Ah, quelle belle journée qui s'annonçait en ce magnifique lundi. Le lundi, le Nighty Night était fermé et les filles comme les garçons sortaient faire les boutiques le temps que les policiers viennent vérifier. Ce n'était pas facile de gérer un hôtel de luxe avec restaurant et "service particulier" durant les temps qui courent, puisque les lois sur la prostitution était très strictes alors que pas mal de femmes et hommes vendaient leur corps pour faire de l'argent, ou alors pour simplement rester en vie, dans le cas des démons de type succubus animis. Mais si cela était difficile, il n'empêchait pas que les choses étaient rentables, et donc il était assez simple de soudoyer les policiers pour qu'ils laissent passez quelques petites choses (comme la fouille des lits, les chambres personnelles du personnel, ce genre de choses). Après tout, le Nighty Night n'était pas un bordel, mais une maison de plaisir, où la musique, la nourriture, la luxure et la danse se cotoyaient. Seulement, les hommes mariés ou accompagnés d'enfants étaient privés de ces traitements, car Élysia croyait au mariage et à la parenté, et nul parent n'allait abandonner son enfant pour le plaisir dans sa boutique.
Ce jour-là, Élysia faisait une sortie entre filles avec la petite Éva. La voir jouer avec les autres enfants était un plaisir sans pareil aux yeux de la jeune maman. Lorsqu'elle repensait à l'autre génitrice de sa fille, Diane l'hermaphrodite, les larmes lui montaient parfois aux yeux, mais elle avait accepté que la prêtresse parte, non sans d'abord être convaincue par l'offre charnelle et les milles et une douceurs que lui avaient conféré la jeune femme. Éva était adorable et ressemblait terriblement à sa mère au niveau du caractère. La contemplant dans le carré de sable, elle entendit alors un hurlement de douleur, ce qui attira son attention. Elle vit alors, allongé plus loin, un petit garçon qui était tombé des petites attractions du parc. Elle ordonna à Eva de ne pas bouger et courut rejoindre l'enfant et vit qu'il était gravement blessé. "Je ne peux pas guérir une telle blessure! Je suis une démone, pas une Shrav'n!" Grommela-t-elle intérieurement, irrité. Elle passa ses mains sur le corps de l'enfant puis plaça ses mains sur le genou percé d'un os. Elle se concentra et endormit doucement la douleur du petit. Elle s'adressa alors aux autres;
- Est-ce qu'il y a un médecin ou quelqu'un qui a des connaissances médicinales?