Fin de Concert [PV Rarabai]

La nuit était tombée depuis déjà quelques heures, et Mach ressortait du quartier de la Toussaint pour se reposer dans un lieu plus sécuritaire. En effet, le lieu où tous les malfrats de la ville se réunissaient ne permettait pas en général de dormir à point fermé. Ces pour ses raisons que l’ancien soldat, parfaitement apte à se débrouiller, avait décidé de louer une chambre d’hôtel dans un quartier plus calme. Ainsi, notre jeune homme marchait tranquillement, trouvant les rues plutôt désertes, malgré l’heure tardive. En effet, s’il ne se trompait pas, on était en fin de semaine, période où tous les étudiants, et diverses employés finissaient leur boulot, et allaient passer un peu de bon temps en ville, pour jouer, écouter de la musique, boire, et diverses autres activités.

Cela fut cependant calme sur une bonne vingtaine de mètres avant que de la musique, assez forte, attire son attention. Regardant alors dans la direction d’où celle-ci venait, et prenant au passage la même, Mach ne tarda pas à voir des lumières multicolores baigner la place d’où elle venait, celle-ci étant noire de monde. Le jeune homme s’avança alors derrière la foule, sans chercher à passer au travers pour se rapprocher de la scène, ou tout simplement couper pour poursuivre son chemin. En effet, les personnes en nombres bougeaient au rythme de la musique, mais le principal problème resta la densité de la foule, qui était assez compacte, alors qu’elle tournait toute son attention vers la scène au loin.

Mach leva alors les yeux pour regarder en direction de la scène, et assouvir une certaine curiosité. Et bien que les artistes étaient petits vu de loin, le jeune homme discerna quatre personnes (si j’ai bien compté sur l’image du groupe), en train de jouer et chanter leur chanson. Mais, il ne pourrait pas en dire plus, et un rapide coup d’œil à l’écran géant sur la droite lui fit penser que ses stars n’étaient encore qu’adolescente.

Il finit au bout de quelques minutes par rejoindre le bord de la place, et longer les murs, là où la foule ne s’était pas installée. Mais, à peine fit il une dizaine de mètres que les vivats de la foule se firent plus importants, alors que les remerciements des artistes mettaient fin au concert. Ce qui le fit alors avancé plus lentement encore, du fait que les spectateurs se dissipaient se dispersaient à présent pour rentrer chez eux, ou trouver un autre endroit où s’amuser. Si bien qu’il lui fallut un sacré temps pour arrivée à hauteur de la scène. Son but n’étant pas de récupérer un autographe ou tout autres choses que les fans souhaitaient, mais simplement passer de l’autre côté pour atteindre la rue que l’estrade et tout son équipement bouchait à la circulation.

Vous pourriez penser que Mach allait faire comme tout le monde le détour pour rejoindre sa destination. Mais, non, le soldat passa au dessus des barrières quand il fut certain que personne ne l’avait vu, et avança dans l’ombre vers son but. La seule attention qu’il portait à l’équipe technique du concert ou des artistes quand il les voyait passer, était que celui-ci ne le remarque pas.  Quand la voix fut libre, le jeune homme se mit à marcher, faisant moyennement attention, puisqu’il se retrouva vite dans un endroit où il n’avait aucune couverture possible. Il espérait donc ne pas tomber sur quelqu’un.

Si le groupe ne contenait aujourd'hui que quatre personnes et non cinq comme à son habitude, c'est tout simplement que Teresa n'était vraiment pas d'humeur à chanter, elle avait faillit éclater sa guitare contre un mur.

Les crises de nerfs de la demoiselle n'étaient pas fréquente et elle se retenait encore maintenant de ne pas exploser ce qui lui passait sous la mains, d'un autre côté quand on entend les commérages de sale garces au lycée et que l'on a pas le temps de tous leurs fracasser la tête, cela échauffe vite les oreilles.

Aussi pour passer le temps, elle se mit dans un coin et gratta une guitare acoustique, le son n'était pas terrible, mais elle jouait assez bien pour une personne n'aimant pas les guitares sèches. Elle allait se mettre à chantonner quand un mec arriva en faisant des signes, aussitôt elle fit signe à Tsumetai, qui était la plus proche et pouvait se permettre de tourner les yeux quelques temps.

Pourquoi ces signes, tous simplement que leurs concerts n'étaient pas légale et donc il n=y avait toujours un crétin imbue de sa personne qui appelait la police. Le déménagement avait été prévue, le groupe partirait dans son coin avec tous le matériel et Rarabai servirait d'appât dans le cas où les flics débarqueraient trop vite.

Elle se dirige vers la scène et se fit bousculer par un gars bizarre, elle fit cinq pas et prit un virage à 180 degrés, elle tapota gentiment l'épaule de March et attendit qu'il daigne tourner la tête pour lui mettre un crochet du droit dans sa tronche.

Rarabai avait mit des mitaines, choses rare mais qui n'annonçait rien de bon, elle serra davantage les poings, faisant légèrement couiner les mitaines.

- Hé connard ! Tu sais pas que les barrières c'est fait pour quelque chose ! Pour la peine je fait te botter ton gros cul et te faire ravaler toute tes dents !

A ce moment elle enclencha une fauchage de son pied droit, vers les côtes de l'ancien militaire.

Il avait intérêt à faire attention car une Teresa en colère n'était pas facile à maitriser, encore moins quand elle se trouve à l'extérieur de l'enceinte du lycée.

Voulant éviter un détour, Mavh avait franchit les barrières de sécurités délimitant les zones où le public était autorisé et celles où il ne l’était pas. Mais, il ne se montra guère prudent, ou du moins vigilant, puisqu’il ne tarda pas à rentrer dans une jeune femme qui déboula d’un coin sombre. Bien sur vu la corpulence des deux personnes, l’ancien soldat ne vacilla quasiment pas, et s’arrêta un instant pour voir si la personne, visiblement une femme, n’avait rien.  Quand il vit que non, il la contourna pour reprendre sa route, laissant entendre un très léger « désolé » quand il passa à ses côtés.

S’est à ce moment là, que Mach sentit une main sur son épaule, et tourna donc son attention vers la jeune femme. Ce dernier se prit donc un magistral coup de poing en plein visage, qui le fit reculer de quelques pas. Il fut alors plus surprit que sonné, alors qu’il entendit le cuir des gants de la jeune femme crissait sous la force de sa poigne. Il s’apprêtait d’ailleurs à lui demander si elle allait bien quand elle prit la parole d’un ton exécrable. Elle ne se priva pas de l’insulter, lui rappelant l’utilité des barrières avant d’annoncer qu’elle allait lui botter le cul.

- Alors çà j’aimerai bien le voir jeune femme, même si j’admet volontiers que tes coups ne manquent pas de forces.

Répondit-il sèchement, ne se privant pas pour le ton employé qui faisait écho à celui de la jeune femme. D’ailleurs, il en avait même oublié sa remarque sur les barrières, et le fait qu’il se demandait si le concert était légal ou non, ne se rappelant pas avoir vu d’annonce dans les rues de la ville, ni même de services de polices, de pompiers et autres autorités, censées être présentes pour s’assurer que tout se passer bien.

Il vit alors arriver un coup de pieds à hauteur de ses côtes, et ne tarda pas à lever une main pour venir bloquer celle-ci au niveau du mollet. Bien sur vouloir l’arrêter brusquement sans bouger aurait sans doute abîmé celle-ci.  S’est pour cela, qu’il accompagna l’interception d’un mouvement de recul, pour amortir le coup, tout en maintenant la jambes en l’air de la demoiselle.

- Bien visé, mais on la fait pas à quelqu’un qui sait se battre depuis bien plus longtemps que toi !

Commenta alors Mach, se demandant un instant s’il profitait de sa prise pour limiter les mouvements de la jeune femme jusqu’à ce qu’elle vienne à se calmer. Mais, il finit par lâcher celle-ci, en poussant sur sa jambe pour déséquilibrer la demoiselle qui ne tenait plus debout que par un pied. Cependant, une fois lui ayant rendu sa liberté, Mach décida de ne pas bouger et voir ce que celle-ci ferait.  En effet, il ne voyait pas en quoi se battre ici pour une telle broutille lui rapporterait une gloire. Et pour se venger de l’insulte, cela lui passait clairement au dessus de la tête, puisque ce n’était ni la première, ni la dernière personne qui lui lancerait des insanités aux visages. Et s’il devait répondre violemment à chacune d’entre elles, il n’en aurait jamais fini.

Ainsi, l’ancien soldat ne ferait que réagir aux coups que la demoiselle voudrait toujours lui donner, sans chercher volontairement à lui en donner. Le concert en tout cas était finit, et le seul bruit qu’on entendait à présent était ceux produits pas le emballement  du matériel, qui semblait se faire tout de même hâtivement.

Rarabai vit que son coup avait été arrêté en douceur, ce qui d'une part l'énerva davantage pour des raisons personnels, de l'autre elle savait qu'elle n'avait pas affaire à un petit combattant ce qui  la fit sourire et elle eut un léger sourire, elle a de plus en plus envie de se battre contre lui.

Dès le moment où il leva la jambe de la demoiselle, cette dernière aligna son dos avec sa jambe, pour garder l'adversaire en vue et avoir de meilleur possibilité  pour se défendre. Aussi quand Mach poussa sur la jambe et le libéra, la demoiselle posa ces mains sur le sol pour faire une roue en arrière et se retrouver debout, en face de son adversaire.

Alors qu'elle observait Mach pour trouver un faille à exploiter le groupe finit de remballer les affaire et virent Rarabai en face du militaire, la plus jeune se mit à dire.

- Pathétique

La plus vieille par contre semblait quelque peu préoccupée et dit haut et fort.

- Rarabai, si tu rentres avec des blessures je te ferrais souffrir avec les désinfectant s!

Il y eut un temps de silence avant que la combattante dise avec un brin d'ironie.

- Oui maman.

Le groupe se mit à rire, tous l monde savait que quand Rarabai avait envie de se battre c'était à fond, quitte à morfler, de toute façon tant qu'on en mourrait pas on ne pouvait que ressortir grandis des bastons avec un gars expérimenté. Elle se mit à faire de très léger saut d'une jambe sur l'autre, comme-si elle voulait mettre un tempo dans la bataille.

- Retient pas tes coups mauviette ! Te retient surtout pas, sinon tu vas perdre !

*Soupir* Voilà ce qui arrivait quand Rarabai prenait son duel au sérieux, en tous cas elle n'allait pas se retenir, restait à savoir si le militaire allait vraiment se battre ou non, du côté de Rarabai sa position similaire à celui de la boxe ne faisait aucun doute.

La jeune femme qui avait attaqué Mach, pour une raison un peu absurde, et visiblement pour simplement se défouler, montrait certaines capacités au combat, qui firent sourire l’ancien soldat. Attention, pas un sourire moqueur ou méchant, mais plutôt pour montrer une sorte de respect vis-à-vis de son adversaire, et faire comprendre que l’affrontement risquait donc d’être plus palpitant qu’il ne le laissait entendre quand elle avait eu sa jambe bloquer. Celle-ci s’était en effet placer de sorte à pouvoir mieux placer son équilibre et se réceptionner lorsqu’il la lâcherait. Ce qu’elle fit avec brio dans une roue.

Mais bien sur, s’est toujours au meilleur moment qu’on est dérangé, même si pour l’ancien soldat cette intervention, lui permettrait peut être de voir la jeune femme se calmer un peu. Mais, malheureusement pour lui, ses camarades, ne tenteraient même pas de ramener leur copine à la raison, la laissant se battre, en lui demandant juste de faire attention.

- Et bien, tes copines ne semblent pas trop s’inquiéter pour toi visiblement.

Commenta alors le jeune homme, sur la scène auquel il venait d’assister. Il avait une position assez décontracté, et ses bras s’étaient encore cachés sous sa cape, ce qui empêcherait la demoiselle d’anticiper ses mouvements. Celle-ci serait une gêne ? Non, pas pour lui, qui usait de celle-ci depuis des années, et avait donc passé ce cap.  Maintenant, il s’en servait comme d’un outil, et elle lui était bien pratique pour de multiples taches.

Il la vit alors se mettre à sautiller, et pensa immédiatement au style d’un boxeur, bien qu’il ne fallait pas se focaliser non plus la dessus, puisque cela se concentrer sur ses poings, quand les pieds pourraient aussi cogner.  D’ailleurs, de nouveaux seuls, la demoiselle ne se priva pas pour parler sur un ton assez châtié, sans que cela n’atteigne vraiment l’homme.  Mais, il en rit légèrement, comme s’il comptait perdre, sans s’être donné ne serait ce qu’un minimum. Ce qui serait une défaite cuisante et humiliante surtout.

- Tu me demandes de pas retenir mes coups, mais tu risquerais d’avoir quelques blessures, ce que tes amies ne souhaitent pas, si je décide d’agir ?

Lança Mach sur un ton provoquant, pensant faire en sorte que se soit elle qui frappe en premier plutôt que lui. Ne serait ce que pour bloquer les coups, au lieu d’en donner, trouvant tout de même que cela serait bête d’abimer un si joli minois. Bien sur s’il fallait qu’il en vienne à frapper, ne serait ce qu’une fois pour la calmer, il le ferait. Mais, Mach ne le jugeait pas utile, surtout que s’il se laissait emporter, il risquait de sortir pas inadvertance, ses armes dissimulées sous sa cape actuellement, et là, la jeune femme serait en danger réel.