Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Adelheid Friedrich

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Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

mercredi 07 juillet 2010, 13:39:07

   Dans les rues elle était méconnaissable, et d'ailleurs, on peut presque se demander qu'est-ce que faisait une fille du genre ici, dans les rues sales et mal fréquentées de la grande ville qu'est Nexus, bien que ça ne soit pas les pires de celle-ci. Méconnaissable ? Vraiment ? Bien sûr que non, elle ne pouvait l'être en aucun cas, personne ne la connaissait en ces lieux hostiles.

   D'abord, on pourrait se pencher du pourquoi de sa présence sur Terra. Adelheid n'en savait pas grand chose non plus. Tout commença vers neuf heures du matin, sur Terre, heure à laquelle la jeune femme était prête, dans n'importe quelles circonstances. Le jour appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est bien connu, et gâcher sa matinée à dormir la répugnait. C'est pourquoi que malgré cette heure plutôt matinale pour certains, elle était levée, lavée, habillée. Theodor était à la maison, il dormait toujours, fatigué par son travail nocturne. En bonne apparentée, Frig lui laissa le petit-déjeuner sur la table ainsi qu'un paquet de cigarettes blondes, accompagnés d'un petit mot lui disant qu'elle était partie faire un tour à l'extérieur et qu'elle reviendrait dans la journée. Le matin était frais, même étrangement trop frais. Habillée en conséquence, la jeune femme aux cheveux blonds platine suscitait l'intérêt des rares passants à cette heure-ci. C'est vrai, il était plutôt insolite de trouver dans les rues de Seikusu une jeune femme de type européenne, habillée d'un boléro en tissu gris foncé avec des rayures gris clair sur un bustier noir imprimé de quelques motifs, puis pour terminer, d'une jupe du même tissu que le haut, remontant à certains endroits grâce à des coutures, laissant paraître le jupon noir ( http://www.galleryserpentine.com.au/ProductDetails.aspx?productID=453 ). Il faut aussi ajouter les gants de satin noir, un foulard de la même couleur qui couvrait son décolleté ainsi qu'une canne noire avec un pommeau en argent, qui donne une démarche assurée à la norvégienne. Elle pouvait presque paraître dix grandes années de plus si l'on ne voyait pas son visage. D'ailleurs, on ne le voyait pas, dissimulé sous un grand chapeau noir ressemblant à une énorme capeline. Il était orné d'un ruban de la même couleur et sur le côté gauche était attaché un masque vénitien ( http://im.quirao2.com/qimage/p/gde/p19/masque-de-venise-asia-strass-863j.jpg ). On ne pouvait juste voir que les lèvres de la belle inconnue, de leur habituelle teinte carmin, avec deux petites marques rougeâtres en dessous de celles-ci représentant les marques de ses piercing qu'elle avait enlevée pour la journée. Cette marque se retrouvait sur son arcade gauche, mais ses oreilles arboraient deux perles noires, aussi noires que ses yeux. Ses cheveux virant sur le blanc étaient retenus en arrière par une broche de laquelle suspendaient quelques perles blanchâtres. Cependant quelques anglaises rebelles tombaient autour de son visage ainsi que dans son cou et parfois les mèches de sa frange venait déranger les mirettes de l'étrange demoiselle. Non, vraiment, on ne pouvait pas la reconnaître, sauf lorsqu'elle levait légèrement la tête, laissant voir son nez. De profil elle était reconnaissable, ses traits la trahissaient.

   Le bruit de la canne et des talons résonnaient sur le bitume de la rue. Quand Adelheid passait, les gens se retournaient pour la regarder, l'examiner. Mais cela l'importait peu, elle ne les regardait pas. La tête baissée de manière à ce que l'on ne puisse pas apercevoir son visage, elle longeait le chemin sans vraiment savoir où elle allait. Perdue dans ses pensées, voilà ce qu'elle était. La pointe de la canne percutait maintenant des pavés de pierres plus ou moins réguliers et quelques touffes d'herbes s'échappaient d'entre certains d'entre eux. Un bruit de fond semblable à celui d'une foule que l'on rencontre en plein centre-ville commença à atteindre les oreilles de la jeune femme. Brusquement réveillée, elle leva la tête, les yeux écarquillés.


- Hva faen...

   Souffla-t-elle entre ses lèvres. Par réflexe, la norvégienne baissa de nouveau la tête, regardant discrètement les bâtiments de couleur pâle de l'étrange ville que Nexus est, aux yeux d'une humaine de Terre. Parmi l'affluence qui se trouvait autours d'elle elle aperçu beaucoup de choses dont elle ne soupçonnait pas l'existence. D'étranges personnes aux attributs de divers animaux suivaient au pas leur propriétaire, par le biais d'une chaine qui rejoignait leur collier que ces pauvres êtres portaient à leur cou. Et pourtant, leur propriétaire avait l'air de gens normaux, comme elle. Il n'y avait pas que des êtres hybrides dans cette foule diversifiée, beaucoup d'autres espèces d'êtres plus au moins humanoïdes peuplaient les rues, mais Adelheid ne faisait pas vraiment attention. Plus rien ne l'étonnait, ces derniers temps. La jeune femme pressa le pas, toujours la tête baissée. C'était embarrassant, comment pourrait-elle rentrer chez elle...?


- Excusez-moi...

   Tant bien que mal, elle tenta d'interpeller des passants aux airs aussi noble que les siens, qui eux faisaient fit de ses soucis.

- Excusez-moi, monsieur je...

   Les gens allaient et venaient, l'ignorant totalement, ce qui commença à énerver Frig.

- S'il-vous-plait, je... Faen ta deg, hæstkuk!

   Heureusement pour elle que les chances qu'elle puisse rencontrer une personne comprenant une langue scandinave soient proche du zéro absolu... Contrariée, la norvégienne pressa de nouveau le pas, décidée à changer d'endroit. Sa démarche était assurée, et elle tenait sa canne par le milieu, le pommeau légèrement en avant, prête à l'utiliser en cas de refus de coopération. Cependant le fait qu'elle pose constamment son regard sur ses pieds ne l'empêcha pas de bousculer quelqu'un à la stature plutôt imposante comparé à son petit gabarit.

- Excusez-moi, je suis confuse, je ne voulais pas...

   Répondit-elle de manière à ce que l'homme puisse l'entendre dans cette foule. On pouvait remarquer qu'elle n'était aucunement sûre d'elle et cela se voyait qu'elle était perdue, perdue dans un monde qu'elle ne connait pas.
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Père Carmody

Humain(e)

Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 1 jeudi 08 juillet 2010, 23:45:10

*Nuit de merde !*

L'exorciste avait passé la nuit à traquer un démon aussi malin que vicieux. il n'était peut être pas très puissant, mais il lui donnait du fil à retordre.  Il avait fini par perdre sa trace alors que le soleil commençait à émerger à l'horizon. Voila deux nuits qu'il n'avait pas dormi, avec une barbe de trois jours, des cernes sous les yeux du à la fatigue, il devait ressembler à un zombie. C'est pour cette raison qu'il avait décidé de prendre un  peu de repos. Quelques heures à l'hôtel et il n'y paraitrait plus.

Après avoir dormi trois bonnes heures dans l'un de ces petits hôtels miteux ou le client se faisait plutôt rare et la faune pas très fréquentable, il avait juste eut le temps de prendre un café et un croissant dans un café du coin qui faisait angle dans la grande place publique. Vêtu de sa longue veste de cuir noir habituelle, d'un T shirt noir moulant qui faisait ressortir sa musculature.  T shirt rentré dans son pantalon de treillis de la même couleur, ses rangers aux pieds. Sortant du café il fut interpellé par des bruits de pas qui résonnait sur le bitume, un peu plus loin. Il prit la peine de jeter un coup d'oeil rapide sur la jeune femme, tout de noir vêtu qui s'approchait, avant de s'en détourner.

Il décida de fumer un ptit quelque chose, l'odeur et le goût du tabac lui ferait le plus grand bien. Il sortit un cigare de sa poche intérieure avant de le mettre en bouche et de sortir un zippo pour l'allumer. C'est alors qu'il fut bousculé, oh ce n'ètait pas bien méchant vu sa constitution, mais cependant assez pour faire tomber son cigare. lachant un juron au passage, comme à son habitude, il se pencha pour le ramasser avant de se retourner pour dévisager la personne qui venait de le percuter, du haut de sa stature imposante.

- Eh bien, vous ne regardiez pas devant vous ?

Il alluma enfin son cigare avant de tirer deux ou trois bouffées. En face de lui se trouvait justement la jeune femme à l'allure étrange qui marchait bruyamment. Il se ravisa un peu.

- Remarquez, je suis aussi fautif... ce n'est pas grave...

Elle était habillé d'une longue jupe noire, pour le moins encombrante. On aurait dit qu'elle sortait tout droit de l'époque Victorienne. De plus elle avait le visage caché par un chapeau et une sorte de masque. Drôle de personnage.

- Hmm...Et a qui ai je l'honneur ?

Il remarqua dans la façon qu'elle eut de s'excuser, une pointe d'accent qu'il ne parvenait cependant pas à identifier.

Adelheid Friedrich

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Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 2 vendredi 09 juillet 2010, 01:03:12

   Personne ne ferait attention à la scène tout à fait banale qui venait de se produire juste ici, parce que justement, c'était tout à fait banal. Dans une ville de cette ampleur, tout et rien pouvait se produire n'importe où, n'importe quand et n'importe comment.

   Adelheid se sentait vraiment stupide de ne pas faire attention où elle allait, cela allait peut-être lui causer quelques incidents, un jour. De plus elle ne voulait pas faire attirer l'attention des gens de la sorte, c'est déjà assez embarrassant comme ça. Mais ça n'était pas vraiment sa faute, après tout, elle était un peu dérangée par le changement d'univers ainsi que par le dépaysement que cela apportait. La jeune femme n'était pas non plus habillée de manière à ce qu'on ne la remarque pas, et cela n'était pas forcément la tenue la mieux adaptée pour se déplacer dans une telle foule.

   Les deux personnes s'excusèrent mutuellement, mais Frig ne leva pas le regard vers son interlocuteur. Du moins, pas directement. Elle pencha légèrement la tête sur le côté pour le regarder de biais sans que l'inconnu puisse voir son visage, tandis qu'il la questionna sur son identité. À vrai dire la norvégienne ne savait que répondre. Que répondons-nous dans un monde qui nous est inconnu? La même chose que dans le monde que l'on connait, par supposition...


- Adelheid Wilhelmina Friedrich. Puis-je vous renvoyer la question ?

   Répondit la jeune femme de manière singulière, avec presque un air pouvant la faire passer pour une bourgeoise, voir une aristocrate. Elle n'était pas pour autant hostile envers cet inconnu, après tout, c'était elle qui avait commencé en le bousculant contre son gré. D'ailleurs, elle se sentait toujours coupable de ce geste invoulu, mais qu'importe, ce qui est fait est fait.

- Excusez-moi de mon impolitesse, je suis juste un peu perdue.

   Ajouta-t-elle d'une voix douce toujours avec ces mêmes intonations de sa langue natale. Son accent n'était pas très fort, mais il était percevable.

- Désolée c'est court, j'essaierais de me rattraper ;) -
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Père Carmody

Humain(e)

Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 3 mercredi 14 juillet 2010, 18:55:51

La jeune femme se présenta. Un nom a consonance Nordique ou Allemande si il ne se trompait pas, oui plutôt Allemande.

- John Carmody, pardonnez moi si je ne me trompe mais n'auriez vous pas des parents Allemands ?

Il avala une nouvelle bouffée de fumée, avant de reprendre la parole.

- C'est votre accent et la consonance de votre nom qui m'on mis sur la voie, car ma mère était également Allemande, plus précisement de Munich.

La jeune femme s'excusa une nouvelle fois, se justifiant par le fait qu'elle était perdue. Il fut un peu étonné de sa déclaration. ses manières et la façon dont elle était habillé lui faisait pensé qu'elle devait surement avoir des parents riches ou du moins aisé. Seulement son style vestimentaire ne collait pas avec la mode locale et le fait qu'une jeune demoiselle bien habillé et qui semblait bien éduqué se promenant seule dans les environs, l'intriguait un peu.

- Vous vous êtes perdue ? C'est embêtant. Je peux peut être dans ce cas vous aidez. Je ne suis pas né ici, mais je commence néanmoins a bien connaitre cette ville.

La jeune fille semblait visiblement timide car elle détournait le regard, évitant de croiser le sien en détournant la tête. Le bas de son visage ressemblait à une poupée de porcelaine. Une peau blanche presque maladive, si blanche que l'on croirait avoir à faire à une morte. De plus, la couleur rouge fonçé de ses lèvres ressortait avec le reste de sa peau.

- A cette heure çi, il n'y a pas beaucoup de risques de rencontrer des personnes peu fréquentables. Cependant, quand la nuit tombe, c'est autre chose et il ne vaut mieux pas s'aventurer dans certains quartiers délabrés, surtout quand on est seul et un peu perdu.

La grande place centrale de la ville ne craignait pas, même la nuit, car le traffic y était presque ininterrompu, jusque tard dans la nuit et il y avait toujours de l'animation.

- Eh ou désirez vous vous rendre ? je pourrais peut être vous accompagnez ?

(Hrp : Dsl du retard et du petit post)

Adelheid Friedrich

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Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 4 jeudi 15 juillet 2010, 22:15:15

   Étrangement, Frig s'attendait à ce qu'on se trompe une nouvelle fois sur sa nationalité. Cela ne la gênait pas du tout, car étant très tolérante, elle savait que tout le monde pouvait faire des erreurs, elle y compris. De plus ce John Carmody n'avait pas totalement tort sur ses origines, puisque son père était allemand d'origine. Du moins, c'était ce qu'on avait raconté à la norvégienne, mais si on lui disait que ce que c'était faux, Adelheid ne s'étonnerait pas qu'on lui ait menti de la sorte.

- Mon père est allemand, mais je suis norvégienne, de la région de Midt-Norge, si vous arrivez à voir.

   La jeune femme se sentit un peu moins perdue lorsqu'elle entendit des noms relatif à la géographie de la Terre. Peut-être qu'elle arriverait facilement à rentrer chez elle? Il ne faut pas rêver non plus. Elle fut un peu plus rassurée lorsque Carmody lui annonça qu'elle ne craignait pas grand chose à cette heure-ci, surtout dans les grandes rues. Frig n'y avait pas pensé, mais d'étranges idées lui vinrent en tête, comme une confrontation avec quelques personnes pas très fréquentables, quelque chose dans ce genre-là.

   L'inconnu vint questionner Adelheid sur sa destination. Or, elle n'en savait fichtrement rien, et d'ailleurs, elle ne savait même pas où elle était.


- En ce moment précis, je n'ai aucune idée de l'endroit où nous nous trouvons. Si vous pouviez me renseigner, cela serait très aimable à vous.

   Suite à sa requête elle enchaîna une petite révérence, pour faire preuve d'un peu de politesse.

- Je ne sais pas vraiment où je veux aller, du moins pour l'instant. Tout ce que je souhaite est de rejoindre un endroit calme et couvert, à l'abri de cet affluence pour le moins encombrante.

   En réalité, elle voulait pouvoir rentrer chez elle, mais hélas la norvégienne savait que cela serait assez difficile, alors autant y réfléchir en toute paisibilité.
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Père Carmody

Humain(e)

Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 5 lundi 19 juillet 2010, 23:06:08

Effectivement, Carmody avait deviné juste, Ses parents étaient bien Allemands, du moins son père. Sa mère était Norvégienne, la ou elle semblait habité. Elle lui parla d'une ville de la bas.

- Hmm, non désolé, je ne connais pas vraiment.

Si elle comptait rentrer chez elle, elle n'était pas encore arriver. Il n'avait pour l'instant connu personne venant de Scandinavie depuis qu'il était arrivé sur Terra. Il était curieux de sa voir comment elle avait bien pu atterir ici, sur cette planète, bien que lui ne sache pas non plus comment il s'était retrouvé du jour au lendemain sur Terra.

- Vous ne savez pas ? Je crains fort que vous ne soyez beaucoup plus loin de chez vous que vous ne le pensiez. Cette ville s'appelle Nexus et elle est situé sur la planète Terra. Je ne sais pas comment cela se fait, mais c'est une sorte de plan astral paralléle à la terre, une sorte d'autre dimension. Je sais que cela peut paraitre complétement fou et que sa ressemble à de la science fiction, mais c'est pourtant la vérité.

Il la laissa réfléchir un peu à la situation dans laquelle elle se retrouvait. Ce n'était pas facile à entendre.

- Mais venez, je connais un endroit qui sera plus tranquille et ou je pourrais vous en dire un peu plus, enfin sur ce que je sais bien sur.

Il lui fit signe de la suivre. Aprés dix minutes de marche, ils arrivèrent dans un parc. Carmody y entra et s'installa sur un banc, invitant la jeune femme à faire de même.

- Comme je vous disais, nous sommes ici sur Terra. Cette planète rassemblent les habitants originaires d'ici et d'autres personnes ou créatures qui se sont également retrouvé ici du jour au lendemain, mais cependant pas à la même période. Les technologies du passé se mêlent à celle que nous connaissons, mais aussi à certaines plus futuristes que nous ne connaissons pas. De plus, toutes sortes de créatures vivent ici, bonnes ou mauvaises, faibles ou puissantes : les humains, des démons, des dieux, des hommes garous et bien d'autres se côtoient. La magie est également présente.


Adelheid Friedrich

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Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 6 jeudi 29 juillet 2010, 00:05:03

   Le scénario semblait des plus abracadabrants. Pourtant Adelheid était habituée à entendre des histoires assez imaginatives, surtout avec son frère qui passait son temps à chasser les démons. Et ça, des démons, elle en avait vu, depuis qu'elle s'était installée à Seikusu. Comme quoi, il y a des points d'affluence, sinon ça n'est pas possible ! Ou alors c'est un nouvel endroit en vogue chez les habitants du Pandemonium... Et oui, même la Jet Set démoniaque a ses petits caprices...

   Alors, elle se trouvait à Nexus. Un nom charmant. Une dimension parallèle ? Charmant. Frig n'avait jamais été dans une énième dimension, mais qui sait, l'expérience pourrait être agréable. Quoiqu'un peu douloureuse sur le plan psychique. De toute façon, au point où elle en était, la norvégienne se sentait forcée de croire Carmody, et le tout sans broncher. Elle ne répondit rien. Elle n'avait rien à dire, et pour cause, elle ne connaissait rien de ce pittoresque paysage. Tout cela sonnait comme lointain. Comme dans un rêve, en somme. Hélas on ne pouvait dire si la situation était toute à fait réelle ou imaginaire. Mais le triste réalisme des faits laissait penser que la jeune femme était bel et bien éveillée. Comment réagir. Se dire « Waouh, enfin un peu de mouvement dans ma journée ! » ou bien « Merde, dans quelle connerie je me suis encore fourguée ? » ? Dilemme.

   Carmody l'invité à le suivre dans un endroit un peu moins bondé. Oui, Adelheid a le chic de s'attirer tous les facteurs déplaisants. Durant leur dizaine de minutes de marche, la jeune femme tournait la tête tantôt à droite tantôt à gauche, sa main serrant sa cane. Que d'originalités ! La ville était agréable au premier regard, ses habitants un peu moins. Du moins, ça dépendait desquels. Certains, bien habillés, trainaient avec eux de pauvres âmes torturées. Un groupe d'étranges personnes restait groupé, tout en propagandant les bienfaits d'un certain Ordre. Vénérez notre Dieu, disaient-ils. Frig ne croyait jamais à ces histoires de dieux ou de religion. Ce n'est pas pour rien que la Norvège est l'un des pays le moins religieux du monde. C'est une des raisons qui font penser que chez eux, il est tout à fait normal de s'insulter de noms hérétiques. Adelheid est très (trop) forte à ce jeu. Une étrange créature, mi-femme mi-chienne, tomba à ses pieds, sous l'empressement de son maître, un vieil homme à la stature plutôt effrayante. La jeune femme blonde voulut l'aider à se relever, mais l'hybride se fit rapidement dégagée par son propriétaire... Cela lui donna presque envie de donner un coup de cane dans les chevilles de cet homme pour voir ce que ça lui faisait de subir le même sort que sa « propriété »... Qu'est-ce qu'elle trouvait ça horrible. Les humains sont horribles. Dans un élan mélancolique, elle poussa un soupir face à cette triste débandade qui prenait place autours d'elle. Un autre petit être vint bousculer Adelheid et lorsque le gamin aux drôles d'attributs félins aperçut à qui il avait affaire, il s'enfuit en s'excusant platement. Il était vrai que dans cet accoutrement la jeune femme ne paraissait pas mieux que ces riches petits aristocrates même si elle n'était pas du tout comme eux.

   Une fois arrivé dans un parc, Carmody s'assit sur un banc et invita l'étrangère à faire de même. Frig s'installa délicatement, toujours en serrant de ses mains enfermées dans ses gants sa cane. D'ici elle observa l'étrange nature qui les entouraient. Un bel endroit, vraiment, exotique à souhait. Attentivement elle écoutait le explications toutes aussi farfelues que l'endroit où elle se trouvait en ce moment même. Ses lèvres carmins s'animèrent enfin dans une douce voix aux accents reconnaissables.


- Si je comprends bien, nous nous trouvons dans un monde parallèle intemporel, où toutes formes de créature plus impensable les unes que les autres existent. Cela serait un peu comme le mélange de diverses séries télévisées sans aucuns liens les unes des autres. Umph. C'est dommage, je ne regarde pas la télévision.

   Cyniquement, bien-sûr. Selon ses dires, on pouvait conclure que l'étrange jeune femme venait d'une époque plutôt récente contrairement à ce que ses atours laissaient voir. Elle jouait toujours avec sa cane de ses doigts fins comme pour trouver ses paroles. Comme depuis leur rencontre, sa tête était penchée vers ses pieds de manière à ce que son visage reste invisible. D'une part car elle n'avait pas envie de le montrer, puis aussi parce que son cher et tendre frère lui raconta une de ses énièmes mésaventures qui tendit vers la morale : « Si tu vas en territoire ennemi et qu'on se souvient de toi, tu es dans la dritt. »

- Je sais que j'ai pris la mauvaise habitude de croire à tous les eventyr que l'on me contait dès mon plus jeune âge, mais je dois avouer que l'ampleur de la situation me dépasse. Ce monde est réel, soit ! Cela ne m'empêchera pas de rentrer chez moi. Du moins je l'espère !

   Anormalement sûre de ses paroles, Adelheid poussa un soupir et toute son hardiesse s'en alla d'un coup. La jeune femme tourna légèrement sa tête vers son interlocuteur.

- C'est assez embarrassant. Elle marqua une pause. Puis-je vous demandez quelles sont vos occupations, ici ?

   C'était totalement déplacé, mais sur le moment Frig s'en fichait pas mal. Malgré le ton plutôt distant qu'elle employait, elle ne voulait pas paraître froide. Elle était juste un peu tendue par la tournure de cette petite virée matinale. Cette tension était perceptible dans le son de sa voix pour ceux qui savent faire attention à ces choses-là.

   Les nuages se dissipèrent petit à petit, dévoilant quelques parcelles de ciel bleu par-ci, par-là. Ne se faisant pas prié, maints rayons de soleil vinrent illuminer l'émeraude végétal qui les entouraient. L'air devenait plus tiède lorsque le soleil caressait de sa langue brûlante le paysage qui immergeait de cet automne précoce. Le soleil... Raison de plus pour qu'Adelheid garde son chapeau sur elle... Ultrasensible au soleil, sa peau en était la preuve. C'était pourquoi pratiquement chaque parcelle de son corps était couverte, pour éviter les coups de soleil imprévus. La norvégienne comptait garder son couvre chef à tout prix, c'était préférable. Il est plus facile d'oublier quelque chose que l'on ne connait pas, du moins ici, ça serait plutôt quelqu'un.
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Père Carmody

Humain(e)

Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 7 jeudi 29 juillet 2010, 01:11:14

Le révérend remarqua discrètement que la jeune femme semblait surprise, voire choqué par certains arts et manières de vivre de la société dans laquelle elle se trouvait désormais. Il ne lui en reprocherait nullement cette attitude d'appréhension. Quand on ne connait pas un peuple ou un lieu nouveau, il est normal d'avoir peur et cela le rassura sur  l'identité de la jeune femme, qu'il prenait au départ pour une jeune excentrique. Elle semblait avoir les pieds sur terre finalement.

Arrivé dans le parc et après lui avoir expliqué la situation assez complexe dans laquelle elle se trouvait, il attendit sa réaction. Etonament, elle le prit plutôt bien et ne paniqua pas, elle avait la tête sur les épaules et cela n'était pas pour lui déplaire.

- Oui, c'est en quelque sorte cela, une sorte de dimension parallèle. Cependant, je crains  que pour rejoindre votre chez vous ou même votre pays, cela ne soit très difficile, mais non pas impossible, car il existe des sorciers très puissants sur cette terre.

Il sortit ensuite l'un de ses pistolets chargé et l'arma, avant de tendre la crosse vers la demoiselle, la posant devant elle, canon posé vers lui.

- Tout d'abord voici l'un de mes outils de travail, considéré cela comme un gage de confiance envers vous, la mort ne m'effraie plus depuis longtemps, mais si vous avez un doute sur moi, je peux le comprendre...

Elle lui demanda ensuite quel rôle il jouait sur cette mystérieuse planéte

- Mon rôle ? Difficile à dire. Normalement je suis un prêtre catholique, spécialisé en exorcisme, mais ancien militaire ayant appartenu à un commando d'élite. En fait, tout comme vous, je me suis retrouvé sur ce plan dimensionel du jour au lendemain. Et comme il n'y a ici aucun membre de mon ordre, d'ailleurs interdit, car seul l'ordre officiel y est toléré, je me suis reconverti en ce que je savait faire de mieux : exterminateur de démon.

Il remarqua cependant que le soleil qui pointait au dessus d'eux, semblait la gênée.

- Oh, je suis désolé, j'aurais du y penser, voulez vous que nous trouvions un endroit plus à l'ombre ?

Sans faire exprès, voulant rassurer la jeune femme, sa main se posa su celle de la jeune femme qui sentit froide mais douce. Constatant sa bévue, il la retira.

- Oh désolé, je ne voulais pas..



Adelheid Friedrich

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Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 8 jeudi 29 juillet 2010, 13:05:27

   Tout d'abord Adelheid accepta le gage de confiance venant de John Carmody sans discuter. Certes naïve mais point sotte, elle savait quoi faire en cas de « trahison », bien que trop insouciante, il avait réussi à gagner sa confiance, exercice pas très compliqué il faut l'avouer (même dans un monde parallèle...)

   Alors cette arme était un de ses outils de travail... Frig se demandait quel genre de boulot cet te étrange personne pouvait bien faire... Mais en rien la présence d'une arme à feu la gêne ou l'effraie. À vrai dire, elle s'était habituée. Son frère, tout aussi désordonné qu'elle, avait pris le mauvais geste de laisser ses affaires un peu partout, aussi faut-il mentionner qu'il est actuellement tueur à gage (dont ses cibles sont des démons la plupart du temps).

   Donc ce Carmody était un exterminateur de démon. Ça aussi, c'est en vogue ? Au moins la scandinave se sentait rassuré qu'il y ait beaucoup de personnes dans le droit chemin... De plus, ses pensées sur la religion unique avaient été confirmées par les dires de l'ex-religieux. Elle trouvait ce genre de choses totalement stupide. Le fanatisme religieux, c'est mal. Tuer des innocents du fait qu'ils ne vénèrent pas les mêmes entités est totalement impensable. Hélas, combien de fois ce scénario s'était répété dans l'histoire de l'Homme... Ce n'était plus la peine de compter !

   L'étranger lui proposa d'aller à un endroit plus à l'ombre, mais Adelheid déclina poliment l'offre. Pour le moment c'était supportable. Lorsque sa main se posa sur la sienne, la jeune femme fut prise d'un frisson, ne s'attendant pas à ce geste. L'homme s'excusa, mais elle leva la tête vers lui, dévoilant pour la première fois de l'échange son visage dans son ensemble. Première erreur.


- Ce n'est rien, je ne vous en veut point !

   Fit-elle en souriant. Frig ne faisait pas partie de ses jeunes femmes qui s'indignaient à chaque contact physique, loin de là. La spontanéité est une preuve de sincérité, en soi, il n'y a pas à la blâmer, ni à le blâmer. Quand elle souriait, la jeune femme avait presque l'air d'une enfant bien que ça ne soit pas le cas, c'était son expression naturelle. Elle baissa la tête derechef. Afin de relancer la conversation, Frig repartit du travail de Carmody.

- Mon frère aussi est chargé d'éliminer des démons... Ça n'a pas l'air d'être un métier facile, si on prend en compte le nombre de fois où j'ai dû m'occuper de ses blessures...

   Dit-elle avant de poussé un soupir amusé. C'était vrai, combien de fois Adelheid avait dû recoudre son frère et soigner ses blessures par balle (dont il était l'auteur, la plupart du temps... il ne maitrise pas ses gestes lorsqu'il est contrarié, il faut le comprendre !). Dire que plusieurs fois elle avait servi d'appât... Ça c'est vraiment un job stressant, pire que d'être tueur à gages.

- Moi-même, par la faute de mon ainé, j'ai du l'aider dans quelques unes de ses tâches... Pas souvent, mais juste assez pour constater que les contrats sont assez... récalcitrants.

   Ces expériences n'étaient pas traumatisantes, elles étaient amusantes, parfois. L'adrénaline produite par le stress faisait parfois du bien, ce n'était pas négligeable. Mais bon, cela restait dangereux...
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Père Carmody

Humain(e)

Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 9 lundi 02 août 2010, 21:38:10

John fut surpris d'aperçevoir enfin le visage de la jeune femme. Cela ne dura pas longtemps, juste le temps d'un sourire et d'un regard qui le destabilisa un peu.  néanmoins ce court échange de regard, le rassura un peu sur le comportement un peu étrange de la jeune femme. Elle lui parla ensuite de son frére, qui comme lui traquaient les démons. Il  se demanda si il faisait le même métier que lui ? Non, cela serait fort étonnant car il n'avait jamais entendu parler d'un autre exorciste depuis qu'il était arrivé ici. Surement devait il être, un tueur à gage ou quelque chose comme ça.

- Non, vous avez raison. C'est un métier à risque ou les créatures que l'on traque ne montre aucune pitié et sont bien souvent plus forte que vous. Certains démons possédent de puissants pouvoirs insoupçonnables et il faut savoir s'adapter en toute circonstance face à cela. La moindre erreur peut coûter très cher.

Il se remémora certaines missions, ou il avait failli y rester, terminant dans un piteux état.

- Il m'est souvent arrivé d'être blessé, certaines fois même assez gravement. D'ailleurs heureusement que je suis assez résistant, sinon j'y serais passé depuis longtemps. Mais sinon, que faites vous dans la vie. Vous dites que vous avez aidé votre frère et même soigné, êtes vous infirmière ?

Il se demandait bien ce qu'elle pouvait faire dans la vie et il avait envie d'en savoir plus sur elle.

Adelheid Friedrich

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Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 10 vendredi 06 août 2010, 13:03:37

   Oui, la moindre erreur coûte cher... Adelheid était bien placée pour le savoir.

   Carmody lui fit part des problèmes récurrents du métier d'exorciste, surtout le danger qu'ils courraient en permanence sur le terrain. Quel dur métier était celui de courir après les démons pour régler leur compte... Il vint alors demander si elle était infirmière, et cette remarque ne manqua pas de la faire sourire.


- Oh non, je me débrouille juste dans ce qui est les premiers soins, puis à force, on apprend les ficelles du métier inconsciemment... Je pourrais être infirmière, mais malgré les connaissances que j'ai acquis en si peu d'année, je suis encore trop jeune pour en faire un métier. Je dirais plutôt que c'est une occupation.

   Dit-elle avec ce même air paisible. Cela laissait à penser qu'elle était plutôt jeune, moins de la vingtaine, sûrement. Mais malgré son âge et son ex-statut d'humaine terrienne, Frig en savait que trop sur ce qui se passait réellement dans le monde. Ses pauvres dix-sept années ne l'avait pas du tout empêcher de se renseigner sur tout et n'importe quoi, ce qui est un atout non négligeable lorsque l'on se retrouve sur Terra pour la première fois. Cependant, la norvégienne a toujours eut besoin de son grand frère pour pouvoir se sortir des situations les plus dangereuses. Même si l'autre facette de sa personnalité s'était éveillée il y a peu de temps, elle n'était pas encore prête à se défendre seule, surtout contre les êtres démoniaques.

- Je ne pense pas suivre les pas de mon frère et devenir à mon tour tueuse à gage. C'est pour ça que je me contente de l'observer et de le réparer.

   Elle étouffa un rire gêné. Adelheid ne se voyait pas errer dans les rues, habillée d'un long manteau de cuir et d'un cache-œil sur l'œil gauche comme Theodor. Rien que l'image d'elle dans les mêmes habits que lui lui donnait envie de rire. Ce n'est pas que ça soit vraiment ridicule, mais c'était juste tout à fait inadapté. Frig s'imaginait plutôt sous sa forme de Freyja, portant une armure ou une tenue de cuir souple, sa hache en main. L'image de son autre facette l'effrayait de temps à autre.

- Donc, vous êtes un ancien militaire. Comment êtes-vous devenu prêtre ? Et aussi... Que savez-vous de l'Ordre religieux de ces contrées ? J'ai juste besoin de me renseigner.

   Il faut avouer que la scandinave ne prenait pas négativement le fait d'être arrivée dans une dimension parallèle, bien au contraire. Il fallait qu'elle se renseigne, trouve des informations sur cet étrange endroit.
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Père Carmody

Humain(e)

Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 11 vendredi 13 août 2010, 00:34:04

Elle n'était pas infirmière, dommage, sa aurait pu lui servir de connaitre quelqu'un vers qui se tourner pour se faire rafistoler en cas de coup dur, et dieu sait si ce genre de situation arrivait plus souvent qu'on ne le croit. Elle semblait très jeune en effet, peut être même n'avait elle pas 20 ans. Il n'allait pas lui demander son âge, cela aurait été indécent.

- C'est déjà bien, au moins vous pourrez vous orienter vers ce travail si vous ne trouvez rien d'autre. Quel est votre travail dans la vie ? Du moins, avant d'arriver ici.

Peut être était elle encore étudiante ? Si elle avait moins de 20 ans, il y avait de grandes chances qu'elle le soit car aujourd'hui peu de personnes travaillent avant l'âge de 20 ans, préférant continuer leurs études, quand ils ont la chance de pouvoir le faire.

- A moins que vous ne continuiez vos études ?

Décidement la jeune femme l'intriguait de plus en plus. Cette habitude de masquer son visage poussait sa curiosité à en savoir plus. Pourquoi faisait elle ça ? Etait ce par simple timidité ? par peur du regard des autres ? A moins qu'elle ne cache un secret ? Elle lui posa des questions sur son passé, l'interrompant dans ses interrogations.

- Voila une question que l'on me pose bien souvent. J'ai passé 10 ans dans les marines. J'ai intégré une unité d'élite et nous couvrions tous les théatres d'opérations dans le monde entier, lors de missions dangereuses. Un jour nous sommes tombé dans une embuscade. Il n'y a eu que 3 survivants, moi et deux autres camarades. J'ai reçu une sérieuse blessure à la tête et je suis tombé dans le coma pendant plusieurs semaines. J'ai alors vécu une sorte de rêve assez difficile à décrire, une sorte de lumière bienfaisante que certains appellent une vision de l'au dela. Tout ce que je sais c'est quand je me suis réveillé, j'étais différent. Je croyais en quelque chose, une présence supérieure. Etant démobilisé, je suis rentré dans les ordres et je me suis spécialisé dans les exorcismes, mon passé aidant.

- Cependant, bien des aspects trop traditionnels et arrièrés ne me convenait pas, que se soit le voeu de chasteté, la vision trop intolérante de l'église ou encore lécart entre la religion et la réalité sociale. Enfin bref, sur ce monde, je ne suis qu'un exorciste car la religion catholique n'existe pas. Pour ce qui est de l'ordre, il y a pas mal de similarité avec les doctrines chrétiennes, très strictes, intolérantes mais également chassant les hérétiques. méfiez vous de ce que vous direz, si vous les rencontrez.



Adelheid Friedrich

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Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 12 vendredi 13 août 2010, 19:16:02

   Ainsi donc Frig écoutait attentivement les dires de son compagnon dont elle venait de découvrir l'identité il y a quelques minutes de ça. En tout cas, elle se dit que Carmody n'était pas le genre d'homme à provoquer en duel, ça c'était sûr. Mais pourquoi ferait-elle ça, bon sang ? Humaine, elle ne pouvait pas grand chose, juste courir. Elle apprit aussi comment il rejoint les côtés de la religion, c'était un peu comme une question d'illumination. Jamais elle n'aurait pensé que ce genre de choses soient possibles, n'étant pas très monothéiste. Au contraire, la jeune femme éprouvait une admiration sans limites aux religions polythéistes, en particulier au paganisme norse. Si en plus la religion locale était hostile aux autres croyances, ça n'était pas gagné. Loin de là ! Et comment réagissent-ils face à l'ennemi « hérétique » ? Adelheid était persuadée qu'un de ces jours elle serait confrontée à ces larbins, ou du moins Freyja le serait. Le résultat ne risque pas d'être très beau à voir...

- En tout cas, ce que j'espère, c'est de ne pas tomber sur un groupe d'entre eux.

   Fit-elle en poussant un soupir. Décris comme John Carmody venait de le faire, la jeune femme voyais l'Ordre plus comme un club exterminateur de païens. Cela lui faisait presque peur...

   Son interlocuteur l'avait aussi interrogé sur ce qu'elle faisait dans sa vie autre que d'aider son frère. Il avait visé juste, elle n'était qu'une simple étudiante pour le moment. Elle ne comptait pas y passer sa vie, c'était déjà assez ennuyeux comme ça.


- Je ne suis qu'une simple lycéenne pour le moment. L'année prochaine je comptais m'installer à Oslo pour m'inscrire au conservatoire de musique, ça m'occupera quelques années. Si je deviens une musicienne ratée je vais me reconvertir et faire des études plus poussée en matière de culture nordique, quitte à travailler dans un musée ou finir comme traductrice. Sinon j'aimerais bien devenir danseuse professionnelle... Raaah ! Je ne sais vraiment pas ce que je veux... Pour l'instant je me débrouille comme serveuse dans un bar... Ce n'est pas toujours super, mais ça occupe, on va dire ça comme ça...

   … Plus pour longtemps. Après quelques plaintes auprès de son frère, à force de faire de la reconnaissance et les sales taches du genre, il y eu mutinerie et la norvégienne réclama son dû. Bien sûr l'autre blond n'était pas forcément très content de partager sa paye mais cela partait d'un bon geste.

   Tandis qu'elle parlait toujours à l'homme la tête légèrement en biais afin qu'on ne puisse voir son visage, un bruit venant de l'autre côté attira son attention. La scandiblonde tourna son regard dans l'autre sens et leva la tête pour voir que le bruit venait d'un groupe de trois ou quatre personnes. Ils paraissaient plus ou moins jeunes, riant fort face aux remarques du plus grand du groupe, probablement leur « chef ». À priori ils se dirigeaient dans leur direction. Ce qui dérangea Adelheid c'était leur trajectoire. Normalement on ne vient pas voler des gens en pleine journée, si ? À moins de ne pas avoir peur. La norvégienne dévia le regard, histoire de faire comme si elle ne les avait pas vu.
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Père Carmody

Humain(e)

Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 13 mercredi 18 août 2010, 18:55:14

La jeune femme blonde parut un peu effrayé par les déclarations du révérend au sujet de l'ordre religieux officiel. Même si il ne les avait pas beaucoup fréquenté, il savait du peu qu'il avait vu et des rumeurs qui circulaient qu'ils ne rigolaient pas. En effet, Il se montrait impitoyable envers les moindres suspicions de croyances différentes ou même de non croyance, n'hésitant pas à torturer voir exécuter les réticents. L'ordre de par cet aspect, n'avait rien à envier aux inquisiteurs catholiques et puritains du moyen âge.

- Dans ce cas, faites attention de ne pas blasphémez. moi même, il ne savent pas que je suis prêtre. Pensez vous, si cela se savait, je serais arrêter. Même si je ne prêche maintenant que rarement, je préfére m'interesser aux origines de mes ancêtres et aux anciennes religions polythéistes Celtiques, Slaves et même Nordiques. Ce qui est bien sur en ces terres, un délit encore plus grave.

Bien sur, il s'en fichait. Il fallait seulement se montrer discret. La jeune femme lui raconta ensuite ce qu'elle avait en tête comme projet de vie future ou de carrière, au moins elle savait ce qu'elle voulait faire, du moins plusieurs solutions.

- Vous avez le temps, vous verrez, cela viendra avec le temps.

Remarquant ensuite tout comme la jeune femme qu'un groupe de trois individus se dirigea vers eux, il baissa le son de sa voix. Espérant que les 3 hommes à l'aspect assez patibulaire, changerait de direction, il n'en fut rien. Ils passèrent devant eux, les regardant avec mépris et l'un d'entre eux, fit mine de trébucher en accrochant son pied a celui de la jeune femme.

- Eh, vous êtes pas obliger de mette vos jambes dans le passage !

- Sa pourrait être dangereux

Bien sur, il ne s'agissait que de provocation. L'un des jeunes hommes s'approcha de la jeune femme avant de la saisir par le menton.

- Eh les gars, on est pas mal tombé, y a un beau brin de fille !


- Et en plus elle a l'air d'avoir du fric.

L'un des hommes sortit un couteau a cran d'arrêt alors qu'un autre prit une barre de fer qu'il avait accroché à sa ceinture.

- Bon fini de rigoler, filez nous vos sacs, bijoux et or ! sinon on vous bute !

le révérend soupira.

- Range ce couteau petit, tu vas te faire mal !

Adelheid Friedrich

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Re : Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]

Réponse 14 vendredi 20 août 2010, 00:04:54

   Même de loin ces présences l'irritaient déjà. Intérieurement Frig grognait, tandis que ses mains se resserraient sur son bâton qu'elle tapotait légèrement sur ses jambes. Le seul signe externe de son agacement fut un soupir bien sonore, malgré la proximité des trois individus. De toute façon, au point où elle en était... Bien sûr, pour le moment, la scandiblonde ne préférait pas se défendre elle-même car cela attirerait beaucoup trop de soupçons. C'est pourquoi il lui fallait la constante présence de son frère, sauf qu'ici, en terre inconnue, cela allait être bien compliqué.

   Ce fut trop demandé d'espérer à ce que ces trois énergumènes n'aillent pas dans leur direction puisqu'ils se trouvaient maintenant devant les deux protagonistes. Adelheid se pinça les lèvres, faisant une dernière prière à une divinité quelconque, du moment qu'elle lui réponde. Encore une fois, on ne lui répondit pas. Assez brusquement on l'attrapa par le menton, la forçant à lever la tête pour voir le visage de leur potentiel agresseur. Carmody ne pouvait voir que le profil du bas de son visage, ses yeux étant toujours dissimulés sous son couvre-chef. La seule personne pouvait voir ses yeux à ce moment précis était le malfrat en face d'elle, qui la regardait avec un air reflétant bien les pensées qu'il devait avoir en tête.

   Les deux autres sortirent des armes de secondes main, rien de bien impressionnant quand on commence à être habituée de ce genre de scennette. S'ils utilisaient une quelconque forme de magie, là Adelheid aurait paniqué. Mais là, ça n'était « que » des armes blanches. Et on ose dire qu'ils les menaçaient ? Non, c'était une blague et le révérend semblait tout aussi blasé par cette scène. La seule différence entre eux deux était que Frig attirait l'attention des trois malfrats. Rien que le contact physique la mettait mal à l'aise, pour ne pas dire l'insupportait. Crispée sur elle-même, elle déviait son regard de l'homme en face d'elle.


- Vous ferez mieux de faire ce que l'on vous dit...

   Souffla-t-elle de la plus innocente voix qu'elle pouvait imiter, de manière toute à fait involontaire. On pourrait croire avoir affaire à une gamine d'environ quatorze ans alors que non, rien qu'à voir sa manière de s'habiller et son corps. Malgré ses implorations pas si implorantes que ça, le sourire de son ravisseur s'agrandit.

- Ah ouais ? Sinon qu'est-ce que tu vas nous faire ? Nous frapper avec tes petits bras ?

   Ses grosses mains s'emparèrent de ses poignets, empêchant toute riposte de la scandinave qui dut se mettre debout sous la force du malfrat. Elle tourna la tête afin de ne pas voir son visage et réciproquement. Cela se sentait qu'elle n'aimait pas ce contact, mais se débattre à ce moment serait totalement inutile, voir risqué.

- On fait moins la maligne, hein ! Qu'allez-vous donc faire, Madame la baronne ?

   Frig poussa un soupir.

- Pas grand chose...

   Elle tourna légèrement sa tête vers l'homme qui la retenait prisonnière. La température ambiante chuta de quelques degrés en un temps record tandis que le vent fit chanter les feuilles dans une mélodie plus rapide que la normale. Maintenant l'énergumène pouvait voir deux yeux argentés animer le visage de Freyja, deux yeux reflétant beaucoup trop d'émotions aussi violentes soient-elles. Il fut pris de quelques frissons sous le contact de sa peau glacée comme la banquise, et cette apparition lui suffit pour qu'il la lâche, recula d'un grand pas. Tranquillement Adelheid se rassit, redevenue Frig en un instant.
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