Une Furry pour chien de garde... (PV Kannan)

Lisbeth s’était levée d’excellente humeur. C’était sa journée de repos. La veille, en sortant de son travail, elle avait été faire quelques achats : deux écuelles et un panier pour chiens gigantesque. Croyant faire de l’esprit, le vendeur lui avait demandé si c’était pour elle ! Non mais quel idiot ! Comme si Lisbeth allait s’abaisser à faire une telle chose. Un fois sa douche prise, elle s’habilla : bottes, jupe courte et une veste, le tout de couleur noire. Sa lingerie pour la journée était un ensemble bordeaux en soie. Prête, Lisbeth se dirigea vers la première animalerie de sa liste.

L’odeur la prit à la gorge en rentrant dans le magasin. Des animaux partout. Dieu qu’elle détestait cet endroit mais si elle voulait acheter un chien, elle n’avait pas vraiment le choix. Contrôlant son dégoût, Lisbeth se hâta vers l’endroit réservé aux chiens.
*Je peux vous aider Madame ?
Lisbeth se retourna et se trouva face à un vendeur. Il faut dire qu’avec leur tenue rouge et jaune, ils étaient repérables. Mais quelle horreur ! Comment pouvait-on avoir aussi peu de goût en matière d’habillement ?
*Je veux un chien… un chien de garde.
*Suivez-moi je vous prie.
L’homme l’emmena devant une vitre. Derrière, quatre chiots jouaient tranquillement.
*Voilà Madame.
Lisbeth le dévisagea.
*Vous êtes idiot ? Je veux un chien, pas une de ces choses !
Le vendeur la regarda comme si il ne comprenait pas ce qu’elle venait de dire.
*Mais ce sont des chiens.
*Ils savent au moins défendre ?*Bien sur que non Madame, ils sont trop jeunes.
Lisbeth se retint de le gifler. Un idiot, voilà ce qu’il était. Et en plus, il ne se gênait pas pour la détailler.
*Et je suis censée attendre, c’est ça ? Je veux un chien opérationnel tout de suite.
Le vendeur tenta en vain d’expliquer à Lisbeth que pour avoir un bon chien de garde, elle devait le prendre jeune et l’éduquer. Ce qui, avec la jeune femme, était peine perdue d’avance.
*Vous n’êtes qu’un incapable !
Furieuse, Lisbeth quitta le magasin. La journée commençait mal ! Et ce n’était pas fini. Lisbeth avait sélectionné cinq animaleries et elle obtint la même réponse à chaque fois. Depuis sa rencontre avec les hommes de main de son futur mari, elle d’avait d’autre choix que de trouver un moyen de se défendre. Dans un premier temps, Lisbeth avait envisagé de fuir mais elle s’était ravisée. Vu qu’ils l’avaient retrouvée ici, ils la retrouveraient n’importe où. Les armes à feu, très peu pour elle. Non seulement c’était bruyant mais en plus il fallait les entretenir et les produits utilisés risquaient d’abîmer ses mains. C’est en observant un homme avec son chien, lors d’une promenade, que Lisbeth en était arrivé à la conclusion que ce serait la solution parfaite. Evidemment, elle n’avait pas la moindre idée des contraintes liées au fait de posséder un animal de compagnie.

L’après-midi touchait à sa fin et Lisbeth n’avait toujours pas trouvé de chien. Contrariée, elle se dirigea vers le parc, puis prit le chemin qui allait au petit lac dans lequel elle avait l’habitude de se baigner. Un peu de détente lui ferai du bien. D’ordinaire, l’endroit était désert. Mais pas ce soir-là… Assise au bord de l’eau, il y avait une étrange créature. Lisbeth se figea sur place. Qu’est-ce que c’était que cette chose ? A première vue, il s’agissait d’un chien de grande taille mais en le détaillant, Lisbeth remarque que la chose portait une robe et avait une poitrine des plus volumineuses. Donc, il devait s’agir d’une femelle. Mais pourquoi mettre une robe à une chienne et depuis quand les chiennes ont-elles des seins ? Lisbeth fouilla dans son sac et en sortit une laisse et un collier. Après tout, cette chienne ferait parfaitement l’affaire. Lisbeth avança et vint se mettre derrière la bête.
*Couché !
L’idée que l’animal puisse être dangereux n’effleura même pas l’esprit de Lisbeth. Elle entreprit de lui passer le collier autour du cou.

Kannan était de retour sur Terre, car même si tout n’avait pas été rose la première fois, sa rencontre avec la Shaman avait quand même été agréable. La Furry avait donc décidé de ne pas mettre tous les humains dans le même panier de ceux ayant un comportement d’esclavagiste comme sur Terra.  D’ailleurs après quelques mois écoulés le regard qu’elle put sentir sur elle quand elle marchait dans les rues, bien que toujours autant pervers, n’étaient plus liés à la surprise ou au dégout comme la première fois, comme si de nombreux Térranides s’étaient montrés depuis ce temps.

La jeune chienne étouffait quand même un peu dans ses rues peu larges, et aux immeubles où la pollution ne parvenait pas à se dissiper, et dont les gaz divers venaient parfois faire tousser Kannan, habitué à un air bien plus pur, car Terra était pour la majorité bien moins développé technologiquement que la Terre.  Mais, elle trouva bientôt un parc qui lui fait trouver le sourire, en sentant un air bien plus agréable à respiré, malgré la présence quand même toujours de la pollution.

Elle se mit alors à marcher lentement dans les allées du parc, comme pour profiter du lieu, alors que son regard portait ses yeux sur toute la végétation bien entretenue. Elle le trouvait très jolie, et apprécia encore plus de se trouver sous la cime des arbres. Elle finit par apercevoir un lac, et sourit davantage avant de se rapprocher en courant, se souciant peu de l’interdiction de marcher sur la pelouse, alors qu’elle se rapprochait du point d’eau. La Furry s’accroupit alors sur la berge, et vint passer une main dans l’eau, et sourit en sentant la fraicheur de celle-ci.

- Ah que çà fait du bien !

Dit-elle une joie évidente dans la voix, alors qu’elle avait porté un peu d’eau, et recommença à sa bouche pour se désaltérer. Puis, sans se soucier que la fin d’après midi arrivait, la Furry s’assit sur le bord du lac, jambes allongés, une seule repliée alors qu’elle posait les mains au sol, pour continuer de regarder le ciel et le paysage. S’est alors qu’une voix se fit entendre derrière elle, et Kannan sursauta sous l’effet de la surprise. En effet, en plus de l’ordre qu’elle lui donnait, la Furry ne l’avait pas entendu arriver, trop captiver par ce qu’elle regardait. 

Ainsi, elle se retourna d’un bond, ou presque pour se retrouvé à genoux face à la femme, plutôt jolie. Mais, l’idée resta assez loin lorsqu’elle vit le collier et la laisse dans les mains de l’humaine, comprenant ce qu’elle avait voulu dire par « coucher ». En gros, elle voulait en faire sa chienne de compagnie.

-  Vous comptez me donnez des ordres ? Mais, si je n’en ai pas envie ?

Demanda t elle, sans se soucier pour le moment de connaître l’identité de la jeune femme qu’elle voyait pour la première fois. D’ailleurs, elle aurait bien voulu parler et la regarder plus méchamment encore, mais, cela était à peine si son ton vocal avait été froid après avoir vu et entendu la demoiselle. Car quoi qu’elle pouvait en penser, et si la jeune femme se montrait assez forte pour la maîtriser, Kannan n’avait aucun moyen de se défendre réellement.

Lisbeth resta sans voix quelques instants. La créature parlait ! Mais curieusement, elle ne l’attaquait pas, restant à genoux devant elle. Position qui offrait à Lisbeth une vue imprenable sur la volumineuse poitrine de l’inconnue. La jeune femme remarqua aussi la corne que la furry portait sur le front. A première vue, elle ne semblait pas faire partie de son anatomie. Lisbeth en déduisit qu’il s’agissait plus d’une décoration qu’autre chose.

*Je me moque pas mal que tu en aies envie ou pas ! Et puis, regarde-toi, tu comptes aller où comme ça ?

Détestant être contrariée, Lisbeth fixait la chienne avec fureur. Puis, avisant qu’elle avait toujours le collier et la laisse en main, elle envoya un léger coup sur le museau de la créature. Profitant du fait que la furry baissait la tête, elle lui passa en vitesse le collier étrangleur et tira sur la chaîne. La chienne pouvait bien se débattre maintenant, chaque mouvement lui enfoncerait les pics en acier dans le cou.

*Ne bouge pas sinon tu auras mal !

S’approchant tout en gardant la chaîne tendue, Lisbeth passa une main sur le dos de son nouvel animal de compagnie. Un peu intriguée par la poitrine de la chienne, elle la caressa à travers le tissu avant de la découvrir complètement. La jeune femme n’en avait jamais vu d’aussi imposante. Elle-même étant pourtant bien fournie par Dame Nature de ce côté-là. Sans même se soucier de ce que pouvait ressentir Kannan, elle continuait à examiner son corps tranquillement. Sa main libre emprisonna les globes de chair l’un après l’autre, les malaxant et les soupesant, avant de venir s’intéresser aux mamelons. Postée derrière la chienne, Lisbeth ne risquait pas grand chose. Cette dernière ne bougeait pas d’ailleurs, comme si elle avait compris que le collier pouvait la blesser profondément. Lisbeth se laissa prendre au jeu et commença à pincer doucement les mamelons avant de tirer dessus légèrement. Puis elle les abandonna pour se concentrer sur la croupe de sa prisonnière. La jeune femme fit remonter le bas de la robe jusqu’à découvrir les fesses de Kannan. Passant une main entre les jambes de la furry, elle eut la surprise de découvrir un vagin identique au toucher à celui d’une femme. Elle remonta doucement sa main entre les fesses et effleura de ce fait l’entrée de l’anus. Lisbeth continua ensuite tranquillement son inspection. Il lui fallut une vingtaine de minutes pour faire le tour du corps de Kannan.

*Tu as un corps que bien des hommes doivent trouver appétissant.

Il ne s’agissait là que d’une simple constatation de la part de Lisbeth. Elle-même était profondément troublée par la créature qu’elle tenait en laisse et qui, pour l’heure, demeurait immobile. La jeune femme détendit un peu la chaîne qu’elle tenait, assez pour permettre à Kannan de se mettre à quatre pattes mais trop peu pour lui permettre de se mouvoir selon ses envies. Elle devait absolument réussir à la ramener chez elle. Sur zone, il  avait un chenil qui ferait parfaitement l’affaire le temps que la chienne accepte de lui servir de chien de garde, voir plus si affinités. Sortant son téléphone, elle appela une société de transport. Peu importe la marchandise, du moment qu’il était payé, le patron acceptait n’importe quelle marchandise sans poser de question. Elles n’eurent pas longtemps à patienter d’ailleurs. Forçant Kannan à monter dans l’arrière du véhicule, Lisbeth l’attacha en tendant la chaîne au maximum, coupant toute possibilité de fuite à la furry. Le trajet dura quelques minutes. Arrivées au pied de son nouveau domicile, la jeune femme entraîna la furry à sa suite, bien obligée de suivre si elle ne souhaitait se faire étrangler. Une fois à l’intérieur de son appartement, au dernier étage de l’immeuble, Lisbeth se dirigea vers la terrasse puis fit entrer Kannan dans le chenil avant de le verrouiller et de libérer la furry de son collier en se servant de l’espace prévu pour le passage des gamelles.


*Voici ta nouvelle maison. Si tu m’obéis, je ne te ferai aucun mal. Sinon…

Lisbeth n’acheva pas sa phrase mais se contenta de montrer le collier qu’elle tenait toujours en main.

Kannan qui profitait tranquillement de la nature verdoyante du parc, et du silence qu’il y régnait, ne tarderait cependant pas à se faire déranger par l’arrivée d’une jeune femme. Celle ci la prit pour une simple chienne, vu sa réaction, et semblait visiblement déterminée à la ramener avec elle, ou du moins la traiter comme telle. Mais, l’humaine fut visiblement surprise lorsque la Fury lui répondit. Cependant, elle se reprit vite, lui répondant toujours aussi froidement qu’elle se fichait bien qu’elle le veuille ou non, lui demandant où elle comptait bien aller dans cet accoutrement. Enfin, comment une chienne humanoïde pourrait elle passer inaperçue sur Terre surtout ?

- Je ne crois pas que cela vous regardes de toute façon ? Et je vais où je veux.

La voix de Kannan montrait bien qu’elle ne comptait pas se laisser faire, bien qu’elle serait surement démunit si celle-ci voulait en venir aux mains. S’était pour cela qu’elle essayait de la dissuader verbalement, ce qui ne semblait pas avoir beaucoup d’effet sur l’attitude de la jeune femme. D’ailleurs cela ne tarda pas à arriver, puisqu’un coup qu’elle ne vit pas venir lui écrasa le museau, lui faisant baisser la tête légèrement. Ainsi, son agresseur profita de cette diversion pour lui passer le collier. Et elle eut beau se débattre, elle ne parvint pas à l’en empêcher.

Elle se rendit d’ailleurs vite compte que si elle tentait de trop remuer la tête pour essayer de le retirer, elle avait de fortes chances de se blesser, comme lui dit l’humaine, qui la tenait en laisse. Cependant, Kannan avait une autre idée, et agrippa la chaine qui servait de laisse, et tira brusquement dessus pour la tendre à son maximum.

- Retirez la moi ?

Dit-elle en essayant de prendre un regard mauvais à l’attention de la jeune femme se rapprochant petit à petit d’elle. Mais, étant dans son dos, la Terranide ne la vit. Par contre, elle ne tarda pas à sursauter quand une main toucha son dos, puis vint se poser sur ses seins, les soupesant, les malaxant et les soupesant d’une main. Kannan en fut des plus surprise, mais ne chercha pas à se défaire de cette emprise, à cause du collier à pointe. Elle se contenta de se mordiller les lèvres, alors que sa robe était descendue, et sa poitrine mise à nue. Cependant, la gêne n’était pas celle de la montrait, mais qu’elle ne savait pas ce à quoi s’attendre de la part de son agresseur. Allait-elle la violer ? Ou bien était-elle tout simplement une esclavagiste qui parcourait le corps de sa proie pour en découvrir les imperfections avant la revente ?

Mais,  quelques puisse être ses intentions, la Fury commençait à apprécier le traitement, puisque sa captive jouait avec ses seins, et pourrait finalement sentir ses tétons durcir d’excitation. Cependant, elle ne dit rien, et releva le bas de la robe pour pouvoir ausculter à présent le reste de son corps. Et sa main ne se priva pas de venir toucher ses lèvres vaginales et son anus, dans une simple caresse, sans pour autant chercher à y aller plus longtemps, malgré que quelques gouttes de cyprines sortent tout de même après son passage. La remarque dont elle fut gratifiée la fit rougir légèrement, car bien qu’elle n’en ait pas envie, le compliment était plaisant.

- Et pas qu’aux hommes visiblement…

Son ton était toujours aussi froid, mais légèrement moins que précédemment. On pourrait même y déceler une légère part d’excitation et d’envie suite aux diverses caresses qu’elle avait reçu. Cependant, quand la laisse fut un peu plus lâche, il fallut qu’on la force pour qu’elle se mettre à quatre pattes. Visiblement, elle n’allait pas y échapper, vu que sa « tortionnaire » la considérait comme une chienne et non comme une créature pouvant être son égal.

Elle se contenta de soupirer, alors que sa nouvelle maîtresse visiblement, appelait de quoi venir les chercher. Et même si cela fut avec lenteur, la Terranide suivit la jeune femme, se demandant seulement comment elle allait être traitée cette fois. Certains auraient pensé qu’elle se résignait bien vite, si bien qu’elle ne fit plus attention à son environnement, mais, Kannan n’avait aucun moyen véritable de se battre. Ainsi, elle se retrouva vite dans une cage sur un balcon, et libérer de son collier, mais prisonnière tout de même. Elle s’assit alors contre celle-ci, qui état côté balcon, et donc à l’opposé de la jeune femme l’ayant amené de forces ici. Celle-ci était en train de la menacer

- Sinon quoi ?

Dit-elle simplement, alors qu’elle vit le collier, bien qu’elle ne voie pas à quoi celui-ci pourrait servir maintenant qu’elle était dans cette cage.

- Tout dépend de ce que vous voulez de moi ! Si s’est pour vous servir de chien de garde, désolé, mais vous devez savoir que je ne sais absolument pas me battre.

Sa voix était calme, et elle ne cherchait nullement à fuir celui de la jeune humaine. Celle ci venait par contre peut être de perdre la raison qui avait poussé cette dernière à amener Kannan ici.

Lisbeth tentait de contenir sa fureur. Sa prisonnière ne savait pas se battre ! Qu’allait-elle bien pouvoir en faire maintenant. Histoire de se donner le temps de réfléchir, elle se dirigea vers la cuisine puis remplit un bol d’eau fraîche qu’elle fit glisser dans la cage à son retour.

*Bois, cela te fera du bien.*

La jeune femme réfléchissait tout en observant Kannan. Que pouvait-elle bien être au juste ? Son corps excitait Lisbeth. La femme-chien avait un corps particulièrement développé, surtout au niveau de sa poitrine. Confortablement installée dans un fauteuil, Lisbeth laissait son regard glisser sur Kannan, sans même chercher à dissimuler le fait que son invitée l’excitait quelque peu. Se relevant, elle alla déverrouiller la cage sans en ouvrir la porte puis se réinstalla tranquillement.

*Tu ne sais pas te battre, soit… Mais je suis certaine que tu sais faire autre chose…*

Laissant sa phrase en suspens, Lisbeth souriait doucement à Kannan.

*Je ne sais pas ce que tu es… En fait, je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi… Je sais que tu as aimé que je te touche dans le parc, j’ai senti ta vulve s’humidifier… Tu ne peux pas te promener dans la ville sans risquer de te retrouver exposée comme un animal de foire, tu en as conscience tout de même…*

La jeune femme modulait sa voix, sans savoir si cela avait une quelconque prise sur Kannan. L’idée d’avoir un chien de garde l’avait quitté pour faire place à celle de faire de la femme-chien sa servante.

*Ici, tu es en sécurité…*

Lisbeth rit doucement. Pas certaine que sa prisonnière voit cela du même angle qu’elle.

*Je te propose de rester chez moi… en tant que servante. J’ai envie d’en apprendre un peu plus sur toi… tu veux bien me dire qui tu es… Et ne reste pas dans la cage, sors et approche.*

La jeune femme se tut puis attendit de voir comment Kannan allait réagir.

La jeune humaine sembla surprise, et aussi furieuse d’apprendre que Kannan se savait pas se battre, et donc par conséquent que ses plans pour la Fury venaient de tomber à l’eau. Ainsi, le silence revint, et la chienne fut laissée seule un instant dans sa cage, alors que la demoiselle entrait dans sa demeure.  Elle la vit finalement revenir avec une gamelle d’eau qui fut glissé dans la cage. Décidément, elle était vraiment considérée comme une chienne, alors qu’un verre aurait suffit. Elle soupira légèrement, avant de se mettre à genoux pour prendre la gamelle dans ses mains et commencer à boire lentement.

En tout cas, le froid de l’eau la rafraichit, ce qui était agréable après le traitement qu’elle venait de subir. Elle ne se préoccupait même pas de ce que faisait sa tortionnaire. Celle-ci était allée s’assoir dans un fauteuil, et la regardait avec des yeux lubriques. Kannan ne s’en soucia pas, et se concentra sur sa boisson, alors que sa cage était finalement ouverte, et qu’on lui parlait de nouveau.

- Et que souhaiteriez vous que je sois capable de faire ?

Eut-elle juste le temps de demander en allant chercher le regard de la jeune femme qui se remit presqu’aussitôt) parler pour lui rappeler sa condition, et qu’elle n’aurait sans doute pas trouvé de traitements plus convenable dans cette ville. En gros, elle devait s’estimer chanceuse d’avoir croisé son chemin, si on résumait ce que la jeune humaine disait. La Terranide était tout de même pas sure que ce soit le cas tout de même.

- Et voulez vous en venir ?

Demanda t elle calmement, sur un ton marquant presque son indifférence. Ce qui pouvait aussi montrer que ce ne serait pas la première fois qu’on la traitait de la sorte. Puis, de façon plus calme, la jeune femme lui demanda de lui en apprendre plus sur elle, et de sortir finalement de la cage. Chose qu’elle trouva étrange, et se demanda si la demoiselle n’était pas lunatique, puisque quelques minutes plus tôt, elle l’avait mit avec force dans celle-ci, lançant d’ailleurs des menaces selon le comportement de Kannan.

- Vous n’avez donc jamais entendu parler, ou vu d’habitant de Terra, si je vous comprends bien ? Et bien j’en suis une, et qu’un échantillon très minimes des races qu’on peut y trouver Ainsi par exemple vous pourriez trouver des chattes à l’apparence humaine pour faire votre comparaison avec mon apparence canine.

Dit-elle calmement, en finissant par sortir de la cage, montrant qu’au final, elle n’était pas si effrayée ou farouche que çà.  En tout cas, elle apprécia de pouvoir se mettre debout, et approcher lentement, même si on put voir clairement, qu’elle ne sut pas où se placer pour ne pas gêner la jeune humaine. D’ailleurs, Kannan se demandait toujours ce que celle-ci avait par la tête, vu qu’elle changeait de comportement assez rapidement.

Lisbeth écoutait Kannan. Effectivement, elle ne connaissait pas Terra. Quel était donc cet endroit ? La femme-chien sortit doucement de la cage, aucune trace d’agressivité chez elle. Lisbeth frissonna. Le temps avait fraîchi. Elle se leva puis entra dans son salon. Se retournant vers Kannan, elle lui sourit.

*Tu n’es sans doute pas frileuse mais moi si… Viens, nous serons mieux à l’intérieur pour discuter.*

Lisbeth parcourut du regard la pièce avant d’aller chercher un grand coussin dans sa chambre. Après tout, elle ignorait si Kannan connaissait l’usage d’un canapé. Elle le posa donc au sol puis alla s’installer, les jambes repliées sous elle. Kannan l’avait suivie mais restait debout pour le moment.

*Ne m’en veux pas mais j’ai eu pas mal de souci ces derniers temps et je cherchais un chien pour me défendre. Et honnêtement, tu y ressembles de près. Ton corps… il est… étrange. Et il donne envie de jouer avec*

Lisbeth détaillait Kannan sans retenue. Elle savait déjà qu’elle ne rebutait pas sa visiteuse mais l’envie de la faire sienne commençait à s’imposer doucement.

*Je ne connais pas Terra en effet. A l’occasion, je veux bien que tu me fasses visiter l’endroit.*

La jeune femme se releva pour s’approcher de Kannan. Sans geste brusque, elle l’attira contre elle avant de venir poser ses lèvres sur celles de la femme-chien. Un baiser doux pour ne pas l’effrayer.

*Tu es si douce…*

Lisbeth recula pour regarder Kannan, avant d’installer le coussin au pied du canapé. Elle retourna s’asseoir puis fit signe à son invitée de s’installer sur le coussin.

*Tu as un nom ?*

Kannan be bougeait toujours pas.

*Ce que j’ai dit tout à l’heure est vrai. Si tu te promènes en ville, tu auras des soucis. Je te propose de te prendre à mon service. Tu seras logée, nourrie et bien entendu payé, cela va de soi. En contrepartie, tu devras m’obéir en tout. Le marché me semble honnête… Tu en penses quoi ?*

Calée au fond du siège, Lisbeth attendit la réponse de Kannan.

Kannan avait répondu à la question de la jeune femme, sans pour autant rentrer non plus dans les détails. Celle-ci l’avait tout de même écouté avec attention, avant qu’elle ne se mette à frissonner. La raison en fut simple, puisque la journée déclinait, et donc la température aussi. Si bien que cela fit se lever son hôte qui l’invita à entrer, car elle voulait se réchauffer.

- En effet, bien que je sois quand même capable de sentir le changement de température. Mais, il est vrai que mon pelage me protège bien mieux que votre peau.

Répondit-elle calmement avant de suivre la demoiselle à l’intérieur d’un pas lent. Mais, une fois à l’intérieur, la Fury vit la jeune femme disparaître pour finalement revenir avec un coussin qu’elle déposa avant de s’installer, sans prendre la peine d’inviter son invitée à s’installer aussi. Par contre, elle se justifia sur son comportement, paraissant s’excuser de ce dernier, du fait que le corps de Kannan s’apparentait à un chien, logique vue que dans un sens s’était le cas. Mais, la suite laissait plus transparaître des envies de la jeune femme, tout comme son regard d’ailleurs.

- Et on l’a déjà fait plusieurs fois, il est vrai.

Se contenta t elle de répondre, alors que la jeune femme prenait la parole pour dire qu’elle ne connaissait effectivement pas le monde d’où venait Kannan, mais qu’elle était prête à le visiter avec elle.

- Oh, je doute qu’il vous plaise, puisqu’il est plus anarchique et dangereux que ce monde ci, d’après ce que j’ai pu en voir.

Mais, elle ne pouvait que supposer, puisque la Fury n’avait que peu visité la Terre, et donc ne connaissait pas l’étendue des dangers auxquels elle pourrait être confrontée. Mais, la réponse précédente de la jeune femme canine sembla être une invitation pour son hôte, puisque celle-ci se leva, et vint près d’elle, avant de l’attirer contre elle, et l’embrasser d’un simple baiser avant que la Fury surprise ne fasse quoi que se soit. Et avant que celle-ci ne puisse dire quelque chose, la jeune humaine était déjà retournée s’assoir et lui demandait son nom en l’invitant à prendre place sur le coussin devant elle.

- Kannan…

Répondit-elle simplement d’un ton de voix, qui marquait à la fois une certaines surprise, gêne, et trouble, en plus de ses joues rosies. Il fallait avouer que le corps de son hôte était ravissant, et que malgré son comportement initial, qui pouvait repousser aisément quelqu’un le physique avait l’effet inverse. Ainsi, elle ne put qu’écouter la proposition de la jeune femme, alors qu’elle se mit finalement à bouger pour s’installer sur le coussin. Même si celle-ci pouvait porter à confusion, puisque Kannan se trouvait aux genoux de son hôte.

- En effet, mais serai je libre de sortir ou faire autre chose quand je ne vous servirez pas ?

Demanda t elle d’une voix qui se fit plus calme, comme si elle avait laissé ce qui s’était passé un peu plus tôt derrière elle, baiser et caresses y comprit. Sa réponse pourrait peut être même laissé transparaître qu’elle avait déjà eu une condition d’esclave, ce qui pourrait aussi expliquer qu’elle ne sembla pas perturber par la requête de la jeune femme.

Kannan. Ainsi donc sa visiteuse avait un nom. Tout aussi étrange qu’elle mais Lisbeth n’en fit pas cas. Elle observa la furry pendant que celle-ci venait s’installer à ses pieds.

- En effet, mais serai je libre de sortir ou faire autre chose quand je ne vous servirez pas ?

La question de Kannan fit sourire Lisbeth. Elle réfléchit quelques instants avant de lui répondre.

*Faire autre chose, sans souci mais sortir… Il faudra te trouver une tenue qui te permette de passer inaperçue dans ce cas.*

Lisbeth n’était pas dupe. Permettre à Kannan de sortir revenait à prendre le risque qu’elle ne revienne pas. Mais elle se voyait mal la contraindre à passer ses journées dans la cage. Et puis, la femme-chien ne semblait plus en colère de se trouver ici. La proximité du corps de la furry troublait Lisbeth. Il lui suffisait de bouger légèrement pour que ce dernier soit à portée de ses mains.

*Je te montrerai ta chambre tout à l’heure, ainsi que la mienne… Dis-moi, tu as déjà servi quelqu’un ?*

Tout en parlant, Lisbeth avait commencé à caresser le cou de Kannan, descendant lentement vers ses seins. La jeune femme n’en revenait toujours pas qu’ils soient aussi imposants. De nouveau couverts par le haut de la robe, Lisbeth les effleurait sans se presser. Elle était fascinée par le corps de Kannan. Cette dernière ne cherchait pas à se dérober par ailleurs, ce qui fit que l’arrogante demoiselle s’enhardit quelque peu. Reculant de nouveau dans son fauteuil, elle fixait Kannan intensément.

*J’émets par contre une condition non négociable. Si tu entres à mon service, tu devras être nue en permanence en ma présence*

La docilité de Kannan ne pouvait signifier qu’une seule chose, elle avait déjà été soumise. Et si tel était le cas, Lisbeth ne voyait pourquoi elle se gênerait d’utiliser un corps fait pour le plaisir comme le sien.

*Si tu acceptes alors enlève ta robe et remets toi sur le coussin.*

Clair et direct. Lisbeth était ainsi et détestait perdre son temps. Elle patientait en attendant de voir ce que Kannan allait faire.

La jeune femme écouta Kannan lui répondre, sans pour autant la quitter des yeux alors qu’elle s’installait à ses pieds et lui posa une question, sur les libertés qu’elle pourrait avoir, comme quitter la demeure quand elle le souhaitait par exemple. Cela fit sourire son hôte qui lui répondit qu’il lui faudrait une tenue pour passer inaperçue, alors qu’elle sourit en même temps.

- Je doute qu’avec mon apparence, on trouve une tenue me permettant de passer inaperçue. Même les tenues de moines encapuchonnées pour cacher mon visage aux yeux des autres attirent l’attention sur vous de toute façon.

Dit-elle calmement, et quelque chose de vraie, puisque la seule chose aurait été une métamorphose avec une apparence humaine, chose qu’elle ne pouvait pas faire. En tout cas, il avait été palpable dans la voix de la jeune humaine que celle-ci avait quelques réticences à laisser sortir la Fury, même si elle ne s’y opposa visiblement pas. Tout comme, elle ne semblait pas indifférente à son charme. Mais, elle montra de nouveau un côté contradictoire, puisqu’elle lui proposa une chambre à présent, alors qu’elle l’avait tout d’abord installé dans une cage. D’ailleurs pourquoi lui montrer sa chambre à elle aussi ? Se demandait la jeune femme canine, alors qu’on lui demandait si elle avait déjà servi quelqu’un.

- On peut dire cela dans un sens…

Répondit-elle sans prononcer le terme d’esclave,. Sans comptait qu’elle s’était arrêtée là, car la jeune femme s’était avançait et la caressait d’une main à présent, passant sur son cou, puis descendant sur sa poitrine que ses yeux ne quittaient pas du regard. Kannan se laissa faire, à la fois parce que s’était agréable, et parce qu’une part d’elle craignait une réaction si elle se reculait. D’ailleurs, l’humaine ne sembla pas très honnête sur ses propres sentiments, puisqu’elle détourna son envie en lui imposant la condition de se balader nue si elle acceptait.

- Vous ne semblez pas très honnête sur vos envies, et choisissez des voies détournées pour les assouvir. Je me trompe ?

Dit-elle calmement, en fermant les yeux, se levant pour se dévêtir des quelques vêtements qu’elle portait et s’installer de nouveau sur le coussin, totalement nue et sans gêne visible. Ce qui montrait aussi que révéler son corps ne devait pas être inhabituel pour la Fury.

Kannan se leva pour se mettre nue avant de se réinstaller sur le coussin. Lisbeth en profita pour observer son corps dans son ensemble. A peine à terre, la furry s’adressa à elle.

- Vous ne semblez pas très honnête sur vos envies, et choisissez des voies détournées pour les assouvir. Je me trompe ?

Elle ne semblait pas en colère. Elle faisait une simple constatation en fait. Lisbeth lui sourit doucement.

*Tu es la première non-humaine que je rencontre… C’est assez perturbant… Mais tu as raison sur un point, il est des envies qui sont difficilement admissibles.*

Tout en parlant, la jeune femme s’était levée. Elle fit signe à Kannan de la suivre puis prit la direction de la chambre d’amis. Une fois la porte ouverte, la furry découvrit une vaste pièce au centre de laquelle trônait un immense lit à baldaquins. Des coussins posés un peu partout et de lourdes tentures conféraient une atmosphère chaleureuse à l’ensemble. Toute la pièce était dans les tons mauve, tout en dégradé. Au fond à gauche, une porte donnait sur la salle de bains privative, dotée d’une baignoire à bains bouillonnant. La faïence et la décoration de couleur dorée faisait de cet endroit le lieu idéal pour se prélasser.

*Voici ta chambre… La mienne se trouve à côté…*

Entraînant Kannan à sa suite, Lisbeth entra dans sa chambre. De même composition que l’autre, seul un imposant dressing avait été rajouté… ainsi que l’immense panier à chien posé au pied du lit. En l’apercevant, Lisbeth rit doucement puis regarda Kannan.

*Je doute que tu acceptes d’y dormir… Je l’avais acheté pour avoir mon chien de garde en permanence à mes côtés.*

Malgré tout, l’idée d’y voir dormir la furry s’infiltra dans le cerveau de la jeune femme. Comment son invitée pouvait-elle autant l’attirer ? Certes, Kannan était dotée d’une plastique hors norme mais elle n’était humaine ! Pourtant, Lisbeth avait envie de ce corps, de le posséder entièrement.

*Dis-moi, hormis ton apparence, il y a d’autres détails chez toi qui te différencient des humains ?*

Simple curiosité de la part de Lisbeth qui venait de s’asseoir sur le bord de son lit. D’un geste, elle invita Kannan à venir s’installer à ses pieds.

Sur un coussin face à Lsbeth, qui semblait avoir énormément envie de la demoiselle à présent nue devant elle. D’ailleurs, d’un ton calme, la jeune Fury mit l’évidence au grand jour avec sa remarque, qui ne sembla pas surprendre la jeune humaine au vu de sa réponse.

- Pourtant se retenir n’est pas toujours la meilleure des solutions.

Dit-elle calmement. On aurait pu voir cette réponse comme une invitation pour Lisbeth, mais ce n’était pas le cas, bien qu’elle ne montre aucun signe de réprobation à cette idée non plus. Non, elle ne fit que constater certaines choses. Puis, la jeune femme se leva, et invita à la suivre, ce que fit Kannan sans se soucier de sa nudité, la montrant donc naturellement à sa camarade. Celle-ci la guida alors jusqu’à une chambre immense, et richement décorée qui laissa la Terranide sans voix. Ou du moins quand celle-ci apprît que s’était la sienne, et non celle de la jeune femme, qui avait la sienne à côté.

- Vous êtes sûre ? S’est bien trop luxueux pour moi… !

Dit Kannan qui avait du mal à s’imaginer dormir dans un tel espace et sur un lit double, même si elle se doutait que la place serait vite comblée par Lisbeth, si elle se laissait aller à ses envies qu’elle tentait de dissimuler. Mais, avant que sa surprise ne se dissipe, Lisbeth l’entraîna dans sa propre chambre par une porte qui unissait les deux. Celle-ci était aussi luxueuse que la voisine, bien que plus grande par l’ajout d’un dressing. Et avant que Kannan ne le voit, la jeune humaine parla du panier à chien qu’elle avait acquit en voulant un chien de garde.

- Si vous m’y forciez, cela serait surement le cas…

Répondit-elle avant de reprendre la contemplation de la chambre, délaissant presque dédaigneusement le dit panier. Puis, son attention revint vers Lisbeth qui avait prit le temps d’aller s’assoir sur son lit, et lui demandait à présent, si la Fury avait d’autre capacités qui la différenciait des humains. Question qui sembla un peu surprendre la Terranide qui vint s’agenouiller juste aux pieds de sa maîtresse.

- Je crois que tout est visible je pense, sauf si vous voulez parlez de mon contrôle sur les hormones, bien que je ne sache pas si cela m’est spécifique ou si d’autres Terranides ont cette facultés !

Dit-elle calmement en levant les yeux pour plonger ceux-ci dans ceux de Lisbeth. Cette dernière semblait toujours avoir envie de profiter du corps de Kannan, son regard ne mentait pas, même si sa voix tentait de rester neutre. Elle espérait avoir répondu correctement à sa question, qui éveillerait sans doute plus de curiosité chez son hôte.

Kannan trouvait la chambre d’amis trop luxueuse pour elle, ce qui ne fit que confirmer le fait que Lisbeth restait persuadée qu’elle était bien plus qu’une simple servante. Sa réponse quant au fait de dormir dans le panier fit naître un sourire sur le visage de Lisbeth. Elle en serait contrariée seulement si elle y était forcée… Voilà un détail que la jeune femme conserva dans un coin de son esprit.

La réponse concernant ses différences intrigua profondément Lisbeth. Que voulait-elle dire par le fait qu’elle contrôlait ses hormones ? Reprenant son étude visuelle du corps de la furry, la jeune femme chercha la réponse à cette phrase sans la trouver. Décidément, ce corps l’attirait bien plus qu’il ne l’aurait du. Lisbeth essayait de comprendre pourquoi. Certes, la nudité qu’elle avait imposée à Kannan n’y était pas étrangère mais quand même !

*Tu sembles penser que je ne devrai pas résister à mes envies te concernant… Mais tu te gardes bien de dire si toi, tu le souhaites ou pas…*

Fixant son invitée, Lisbeth lui sourit avant de saisir son mamelon gauche entre ses doigts et d’attirer la furry plus près d’elle. Son autre main s’insinua entre les cuisses de la terranide, ses doigts s’infiltrant entre ses lèvres intimes à la recherche du clitoris. Kannan ne bougeait pas, se laissant faire docilement. Sa vulve ne tarda d’ailleurs pas à s’humidifier sous les caresses de Lisbeth. Son téton n’était pas oublié pour autant. Pincé, étiré, la jeune femme le faisait durcir entre ses doigts sans quitter Kannan des yeux.

*Ce n’est pas la première fois que quelqu’un use de ton corps selon son bon vouloir… Et à constater ton taux d’humidité, tu aimes cela.*

Simple constatation de la part de Lisbeth bien décidé à continuer ses caresses sur ce corps offert avec autant de bonne volonté. Elle ne cherchait pas à vexer Kannan, loin de là, mais il fallait bien avouer que la soumission affichée de la furry ne laissait planer aucun doute quant au fait que c’était une habitude chez elle d’être dans cette position. Lisbeth embrassa de nouveau son invitée, sa langue allant chercher la sienne, pendant que deux de ses doigts s’introduisaient lentement dans la vulve de la terannide, sans rencontrer de résistance particulière, entamant de lents va-et-vient dans son intimité.

Même si Lisbeth l’avait souhaité, elle ne pouvait plus nier son envie du corps de Kannan. Son désir avait fait taire ses dernières réticences, dues au fait que la terranide n’était pas humaine. L’embrassant à pleine bouche maintenant, ses doigts s’enfonçaient plus profondément à chaque fois dans la vulve de sa partenaire tandis que son autre main s’occupait de ses seins, alternant de l’un à l’autre sans répit. Les mamelons, pincés, tirés, tournés entre ses doigts, durcissaient de plus en plus. Kannan ne cherchait pas absolument pas à se soustraire à ce traitement d’ailleurs. Elle semblait même l’apprécier vu la cyprine qui coulait sur les doigts de Lisbeth. Quittant la bouche de la furry, la jeune femme plongea son regard dans le sien.

*Et que te permet donc ce contrôle des hormones dont tu parles ma soumise ?*

Souriant, Lisbeth attendait la réponse de Kannan, tout en s’occupant de ce corps splendide qui s’offrait à elle.

Lisbeth semblait se poser moult questions au sujet de Kannan, et ne perdait pas la Fury des yeux, et en particulier son corps. Il était perceptible qu’elle avait envie d’elle, et si elle le voulait vraiment et faisait ce qui était nécessaire pour l’avoir, la chienne ne résisterait pas et se laisserait faire. Qui sait, elle pourrait même participer. En tout cas, l’humaine ne tarda pas à répondre sur la rem   arque des envies qu’elle n’exprimait pas, retournant celle-ci à la Terranide. Kannan ferma alors un instant les yeux avec une expression visuelle que vint agrémenter sa réponse orale.

- Mais, je n’ai tout simplement pas à le faire, puisque ce que mon ou ma partenaire veut son suffisant.

Si la terrienne doutait de la condition d’esclave de Kannan, cette réponse devrait la conforter dans ce point. Puis, la Fury laissa un cri s’échapper, lorsque la jeune femme l’attrapa par un mamelon pour la ramener à elle avant d’insérer une de ses mains dans sa culotte pour venir stimuler son intimité. Elle commença d’ailleurs à jouer avec, sans que la chienne ne cherche à se détacher de sa « maîtresse », bien au contraire.  Sa voix commença donc à laisser entendre des gémissements de plaisirs, alors que sa chatte s’humidifiait bien vite. D’ailleurs, Lisbeth ne tarda pas à mentionner ce fait

- Hmmm…Et ce ne sera….aaah….pas la dernière je…..hiii…suppose….

Répondit-elle alors que la jeune femme continuait de l’exciter, jouant sur ses zones érogènes, puisque ses seins n’en avaient pas été délaissés non plus.  En tout cas, si elle aurait voulu cacher son plaisir cela aurait été impossible à présent, et elle se mit même à onduler du bassin pour aider la jeune femme sur ses lèvres vaginales et son clitoris.  Les lèvres des deux femmes s’unirent dans un baiser langoureux, et la Fury ne se priva pas pour participer activement au baiser. Elle vint même enlacer Lisbeth de ses bras pour la coller davantage à elle.

- Aaaah….oui, s’est bon…..

Fit-elle en interrompant le baiser, un peu à contrecœur, alors que son amante ou future certainement, introduisait à présent deux doigts en elle. Les vas et viens débutèrent et firent pousser des gémissements de plus en plus forts à Kannan, qu’on pourrait même se demander si elle ne criait pas. En tout cas, elle ne pouvait plus arrêter son envie, et revint embrasser sa camarade humaine à pleine bouche, glissant ses mains dans le dos de sa partenaire pour finalement venir malaxer ses fesses, toujours en donnant de la voix suite au traitement qu’elle recevait, même si cela était étouffé par la bouche de sa compagne.  Le baiser prit finalement fin pour laisser la curiosité de Lisbeth reprendre le dessus puisqu’elle demanda ce que les capacités hormonales de Kannan pourraient faire.

- Haaa…Quelques chose que tu….hmmm….apprécieras surement…Mais,….aaah…Tu ne penses pas qu’il faut….garder les meilleures choses….pour la fin ?

Répondit-elle avec un sourire malicieux, pour dire que la jeune femme le découvrirait en temps voulut. Et même si elle était souvent esclave, quand s’était possible, elle aimait faire languir sa partenaire, puisque les femmes l’appréciaient bien mieux que les hommes cette capacité.

Kannan se révélait d’une compagnie très agréable. Soumise aux caresses de Lisbeth depuis quelque temps déjà, elle se montrait même coopérative et entreprenante, venant s’occuper des fesses de la jeune humaine avec ses mains.

- Haaa…Quelques chose que tu….hmmm….apprécieras sûrement…Mais,….aaah…Tu ne penses pas qu’il faut….garder les meilleures choses….pour la fin ?

Son air malicieux fit sourire Lisbeth. Un vrai délice ! Ne se formalisant pas plus que ça de la non-réponse de Kannan, la jeune humain se concentra sur ses doigts qui allaient et venaient sans répit dans l’intimité trempée de la furry. Toujours habillée, Lisbeth commençait à avoir particulièrement chaud. Son string collait à sa vulve humide. S’occuper de sa partenaire excitait la jeune femme bien plus qu’elle ne l’aurait pensé.

*Soit, j’attendrai donc pour voir mais tu vas devoir faire en sorte que mon attente soit comblée*

Retirant ses doigts du vagin de la terranide, Lisbeth la contraint à ôter ses mains de ses fesses. Attrapant l’arrière de la tête de la furry, elle l’embrassa longuement avant de la relâcher et de se lever du bord de son lit. Fouillant dans son sac à main, la jeune humaine en sortit un collier de cuir qu’elle passa au cou de Kannan. Se servant de l’anneau d’attache, Lisbeth la fit se lever doucement. Direction la chambre des invités. Une fois à l’intérieur, la jeune femme se laissa tomber sur un tas de coussins. Plongeant son regard dans celui de son amante, un sourire s’étira sur ses lèvres.

*Voyons voir… Comment vas-tu t’y prendre pour me faire patienter… Je sais…*

Se relevant, Lisbeth passa de nouveau dans sa chambre, laissant Kannan seule quelques instants dans l’autre pièce. La jeune femme prit le temps d’ôter ses vêtements, ne conservant que ses bottes. La furry allait avoir une sacrée surprise en découvrant les anneaux qu’elle portait sur ses lèvres intimes. Ouvrant un tiroir, elle en sortit un appareil qu’elle ne connaissait que trop bien, cadeau de Franz. De retour auprès de Kannan, Lisbeth lui passa le string équipé d’un vibromasseur, gardant pour elle la télécommande. Une fois en place, elle alluma l’appareil et le positionna en vitesse lente. De quoi garder l’excitation intacte chez la terranide. Lisbeth retourna s’asseoir sur le coussin avant de faire signe à sa soumise d’approcher.

*Je suis certaine que tu dois être douée…*

Attrapant l’anneau du collier, Lisbeth attira Kannan vers elle et l’embrassa de nouveau tout en caressant sa poitrine. Elle aimait le contact des lèvres de la furry sur les siennes. Relâchant son emprise, la jeune humaine fit descendre la tête de la terranide entre ses cuisses. Se servant de sa main libre, elle appuya fermement dessus jusqu’à ce que la bouche de Kannan se retrouve en contact avec sa vulve.

*Montre-moi*

S’installant confortablement contre les coussins, Lisbeth attendit que Kannan obéisse à sa demande.