Une rencontre des plus surprenantes ! [PV Tsuki Inu]

Depuis son arrivée sur Terra, Mach avait du chercher un endroit où il pourrait se réapprovisionner en matériel, et surtout munition. Il avait donc cherché longtemps dans Nexus, avant de se retrouver dans les bas fonds. Etrangement ce lieu lui semblait assez familiers, malgré une apparence des habitants bien différentes, au niveau physique surtout, par rapport à la Terre. En effet, ce quartier de la ville lui rappelait le Quartier de la Toussaint à Seikusu, et en s’en rendant compte, il se dit que trouver ce qu’il recherchait ne serait donc sans doute pas bien compliquer.

Il était en tout cas la mi journée, et il faisait assez beau. L’ancien soldat avait ouvert sa cape de façon à ne pas avoir trop chaud, mais avait veillé à ce qu’on n’en voit pas ses armes tout de même.  Et même s’il portait des vêtements dans les teintes de vert, ceux-ci n’était plus son uniforme militaire, qui avait depuis longtemps rendu l’âme, avec de trop nombreux trous, liés à différentes épreuves, du temps ou non. Ainsi, le jeune homme portait un tee-shirt et pantalon assez classique, avec toujours ses rangers aux pieds tout de même.

La rue qu’il empruntait été assez calme, bien qu’il y avait tout de même une certaine façon, et lui se dirigeait vers une adresse, qui n’était plus très loin, où il était censé trouvé son receleur. Il ne tarda pas à y arriver et se présenter, et bien entendu demander ce qu’il cherchait. Evidemment, l’homme ne fit pas de recherche, ni ne chicana pas, sans compter qu’il ne se montrait non plus pas prudent, signe que les autorités locales ne devaient pas souvent passer dans le quartier dangereux. Il récupéra alors ses munitions avant de quitter la maison délabré qui abritait le vendeur d’armes.

Maintenant, il ne restait plus à Mach qu’à trouver un nouvel emploi qui pourrait lui permettre de renflouer un peu ses caisses, et ainsi acheter de quoi vivre et continuer son travail de mercenaire. C’est alors qu’il vit passer à ses côtés une jeunes femmes, assez jolie d’ailleurs, qui avait des oreilles et une queue de chiens. Cela ne le surprit pas, puisque depuis le temps, il avait fini par s’habituer à coir des habitants de Terra tout aussi différents les uns que les autres. Ce qui attira son attention fut plus le côté innocent que laissait paraître la démarche de cette jeune femme, et son expression visuelle assez gaie, qu’il avait pu entrevoir rapidement lorsqu’elle l’avait doublé. Ainsi, à présent, il la voyait de dos, se demandant ce qu’elle pouvait faire dans ce quartier, où elle risquait fort de vite se retrouver en danger. Pour le moment, il ne la quittait pas des yeux, un regard curieux surtout, cherchant à connaître les raisons de sa présence dans un lieu qui était tout sauf vraiment approprié pour la jeune femme, en se basant uniquement sur son apparence et le léger ressenti qu’il avait pu avoir bien entendu, ce qui pouvait très bien l’avoir induit en erreur.

Parmi les lieux les plus mal famés de Terra les Bas fond de Nexus était sans doute les pires. Il avait de tout la dedans, des drogués, des coupeurs de gorges, des mercenaires et bien plus encore… Qui sait ce qui se cache dans les profondeurs de ses ténébreuses ruelles. Tsuki elle le savait, elle avait des habitudes là bas, elle connaissait pas mal de monde, capable de lui filer un coup de main en cas de pépin. Mais c’était surtout elle, qui les aidait du mieux qu’elle le pouvait. En leur proposant d’ancien vêtement dont-elle n’avait plus l’utilité, elle leur proposait un peu de nourriture parfois, bien qu’elle avait déjà pas mal de soucie pour remplir son propre estomac. Tout le monde ici la connaissait, et elle connaissait tout le monde ou presque.

Et oui il y avait par moment des personnes qui n’était pas du tout du coin qui venait faire affaire avec les voleurs de grand chemin qui vivait là. Ici on la surnommait Light, car elle était la lumière qui rendait leur vie plus douce. Elle était douce, affectueuse et rieuse, elle prenait le temps de dire bonjour à tout le monde. On l’aimait, pas uniquement pour sa grande beauté, mais surtout pour son bon cœur. Elle glissait le long des ruelles sombre avec le sourire, elle avait une démarche souple, ondulante, elle doubla un homme qui n’était d’ici ça se voyait. La jeune femme ne prit pas le temps de le regarder, en tout cas pas en profondeur. Elle avait à peine remarqué qu’il portait d’une cape, il avait les épaules carrées. Que dire de plus sur cet homme si ce n’est qu’il sentait la poudre… Surement un mercenaire.

Elle avait encore du mal à s’intégrer dans le milieu des bas fonds, mais jusque maintenant aucun dealeur ou autre ne lui avait voulu du mal. Elle ne faisait que s’occuper des clochards qui mendier et qui vivait dans des cartons. D’ailleurs elle alla s’asseoir près de l’un d’eux, lui offrant un morceau de pain au milieu, elle le faisait avec le sourire. Ils partagèrent se petit repas, tout les deux en riant. Le vieil homme, lui fit remarquer que le mercenaire n’avait pas cessé de la fixer depuis qu’elle était passée devant lui en reprenant une bouchée de son pain.

La demoiselle chien tourna son regard vers l’homme, un regard interrogateur, pourquoi s’intéressait-il à elle ?  Elle dit au revoir au mendiant pour se rapprocher de cet homme qui ne cessait de la fixer. En inhalant son odeur un fois assez proche de lui, elle sut qu’il ne lui voulait pas de mal. Alors elle lui sourit en ajoutant très simplement :

« Vous n’êtes pas d’ici vous. »

Elle prit une bouchée de son pain au miel et attendit qu'il dise quelque chose. Elle était très social, naïve et si douce, personne ici ne lui voulait de mal, enfin pour le moment... En tout cas ce qui avait de mauvaise intention à son égard elle les évitait.

Mach venait de faire le plein de munitions, quand il croisa une jeune femme plutôt gaie. Ce qui le surprit, car dans ce quartier, ce genre devait être plutôt rare. Et en général, s’étaient aussi elles qui récoltaient le plus de problèmes avec les locaux, qui les voyaient d’un mauvais œil. Cependant tout le monde lui répondait d’un sourire et d’un geste amical pour la saluer, ce qui avait de quoi attirer la curiosité des personnes de passages, mais connaissant les dangers de tels quartiers  L’ancien soldat la suivait alors du regard, ralentissant même son rythme de marche pour s’assurer de ne pas la dépasser. Il put ainsi la voir se rapprocher d’un clochard d’un âge avancé et partager un morceau de pain en discutant. Discussion qui dut être amusante, puisque les deux personnes se mirent à rirent.

Il trouva alors la jeune femme encore plus jolie, alors qu’elle tournait le regard vers lui. Elle s’était finalement aperçue, ou on l’avait aidé à se rendre compte qu’on l’observait. En tout cas, elle posait un regard interrogateur, comme si elle cherchait à savoir pourquoi cet homme la regardait, quand il y avait tellement d’autres personnes dans ces rues. En tout cas, se ne fut pas pour cela qu’il détourna le regard, et cela ne serait pas nécessaire, puisque la demoiselle se leva et vint à sa rencontre. Il s’attendit donc à ce qu’elle lui demande ce qui lui valait une telle admiration, mais même pas. La jeune femme lui demanda seulement s’il n’était pas d’ici. Enfin, ce n’était pas une question mais une constatation.

- Non en effet, je ne suis en ville que depuis quelques jours. Par contre, vous vous semblez bien connaître les lieux et ses habitants.

Répondit-il avec le sourire à la jeune femme qu’il avait à présent devant lui et qui venait de se remettre à manger tranquillement. Mais bon, cela ne le dérangeait pas, cela donnait peut être un charme supplémentaire à celle-ci.

- Mais, le plus surprenant est sans doute votre humeur joviale dans un quartier qui est loin d’être le plus fréquentable.

Dit alors Mach en mettant alors en avant ce qui l’avait surprit chez la jeune femme. D’ailleurs durant cette annonce, il avait regardé les rues autour de lui, comme pour appuyer ses dires. Ceux-ci n’avaient rien de méchant, et il savait que la moitié si ce n’était plus de ses habitants n’avaient seulement aucun autre endroit où aller, l’autre était la pire racaille de la ville, et donc aussi la plus dangereuse pour une personne ne sachant pas se défendre, ce que la jeune femme ne semblait pas être apte à faire, mais, ce n’était qu’une opinion sur l’apparence de celle-ci, qui pouvait être trompeuse.

Il est bien rare en effet de bas fond de Nexus de trouver une fille comme elle, avec le regard plein de douceur et non des poignards à la place des yeux. Ici tout était sombre et plein de tristesse, elle était celle qui illuminait d’une douce lumière ses lieux. On la remerciait pour sa bonté, mais on la félicitait pour sa joie de vivre, car oui même dans les pires moments il fallait savoir sourire à la vie. Dans les bas fonds de Nexus il n’y avait pas que de mauvaises personnes, il y avait des familles entières qui survivaient comme elle le pouvait. Oui hélas y a des enfants ici qui jouent, qui rient, puis ce sont tous des êtres vivant malgré leurs différences, ils ont le droit d’être heureux. Alors Tsuki a décidé de les aider, elle n’avait plus de famille, plus personne dans sa vie alors elle était en quelque sorte venu ici pour trouver du réconfort, des personnes avec qui parler et partager son pain au miel. Elle souriait toujours à l’homme qui se tenait face à elle, elle terminait sa bouchée avant de lui répondre toujours aussi jovial.

« On dit que l’argent ne fait pas le bonheur vous savez, comme je n’ai pas d’argent et pas de famille je viens ici pour partager, pour montrer que tout n’est pas finit. Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir… »

Elle n’avait pas finit sa phrase qu’une petite troupe de gamin arrivèrent en courant vers elle, lui sautant dessus en criant :

« Nous avons capturé la princesse. »

La jeune demoiselle se retrouva les quatre fers en l’air, couchée sur le sol elle riait.

« Du calme les enfants, du calme. »
« Bonjour mademoiselle Inu. »

Dirent-ils tous en cœur. Elle leur caressa la tête un à un, passant en revue tout le monde contente de voir qu’il ne manquait personne elle sourit en se redressant un peu toujours assise par terre. Elle partagea le reste de son pain au miel avec chacun d’eux, ils eurent tous un petit morceau. Ainsi elle était sur qu’il avait un petit quelque chose sur l’estomac. Certes ce n’était pas grand-chose, mais au moins ils affichaient tous un large sourire sur leur petit visage rond couvert de poussière. L’un d’eux rangea son morceau dans sa poche, elle lui demanda :

« Ta petite sœur est toujours malade ? »

Le petit sourit tristement et hocha de la tête, elle prit par la main le tirant vers elle pour le prendre dans ses bras. Elle joua dans les cheveux du petit garçon et le rassura. Elle était très protectrice, très douce comme une mère, c’était sans doute dû à ses gênes de canins. La jeune femme leurs dit alors de partir et de continuer à jouer, les enfants repartirent en courant dans tout les sens. Elle se redressa lentement, dépoussiérant ses habits elle était très propre, puis n’ayant pas beaucoup de vêtement de rechange il fallait bien qu’elle prenne soin du peu qu’elle possédait. Son jean était délavé et complètement trouer, son t-shirt était blanc un peu trop court pour elle, il remontait un peu au dessus de son nombril.

« Excusez les, ce sont des enfants, ils ont besoin de rêver. »

Mach avait donc commencé la discussion avec cette jeune femme, qui au lieu de prendre peur parce qu’on l’observait, était venue au contraire à sa rencontre, et engager la conversation. Elle n’avait même pas demandé à l’ancien soldat les raisons de ce regard porté sur elle, raison qu’il finit par donner dans ses réponses. Elle lui avait alors répondu qu’elle venait, d’une certaine façon chercher du réconfort, tout autant qu’en donner, puisqu’elle savait ce qu’était ne pas avoir d’argent ou de famille. Il pouvait d’ailleurs le comprendre aisément, puisqu’il était un orphelin lui aussi, et contrairement à certains, n’avait jamais connu ses parents biologique. D’ailleurs, il ne trouvait pas vraiment quoi répondre à la jeune femme, qui à en croire ce qu’il voyait, devait passer pour une sainte, ou presque, aux yeux des pauvres du quartier, alors qu’elle n’avait pas forcément guère plus qu’eux.

C’est alors qu’une petite troupe d’enfant surgit de nulle part pour sauter sur la jeune femme et la renverser, alors qu’il l’appelait « Princesse ». La surprise avait été de taille pour Mach, qui se préparait déjà à contre une menace, dissimulant une de ses mains sous sa cape, prête à sortir son arme.  Mais, il se ravisa tout aussi vite, laissant apparaître un sourire amusé sur son visage, alors que la demoiselle montrait connaître les enfants. L’homme passa alors un peu au second plan, sans que cela ne le perturbe vraiment. Au contraire, il regardait la scène avec un léger attendrissement, alors que la jeune femme partageait son pain avec ceux-ci, et réconforter l’un d’entre eux qui avait sa sœur malade.

Ceux-ci ne tardèrent pas à partir, en remerciant leur bienfaitrice, alors que celle-ci se redressait. Il remarqua d’ailleurs dans ses mouvements la tenue assez légère qu’elle portait, qui ne manquait pas d’attirer l’attention, des plus malveillants des passants, sûrement d’ailleurs ce qui n’étaient que de passage dans le coin. Pour sa part, il n’y prêta pas plus d’attention que cela, et se contenta la voir s’épousseter avant qu’elle ne s’excuse pour cet intermède.  Elle annonçait que les enfants avaient besoin de rêvé, et il jeta un regard dans leur direction, même s’ils ne tardèrent pas ç quitter son champ de vision.

- Inutile de vous excusez pour cela. Au contraire, s’est agréable de temps en temps de voir ce genre de scène. Surtout que pour beaucoup, comme nous, certains perdront bientôt leurs rêves.

Dit le jeune homme, venant reposer son regard sur la demoiselle. Ses propos semblaient empreint de mélancolie, surtout parce qu’il ne se souvenait pas avoir eu de rêve à lui. Mais, il savait qu’en avoir et tenter de les réaliser était sans doute tout aussi dur que de pas en posséder.

- Sinon, vous alliez dans un lieu précis ? Je vous ai peut être ralenti dans vos projets ?

Demanda t il calmement à la jeune femme, toujours en face de lui. Elle avait peut être en effet des projets pour sa journée, et il venait sans doute de la mettre en retard. Pour sa part, il avait fait ce qu’il voulait, et avait du temps libre devant lui maintenant.

La jeune demoiselle se tenait face à cet homme, elle avait à peine prit le temps de bien le regarder. La chose qui la marquait le plus chez lui c'était cette odeur de poudre, pour le reste il était assez anodin comme type. En tout cas des comme lui, elle en avait passé ici, quoi que les autres avait quelque chose de mauvais dans le regard, il semblait bien plus méchant. Ô on ne peut pas dire que Mach était genre rassurant, il avait les traits tirés, la peau mate, les épaules carrées. C'était un homme qui semblait fort vu la carrure qu'il possédait, il était bien plus grand que Tsuki en tout cas. Il lui demanda si elle avait à faire dans le coin, il semblait pensait qu'il l'avait arrêté dans quelque chose. Mais en faite non, la petit Inu n'avait rien de bien particulier à faire. Elle y réfléchit tout de même un peu, car elle était un peu tête en l'air parfois et après quelque seconde de réflexion elle répondit sur un ton plutôt gai :

« Non, je n’ai rien de particulier à faire… »

Elle souriait alors gentiment, la tête penchée un peu sur le coté, on aurait dit un adorable petit chien qui attendait qu’on lui gratte l’oreille. Sa petite queue tirebouchonnée remuait dans son dos, son poil crème était brillant et d’une grande douceur enfin seul les personnes l’ayant touchée pouvait le savoir ça. C’était une zone sensible chez la Inu, enfin personne ne le savait quoi que si, mais c’est personne était morte aujourd’hui. D’ailleurs en parlant de toucher, un groupe d’adolescent s’approchèrent dans le dos de la jeune femme et l’un d’eux surement le leader de la bande lui pinça la queue. Bien qu’elle les ait entendus arriver depuis plusieurs mètres elle ne s’attendait pas à ça, la Inu sursauta. Se retournant vers eux légèrement furieuse, la demi chienne se mit à grogner ils riaient bien les petits abrutis elle se mit alors à hurler :

« Ca n’a rien de drôle bande voyous sans cervelle ! On vous a donc jamais apprit à respecter les femmes ? Vous avez intérêt à dégager parce que sinon je me ferais un plaisir de vous mordre les fesses ! »

Ils furent un peu surprit sur le coup, ils connaissaient bien la jeune femme et s’était sans doute la première fois qu’il la voyait hurler ainsi pour une si petite bêtise. Ils se regardèrent et haussèrent les épaules chacun leurs tours le leader lui approcha comme si de rien n’était il mit son bras sur l’épaule de la jeune femme et dit :

« Ô, ça va Light t’énerve pas pour ça c’est pour plaisanter. »
« Je ne trouve pas ça drôle Grant ! Tu es vraiment idiot quand tu veux. »
« Tu me brise le cœur ma belle… C’est qui ton nouveau copain ? »
« Il se présentera lui-même, contrairement à toi lui il a des manières. »

La jeune femme se débarrassa de l’en prise du jeune homme, assez sèchement. Elle se plaça près de Mach par la suite, elle avait un peu peur oui on savait jamais comme les gens ici pouvais réagir dans ses ruelles. Il pouvait très bien se mettre en colère pour un rien.

Mach discutait tranquillement, et un peu au milieu de la rue avec Tsuki, et avait finit par lui demander s’il ne la mettait pas en retard. En effet, elle s’était détournée de sa route quand elle avait apprit que le jeune homme la regardait, et était venu lui adresser la parole sans peur. D’ailleurs, elle semblait le regarder un peu avec curiosité, comme s’il avait quelque chose sur le visage ou de particulier comparativement aux hommes qu’elle avait pu croiser jusque là. Mais, l’ancien soldat ne se formalisa pas sur cela, surtout que la jeune femme ne tarda pas à lui répondre qu’elle n’avait rien de particulier à faire. La façon dot elle conclu sa phrase, penchant légèrement la tête d’un côté, laissa tout de même le jeune homme se demander ce que la suite aurait pu être.

En tout cas, il devrait attendre pour peut être le savoir, car une petit groupe d’adolescents proche de l’âge adulte approcha et l’un d’eux pinça la queue de la Terranide. Mach l’avait parfaitement vu, mais n’avait pas eu le temps de l’en empêcher, vu sa position devant la jeune femme. Celle-ci sursauta avant de se tourner vers les coupables et les engueuler. Ce qui ne manqua pas de surprendre la petite bande, qui soit se désintéresser du problème, soit ils connaissaient l’Inu, et la réaction de celle-ci les étonna, car trop peu courant.  L’un d’eux se rapprocha alors et montra qu’il la connaissait, l’appelant par son surnom, que Mach prit naturellement pour son prénom, puisqu’ils ne s’étaient pas encore présentés l’un à l’autre.  Il voulut faire passé son geste pour de la plaisanterie, alors que la jeune femme ne le prenait pas comme tel, et le contact ne sembla pas lui plaire, puisqu’elle se dégagea rapidement de cette main posée sur son épaule, pour venir se placer derrière Mach, peu après que le leader du groupe, dénommé Grant chercha à connaître qui il était,

- En quoi mon identité vous concernerait elle jeune homme ?

Dit l’ancien soldat calmement, mais durcissant un peu le regard, espérant faire naître suffisamment de crainte dans les yeux de la petite bandes, pour éviter que la situation ne dégénère. En effet, vu le comportement de ce jeune homme, il semblait avoir envie de passer plus de temps avec la jeune femme se trouvant derrière lui. Et pas que Mach devrait s’y opposer, du moins si celle-ci avait d’une telle envie aussi, mais cela ne semblait pas être le cas. Ce que l’individu pourrait mal prendre, surtout s’il se mettait en tête que l’ancien soldat qui servait de protection à la demoiselle, était son nouveau petit ami. Ainsi, son ton s’était montré assez froid pour prémunir tout acte de violences, contrairement à celui qu’il avait quand il parlait avec la jeune Inu.

- Ce qui est sur, s’est que vous faite peur à la demoiselle, alors si vous leviez le camp au lieu de vous attirer des problèmes ?

Dit-il d’une voix calme, mais légèrement menaçante. Bien entendu, les problèmes se seraient lui, même s’il préférait éviter d’avoir à se battre et montrer sans doute le côté que la jeune femme n’avait pas encore vu. Il était prêt à répondre à toute agression sur sa personne, voir à bloquer tout actes dirigés vers la jeune femme. D’ailleurs, serait-il le seul à s’opposer aux groupes d’adolescent dans le coin, si on comptait tous les gens qui appréciaient le jeune Inu.  La pression du nombre serait peut être même suffisante pour dissuader le petit groupe. Et même si Mach se préparait à une éventuelle bagarre, il n’envoya à aucun moment ses mains chercher ses armes, ce qu’il ferait uniquement s’il y était contraint.