Deux nobles, deux amateurs de plaisir. (PV Destin)

Essencia se trouvait à Nexus, la ville des esclavagistes, de ce fait il fallait se montrer puissante et intraitable, tout en conservant une attitude qui convient parfaitement à son statut de noble, plus précisément de comtesse, c'est fou ce qu'une nuit bien chaude avec un comte permet d'avoir un titre pour le moins interessant. Un titre qui en impose et met Essencia à l'abri de la plupart des esclavagistes.

D'ailleurs aujourd'hui elle devait faire ces courses, non pas que cela gène la succube qui aime tâter les fruits et les légumes pour savoir le niveau de leurs maturités.

Elle savait marchander ces légumes en profitant du fait qu'il faisait beau avec un léger vent pour laisser ses cheveux et sa robe bleuté, qui finissait en dessous des genoux et faisait décolleté, une comtesse peut porter ce genre de vêtement à deux conditions, la première c'est de ne pas montrer ces genoux, la deuxième c'est de ne pas avoir une attitude frivole digne des filles de joies, mais comme on était sur Nexus la succube se tenait à carreaux, même si elle n'aimait pas attendre quand il s'agissait de plaisir.

- Voilà pour vous, cela fait ... 1 pièce d'argent.

- Les prix ont augmentés depuis la dernière fois, je ne peux pas avoir une petite réduction sur la quantité ?

Elle mit ces bras sous sa poitrine le mettant en valeur, c'était toujours de cette manière qu'elle marchandait et personne n'avait pu résister à son charme démoniaque.

- Hum ... dans ce cas je veux bien descendre à 75 pièces de bronze, mais pas plus bas.

- D'accord.

Faire des économie est toujours utile. Esencia allait partir vers un portail la menant sur Terre, quand elle percuta une personne, répandant tous ces fruits et légumes par terre, tous plus ou moins subjectives, tomates, bananes, fraises, concombres, abricots et d'autres moins important.

Destin avait décidé de se promener aujourd'hui. Il fait beau, et donc il faut en profiter. C'est normal après tout. Il était donc aller à Nexus de bonne heure, car il y avait un magnifique marché aujourd'hui. Il n'allait pas vraiment acheté des légumes et autres produits, il allait juste se promener et peut-être, trouvé une proie à son gout. Il a un gout très particulier en matière de femmes, même si en vérité n'importe laquelle lui conviendrait tant qu'il arrivait à assouvir cette soif incontrôlable. Bref, il marchait donc tranquillement, toujours habillé d'habits nobles implacables, noir comme le jais et son haut-de-forme agrémenter d'une rose bleue, légèrement sur le cotés. Ces cheveux blancs toujours aussi bien coiffé et le sourire sur son visage. Il ne passait bien-sûr pas inaperçue et deux jeunes femmes le fixaient, le regardant avec intérêt. Il tourna légèrement la tête, leurs souriant avant de continuer à marcher. Malheureusement cette seconde de distraction lui avait fait percuter une jeune femme et rependre ce qu'elle avait acheter par terre.

Il tourna la tête, lui permettant de voir qui il avait percuté. C'était une magnifique jeune femme, au habits de comtesse. Tien, quelqu'un comme lui ? Mais elle avait quelque chose de plus, un air, quelque chose... Ce n'était pas bien grave, mais cette jeune femme l'intéressait. Il fit une légère mine désolé, qui lui donnait un air encore plus " Kawaii " avant de se baisser, attrapant le sac avant de remettre lentement tout ce qu'il y avait à l'intérieur, en même temps, il disait

 « Je... Je suis désolé, mademoiselle... Je ne vous avez pas vu... »

Il se releva avant de donner le sac à la jeune femme, puis de reculer d'un pas, abaissant son haut-de-forme, libérant ces cheveux blancs comme la neige, pour faire une révérence à la jeune femme. Il se releva alors, posant son haut-de-forme sur sa tête avant de sourire à Essencia

 « Je me présente. Destin. Comte de Shuku. Puis-je avoir l'honneur de connaitre votre nom, mademoiselle ? »

Car même si il était partit, sa " mère adoptive " ne lui avait pas levé ces titres de noblesses et il recevait souvent une pension de sa part. Et donc, le fait d'avoir un telle type était tout de même assez avantageant. Il faut le dire.