Envie de nouveauté [PV]

Depuis plusieurs semaines, Mélisende avait passé un temps considérable dans ses ouvrages de magie et de sorcellerie. Elle s’était accordé bien peu de repos et de distraction. Elle voulait à tout pris apprendre comment accroître la puissance de certains de ses sorts notamment ceux d’entraves et de soumissions. Jusque là elle pouvait les utiliser sur une seule personne, elle voulait maintenant pouvoir les appliquer à plusieurs personnes en même temps. Cela lui faciliterait la tâche quand elle voudrait trouver de nouveaux esclaves. Grâce à cette extension de sort, elle pourrait soumettre un village entier en une seule fois, même chose si plusieurs assaillants l’attaquaient en même temps.

La magicienne était obstinée et quand elle avait une idée en tête, elle n’y renonçait jamais. Elle avait finit par obtenir ce qu’elle voulait. Fatiguée, elle s’était retirée dans sa chambre où elle s’était reposée pendant plusieurs heures. A son réveil, le fait d’avoir mené son projet à terme la mettait de fort bonne humeur ce qui signifiait pour elle une grande envie de prendre du plaisir. Elle appela l’un de ses esclaves afin qu’il lui procure cette jouissance. Malheureusement, les terranides qu’elle possédait ne la satisfaisaient plus autant. Le moment de nouveauté passé, elle se lassait très vite.

Au bout d’un moment, alors qu’un terranide chien œuvrait sur sa magnifique personne, elle lui donna un violent coup de pied qui l’envoya valsé au sol. D’un geste de la magicienne associé à un mot, le pauvre terranide se transforma en un vrai chien d’une taille impressionnante.

« Rejoins les autres ! »

Le pauvre animal partit rejoindre ses congénères, pauvres esclaves ne satisfaisant plus leur maîtresse et qui se retrouvaient transformés en animaux, gardiens du palais de l’ensorceleuse.

La jeune femme se leva et rejoingnit son laboratoire d’alchimie où elle pratiquait la magie et faisait ses essais de potions. Elle avait besoin d’un peu de sang neuf ou plutôt d’un nouveau male. L’ensorceleuse ne souhaitait pas rechercher un autre terranide, elle voulait autre chose. Un humain classique, jeune, beau, ferait bien l’affaire. Cela faisait d’ailleurs un moment qu’elle n’avait pas goûté aux plaisirs de la chair avec quelqu’un de son espèce.
 
Mélisende s’enveloppa d’une longue pièce de tissu couleur argent. Dessous, elle était habillée comme à son habitude, de simples bandes de tissu noires et transparentes recouvraient à peine ses seins généreux et son pubis, tel un pagne. Des bracelets d’argent ceignaient ses bras et ses avant-bras. Des spartiates, de la même couleur que le manteau, enveloppaient ses pieds délicats. Elle prit une poignée de poudre dans l’un des pots de terre qui s’étalaient sur une des tables. Elle se plaça au centre de la pièce et dessina un cercle autour d’elle avec la poudre. Les yeux fermées, elle psalmodia quelques mots d’une langue inconnue des non-initiés, la poudre s’enflamma et dans un nuage de fumée, la magicienne disparue. Elle réapparut derrière un arbre, sur Terre, à proximité du lycée de Seikusu. Elle avait voulu se retrouver dans un endroit où les proies potentielles seraient légion et où elle pourrait faire son choix. Un sourire charmeur aux lèvres, elle recouvrit sa tête du manteau d’argent afin de masquer un peu son visage. Elle avança entre les arbres en se tenant sur les abords du bois jouxtant la grande cour du lycée. L’ensorceleuse balayait de son regard d’onyx la foule des étudiants qui se trouvait là.

Alors que la matinée avait été ensoleillée, l’orage s’annonçait en ce début d’après-midi, les épais nuages noirs s’amoncelaient sur la ville. Ces volutes de vapeur teintaient le ciel de sombres éclats, éparpillant les ténèbres sur la cité, la recouvrant d’un voile obscur. Les rangées d’étudiants se profilaient, tous avaient pour destination le lycée. Le bel inconnu s’avançait, se faufilant dans cette foule amorphe, débile et omniprésente. Son pas était rapide, zélé, ses enjambées légères.

Que... ?!"

Alors qu’il s’avançait, pif paf badaboum, elle s'effondra sur le sol, mortellement séduisante et il ne tarda pas à la rejoindre, sonné par le choc, engourdi par la vue terrible qu'il avait ! Ils tombèrent ainsi par inadvertance, l'un sur l'autre et par un étrange hasard, il se retrouva sous elle...
Ses paupières dévoilèrent ses yeux touchés par la grâce, éclairés d’une plus forte ardeur, d’une humidité brillante et d’une force étincelante. . . Après moult hésitations durant lesquelles s’étaient écoulées de nombreuses minutes, ses menottes fines et ses doigts experts suite à l’usage forcené de la plume grimpèrent du béton sur sa taille avant de remonter le long de ses flancs ; dans l’obscurité tamisée, l’une de ses mains douces s’égara quelque peu, il ne semblait savoir véritablement suivre les contours de cette femme, cette dernière coquine, sa menotte, effleura cette forme vallonnée, ce sein droit généreux et voluptueux, se rendant compte de sa position, elle se retira vivement, mais le mal était fait, il l'avait titillé. . . Ses mains se remirent sagement sur sa taille, se nouant entre elles, encore tremblant d’actions aussi basses... Il détournait le regard, rouge comme une tomate, effrayé de honte, il n'avait visiblement prémédité ses actions, pour la première fois, il fit entendre sa douce voix...


« Je...! Excusez moi ! Je... Je ne l'ai pas fait exprès, je... Levez vous s'il vous plaît... Je.. »

Et comme pour couronner le tout, l’orage éclata…Les hallebardes d’aqua se frayèrent un chemin jusqu’à eux et les trempèrent de la tête aux pieds, ajoutant à la scène des accents suintants…

Au final, ce ne fut pas le prédateur qui trouva sa proie mais la proie qui vint au prédateur. Mélisende avançait légèrement en retrait des lycéens. Ces derniers ne la remarquaient pas, trop concentrés sur leur chaussures et aussi parce que la magie de la demoiselle la rendait peu visible. Il fallait être très près d’elle pour se rendre compte de sa présence.

Soudain, un jeune homme la bouscula et elle se retrouva à terre. Le téméraire garçon, surpris, tomba à son tour au sol et sur la magicienne qui plus est. Cette dernière était sur le point de l’expédier voir le Saint Père quand ses yeux se posèrent sur le malotru.

Il était beau, très beau et… très maladroit. Gauchement, ses mains se posèrent sur la jeune femme. Il voulait probablement l’aider à se relever mais elles se promenèrent plutôt sur le corps tentateur que de l’aider à la remettre debout.
 
Le tissu, brodé de millions de fils d’argent, qui recouvrait la jeune femme tel un manteau s’était largement ouvert, laissant sa peau quasiment à nue contre le corps du jeune homme. Ce dernier était devenu très rouge devant la perte de contrôle de sa main. C’était attendrissant aux yeux de la magicienne.

Tout à coup, le ciel éclata et déversa toute l’eau qu’il contenait sur eux, entre autre. Les étudiants se pressèrent alors dans l’établissement sans faire cas du couple au sol. En quelques minutes, ils se retrouvèrent seuls dans la cour du lycée. Les gouttes d’eau s’accrochaient aux cheveux du jeune homme avant de venir s’écraser sur le cou et le visage de la belle ensorceleuse.

« Je...! Excusez-moi ! Je... Je ne l'ai pas fait exprès, je... Levez vous s'il vous plaît... Je... »

Mélisende eu un léger rire qui se termina en un sourire charmeur.

« Je me lèverai dès que vous vous serez relevé vous-même car sinon ça risque d’être compliqué »

Elle resta allongée sagement sous lui en attendant qu’il veuille bien se relever. Elle avait trouvé la nouveauté qu’elle était venue cherchée mais elle ne voulait pas l’effrayer. Elle le ramènerait avec elle d’une manière ou d’une autre. Cependant, elle préférait jouer la carte de la séduction pure plutôt que d’utiliser ses pouvoirs et le forcer à la suivre.

Le lycéen s’extirpa de sa couverture de chair avec hâte. Un vif émoi l’avait étreint, ses joues s’étaient empourprées de manière adorable, fruits juteux à croquer, son regard s’était fait fuyant alors qu’un désir élégant s’était manifesté au niveau de son aine. Visiblement honteux et gêné de la situation, il s’empressa tout de même de lui offrir sa main afin que la charnelle puisse se relever.  Mère Nature s’était faite peu clémente et le temps laissait à désirer, pour échapper à l’assaut des grandes eaux, ils se réfugièrent tout deux sous le seuil d’un immeuble à proximité.  Encore troublé et déboussolé de cette rencontre percutante, les lèvres masculines et gourmandes du garçon se desserrèrent finalement.

« Je dois vous présenter mes excuses… Vous n’avez rien ? Je suis confus… »

Ses prunelles d’encre noire se dressèrent dans sa direction pour affronter les orbes d’onyx, n’était-ce pas un acte de courage ? En effet, il n’est guère aisé de faire face à pareille créature, et, maintenir ce contact visuel quelques minutes lui fut difficile, il rompit l’échange et préféra détourner son regard de la voluptueuse. N’était-elle pas désirable ainsi trempée ? N’était-elle pas la plus désirable ? La plus appétissante des sirènes, reine des naïades, le minois était pour le moment fragile et délicat alors que son corps témoignait de courbes affriolantes et de formes généreuses. Elle était à la fois ces statues chastes et ces femmes qui sont faites pour être aimé.

« Je…je m’appelle Jack Hawk, vous devez être la remplaçante de notre cours de biologie ? Est-ce bien cela ? … Je peux nous conduire à notre salle de cours si vous le souhaitez…pour me faire pardonner.. »

Un léger sourire se dessina, un plissement de lèvres poli et timide, peut-être un peu trop zélé… Se prendrait-elle au jeu ?

Le garçon semblait bien timide. Il finit par l’aider à se relever et l’emmena s’abriter sous un porche. Ils se retrouvaient ainsi un peu protéger de la colère des cieux.

Là, il finit par se présenter et affronta son regard. Son attitude faisait sourire Mélisende. Il ne semblait pas avoir beaucoup l’habitude de se trouver en compagnie d’une jolie femme. C’était inattendu mais plaisant. Il lui demanda si elle était la remplaçante de son professeur de biologie. La magicienne ne put s’empêcher de rire. Avait-elle vraiment l’air d’un professeur avec sa tenue à l’opposé de ce que portent les gens de ce monde ? Elle décida cependant de jouer un peu le jeu.

« Je me nomme Mélisende. Menez-moi à votre salle de cours, monsieur Hawk, s’il vous plait »

Elle avait décidé de le prendre en douceur. Elle aurait pu le séduire, là, dans la seconde mais le jeu de la séduction était des plus plaisants. Et puis, un professeur de biologie ça pouvait apprendre des tas de choses à ses élèves, à son élève.

Mélisende referma les pans de son manteau d’argent sur elle.

« Je vous suis »

Tremblant des conséquences de leur chute éloquente, il la conduisit avec le plus d’amabilité possible jusqu’à leur salle de cours. Après une succession de couloirs et de marches, le couple sortit de ce dédale pour atterrir dans un laboratoire des plus vides. Pas âme qui vive, où étaient donc passés les lycéens qui étaient dans la même classe que lui ? Peut-être s’était-il trompé de classe ? Mais non… Encore interloqué et surpris qu’il n’y ait personne, il s’empressa de faire la conversation à Mélisende…

« Je…je crois que nous sommes seuls… Peut-être me suis-je trompé de salle… Mais je ne crois pas, c’est bien la salle qu’il y a marqué sur mon emploi du temps et celle dans laquelle vous m’avez demandé de vous conduire… »

Visiblement gêné d’une telle situation, il s’installa à l’un des bureaux de libre et sortit ses affaires, prêt à travailler pour sa nouvelle matière…

« Je…Professeur, je…commençons-nous sans eux ? Nous en étions…Nous faisions un chapitre sur la sexualité des êtres vivants… »

Les ombres noires se baissèrent alors que ses joues rougissaient à  ce simple mot et peut-être aux idées peu convenables qui venaient de lui traverser l’esprit. Ses mains se nouèrent entres-elles et il détourna le regard en attendant la réponse de la belle.

Le dénommé Jack la précéda dans le dédale des couloirs sombres du bâtiment. La magicienne n’aimait pas cette architecture trop moderne où la lumière avait du mal à passer. Elle se trouvait remplacée par des ampoules produisant de la lumière grâce à la fée électricité. Elle préférait de loin son palais qui se rapprochait d’un temple antique et dans lequel cette fée n’avait pas d’existence.

Le temps qu’ils mirent pour atteindre la salle de classe permit à l’ensorceleuse de mieux jauger sa proie. Celle-ci était vraiment appétissante. Des traits fins, une démarche féline, d’une taille un peu plus grande que la jeune femme. Cette dernière notait chez lui des fesses alléchantes. Des jambes longues et fines terminaient le jeune homme. Il était plus fin que ses amants habituels mais il l’attirait et cela suffisait à l’ensorceleuse en chasse qu’elle était.

Ils arrivèrent dans la salle de cours qui était totalement déserte. Aucun élève ne s’y trouvait. Il lui avait parlé d’une remplaçante. Cette dernière n’avait pas dû venir et le cours avait probablement été annulé.

*Tant mieux*

Songea la magicienne. Jack semblait déstabilisé par le fait que ses camarades ne soient pas présents. Il s’en excusa. Le sourire revint aux lèvres de la belle demoiselle aux cheveux sombres. L’étudiant alla s’asseoir à un bureau de libre et sortit ses affaires.

« Je… Professeur, je… commençons-nous sans eux ? Nous en étions… Nous faisions un chapitre sur la sexualité des êtres vivants… »

Le sourire de la belle s’élargit. Elle ne s’attendait pas à être ainsi aidée par la chance. Jack semblait extrêmement gêné par le thème abordé. Il n’osait même plus la regarder mais elle allait se faire une joie immense de le faire revenir vers elle.

D’un geste, elle laissa tomber le drap d’argent qui la recouvrait. Elle se retrouva ainsi quasiment nue devant le jeune homme. Ses atouts majeurs étaient à peine dissimulés par le tissu translucide noir.
 
« Bien ! Il y a en effet beaucoup à dire sur les pratiques sexuelles des plantes, des animaux et… des hommes ! »

Avec un sourire carnassier, elle se déplaça, telle une panthère en chasse, jusqu’au bureau du garçon. Elle se plaça dans son dos et abaissa son visage jusqu’à l’oreille de Jack.

« Où en êtes-vous arrivé exactement, monsieur Hawk ? »

Sa voix était de velours et Mélisende prenait soin de se tenir au plus près de l’étudiant.

Dire qu’un grand trouble l’agitait était un euphémisme, Monsieur Hawk était complètement bouleversé. En effet, les jeux de la séduction s’offraient à l’ensorceleuse et elle en avait été trop longtemps privée !  Malheur à lui !  Elle l’avait choisi pour victime et il n’avait guère le choix de lui céder… Il lui céderait ce n’était qu’une question de temps ! La capricieuse avait pour habitude de voir le moindre de ses désirs exaucés et celui-ci ne ferait pas exception à la règle. Mais comme toute bonne chose, il fallait savourer ce petit plaisir… A quelle sauce le mangerait-elle ? Le membre éminent du beau sexe n’avait que le choix des armes, et, en matière de charmes, la belle n’était pas avare. Jouerait-elle de son physique, de ses formes plantureuses, de ses courbes affriolantes et de sa chair appétissante ? Oh que oui ! De la fausse faiblesse de son sexe ? Pourquoi pas ! De provocations à peine voilées ? Bien entendu… 
Elle saurait saupoudrée sa recette de savants ingrédients pour que Jack ne jure plus que par elle… Mais voilà que leur joute débutait avec éclat. De simples mots dits avec force et séduction lui arrachèrent des rougeurs alors que son torse se soulevait rapidement. Mais voilà que la capricieuse se rapprochait tout près, et, bientôt le professeur s’appuyait contre lui. Un mouvement de surprise le saisit, il fut pris de délicieux frissons, sursauta légèrement sur sa chaise alors que le souffle de l’ensorceleuse venait percuter le satin rosé du lobe de son oreille l’émouvant encore davantage… Le jeune homme, dans son sursaut, avait collé son épaule tout contre la poitrine de la remplaçante et bientôt la voluptueuse, du haut de son perchoir, put voir avec satisfaction une bosse des plus proéminentes se formait au niveau du bassin du garçon… La nature l’avait bien doté… IL essaya de se contrôler, cacha cette érection en appuyant de sa main sur le membre qui cherchait à fuir le tissu de ce pantalon… Et finalement, Monsieur Hawk déclara dans une vive émotion…

«  Je… Vous deviez nous passer un film sur…sur la sexualité des hommes… Je crois que c’est ça… Ne devrions-nous pas remettre à une autre fois, notre cours, Madame ? Il n’y a que moi.. »[/color][/b]

Mélisende constata avec un plaisir évident que le corps du jeune homme répondait parfaitement à sa provocation. C’était si difficile pour un homme de cacher son désir. Elle l’observa. Il était devenu cramoisi et était complètement paniqué devant cette réaction naturelle de son corps. Il tenta, maladroitement, de cacher son érection mais en vain.

« Je… Vous deviez nous passer un film sur…sur la sexualité des hommes… Je crois que c’est ça… Ne devrions-nous pas remettre à une autre fois, notre cours, Madame ? Il n’y a que moi... »

La panique se sentait dans sa voix. La magicienne se demanda s’il avait déjà été avec une femme. Au vu de ses réactions, elle aurait tendance à dire que non. Elle était d’humeur plaisante et avait envie de s’amuser avec le garçon.

« Eh bien considérons ce cours comme une sorte de cours particulier. Par contre je suis désolé mais je n’ai pas la vidéo sur la sexualité humaine. J’en suis navrée »

Ce qui était totalement faux mais elle jouait encore le jeu du professeur. Elle ne s’était pas encore retirée du dos de Jack. Au contraire, elle appuyait davantage son opulente poitrine contre ses omoplates. Elle continua de distiller ses mots de miel à l’oreille de l’étudiant.

« Pourriez-vous me dire ce que vous savez sur la sexualité humine, monsieur Hawk ? »

Elle savait qu’elle le mettait dans une position des plus délicates mais elle attendait avec impatience sa réaction.

La compression mammaire n’avait pas de fin alors que l’érection se faisait plus volumineuse et que la barrière de tissu était mise à rude épreuve. Le jeune homme conscient du point de vue de la remplaçante chercha à détourner son attention en récitant de manière des plus prudes une sexualité scientifique.

« Chaque individu est porteur de gamètes qui sont propres à son sexe, les gamètes mâles et les gamètes femelles… Les gamètes sont produits  entre autres grâce à la présence d’hormones…Est-ce que cela répond à votre question, Mademoi…je veux dire Madame Mélisende ? »

Frissonnant de toutes parts à cause des contacts que lui prodiguaient la belle, il ajouta en prudence et en bafouillant…

« Sinon je ne sais rien… à part les films… Je ne me sens pas très bien, madame, je crois que je suis un peu fiévreux… »

Il chercha tout d’abord à se relever de sa chaise, siège des supplices que lui infligeaient la voluptueuse puis  il se rendit compte qu’il lui dévoilerait son érection, il ne pouvait en être ainsi, il préféra donc se rassoir…

Mélisende constatait avec toujours autant de plaisir le malaise croissant de Jack et surtout l’augmentation de la taille de la bosse au niveau de son pantalon. Pour un peu, elle se serait mise à rire mais elle se retint. Elle voulait pousser l’étudiant dans ses derniers retranchements.

Il lui expliqua ce qu’il savait de la reproduction mais des informations très scientifiques dont se moquait bien la magicienne.

« Sinon je ne sais rien… à part les films… Je ne me sens pas très bien, madame, je crois que je suis un peu fiévreux… »

De sa voix suave, Mélisende releva les propos du jeune homme sachant bien le malaise dans lequel elle allait le plonger.

« Des films ? Oh… et qu’avez-vous vu et appris en regardant ces films ? »

L’ensorceleuse changea alors de place. De son dos, elle vint se poser contre un des cotés du bureau. Elle s’assit quasiment sur la table. Sa main se dirigea vers le front de Jack et se posa sur la peau douce comme pour vérifier sa température.

« De la fièvre ? Non, il ne me semble pas que vous en ayez. Avez-vous un problème, monsieur Hawk ? »

Elle s’exprimait comme si elle ne s’était rendu compte de rien et surtout pas de l’effet qu’elle provoquait sur l’étudiant. Elle agissait avec une grande prévenance comme une mère inquiète pour son fils.

Mélisende décida de lui laisser le choix, d’une certaine manière. Elle voulait se rendre compte de son effet véritable sur lui. Etait-il déjà drogué à elle ou pouvait-il essayer de trouver le salut dans une fuite potentielle ? Elle ne comptait pas vraiment le laisser s’enfuir, elle le voulait trop, mais c’était comme un test, une manière de savoir ce qu’elle avait réussi à faire comme ravage sur lui en très peu de temps.

« Est-ce moi qui vous mets mal à l’aise, monsieur Hawk ? Si c’est le cas alors, effectivement, nous devrions reporter ce cours »

Avec un air extrêmement attristé et déçu, elle se redressa et alla quérir son vêtement sur le sol. Elle prit bien sûr grand soin de le faire avec une grande sensualité. Elle se pencha un peu, faisant en sorte que le jeune homme ne puisse rien ignorer de la rondeur de ses fesses.
 
« Dans ce cas, je vous laisse, monsieur Hawk »

Elle se retourna et fit comme si elle allait quitter la pièce. Il en était bien sur hors de question et si besoin, elle ferait jouer ses pouvoirs mais elle espérait bien ne pas en avoir besoin.

Mais voilà que la voluptueuse faisait mine de partir, elle allait s’éclipser de la plus troublante des manières. Contre toute attente, le jeune homme se leva alors qu’elle était encore penchée, dévoilant par là-même un fessier des plus fermes et ronds et chercha à la rattraper, il accourut auprès de la remplaçante, lui rentrant dedans alors qu’elle n’était pas relevée, la bosse de son pantalon flatta l’espace d’un instant sa chute de reins. Rouge de honte, il s’empressa de la noyer sous un flot de paroles…

« Je…Ne partez pas… Je… Ca va aller, peut-être plus tard, aurais-je besoin de m’allonger mais ça aller… Nous pouvons faire le cours… »

L’ange ténébreux regagna sa place avec cette même célérité et rouge de honte avoua en baissant ses orbes noirs.

« Il m’est déjà arrivé de voir…des…vidéos pornos… Oui… Etes vous sûre que je n’ai pas de fièvre ? »

Invitation explicite à ce que sa main féminine atterrisse sur son front de nouveau, ses yeux revenaient sans arrêt à l’ensorceleuse comme un besoin insatiable de la contempler…

La réaction de Jack alla au-delà de ses espérances ou presque. D’un bond, il fut sur elle au sens littéral. Il lui rentra dedans n’ayant pu s’arrêter avant. La jeune femme sentit le membre proéminent entrer en contact avec ses reins. Au vu de la sensation, le membre semblait prometteur pour la magicienne.

Le candide s’expliqua tant bien que mal, lui disant de ne pas partir, qu’il irait bien, avant de regagner sa place se servant de la table comme d’un bouclier protecteur.

« Il m’est déjà arrivé de voir…des…vidéos pornos… Oui… Êtes-vous sûre que je n’ai pas de fièvre ? »

Mélisende sourit. Elle avait sa réponse. Oui, il était déjà sous son emprise sans même qu’elle ait eu besoin de recourir à ses pouvoirs. Elle se releva avec grâce laissant toujours son manteau au sol. Elle se fit un plaisir de retourner auprès de son élève. Elle s’installa juste devant lui, appuyée contre le dossier de la chaise derrière elle.

« Bien, si c’est votre souhait je reste, bien sûr. Je m’en voudrais d’abandonner un élève »

Elle lui fit un charmant sourire avant de rebondir sur les propos tenus par Jack.
 
« Ainsi, vous avez vu des vidéos porno – elle prit un sourire taquin – et vous avez aimé ce que vous avez vu ? »

Elle se pencha vers lui, tendant la main vers son visage. Ainsi courbée, ses seins généreux se trouvaient totalement offert au regard de l’étudiant. Sa main entra en contact avec son front puis sa joue. Elle secoua négativement sa belle tête faisant voler ses mèches sombres.
 
« Non, je ne crois pas que vous ayez de la fièvre – sans enlever sa main, elle poursuivit – Alors parlez moi de ces vidéos, monsieur Hawk »

Bientôt, il craquerait, elle le savait. Il était déjà terriblement tendu. Il en faudrait peu à présent pour que le barrage se rompe, une parole, une simple caresse et elle deviendrait alors un autre type de professeur.

La bienséance lui imposait de garder la tête froide, de conserver son calme. Mais comment le pouvait-il face à cette ensorceleuse, cette magicienne émérite qui se jouait de son malheur dans un complaisant délice. Le pauvre monsieur Hawk avait bien du mal à se soustraire aux armes que lui exposait son professeur, ne venait-elle pas de lui offrir un décolleté pigeonnant rempli outrageusement, les obus n’étaient qu’à quelques centimètres de lui, il aurait pu les effleurer, les toucher de sa main, sentir la texture du cette peau, douce et délicate.  Secouant la tête comme pour chasser ses idées hors de son crâne, il entreprit de répondre aux questions des plus gênantes de la remplaçante. Sa voix était en parfaite adéquation avec sa physionomie du moment, pleines de doutes, d’hésitations, de désir. Il s’abandonna dans quelques mots, occultant son regard si vif sous ses paupières afin de se soustraire à l’emprise de la belle… Mais les doigts féminins et experts demeuraient brûlant sur cette joue, l’attisant, avait-il remarqué qu’il avait légèrement oscillé sa figure comme pour se faire caresser par la délicate…

« Je…Je n’y connais rien, comprenez moi, il fallait bien que je me documente…Oui…oui cela m’a plu.. »

Sursaut d’orgueil, il rouvrit les yeux et justifia des explications tout en accaparant dans ses mains la menotte du professeur qui était précédemment posée sur sa joue…

« Je…Ce n’est pas ce que je voulais dire… Professeur ! Je… Pourriez-vous m’apprendre à mettre un préservatif ? »

Il fut surpris de ses propres mots, lâcha la main et rougit de plus belle…

La question surprit le « professeur remplaçant ». Un préservatif ? Quel drôle d’idée ! La chose ne lui était certes pas inconnue. Dans le passé, les préservatifs étaient différents de ceux qui existent au temps de Jack. Ils n’étaient pas en latex mais étaient réalisés en vessie de porc. La jeune femme aurait bien aimé voir la tête du garçon à la vue d’un tel… objet mais changea d’avis.

« Et bien… effectivement cela fait parti de mes attributions mais je suis navrée, monsieur Hawk, je ne dispose pas du matériel adéquat »

Elle afficha un visage faussement peiné avant de se redresser. Sa main quitta la joue de l’étudiant. Un nouveau sourire s’afficha sur ses lèvres pleines au tracé parfait. D’un mouvement de hanche, elle écarta la table qui masquait Jack à sa vue. Elle observa en connaisseuse la bosse formée par son sexe en érection dans son pantalon. Elle se mit devant lui et se pencha à nouveau. Elle posa à nouveau ses mains sur les joues du jeune homme et porta son visage à son niveau. Sa bouche se trouvant à quelques centimètres des lèvres de Jack.

« Néanmoins, mon rôle est de vous apprendre la sexualité humaine. Je vais donc m’y atteler, monsieur Hawk »

Sans autre forme de procès, elle posa ses lèvres sur celles de son étudiant. Elle resta un instant comme cela, sans rien faire de plus. Appréciant juste le contact de la peau douce et fraîche des lèvres de Jack. Elles étaient plus qu’agréables. Décidément, le hasard avait bien fait les choses.

Puis, elle commença à les caresser avec sa langue. Appréciant chaque imperfection, chaque crête, chaque ligne qui recouvraient les lèvres de son étudiant. La langue de la dame s’infiltra entre ses lèvres, puis entre les dents du dénommé Hawk pour aller agacer, câliner sa langue. Mélisende l’embrassa alors à pleine bouche y mettant une certaine forme de tendresse et de douceur. Une excellente manière de l’apprivoiser. Tel un animal sauvage, la magicienne devait d’abord le charmer ce qu’elle comptait bien faire. Quoique cela était déjà fait, au moins en partie.

Après plusieurs minutes, elle finit par abandonner la bouche du jeune homme et replongea ses yeux de jais dans ceux de Jack.

« Ceci, monsieur Hawk, est un baiser. Je suppose que vous connaissez déjà. C’est ce qui fait partie des préliminaires, c’est-à-dire ce qui précède l’acte sexuel en lui-même chez l’homme. Qu’en pensez-vous ? Etait-ce aussi bien que ce que vous ont montré les films ? »