perçut par la demoiselle qui fronça les sourcils de tels manière à montrer qu'elle n'allait pas se laisser prendre au jeu.

C'est alors que vient la réponse contenant ce qui la terrorisa à l'intérieur d'elle même, on venait tout simplement de la livrer à un inconnue comme-ça sans demander son avis, sans même que son médecin ne la prévienne de cette visite qui semblait prévue pourtant, à moins que celui-ci ne soit pas encore au courant.bien sur Don marquait un point en disant qu'elle n'était pas obligé de lui faire confiance, ce qu'elle n'était pas prête à faire de toute façon.

Quand il se mit à dire "Je t'en prie.", elle eut la sensation d'être prise en pitié, ce qu'elle n'apprécia guère, elle se savait faible et malade, mais en aucun cas elle avait l'impression de demander la pitié d'inconnu comme Don.

L'allusion à son visage et  aux visage des parents fit très mal aux cœur fragile de Kikari, car elle voyait son visage parfaitement, mais pas ceux des autres, ce qui ne fit que la tendre davantage, se rapprochant dangereusement de la limite où elle jetterait des objets dans la figure de Don pour le faire partir. Fort heureusement le colosse partie, quand la porte fut refermé un objet quelconque à porté de main vint s'écraser contre la porte en émettant un bruit sourd.

Une minute plus tard une infirmière entra dans la chambre prenant l'objet que Kikari venait de lancer.

- Vous devriez vous reposer, votre corps tremble, il faut vous ménager.

Kikari en avait marre de cet hôpital et de toute ces personnes lui disant de se ménager, son corps ne tremblait pas de fatigue mais de rage, mais aussi de peur, elle se sentait prise au piège.

- Je voudrais de l'eau, s'il vous plait.

L'infirmière avait prévue le coup et lui apporta un verre avec de l'eau tout en y  ajoutant un peu de sirop de menthe, car rappelons que ses sens étant plus sensible une dose normale lui aurait fait un drôle d'effet. Puis elle partie laissant Kikari seule, elle était tellement nerveuse sur cette personne se disant être son oncle, elle ne pouvait pas le croire, elle avait interprété le fait d'être sous la tutelle de Don comme un châtiment.

Elle se sentait vulnérable dans cette chambre à la merci de ces inconnues. Elle attendit une heure, se reposant le plus possible et tenta le tout pour le tout, elle fit bouger ses muscles pour les échauffer, retenant des gémissements de douleurs, puis une fois habituée à la douleur, elle débrancha tout ce qui la reliait aux appareils, elle se saisit de ses béquilles et ouvrit la fenêtre en grand, puis elle se cacha dans la penderie.

Une infirmière entra en trombe et découvrit la pièce vide avec la fenêtre ouverte, étant aux rez-de-chaussée il était tout à fait envisageable que la demoiselle se soit enfuit, ce qui déduisait que la demoiselle avait fin sa faiblesse pendant les dernière 24 heures ? Elle était fatigué et avait la souffrance, mais ce n'était pas pour cela qu'elle était inapte à ce déplacer. L'infirmière semblait débuter, car elle paniqua et repartie.

Kikari en profita pour partir par la porte qui était grande ouverte, elle usait sa volonté et son corps pour fuir ce lieu qui n'était désormais plus le sien. Elle se mit à se planquer dans la salle où était entreposé le matériel de nettoyage, son odorat en prit un vilain coups, mais elle devait résister un moment. Quand une personne ouvrit la porte elle ne bougea plus, tentant de faire la morte, forte heureusement la personne partie.

Après un long moment, elle sortie de la salle en faisant attention de ne pas se faire voir, son ouïe et sa vue développé permis à la demoiselle d'éviter les gens susceptible de l'empêcher de partir, la fuite du bâtiment prit quand même cinquante-cinq minutes, elle avait la gorge sèche et elle avait l'impression qu'elle allait défaillir à chaque mètre qu'elle faisait.

Elle était proche de la sortie de l'enceinte, sentant ses forces l'abandonner, elle voulut tendre sa main vers la sortie, comme pour le saisir au loin, mais elle tomba. Le centre hospitalier la trouva et elle fut maîtrisée en lui injectant un puissant sédatif, on peut décompter plusieurs morsures de la demoiselle.

La tentative de fugue se mit à circuler dans tout l'hôpital, certains y vit de la folie, d'autre de la pitié pour cette enfant qui n'avait plus rien et n'aurait plus le droit de sortir sauf si une personne voulait d'elle.

Elle fut solidement attaché à son lit, cette méthode répugnait les médecins, mais il en allait de la vie de Kikari, elle reçut en intra-veineuse un puissant décontractant et des nutriments, c'était un miracle que ses jours ne soient pas en danger, ce genre d'aventure pouvait s'avérer mortelle pour une jeune fille comme l'amnésique, les objets présentant un danger potentiel fut retiré de la chambre, les objets en fers ou lourds furent remplacé par du plastique, toute les précautions avaient été prise pour que la demoiselle ne puisse pas se faire du mal ou se suicider, ce qui aurait un sens logique si Kikari ne pouvait pas sortir et voulait fuir cet endroit par n'importe quel moyen.

Les visites furent reporté à 18H précise, quand à la possibilité de la mettre sous un autre toit, il allait être décidé avec la personne à charge.

Un café et un petit tour dans le parc plus tard, Don était revenu de balade seulement pour trouver un homme lui annonçant que le directeur voulait lui parler. Fronçant les sourcils Don monta jusqu'a l'étage du bureau tandis que l'homme regardait la vitre sans se tourner.

"Vous vouliez me voir ?"

-Monsieur Garan, combien de temps celà fait il que nous sommes en "partenariat" vous et moi ?

"A peu près deux ans, et si vous arrêtiez de me prendre pour un de vos larbin et en veniez au fait ?Je ne suis pas idiot, vous le savez très bien."

-Votre "nièce" a tenté de s'enfuir de sa chambre pendant que vous étiez dieu seul sait où. Par risque de précautions, je l'ai placé sous sédatif et...

"...Pour la museler et l'empecher de reveler quoi que ce soit qui aurait pu se passer entre elle et moi. Vous me connaissez bien mal mon cher. Lorsque j'ai de si bon bizness avec quelqu'un je m'arrange pour les conserver. La petite idiote est juste comme un chat effrayé térrifiée de savoir qu'il existe un monde exterieur. Je lui ait assené rapidement le scénario que nous suivrions jusqu'a ce que nous sortions de l'hopital et je n'ai rien fait de plus."

-...Si nos accords venaient a s'éventer je...

"Vous finiriez en prison, et moi avec, alors vous savez très bien vous comme moi que je ne me permettrait pas d'être aussi stupide. Maintenant calmez vous un bon coup. Je vais prendre les choses en main, et faire en sorte que la petite sorte d'ici en toute confiance. Me donnez vous carte blanche?

-...Je n'avais pas prévu que ça dure aussi longtemps, vous étiez sensée l'emmener et...

"Me donnez vous carte blanche oui ou non ?"

-Très bien, allez y Dorian.

"Dans ce cas, voilà ce que vous allez me dire..."

Une fois la transaction finie, Dorian partit faire a nouveau un tour, ça ne servirait a rien de charger maintenant, Kikari était completement droguée, elle ne comprendrais rien a ce qu'il lui disait. Puis, lorsqu'il fut sur que les calmants étaient retombés et Kikari était reveillée, il se dirigea nonchalement vers sa chambre, peu regardant des heures des visites.

-Monsieur, s'il vous plait vous ne pouvez pas entrer, mademoiselle se repose.

Don saisit l'homme par le col comme une brute et le souleva a vingt centimètres du sol avant de le plaquer contre le mur exterieur de la chambre de la jeune femme, le bruit servirait a reveiller ou attirer l'attention de celui ci, Don se mit a chuchotter au Médecin, assez fort pour que Kikari puisse l'entendre.

"Vous êtes un docteur, et vous avez le culot de droguer ma nièce avec les risques que ça présentait ?! Vous vous rendez compte qu'elle est la seule famille qu'il me reste maintenant ?!Si il arrivait quoi que ce soit comment suis je sensé prendre la nouvelle ? Comment l'expliquerais je a ma femme ?! Vous connaissiez les risques ! Et vous l'avez fait, je ne sais pas ce qui me retiens de vous éclater la tête espèce de sale type !"

-M...Mais...

S'étrangla l'assistant, Don lui lança un regard assassin

"A partir de maintenant vous allez faire attention a elle, et a son bien être, et vous avez interêt a être aux petits oignons avec elle et la traiter avec gentillesse. Savez vous a quel point il est dur de perdre tout ce qu'on connait ? Je ne suis même plus reconnu par ma propre nièce et elle a peur de moi. Alors vous allez faire ce que je ne pourrais pas faire le temps qu'elle regagne confiance en elle : et ça commence par ne pas user de force contre elle. Si jamais je vous y reprend je jure...

-J...J'ai compris monsieur, lachez moi vous me faites mal...

Don lacha le médecin et décida de s'en aller, la comédie avait assez duré, elle avait surement entendu tout ce qu'il y avait a entendre...Et celà allait l'arranger, pour le moment il allait la laisser au soin de l'hopital...Et avec la surveillance très carrée qu'elle allait avoir, plus question qu'elle tente de s'enfuir maintenant...

Ce ne serait qu'une question de jours...Avant qu'il ne la possède, Kikari l'excitait déjà, rien qu'a la voir ainsi, faible, sans défense aucune, tellement...Facile a briser entre ses deux doigts...Il avait tellement hâte de lui apprendre les choses de la vie...

Patience est mère de suretée...Rien ne pressait, ce serait ainsi qu'il pourrait le mieux refermer sa prise sur elle

Elle eut un sommeil agité, ses sens étaient en alerte et transformait automatiquement les sons et les paroles en image fantasmagorique que l'on trouve dans les rêves où les cauchemars, puis les pas lourds de Don la réveilla en sursaut, comme si son corps avait repéré le danger. Aussi elle entendit tout le discours de Don, mais cela n'eut pas grand effet. Elle laissa un larme couler le long de sa joue et dit d'un simple murmure.

- Mensonge.

Puis elle retomba dans le sommeil réparateur où elle était torturée par des rêves où se mêlait des éléments assez sanglants.

Le lendemains, elle se réveilla à l'aurore, mais laissa ses yeux clos, elle avait décidé de ne plus voir ce monde, sauf la nuit,  et de le leurrer comme il essayait de la duper, elle était restée sur le fait que ce monde n'était pas le sien. Au départ les médecins eurent peur d'une complication, mais elle démontra qu'elle avait toujours une vue parfaite, mais qu'elle voulait reposer ses yeux d'une légère douleur, qui était inexistante.

Pendant plus de deux semaines elle fit mine de faire confiance aux autres, son seul but était de partir d'ici et donc user de la tromperie était nécessaire. Elle apprit à mentir et cela sans faiblir un moment, elle érigea aussi des barrières mentales pour se protéger davantage, elle se savait vulnérable aux attaques et donc elle optait sur une technique défensive, qui devint plus tard équilibré.

Elle eut le droit à une rééducation musculaire pour apprendre à gérer son effort, même si elle avait, d'après les médecins, encore besoin de béquille, elle était capable de subvenir à ses propres besoin, mais la véritable force venait d'une conviction profonde : Elle allait trouver son passé et seule.

Kikari ne supportait pas le sentiment qu'elle entendait dans la voix des aides soignants, il y avait soit la peur de quelque chose, soit de la pitié. Elle était traitée avec gentillesse, mais c'est justement cela qui la rendait malade, elle ne voulait pas de ses personnes sans visage, elle voulait être seule dans une ile déserte à penser tranquillement.

Lors du 10èm jours elle rouvrit les yeux, laissant les médecins constater que sur son oeil droit se trouvait une forme d'oiseau bleu clair, traversant la pupille et l'iris, tout en préservant leurs fonctions et leurs qualités intacte.

C'est alors que vint finalement le jours où on lui annonça que son "oncle" allait venir le chercher et qu'elle était en parfaite santé. Ce constat ne fut pas aussi optimiste du point de vue de la patiente, car elle ne voyait toujours pas les visages et avaient constater que les auras étaient gris, sauf certain étant blanc et se trouvait être des femmes ayant un magnifique corps, ne sachant pas qu'il s'agissait de succube.

Pendant toute sa convalescence elle avait passé de long moment à regarder la lune et sentir la brise de la nuit lécher sa peau, elle aimait prendre un bain de lune, elle se sentait plus paisible.

Elle prit la décision de marcher sans béquilles malgré les recommandations des médecins qui lui demandaient de se déplacer avec, pendant une semaine pour permettre aux muscles de retrouver toute leurs tonus, mais elle n'en faisait qu'à sa tête.

- Vous n'êtes pas dans mon corps alors je fais ce qui me semble bon.

Froide et cinglante, c'est ainsi qu'avait muer son esprit fragile, elle c'était fait un caractère de battante, elle avait acquit une grande maturité en très peu de temps, ayant toute les qualités d'une guerrière, elle avait sa fierté et un but à atteindre et ce peu importe les sacrifices à faire et les obstacles à abattre. 

Elle usa de sa volonté pour avoir une démarche aussi souple que possible, essayant d'avoir une marche noble et sans faille. Puis elle se présenta devant Don, le regard brillant d'une nouvelle volonté, on voyait bien dans son regard qu'elle n'allait pas donner sa confiance aisément, mais aussi qu'elle avait pleinement conscience de la situation et s'y pliait.

- Comment dois-je t'appeler, je doute que dire oncle à tout bout de champs soit agréable pour toi comme pour moi.

Kikari montrait des signes de sociabilité qu'elle n'avait pas avant, au moins elle semblait plus portée pour la discutions, si elle ne s'était pas trompé avec un autre individu cela était du à sa carrure, mais aussi à son odeur. Elle avait profité de ses deux semaines pour entrainer ses sens et vivre dans ce monde qu'elle considérait comme son champs de bataille où toute les personnes pouvaient être des adversaires. Une fois les présentations refaites, elle se laissa conduire jusqu'à son nouveau foyer, enfin c'est ce qu'elle croyait, mais était tout de même sur ses gardes.

Au passage personne ne sais que la demoiselle à jeter les béquilles dans un buisson pour ne plus avoir à les trimballer avec elle, jugeant que si elle peut marcher, elle marchera.

Ce dont elle avait vraiment peur c'est que ses défenses tombent, car une mentalité forgée en deux semaines n'ai jamais bien solide, mais cela avait au moins le mérite de montrer la détermination de la petite.

Mensonge ? Qui pouvait le dire ? Ne lisait elle pas la vérité dans ses yeux ? Oh suis je bête. Non, elle ne lisait pas la vérité dans ses yeux, elle ne voyait même pas ceux ci...Les deux semaines qui suivirent pour Don furent emplies de train train assez rébarbatif, il ne fit que peu de prises et de peu d'interêt, simplement de quoi se divertir un peu. Son attention était focalisée sur Kikari qui allait bientôt sortir de l'hopital et qui deviendrais son nouveau jouet. L'excitation de l'attente lui avait fait prévoir tout un tas de scénario pour la suite...Il esperait que sa petite comédie avait eu du succès, au final seule celle ci allait lui dire si il récupérerais une Kikari confiante ou méfiante...Dans les deux cas il savait ce qu'il avait a faire et n'hésiterais pas...

Le jour J arriva enfin, Don enfila ses vetements et se dirigea vers le téléphone pour prendre des nouvelles de sa protégée. Le directeur lui informa que son oeil droit était étrange, arborant une forme bizarre ressemblant vaguement a un oiseau. Dès l'or Don sur que la gamine ne venait pas d'ici, pire, que c'était surement une ESPER dont il devrait neutraliser les pouvoirs. Si elle ne les avait pas utilisé pour sortir d'ici, c'est que soit son pouvoir ne lui permettait pas de faire une telle chose, soit elle ne disposait pas des prérequis, soit elle n'en avait pas conscience. Mais il allait faire en sorte qu'elle ne se pose jamais de questions a ce sujet en l'en débarassant dès qu'il la rencontrerais.

Une fois qu'il eut l'air un minimum présentable, Don se dirigea penaud a l'aide de sa camionnette a l'hopital et fit face a une Kikari bien plus sèche qu'avant. Bien, visiblement elle n'avait soit pas entendu ce qu'il avait dit, soit elle s'en fichait, peu lui importait, celà ne rentrait nullement en contradiction avec ses plans.

"Ca va ? Tu peux marcher ?"

Lui lança t'il en la voyant avancer avec mal, il se demanda si il devait gueuler sur les medecins pour ne pas lui avoir donné de béquilles mais il se dit qu'il n'allait pas entrer autant dans le personnage. Après tout il voulait faire semblant d'être un ange gardien, protecteur discret veillant sur sa protégée sans la déranger. Pas un protecteur tout cours. Elle lui demanda comment elle devait l'appeller et il sourit bien que celà n'eut aucune sorte d'importance, peut être que Kikari avait depuis le temps appris a différencier les tons de voix.

"Tu peux m'appeller Dorian, c'est mon nom."

Fit il en lui posant une main attentionnée sur l'épaule, annulant alors sur le champ tous les pouvoirs qu'elle pourrait posséder a cet instant, il ouvrit la porte de sa camionnette et l'invita a le suivre. Don conduisit Kikari jusque chez lui, dans une boutique d'antiquitée qui servait de couverture a son commerce d'esclave et dont il allait encore une fois de plus se servir pour leurer une innocente jeune fille.

"Tu es ici chez toi, ta chambre est au premier étage ainsi que la mienne et la salle de bain, le salon se trouve sur la porte de droite et celle de gauche contiens la cuisine. Derrière le comptoir il y a la réserve ou j'entrepose mes objets, tu peux toujours aller voir si quelque chose t'interesse."

C'était assez petit mais la présence de nombreux objets anciens et d'époque, robes comme tourne disques en passant par des armures donnait un petit air fantastique a l'endroit, il montra une petite porte en bois.

"Cette porte est la cave. Dans cette maison c'est le seul endroit où je t'interdirait de pénétrer, quoi qu'il arrive."

Don sourit interieurement. La cave contenait une porte menant a son entrepot d'esclaves et ses sales de dressage personnelles, bien sur il pouvait verouiller la lourde porte en acier trempée se trouvant derrière la porte en bois...Mais il l'avait laissée ouverte par défi...Rien que pour voir si Kikari braverais l'interdit...Il serait immédiatement prévenu grâce a son système de surveillance relié a son portable si c'était le cas et là il s'amuserait...

Don monta les affaires de Kikari au premier étage, il y avait une chambre assez grande, avec un lit, une armoire, un bureau et une lampe, la fenètre derrière elle donnait sur la rue mais était pourvue de bareau typique de l'architecture de la maison, de style européenne (Barreaux stylisés je sais pas si tu vois). Il y en avait dans toutes les fenètres de la maison.

"JE te laisse t'installer là. Je t'appellerais quand le dinner sera prêt."

Fit Don en descendant les escaliers et en disparaissant de la vue de Kikari.

-Hj-Si tu me cherche je ne suis nulle part lors du prochain post. Tu peux me décrire la tenue que porte Kikari ? Si tu veux tu peux aussi aller en chercher une parmi les robes de la boutique.-Hj-