Belle nuit pour un massacre [PV Fealóceruin Malithil]

La pluie s’abattait froidement dans ces quartiers malfamés de Nexus, alors que la nuit avait recouvert de son manteau obscur la ville. Ryuga errait dans ces rues, sa capuche couvrant en partie son visage, et ses vêtements composé d’un mix entre ceux de son ancien monde, et d’autres qu’il avait pu obtenir depuis son arrivé sur Terra. D’habitude il ne s’attardait pas par ici, mais dans son pistolet de service il ne lui restait plus qu’une balle, sur les 9 qu’il pouvait en contenir. Alors que les huit dont il s’était servi lui avaient sauvé la vie, il avait longtemps songé à garder cette dernière pour se l’ôter. Miya lui manquait terriblement, c’était sa femme, son amour, la seule qu’il ait profondément aimé, et donc certain soir sa souffrance le poussait à poser l’embout de son arme contre sa tempe, mais jusqu’à maintenant il n’avait jamais trouvé le courage pour appuyer sur la détente.
L’ancien inspecteur avait entendu dire qu’on pouvait « tout » trouver dans ce coin de la ville, et même si le monde dans lequel il était tombé était plutôt médiéval comparé au sien, il ne désespérait pas de trouver des balles ou quelque chose qui s’en approche, ou au pire des cas un pistolet plus rustique. Même s’il arrivait à se débrouiller avec une épée, il était loin d’être à la hauteur face à la plupart des épéistes de ce monde qui pratique depuis leur plus jeune âge, tandis que son adresse au pistolet était excellente. Faute de balles, pour l’instant la formation obligatoire en combats, qu’il avait reçu durant tout son parcours dans la police, lui avait permit de se défaire de créature plutôt coriace.
Au détour d’une ruelle, Ryuga fut interpellé par des cris de peur, puis de douleur, qui venait d’une petite cour dans la rue opposée.

-   ARGHHHH !

-   Pitié ! Laissez nous !!!

Dans son monde, il aurait sortit son arme, et serait intervenu pour arrêter ce massacre, mais ici une plaque de police ne valait rien, c’était la loi du plus fort. Quand bien même, il n’allait pas laisser des gens se faire tuer sans réagir, il serra les poings et se mit à courir. Sa capuche glissa sous la vitesse de ses mouvements, laissant la pluie frapper son visage pendant la traversé de la ruelle. Il arriva devant la cour, et s’arrêta net en découvrant le spectacle macabre. Les cadavres rougissaient les flaques d’eau de part les multiples lacérations que leurs corps avaient subit. Quelques personnes survivantes couraient de tous les côtés, pour essayer d’atteindre une des deux sorties dont disposait la cour. Ryuga cherchait du regard l’auteur de ces atrocités, et son regard fut attiré par une femme qui sauta sur le dos d’un homme qui cherchait à fuir, et une fois celui-ci à terre elle s’apprêtait à lui donner le coup de grâce avec un air bestial, mais la voix de l’ancien policier retentit.

-   ARRETEZ !

Au vue de ce massacre, il pensait avoir à faire une bête énorme, mais c’était pourtant bel et bien une femme qui était devant ses yeux.

Fealoceruin s'habituait progressivement à son apparence humaine. Elle devait simplement porter en permanence quelque chose sur sa tête pour cacher ses cornes. Généralement elle attirait l'attention, mais la dragonne se rendit bien vite compte que ses tenues peu conventionnelles passaient presque inaperçu à côté de ses formes généreuse. A plusieurs reprises certains hommes avaient tenté de l'approché. Rare étaient ceux pouvant se vanter d'avoir glissé leurs mains sous les vêtements de la belle. L'air triomphant qu'ils arboraient tous lui donnait envie de les déchiqueter en très petits morceaux, et cela se terminait souvent de cette façon. Mais malgré les imbéciles, Fea continuait à garder forme humaine. Si elle voulait se faire une place dans ce monde, elle n'avait pas le choix.

Nexus... Elle avait entendu que l'on pouvait tout trouver dans les bas-fond de la ville. Y aurait-il quelque chose pour rendre ses cornes invisibles ? Elle n'en était pas sûre, mais elle pouvait au moins essayer. Elle parcouru de nombreuses boutiques sombres et miteuses, pendant des heures. Fea n'était du genre à abandonner facilement, mais elle fut forcée de se rendre à l'évidence, il n'y avait rien pour elle.

C'est alors qu'un homme l'aborda. Il la trouvait belle et lui proposait un moment de tendresse. Stupidement, elle accepta de le suivre. Il l'emmena dans une petite cour déserte et isolée. Il l'embrassa, la caressa habilement. Il en vint à se faire offrir une gâterie. Un autre homme arriva, elle s'occupa de lui. Mais d'autres arrivèrent, bien plus nombreux. Le premier homme lui souleva ce qui lui servait de jupe et la pénétra sans douceur. Il pensait avoir gagné la partie. La douleur fit perdre la tête à Fea. Le membre qu'elle avait encore en bouche fut arraché, l'autre homme subit le même sort. Les autres hommes présent étaient suffisamment proches pour qu'elle puisse les attaquer par plusieurs à la fois. Et elle ne se gêna pas. Ses n'était plus que deux fentes rougeoyantes et ses mains étaient ornées de griffes meurtrières. La douleur la rendait folle. Pourquoi les hommes voulaient-ils tout posséder ? Pourquoi ne voulaient-ils pas donner pour recevoir ? Le sang giclait, les morts s'amoncelaient, les cris résonnaient. Et puis soudain, un seul cri.

_ ARRETEZ !

Fea venait de sauter sur un homme pour l'achever, mais cet ordre lui fit lever la tête. Elle regarda un instant l'homme qui l'avait ainsi interrompue. Il semblait différent des hommes qu'elle avait rencontré jusqu'à présent. Sa tenue semblait... décalée. Comme s'il ne connaissait pas les coutumes vestimentaires de Terra, un peu comme elle. L'homme sur lequel elle était agenouillée essaya de s'enfuir profitant de son inattention, mais elle prit sa tête dans ses mains et tourna. Un bruit sec de vertèbres brisées résonna dans la petite cour. Il n'y en avait plus d'autres, les quelques survivants s'étaient enfuis, un peu plus chanceux.

Fea se redressa de toute sa hauteur. Ses vêtements étaient déchirés, laissant parfois voir sa peau nue dépourvue de sous-vêtements comme à son habitude. Elle était tachée de sang, ses cheveux en prenaient presque une teinte rouge, et ses cornes brunes étaient parfaitement visibles. Pieds nus, elle fit un pas vers l'intrus.

_ Mêles-toi de tes affaires, ou tu subiras le même sort.

Ses yeux avait retrouvé leur teinte océan, mais sa voix était rocailleuse et suave. En cet instant, elle pouvait paraitre comme un démon assoiffé de sang et de violence, et pourtant si humaine.

Ryuga plissa légèrement les yeux quand le cou de l’homme rompit sous le mouvement vif de la femme, il n’avait rien pu faire. Dans son monde, ce ne ce serait pas passé de cette façon, il l’aurait sauvé, c’était son métier. Il en avait marre, marre de ce monde cauchemardesque, qui lui avait arraché le bonheur qu’il venait à peine de trouver. Il serra les poings et fixa d’un regard noir la dragonne.

-   Tu vas payer pour ça.

La colère qui l’avait emmagasiné en lui depuis un bon moment, semblait à son point culminant, il avait la rage, et comptait bien la faire passer sur cette meurtrière. En d’autres situations, les cornes qui ornaient son front lui aurait fait hésiter à attaquer cet être, mais là il ne voulait qu’une chose : Laisser exploser sa colère. Un moment de flottement s’installa, leurs torses se bombant au rythme de leurs respirations, et les gouttes d’eau dévalant leurs corps. Puis d’un coup, Ryuga se rua sur la dragonne, il feinta de lui envoyer un coup de poing, puis tel un joueur de football américain il la heurta de plein fouet, les faisant atterrir près d’un mur de la cour. A cheval sur elle, il eu à peine temps de joindre ses mains sur son cou pour vouloir commencé à l’étrangler, que d’un geste vif, elle retourna la situation, pour se retrouver sur lui. Il mit ses bras devant lui, pour commencer à parer les coups qui pleuvaient sur lui comme la pluie. Au bout d’un moment, il réussit à saisir les poignets de Fea, assez longtemps pour permettre à ses pieds de venir la repousser violemment. Il se redressa, son visage saignant au coin des lèvres, et au niveau de son arcade gauche. La veste qu’il avait sur lui avait valsé durant leur contact, et sa chemise s’était ouverte de moitié, laissant des gouttes de sang tombé sur la peau de ses pectoraux. Jamais il n’avait été aussi violent, jamais il n’avait laissé la colère l’emporter comme ça sur lui, mais il était arrivé à un tel niveau de souffrance mental, qu’il préférait de loin ressentir la colère et la souffrance physique.

La dragonne se jeta sur lui, et un nouvel échange de coups s’en suivit, la rage qui les animait semblait commune, dans le sens qu’elle n’était pas dirigé directement l’un contre l’autre. Fea était encore furieuse contre les autres hommes, et Ryuga contre ce monde qui n’était pas le sien, et qu’il détestait.

-   Tu vas payer pour ça.

Fea se demanda un instant si l'homme qui se tenait devant elle connaissait ceux qui gisaient au sol. Question stupide, si ce n'était pas le cas il ne serait pas autant furieux contre elle. Il fallait donc qu'elle lui règle son compte, comme les autres. Ils se regardèrent un instant, immobiles, l'eau de pluie ruisselant sur leurs corps. Ce fut lui qui engagea le combat. Rapide, il courut vers Fea à toute vitesse. Elle crut qu'il lui donnerait un coup de poing, mais au lieu de ça il la percuta de plein fouet et ils valsèrent tous les deux jusqu'au mur de la cour. La dragonne ne s'attendait pas à recevoir un choc aussi violent et le jeune homme en profita pour essayer de l'étrangler. D'un geste brusque elle se dégagea et retourna la situation à son avantage. Elle ne pouvait pas le griffer correctement alors elle se mit à lui donner de nombreux coups de poing qu'il parait comme il pouvait. Il parvint néanmoins à lui attraper les poignets avec force, puis la repoussa violemment avec ses pieds.

Fealoceruin se releva et prit le temps de reprendre sa respiration. Elle n'était pas dans un état présentable. Sa tunique déjà déchirée par endroits ne recouvrait maintenant plus grand chose, le tissu pendant mollement le long de son corps et sa jupe s'était fendue jusqu'à la ceinture. Mais elle s'en fichait. Elle se jeta à nouveau sur le jeune homme et fonça tête baissée. Les cornes absorbèrent en parti le choc et elle se retrouva à nouveau assise sur lui. Elle attrapa ses poignets avec ses mains et pesa de tout son poids pour l'empêcher de se libérer.

Fea prit alors le temps de le dévisager. L'odeur du sang envahissait les lieux, et elle sentait sa tête commencer à tourner. Quand un dragon perdait l'esprit, il pouvait faire des ravages. Heureusement certaines "furies" n'étaient que passagères. La dragonne sentait sa gorge se dessécher, son coeur tambourinait dans sa poitrine, sa respiration était saccadée, et elle n'arrivait pas à détacher ses yeux du jeune homme. Elle remarqua alors le sang qui perlait de ses lèvres. Par instinct sa langue le nettoya, puis ses lèvres se collèrent à celles du jeune homme dans un baiser passionné. Elle ne réfléchissait plus, il n'y avait que de l'instinct.

Ryuga s’écroula à terre sous la poussée de Fea, qui assise sur lui, s’empressa d’attraper ses poignets pour maintenir ses bras plaqués à terre. Alors que l’ancien policier pensait recevoir le coup de grâce, la dragonne se contenta de le dévisager. Il soutint son regard en soufflant, et c’est en la sentant contre lui, qu’il prit conscience qu'elle était nue, si ce n’est les quelques lambeaux qui tenaient encore sur son corps, en grande partie grâce à l’humidité de la pluie.

Les lèvres du policier s’entrouvrirent légèrement pour lâcher un souffle, et c’est à ce moment que Fea approcha son visage du sien pour commencer à lécher sa lèvre inférieure couverte de sang. Puis sa bouche se posa sur la sienne, et elle commença à l’embrasser. Ryuga ne comprit pas tout de suite ce qui était entrain de se passer, pourtant ses lèvres instinctivement se mirent à suivre le ballet de celles de Fea. La bestialité de leur affrontement n’avait pas disparu, mais les coups étaient entrain de se transformer en caresses intenses. Voilà des mois qu’il n’avait pas goûté au plaisir de la chaire, depuis que malgré lui, il avait été séparé de Miya. Il ne voulait pas la tromper, même depuis tout ce temps son cœur battait encore pour elle. Mais son esprit était grisé, il n’agissait plus que comme une bête, son corps avait besoin d’assouvir ses instincts primaires. Il accentuait peu à peu les baisers, jusqu’à ce que sa langue vienne caresser celle de la dragonne dans une danse légère.

A cet instant, il sentit l’étreinte des mains de Fea faiblir, et il en profita pour venir agripper sauvagement ses fesses, ce qui fit plaquer son bassin contre le sien, lui faisant sentir que son membre, tout comme le reste de son corps, était désireux de plus de plaisir. Il rétracta ses doigts sur ce qui restait de tissu au niveau de sa croupe, et le déchira brusquement, pour mieux ramener ses mains à même la peau sur le derrière de la dragonne. Ryuga n’interrompait leur baiser que pour souffler dans un râle bestial. Il desserrait l’étreinte sur ses fesses brièvement, que pour les enserrer plus fort encore, puis d’un mouvement de corps ample, il se retourna contre elle. Ses yeux se détachèrent du regard de Fea, que pour mieux regarder ses formes généreuses, qui mettait en appétit la bête qu’il était devenu à cet instant. Il empoigna ses seins avec fermeté, et tandis que ses lèvres se reposèrent sur les siennes, il commença à jouer sauvagement avec ces globes de chaires volumineux, le peu de tissu qui restait dessus finissant de se déchirer sous ses larges et chaudes mains.

Fealoceruin était complètement nue, mais elle s'en fichait complètement. La pluie était froide, mais les caresses du jeune homme la réchauffait. Elle ne réfléchissait pas vraiment à ce qu'elle faisait, elle réagissait sans réflexion. Ses sens étaient à vif, comme si "perdre l'esprit" décuplait ses capacités. Les sons lui parvenaient avec une netteté impressionnante. Chaque goutte d'eau s'écrasant dans une flaque ou sur le sol résonnait dans sa tête, leurs souffles vibraient littéralement en elle. Sa vue ne semblait pas altérée par ce phénomène, mais son toucher était presque douloureux. Chaque caresse lui électrisait le corps, chaque baiser lui donnait des bouffées de chaleur. Mais le pire était sans doute le goût et l'odorat. Le sang lui montait à la tête et lui faisait perdre ses repères. Il n'y avait plus que cette homme qu'elle avait voulu tuer et qu'elle désirait plus que tout à présent. Son odeur et le goût de sa langue lui donnait faim. Elle avait faim de lui et de plaisir.

D'un habile coup de rein, elle bascula sur le corps du jeune homme et se retrouva au-dessus de lui. Elle déchira sa chemise tout en commençant à lui embrasser le cou. Alternant entre baiser et petite morsure, elle descendit sur le torse et s'arrêta un instant sur les tétons pour les gouter. Dans le même temps, ses mains ouvrirent son pantalon en le déchirant. Fea continua ses baisers sur le ventre du jeune homme, puis sur son membre, et le prit à pleine bouche. Elle commença alors un mouvement de va-et-vient à un rythme lent mais mesuré, maitrisé, intense...

D’un coup de rein, Ryuga se retrouva sous Fea, qui, l’embrassant d’abord dans le cou, commença à descendre ses lèvres le long de son corps, en déchirant les vêtements qu’elle trouvait sur son passage. Les baisers de la dragonne étaient mêlés à des morsures qui arrachaient un gémissement de plaisir et de douleur à l’inspecteur. Son membre durcit d’excitation eut à peine le temps de sortir de la prison de tissu qui le compressait, que la bouche chaude et accueillante de la dragonne vint s’en emparer. Un long soupire de plaisir accompagna les premières allers et venues de la bouche de Fea sur sa verge, qui depuis bien trop longtemps n’avait connu pareil attentions.

Le rythme lent et maitrisé qu’elle imprimait, était divin, et dans d’autres circonstances, il aurait trouvé ça parfait, mais il ne voulait pas connaître ça avec quelqu'un d’autre que Miya. Alors Ryuga vint agripper brusquement les cornes de la dragonne, pour mener lui-même les mouvements de sa tête. Il la força à prendre entièrement son sexe en bouche, dans un râle de plaisir bestial, il la fit tenir ainsi que quelques secondes, avant de lui faire reculer son visage pour la laisser souffler, et recommença la manœuvre plusieurs fois.

Après lui avoir fait faire une dernière gorge profonde plus longue que les précédentes, il retira sa verge chaude et imprégner de salive de sa bouche, puis repoussa Fea à terre, la laissant presque à  4 pattes dos à lui. Ryuga, tel une bête bondissant sur sa proie, vint directement agripper avec force la croupe offerte de la dragonne, puis apposa l’extrémité de son membre tendu sur son sexe. Il fit quelques légers mouvements de bassin, pour caresser son intimité, y rentrant par moment son gland brulant. Puis d’un coup de reins plein de puissance, sa verge vint pousser les parois de son vagin pour l’envahir entièrement. Le mouvement de Ryuga fut ponctué d’un râle profond, et ses doigts se rétractèrent sur la peau de Fea, la griffant légèrement. Puis il débuta des mouvements de bassins endiablés, son sexe s’unissant avec celui de la dragonne avec toujours plus d’intensité.

Concentrée sur sa besogne, Fealoceruin fut surprise quand elle sentit les mains du jeune homme se refermer sur ses cornes. En temps normal personne ne pouvait y toucher, mais elle était à sa merci et ne pouvait se débattre. Le rythme qu'il lui imposa était beaucoup plus rapide et elle sentit ses lèvres et sa gorge s'échauffer. Le souffle sembla presque lui manquer, mais il la dégagea pour la laisser respirer. Elle eut tout juste le temps de prendre quelques goulées d'air, qu'il lui fit sucer son membre à nouveau, au même rythme effréné. Le même manège se répéta plusieurs fois, rendant la jeune dragonne impuissante face à la fougue du jeune homme.

Elle sentit alors le membre s'enfoncer plus profondément dans sa gorge et un haut-le-coeur pointa le bout de son nez quand elle fut violemment rejetée en arrière. Elle se retrouva à quatre pattes, dos au jeune homme, ses poumons et sa gorge en feu. Le sang et la semence se mélangeait dans sa bouche et malgré la violence dont il avait fait preuve avec elle, elle se savait capable de recommencer. Mais à cet instant, elle sentit qu'il lui attrapait les hanches. Son membre pénétra par moment en parti en elle, puis d'un coup, il rentra avec violence en son entier. Cette fois Fea ne ressentit aucune douleur, juste une incroyable décharge dans son corps qui lui arracha un grognement de plaisir. Elle sentit à peine les ongles du jeune homme lui entailler la peau, seul comptait le rythme qu'il donnait à ses va-et-vient.

Voulant toujours plus de plaisir, la dragonne se mit à faire un mouvement inverse. Quand il se reculait elle s'avançait, quand il s'avançait et se reculait. Avec violence. Le membre ne sortait pas de son intimité mais il frottait furieusement contre ses parois internes. Elle pouvait aussi sentir les bourses du jeune homme la percuter par moment. Fea qui pourtant n'aimait pas se sentir possédée par les autres, se laissait faire sans résistance. Le claquement des peaux rentrant en contact ainsi que leurs râles résonnaient sourdement dans la petite cours.

De loin, on aurait pu croire à deux fauves, leurs corps nus s’entrechoquaient avec puissance, et sur leurs peaux se mêlaient gouttes de pluie et de sueur. Fealoceruin avait commencé un mouvement inverse à celui de Ryuga, et ce dernier l’accompagnait avec ses mains, pressant d’avantage sur ses fesses pour mieux se faire sentir en elle. Par moments, ses mains se soulevaient, pour revenir claquer sa croupe et l’agripper plus fortement encore.

Après de longues minutes, l’inspecteur se pencha brusquement sur  elle, pour venir mordre avec fièvre la peau de son dos entre deux baisers, tout en continuant les mouvements effrénés de son bassin. Sa main droite quitta le derrière de la dragonne, pour descendre le long de son ventre, puis remonta pour agripper fermement son sein droit qui se mouvait au rythme de leur ébat. Il le malaxa avec force, et vint plaquer son téton entre son pouce et son index, pour commencer à le faire jouer entre ces deux doigts. Puis ce fut la main gauche de Ryuga, qui délaissait la croupe de Fea, pour descendre elle aussi vers son ventre, mais cette fois ci, elle poursuivit sa descente pour venir caresser avec ardeur son clitoris, du bout des doigts.

Le policier se cambrait à chacune des venues de sa verge dans l’antre humide de la dragonne, pour mieux l’y presser, alors que de longs râles de plaisir s’extirpaient de sa gorge. Son esprit n’était plus capable de penser, grisé par cette rage et ce plaisir qui envahissait tout son être.

Fealoceruin n'avait que peu d'expérience dans le domaine du plaisir, et les quelques fois où elle s'était donné à un homme, tout n'a été que délicatesse et tendresse. Autant dire l'opposé de ce qu'elle vivait en ce moment. Elle avait l'impression d'être revenu à un état primaire où les instincts primaient sur la réflexion.

Ryuga déplaça ses mains sur le corps de la jeune femme pour lui donner plus de plaisir. Fea sentit cette étrange et pourtant si agréable vague de chaleur arriver. Mais elle ne voulait pas se laisser aller trop vite. Il lui fallut un certain temps pour réunir ses forces, puis d'un seul coup, elle se redressa avec la force de ses bras. Elle se cambra avec violence, ce qui les fit tomber tous les deux en arrière. Toutefois, Fea parvint à maintenir le membre du jeune homme en elle, et quand elle atterrit assise sur lui, elle le sentit s'enfoncer avec force en elle, lui arrachant un cri mêlant douleur et plaisir.

La dragonne reprit des petits des mouvements de va-et-vient, mais plus pour la forme que pour l'effet que cela lui procurait. Quand la douleur au fond de son intimité disparut, elle se retourna pour faire face au jeune homme. Elle voulait du plaisir, comme une bête pourquoi pas, mais pas trop vite. Ca lui donnait l'impression d'être une fille se faisant payer pour ça et elle n'aimait pas. Avec ses cuisses et son bassin, elle reprit ses va-et-vient avec plus de vigueur. Elle avait comprit qu'il ne voulait pas de douceur, mais elle avait bien l'intention de faire un peu durer les choses. Les mains de la dragonne commencèrent à se balader sur le torse de Ryuga et plus particulièrement sur ses tétons.

A ce rythme effréné, le point culminant de cet ébat, n’allait pas tarder, et Fealoceruin semblait l’avoir compris, c’est pourquoi elle se cambra brusquement, ce qui fit basculer Ryuga en arrière. La dragonne emportée également dans son mouvement, atterrit de tout son poids sur l’inspecteur, enfonçant violement et profondément son sexe dans le sien. Il laissa échapper un gémissement de plaisir, en sentant son membre entièrement comprimé dans l’antre de Fea, et il dû se crisper pour empêcher, la vague de plaisir qui parcouru son corps, de déclencher sa jouissance.

Néanmoins cette position lui permit de souffler après l’effort intense qu’il avait fournit, et il put reprendre un instant ses esprits. Comment avaient-ils pu en arriver là ? Ils étaient entrain de se battre et puis… La réflexion de Ryuga fut brève, avec les mouvements de bassin qu’entreprit Fealoceruin, l’appel au plaisir de son corps reprit le pas sur tout le reste. Les mains de la dragonne s’aventurèrent sur son torse, qui se soulevait à chacune de ses longues inspirations. L’inspecteur vint se saisir de ses seins, mais avec des gestes moins durs qu’auparavant, même s’il ne se contrôlait toujours plus, la rage qui l’avait rendu si violent était passée, c’est donc avec plus de maitrise qu’il commença à caresser la poitrine de Fea. Ses larges mains entourèrent ses globes de chaires d’une chaude étreinte, puis ses pouces vinrent jouer sur ses tétons, comme elle était entrain de faire avec les siens.

Ryuga se cambrait à chacune des descentes de la dragonne sur son membre, pour que l’union de leurs sexes n’en soit que plus qu’intense, tout en resserrant l’étreinte de ses mains. Les râles bestiaux avaient laissé places à de longs gémissement de plaisir, les muscles du policier se crispaient de plus en plus, mais une chose était sûre, c’est qu’il n’allait pas se laisser jouir en elle. Les remords vont déjà le ronger intérieurement une fois que le désir sera retombé, du fait d’avoir fait l’amour avec une autre femme que Miya. Le mal était fait, alors s’il voulait préserver quelque chose, quelque chose qu’il ne fera avec aucune autre que sa demi-déesse, ce sera ça.