Sous le bras, je porte un bac en plastique contenant mon linge sale, je le dépose sur le banc qui se trouve dans l’allée centrale des douches communes, ainsi qu’un peignoir. Regardant à droite, à gauche, il n’y a personne, je suis quelque peu suspicieux car on ne sait jamais. Je me déshabille, laissant glisser le kimono au sol, dévoilant un torse saillant aux muscles finement ciselés, je retire mon pantalon, le faisant descendre le long de mes jambes puissantes, et, côté virilité, je n’ai pas à me prendre, enfin je crois, je n’ai jamais eu l’occasion de comparer…. Après un moment d’hésitation, je me faufile dans la cabine de douche, je fais tourner le robinet, un jet d’eau jaillit, s’écoulant, roulant sur le velours rosé sur ma peau, des perles « immaculent » ma peau, n’épargnant aucune once de douceur, ma crinière se fait plus lourde, elle renforce la dominante sombre de ses couleurs… Je soupire d’aise… La friction que me fait subir cette eau de glace me trouble, je pousse une dernière expiration, après avoir savonné mon corps, je finis par sortir…
Quel ne fut pas la surprise du beau garçon alors qu’il s’extirpait des douches ! Ses prunelles couleur ombre s’ouvrirent en grand sous l’étonnement, sa bouche délicate et désirable laissa échapper une exclamation… Ses joues se parèrent d’une adorable couleur coquelicot, n’étaient-elles pas à croquer ? Son corps d’albâtre était apparu entre deux volutes de vapeur, luisant, tentateur, aux yeux de la voluptueuse, son être avait émergé des profondeurs de ces douches communes, chimère des plus désirables.
Alors que ses billes d’encre noire se postèrent sur la belle, sa verge imposante se dressa, raide comme la justice, droite, elle semblait défier l’apesanteur et provoquer la belle. Couvert de honte, le bel adolescent qui avait le physique d’un homme s’affaira à cacher du mieux qu’il put son intimité et déclara bientôt d’une voix visiblement ému…
« Que…que faites vous ici ?! Le vestiaire des femmes est de l’autre côté ! »
Avalant difficilement sa salive, le jeune homme noua la serviette autour de sa taille et s’avança d’un pas prudent vers la jeune femme.
« Je…je m’excuse, c’est juste que je suis troublé…Vous n’avez pas l’air d’être ici…Vous cherchez quelque chose ? »[/color]