Le plus propre n'est pas forcement le plus délicat :P [Délicat]

Elle continua à parler de marshmallow et en fit un description détaillée ce qui donna une bonne envie de sucre à bleiz. Elle fit même la description des effets secondaires ce qui ne choqua nullement Bleiz qui était plus à l'aise quand une fille parlait sans gêne.

Ouais j'aime bien ce genre de cochonneries. Tu sais qu'il faut t'arrêter mais t'en as pas envi.

Elle avait la tête dure avait elle dit ? Au propre comme au figuré pensa Bleiz en souriant
Elle fut étonné par la proposition et en détachant son chignon la détourna en lui demandant plutôt un petit déjeuner. Sans savoir pourquoi, Bleiz commençais à la trouver mignonne en plus d'avoir un corps attirant.

Un chocolat chaud et des pancakes ? Tant mieux tu m'as donné envi de sucre avec ton histoire de marshmallow. Je connais un endroit qui ouvre assez tôt pour les employés d'usine et je crois me souvenirs qu'ils en font.

Il tendis le bras dans la direction l'invitant à marcher.

Alors ça veut dire que tant que t'auras des pancakes dans ton assiette je risque rien ? dans ce cas je me planquerai au moment même ou tu prendra ta dernière bouchée

Il lui fit un clin d'œil pas de charmeur mais plutôt roublard et malicieux.

Et bien… Si elle lui donnait envie de sucre en parlant de bonbons, il n’était pas difficile d’imaginer de quoi elle pourrait lui donner envie en parlant de tout autre chose. En parlant par exemple… Des bêtises dans le noir qui font les enfants ? Et non pas de ces bêtises que les enfants font dans le noir. L’un et l’autre étaient très différent. Toujours est-il que son ventre criait famine et que Sam était plus que ravie de pouvoir le remplir aux frais d’un autre. Un repas, c’était toujours ça de pris, surtout pour une jeune femme qui ne pouvait jamais joindre les deux bouts, d’où son travail à la petite semaine de strip teaseuse.

-Super.

Nonchalante, elle glissa le bout de ses doigts dans les petites poches de son short (beaucoup) trop court, n’en laissant dépasser que ses pouces, alors qu’elle prenait la tête de l’expédition, roulant dans la direction que lui indiquait Bleiz.
La remarque que fit le videur par la suite, si elle ne la fit pas rire, parvint cependant à la faire sourire.

-Ouais, absolument. On sait jamais que tu dises un truc qui me plaise pas. Et ça, tu ne le sauras qu’à la fin de mes crêpes. Sinon, ça t’arrive souvent de te battre avec les filles du club ?

Toujours avec la nonchalance qui la caractérisait et le détachement qui lui était propre, Sam sortit de sa poche son paquet de clopes et son zippo et s’en alluma une, avant de la tendre à Bleiz.

-On partage si tu veux, j’ai pas assez de blé pour t’en donner une complète.

Elle parti devant ce qui permit à bleiz un regard furtif sur son charmant postérieur. Il se reprit ne voulant pas énerver à nouveau la damoiselle.

Ah un sourire ? Bleiz adorait voir une femme sourire. Encore plus quand ce sourire était difficile à obtenir. Il ne saurais dire si la suite de ses paroles était une vrai menace ou une plaisanterie. Ou les deux ? En tout cas la conversation allait relativement bon train.

Dans ce cas si je sens que j'ai dit une connerie je m'assurerai que ton asiette soit assez pleine pour me laisser le temps de m'enfuir . Non en effet c'est rare que je me batte contre une fille tout cours. En général si je me bat c'est soit pour vivre, soit par défit. Et une personne doté de pouvoir est toujours un défi à relever quand on n'en as pas soit-même. Mais je dois dire que si toutes les filles du club savait ce battre comme toi, on aurait plus besoin de videurs. En revanche je viendrai quand même en tant que client vus que les filles qui savent se battre ont toujours un coté plus sexy à mes yeux.

Il la vit sortir une cigarette, l'allumer (la cigarette donc) et la tendre dans sa direction.

Oh c'est très généreux de ta part mais je fume pas la cigarette. Mais j'apprécie le geste.

Il marchèrent un moment jusqu'à arriver au petit bistrot à petit dèj américain. Il passa devant sam, arriva devant la porte coulissante et quand il l'ouvrit tandis à nouveau le bras.

Après-vous dangereuse demoiselle dit il d'un nouveau clin d'œil malicieux.
Ils entrèrent en virent bientôt qu'ils étaient les seuls clients actuels.

Choisis une table je vais passer une commande. Donc pancakes au sirop d'érable avec chocolat chaud c'est ça ?

Si elle n’en donna pas l’impression, par aucun signe extérieur que ce soit, ni regard entendu ni mimique outrée ni quoique ce soit d’autre de perceptible, Sam releva qu’ainsi donc, Bleiz aimait les femmes combatives. Ce qui l’intriguait maintenant c’était de savoir jusqu’à quel point il pouvait considérer ça sexy. S’il était porté sur le sadomasochisme, autant dire qu’avec Sam, c’était mort. Elle aimait les rapports de force de temps en temps, mais se faire frapper dans un moment pareil ou frapper quelqu’un, jamais de la vie… Ou alors si elle le faisait, ça n’aurait rien de sexuel. Si elle choisissait de briser les roupettes d’un homme au moment le moins opportun, ça sera sans doute parce qu’il aura eu l’audace de se montrer sous un angle que la jeune femme n’aurait certainement pas apprécié. Elle le cuisinerait devant le p’tit dej’ qu’il allait lui offrir. Quant à ses paroles sur les pouvoirs, elle s’en fichait un peu en fait. Elle-même était tombée sur la pyrokinésie, un coup du sort, et ça lui allait très bien. Le fait qu’il refuse de partager la cigarette arrangeait grandement la jeune femme. Elle ne fumait que pour se donner un genre, puisque n’avait jamais eu de dépendance à la nicotine (rencontre avec un drogué pouvant se sevrer comme il le voulait ?) et ne connaissait donc jamais le manque. Mais… Ca faisait bien. Elle eut le temps de la griller entièrement avant qu’ils ne parviennent au bistrot et Sam entra dans l’établissement. Evidemment, on lui demanda de quitter ses rollers. Elle n’en retira que les roulettes, pratique non ? C’était une de ces paires de tennis rollers. Très très pratique en vérité. Elle hocha vigoureusement la tête à la question de Bleiz.

-Ouaip. Et demande une crêpe à la banane et chocolat, avec de la chantilly s’il te plaît.

Appétit d’ogre ? Carrément. C’est surtout que plus du trois quart du temps, Sam n’avait à manger que des pâtes. Alors forcément, quand on l’invitait… Evidemment, en mono-aliment, on ne peut pas grossir. Elle avait certaines carences, qu’elle comblait comme elle le pouvait, quand l’occasion se faisait sentir, mais sinon, elle paraissait être toujours très en forme et… En formes. A voir sa plastique, on n’en pouvait douter. Les bienfaits de l’exercice vous dira-t-elle. Suivant les recommandations de Bleiz, elle trouva une banquette et fit comme chez elle, s’asseyant en tailleur. Ses coudes trouvèrent la table et son menton ses paumes alors que ses yeux aciers se tournaient vers l’extérieur.

crêpe banane chocolat ? ben elle avait de l'appétit le petite. Faut dire ce tortiller devant des pervers et ce battre directement après ça ouvre l'appétit. Bleiz commanda également un chocolat pour lui, une plâtrée de pancakes et du pain perdu. Normalement il mangeait des fruit mixés avec du fromage frais et des œufs comme petit déjeuné mais il ce permettait un petit plaisir de temps en temps.

Il alla s'assoir auprès de sam et lui souris
ça devrait pas tarder malgré la taille de notre commande. On est quasiment les seuls ici. En tout cas tu ne manque pas d'appétits. C'est agréable une fille qui ne se retiens pas de manger.

Il regarda alors ces yeux et trouva que derrière leur coté belliqueux et agressifs, ils avaient un coté sensuels. Ces formes étaient plus qu'honorable et ces vêtements déchirés par endroit laissaient peux de place à l'imagination. Il imaginait déjà ce dont un fille avec un tel caractère était capable quand elle avait décidé de ce faire plaisir. Mais il ce demandais aussi s'il avait une chance avec elle. Peut être n'était elle attirée que par les garçons aussi trash qu'elle ou encore qu'elle ne s'intéressait qu'aux femmes (Bleiz avait le chic pour fantasmer sur des filles qui s'avérait après lesbiennes). Il tenta de ne pas ce faire remarquer à trop la mater mais après tout si elle n'en avait pas encore fait la remarque c'est que soit elle ne l'avait pas remarqué, soit elle s'en foutait.

Et sinon j'ai remarqué que tu venais au club de manière aléatoire. Tu fait quelques chose d'autres à coté ?

Il est vrai qu'il ne savait absolument rien d'elle, ni elle de lui. Et il était assez curieux de savoir comment elle vivait. Cette jeune fille l'intriguait.

Quand Bleiz revint, Sam laissa de côté la fenêtre du bar et l’extérieur, pour croiser sagement ses mains sur la table et faire face à celui qui l’avait invitée. C’était la moindre des politesses, surtout après avoir essayé de le faire griller comme un sardine grille sur un barbecue. Sa remarque la fit sourire avec cynisme. C’était sa façon d’être, même quand elle ne voulait pas nécessairement être méchante. Enfin pas trop.

-Ouais… Et encore, si tu savais le nombre de choses que je ne me retiens pas de faire…

Ses yeux roulèrent dans leurs orbites devant la quantité mirobolantes de choses que faisait Sam et qui portaient pourtant pour la plupart l’étiquette « réservé aux mecs » dessus. Alors évidemment, elle ne jouait pas à qui pisse le plus loin ni à ce genre de trucs, mais tout ce qui était paintball, lasergame et autres trucs du genre… Ca… Oh que oui elle en faisait. Quant à jurer comme un charretier, chanter des chansons paillardes et ce genre d’autres joyeusetés, ça coulait de source. Le regard de Bleiz n’échappa pas à Sam. Il faut dire qu’elle était habituée, en même temps. Quant à la déranger… Non, elle n’était pas assez prude pour ça. Et puis elle estima qu’après les rebondissements de la matinée, il avait bien le droit à un petit extra. Aussi, après avoir écouté sa question, elle se leva, monta sur le siège puis sur la table pour venir s’asseoir bien droite devant Bleiz, les bras retenant son dos dans une posture aguicheuse. Comme ça, il devait avoir une belle vue sur sa poitrine, son ventre et ses cuisses. Sa voix se fit plus caressante, comme celle d’une call girl.

-Le club c’est quand j’ai trop de peine à trouver de l’argent ou à voler ce dont j’ai besoin… Et à côté, je fais beaucoup de sport.

Par sport, elle pouvait sous entendre beaucoup de choses. Elle faisait beaucoup de roller, de skate et compagnie c’est vrai. Mais aussi du sport de chambre quand elle en avait l’occasion. Non Non, pas de PowerPlate… Restait juste à voir ce que Bleiz voudrait donner comme interprétation. Ils avaient le temps de jouer un peu avant que les commandes n’arrivent, si on ne la chassait pas du dessus de la table avant, évidemment.

-Et toi ? A part faire les videurs dans un club de pervers ? Mais au fait… J’ai toujours pensé que pour être videur dans un club de strip il fallait être pervers soit-même. T’es d’accord ou tu nies ?

Et si elle, elle savait le nombre de chose qu'il avait envi de lui faire. Il ce ferait surement griller (au propre et pas au figurer) s'il les disaient à voix haute. Apparemment les regards de Bleiz n'avait pas échappé à Sam qui se leva et ce posa devant lui dans une posture plus qu'agréable à regarder pour lui. Il ne fit pas le gêné car il en avait vus bien plus d'elle plus tôt dans la nuit. Même si la vus était toujours aussi agréable. Et de plus elle faisait cela car elle l'avait surement grillé (au figuré cette fois)

Du sport, elle devait bien sur en faire pour garder un tel corps avec un appétit comme le sien. Mais la manière dont elle l'avait dit laissait place à l'ambiguïté. Quand à son tour elle lui posa en y ajoutant une touche personnelle il ne put s'empêcher d'en rire de bon coeur.

Et bien...je dois dire que j'apprécie grandement les belles femmes et les voire bouger leurs corps n'est pas désagréable. Donc on peut dire que j'ai effectivement un coté pervers. Mais je sais me tenir tout de même. Mais si j'ai choisi ce job de videur de strip, c'est surtout parce que ça paye bien et que ça maintient de corriger quelques crétins. Même si c'est pas aussi vivifiant qu'un combat contre une strip-teaseuse qui lance du feu avec ses mains.

Il la regarda alors d'un regard un peu roublard et termina par.

Et à coté je fait aussi beaucoup de sport. à croire que toi et moi avons peut-être quelque-chose en commun finalement

Si elle y avait pensé, elle se demanderai s'il pense à la même chose. ce qui devrait être assez intéressant.

Bien. Bleiz ne jouait pas les timides. Il n'y avait rien qui agaçait plus Sam que les garçons ou les filles n'assumant pas leurs choix, leurs préférences, leurs orientations, leurs envies... C'était à la rendre dingue. Et quand elle voyait des petites mijaurées rougir encore et encore, au lycée par exemple, quand un beau garçon les invitait à sortir et répondre "Je sais paaaaaaaaaaas..." En rougissant de plus belle et regardant le bout de leur pied qui jouait avec un pauvre caillou qui n'avait rien demandé à personne... Et bien c'était simple. Arrivait, elle disait: "Tu sais pas? Bah tant pis, moi je sais." Et elle roulait une pelle au pauvre garçon qui n'avait rien demandé à personne. Quoique jamais personne ne s'était plainds de ses baisers. Mais avec un petit peu de modestie (un petit peu, point trop n'en faut comme disait sa grand-mère), Sam devait avouer que peut-être, ça finirait bien par arriver un jour qu'elle se fasse enguirlander de toujours prendre comme ça, sans jamais demander l'avis des gens avant. Enfin bref, ça ne regardait qu'elle après tout.

-La strip teaseuse en question aurait volontiers fait un barbecue sur ton dos. Tu n'as qu'à faire gendarme. Tu seras fonctionnaire et tu pourrais taper de la racaille autant que tu le voudrais, personne ne trouverait rien à y redire. Tu pourrais même te taper les putes à l'oeil aussi. Idéal pour la pratique de ton sport si tu vois ce que je veux dire.

Pas de sourire entendu cette fois, juste un regard éloquent glissé à Bleiz alors que Sam se détournait de lui pour aller reprendre sa place. A point nommé il sembla puisque c'est le moment qu'on choisit pour leur apporter leur commande. Les yeux se la jeune femme pétillèrent de plaisir, elle se demandait déjà par quoi elle allait commencer... Oh allez, un petit bout de tout empilé sur sa fourchette et mit dans sa bouche avec un peu de chocolat chaud... Là elle atteindrait le paradis spirituel de la gourmandise, elle pouvait crever en paix...

Elle se rassit juste avant que les commandes arrivent. Interrompant le spectacle de son corps pour celui des plats. Il y en avait beaucoup. Mais Bleiz avait reçu sa paye ce matin et il pouvait ce le permettre. Il la regarda manger un moment la laissant savourer son petit déjeuner. Il prit une gorgée de son chocolat avant de répondre.

Je te l'ai dit, ce que j'aime c'est me battre. Et me battre contre des adversaires doués. Je ne me sers pas de ma force pour montrer ma supériorité aux autres, mais pour défendre ma vie ou pour relever des défis. Quand à "me taper" des putes à l'œil, ce n'est pas intéressant puisque ce que j'aime de ce genre de sport, c'est aussi la séduction. Même si je ne juge absolument pas ces femmes. Après tout, chacun fait ce qu'il peut pour survivre.

Il la rejoint dans sa dégustation et mangea avec appétit ce qu'il avait devant lui. La saveur d'un bon petit déjeuner sucré et gras était toujours agréable.

(Un petit peu plus long pour la suite s'il te plaît? ^^)

Dans la bouche de Sam, le sucre et les goûts des différentes saveurs se mélangeaient. Du goût pâteux des pancakes à ce lui aussi dense mais plus léger de la banane, en passant par le coulant du chocolat et du sirop d'érable... Oui, vraiment, maintenant Sam pouvait crever. Elle venait d'atteindre un instant de pur bonheur. Le nirvana, comme le diraient les moines boudhistes du Tibet ou encore... Le sage sous son baobab, du reste elle s'en fichait éperduement. Elle eut un peu de mal à écouter Bleiz en fait. En fait, elle ne l'écouta pas du tout. Elle ne savait pas s'il le verrait ou pas, mais bon... Autant tenter le tout pour le tout.

-Tout à fait, je suis d'accord.

D'accord avec quoi? Elle n'en savait rien, mais ça n'avait pas d'importance. Seul comptait son petit déj qu'elle engloutissait avec appétit et empressement, comme une môme qui n'aurait pas bouffé depuis dix jours. Mais en fait, la dernière fois qu'elle avait eu un repas digne de ce nom, ça devait bien remonter à... Un mois. Dix jours à côté, c'était de la rigolade. Sam ne survivait qu'à coup de pâtes sans beurre et sans aucun agrément, natures en fait, et à ce qu'elle pouvait grapiller ici ou là. Un saucisson en passant ici... Un sandwich volé par là... Et ainsi de suite. Alors quand on lui offrait un petit déjeuner comme celui qu'elle avait devant elle, c'était silence révérentieux!
Silence révérentieux... Qui ne dura, en tout, qu'une dizaine de minutes. En effet, dix minutes après être arrivées, ses assiettes et sa tasse étaient vides et l'index de Sam récupérait les dernières gouttes de sirop tombées au fond de son plat du bout de son index, avant de le porter à ses lèvres.

-Oumpf... J'ai bien mangé!

Sans blague? ... Grand sourire email diamant à Bleiz.