La gamine poussa un hoquet de plaisir en sentant enfin le doigt entrer plus profondément dans sa fente, mais si elle éprouvait du plaisir, son expression trahissait son effroi. Elle se souvenait encore, charnellement, des maltraitances de son frère lorsqu'ils ont fait "l'amour" ensemble pour la première fois. Il l'avait touchée de partout et il lui avait fait mal. Tellement mal qu'elle ne put bouger de peur qu'il ne lui fasse encore plus mal. L'enfant avait fermé les yeux puis s'était blottie contre sa nouvelle propriétaire, ayant besoin d'être rassurée. Mais malgré tout, elle finit par faire ce qu'elle avait à faire et elle était descendue contre son intimité pour y trouver la chaude intimité de sa propriétaire.
Mélisende la croyait certainement idiote, puisqu'elle croyait qu'elle ne savait pas qu'elle était en danger, ou plutôt son libre arbitre, mais Véronique savait ce que Mélisende voulait d'elle; elle voulait l'asservir, lui mettre un collier autour du cou et jouer avec elle jusqu'à ce que, lassée, elle se débarrasse d'elle. Véronique avait été trop souvent décue pour ne pas savoir que la magicienne ne lui voulait pas que du bien. Malgré ses soupçons, elle décida de chasser ces pensées de sa tête et de ne plus jamais y penser. Tout bêtement, elle oubliait que Melisende était une femme dangereuse, comme si sa pensée n'avait jamais été.
Elle tira doucement sa petite langue et lécha les endroits sensibles de sa maîtresse, ceux qu'elle lui avait indiqués. Donc, elle aimait bien être léchée au niveau de la petite bille particulière. Elle accentua donc ses caresses buccales sur cette endroit et se mit à le sucer et à le téter comme une tétine, sans le faire trop fort pour ne pas blesser la dame. Subitement, elle sentit le doigt entrer plus profondément en elle et elle se cambra, les dents serrées. Mélisende touchait son point G. Elle ouvrit alors les lèvres et poussa une série de gémissements de plaisir en ondulant délicatement, sa queue battant furieusement l'air. Comme si ce n'était pas tout, même son clitoris était chéri et choyé. Elle poussa alors un énorme cri de jouissance en se cambrant encore plus, salivant malgré elle.
C'est alors qu'entra un homme. Un homme beau, un homme fort, dont les longs cheveux blancs frôlaient la taille et dont le regard vide témoignait du fait que Mélisende lui avait arraché toute sa volonté. Il s'approcha des deux femmes et s'inclina devant la toute puissante Melisende.
-Je suis à ton service... déclara-t-il d'une voix neutre.