la Belle et la Bête remix (PV Don)

Aria fit un long voyage dans la mer, étant inconsciente et dans un état de demi-mort. Elle fut prise en charge par divers créature marine, comme des sirènes ou des dauphins, surveillant l'état de l'humaine qui ne cessait d'empirer. c'est à ce moment qu'elle fut prise dans un filet et remonté sur un bateau de pêcheur.

Aussitôt les marins firent du bouche-à-bouche, pour tenter de réanimer la petite et la faire recracher tous l'eau qu'elle avait bu. Ils le firent pendant cinq minutes avec acharnement, avant de voir la petite vomir l'eau et se mettre sur le côté e, continuant à se vider les poumons. Le capitaine était content, car d'une la demoiselle était sauf et de deux, la tempêtes qui menaçait de venir semblait avoir changé de trajectoire, si seulement il savait que c'était l'œuvre du pouvoir de Aria.

La demoiselle eut le droit à une couverture et un café chaud, même si elle montra des signe évidant de répugnance à ce liquide amer, mais c'était chaud et son corps avait froid, donc elle le bu sans discuter. Après que son cerveau soit de nouveau en action, elle vérifia si elle avait toujours le livre et le collier, la capitaine parut surprit.

- Tu sembles avoir toi aussi un trésor à protéger, petite.

Pour une fois, elle se mit à parler un peu avec le capitaine qui la faisait penser à son frère.

- C'est ce qui me reste de ma famille.
- Je vois, moi aussi j'ai perdue des personnes précieuses. Tien regarde, c'est mon épouse et ma fille, toute deux sont morte après avoir choper une saloperie de maladie.

Aria vit le collier avec une image dedans trois personnes qui souriaient, cela resserra davantage la chaine qui comprimait son coeur, la chaine de l'amour et de la peine. Elle ne dit plus rien pendant le voyage et le bateau arriva enfin sur le quai de Nexus, la demoiselle était complètement perdue, elle n'était plus sur Terre, mais Terra.

Elle partie en remerciant le capitaine de l'avoir secourut, même si elle aurait aimée mourir, mais elle l'avait remercier pour ne pas le blesser davantage. Après trente minutes d'errance, elle s'arrêta, elle avait mal aux pieds, rien de plus normal quand on est restée immobile pendant un très long délai et que l'on sollicite les muscles ensuite.

Elle mit son livre entre sa robe rapiécée par les écailles des sirènes et son soutien-gorge noir, elle portait aussi une culotte noire, mais rien d'autre. Puis elle ramena ces jambes conter sa poitrine et cacha son visage pour dormir, car elle était fatiguée. Il ne fallut pas longtemps pour que Aria pique du nez et s'endorme.

C'était un temps a ne pas mettre un chat dehors. Pourtant Don était là avec son ciré alors qu'au loin les flots de Nexus battaient sous la tempète, celle ci était revenue contre toute attente après une brève éclaircie. Nexus étant une ville portuaire, les orages qui s'y déroulaient étaient plutôt monstrueux et la pluie battait les rues pavées de Nexus, s'écoulant dans les gouttières comme des rivières et dégoulinant le long des capes. Les gens restaient chez soi par ces temps, mais il restait des irréductibles qui devaient sortir. Et Don en faisait partie, alors que sur la place il refermait la cage il lança a son acheteur.

"C'EST BON ?! VOUS AVEZ TOUT ?!"

Cria t'il par dessus la pluie alors que l'homme lui répondait par l'affirmative, il lui confia une large bourse et lui demanda de faire passer ses meilleurs voeux a son employeur. Don qui avait l'habitude d'agir de toute manière incognito hocha la tête et il regarda cinq de ses esclaves partir dans une cage a dos de charette. Encore une opération rondement menée. Il jouait les gros bras du Don de temps en temps, parce que les gens voyaient toujours les marchands d'esclaves comme petits et malingres, lui en était tout l'opposé, avec ses deux mètres de haut et sa peau cuivrée, il faisait plus office de garde du corps que de calculateur. Bref, une fois ça fait, il tacha d'avancer en ville en renfonçant sa tête au maximum dans sa grande cape. Il regrettait de ne pas pouvoir emmener de parapluie de la terre sans créer de suspiçion autour de lui. Celà aurait été vraiment pratique.

Avançant a travers les rues en faisant bien attention a ne pas glisser sous la pluie battante, il fit mine de rentrer chez lui.

Pendant ce temps le malheur allait continuer a rattraper Aria comme celle ci tombait sur le second type de personne qui sortait même par ce temps pourri: les voyous. Ceux ci s'étaient approchés et réfugiés sous un préau où ils jouaient avec leurs couteaux.

-Vas y, jte promet elle dors, on la traine là, on la baillonne ni vu ni connu et on se la fait.

-Comment elle est trop bonne en plus.

-Moi jdis on se contente pas de la faire, elle a pas d'endroit où crécher, on en fait not esclave et tous les jours on se la fait.

Là, tout le monde était d'accord, les truands allaient commencer a avancer vers la jeune fille quand une ombre imposante apparut devant eux.

"On peut savoir ce que vous faites les merdeux ?"

Demanda Don qui était de mauvaise humeur, malgré sa taille un des hommes se tourna vers lui en pointant son couteau

-Casse toi connard !Spas tes oignons !

Don sourit et saisit le poignet du voyou avant d'abbatre son coude sur l'articulation pour lui casser le bras. Le hurlement du voyou fut couvert par la pluie. A cette époque là trouver un guerisseur était pas forcement facile. Don venait de promettre a cet homme une mort lente et douloureuse...Ses potes s'enfuirent et Don apperçut Aria dans la rue et son sang ne fit qu'un tour. Il existait décidement un dieu des salopards et des hypocrites et il l'avait a la bonne. L'esclavagiste sourit de toutes ses dents. C'était un peu comme si noel venait d'arriver avant l'heure, se baissant vers Aria il la prit dans ses bras en faisant attention de pas la reveiller. Au moment ou Don toucha la jeune femme sans qu'elle ne s'en rende compte le pouvoir de l'esclavagiste se mit en marche et annula la malchance surnaturelle d'Aria. La laissant pour le moment avec l'existence d'une personne normale.

Don quand a lui se dépécha de la ramener chez lui.

Entrant dans son manoir il congédia immédiatement ses esclaves comme a chaque fois qu'il ramenait une invitée a la maison et la coucha dans un lit avant d'allumer l'âtre du feu. Il ne toucha Aria en aucune façon. Il n'avait pas envie qu'elle aille s'imaginer des choses quand elle se reveillerais. Du moins pas encore.

L'esclavagiste sortit de la pièce et s'installa dans le salon du bas, attendant que sa "trouvaille" se reveille tandis qu'il faisait sécher ses propres affaires, enfilant des vetements propres.

-Hj-Tu peux considérer que l'annulation de pouvoir fait encore effet ou s'est arrétée a ton reveil -Hj-

Aria dormait et fit un cauchemar, même lors de ces périodes de repos, le malheur frappait aux portes des rêve, elle vit la scène de son frère agonisant, puis d'un coup elle se trouva entouré d'un serpent qui resserrait son étreinte et voulait la bouffer.

Pendant ce temps Don l'amenait sous la pluie, ces cheveux et ces pieds pendant dans le vide, prenant les gouttes d'eau, Aria avait légèrement la bouche ouverte, mais l'eau qui lui tomba sur le visage ne la réveilla point, elle avait besoin de repos et c'est ce que Don allait lui offrir en plus d'une sécurité, même si ce n'est que temporaire.

Un fois dans le lit, bien au chaud, son cauchemar continua de la tourmenter, le serpent l'avait avalé et elle se voyait descendre dans le venter  pour tomber sur des ossements, puis en face d'elle se trouvait une femmes très belle avec derrière elle ... Aria pleine de blessures et autres horreurs qui sonna la fin de son sommeil.

Aria se réveilla en poussant un cris de terreur, la mains sur les côté de sa tête, tremblant de peur, étant en sueur, ne se doutant pas encore qu'elle était dans l'antre d'un esclavagiste. Elle reprit vite ces esprits récapitulant  tout de A à Z. Fouillant dans sa robe, pour ressortir le livre, l'ouvrir et voir les cartes et le collier, ainsi que la lettre de son frère. Elle remit tout, y comprit le carré de satin vert servant à l'origine pour protéger le livre, mais il semblait savoir se protéger tout seule contre toute agression, en tous cas l'eau ne l'avait pas mouillé.

Elle sortie du lit, tentant de comprendre comment elle était arrivé là. Elle faillit se tordre la cheville en butant contre un tabouret, sa malchance était revenue, ce qui voulait dire que Don devait avoir en se moment des occases en or ou de très bonne nouvelle, car si la malchance est moins présente dans un être la chance lui sourit davantage. Elle essaya d'ouvrir la porte, apparemment elle était ouverte, elle passa le plaie  et un coups de vent fit fermer la porte pinçant le pouce du pied droit de Aria, qui se mit à gémir de douleur, tout en se déplaçant à cloche pied.

Elle voulut descendre les escaliers et elle rata une marche la faisant dégringoler toute les marches, la laissant choir sur le sol, courbée sous la douleur, de plus avoir un livre caché au niveau de la poitrine c'est pas top lors d'une chute, car cela compresse douloureusement la poitrine lors des chocs.

Au moins elle ne risquait pas de s'enfuir sans qu'il ne la remarque...C'était déjà un point positif. Don ignorait tout de son pouvoir mais pouvait voir que soit Aria était handicapée d'une façon ou d'une autre, que ce soit de la tête ou tout simplement après avoir perdu la sensation du toucher, de la vue ou de l'ouie, ou alors elle était incroyablement malchanceuse. Elle l'était déjà un maximum pour être tombé sur lui, mais là ca en devenait quelque chose d'assez ahurissant. Néanmoins, n'ayant aucun moyen de deviner que c'était effectivement le cas, l'esclavagiste se contenta de sourire doucement alors qu'Aria avançait dans les escaliers et s'y éclata. Cette fois l'esclavagiste se leva. Ce n'était pas tout ça mais il fallait pas que sa marchandise s'abime non plus, s'approchant près d'Aria il lança, pour une fois sans fausse innocence.

"Bon dieu, vous allez bien ?"

Fit il avant de la saisir par la main et de la relever d'un coup. Elle était assez peu vétue, même si elle était pauvre. Et ne semblait pas du coin, il esperait simplement ne pas être arrivé trop tard, et il fallait l'avouer, l'esclavagiste était pour une fois très curieux de savoir l'histoire de ce spécimen, il l'aida a marcher jusqu'a une chaise et s'assis devant elle a la table, poussant une assiettes contenant des oeufs aux plats et du bacon. Don lança a Aria avec un ton perplexe.

"Je vous ai trouvée inconsciente dans la rue, je suis Dorian Garan, ravi de vous rencontrer, mademoiselle...?"

Aria avait devant elle dix bonnes minutes sans pouvoir pour manger et faire la conversation. Don la fixait avec interrogation. C'était la première fois qu'il voyait un spécimen pareil et essayait de comprendre ce qu'il avait devant lui, au cas où il s'agirait d'un piège de ses ennemis. Il finit par lancer après coup tout en se servant un verre de jus d'orange.

"On ne peut pas dire que vous soyez du matin vous."

Conclut il en plaisantant. Devant Aria se trouvait un colosse de deux mètres de haut pour 120 de muscles, mais qui semblait plutot amical pour le moment. Le mot clef de la phrase précédente étant "Moment"

Ariane fut nullement surprise de voir un colosse lui porter secours, elle était habituée avec sa malchance à tomber dans des situations assez abracadabrante, aussi continua-t- elle à respirer pour chasser sa douleur, c'était quand même pas tous les jours qu'elle tombait d'une escalier. Elle répondit à la question de don par un signe de la tête pour dire que cela n'était  pas grave, en tous cas elle avait connut pire et ce n'est pas une petite douleur comme-ça qui allait la tuer ... Dommage.

Elle se laissa conduire comme une gentille petite fille vers une table et prit place sur la chaise que Don l'amena et vit une assiette typique du petite déjeuner, il y avait presque tous ce que son frère faisait le matin, ce qui serra davantage son coeur, retenant une sensation de nausée devant tous ces trucs qui la rappelait sa mort. Elle regarda Don quand il demanda son identité, en temps normal elle aurait répondu franchement, mais toute ces similitudes la rendait presque malade, aussi elle poussa l'assiette à contre coeur, son ventre protestant, mais elle savait que si elle mangeait ce plat elle aurait plus facilement des nausées. elle ferma les yeux l'espace d'un instant pour faire le vide dans sa tête et chasser le plus de pensée parasite de sa tête. Puis elle dit.

- Aria, Aria Calypso. Je vous remercie de votre aide, mais vous auriez put me laisser là-bas, de toute façon je n'ai rien à perdre hormis ma vie.

La dernière phrase avait été dit de façon neutre, mais on sentait qu'elle aurait aimée justement que l'on prenne sa vie. Sa voix était bien présente, mais on percevait comme une distance immuable. La petite boutade fut prise aux premier degré par Aria qui répondit.

- Normalement oui, mais disons que j'ai des circonstances qui font que depuis un moment je ne le suis plus.

Le ventre de la demoiselle grogna de nouveau, mais elle refréna sa faim, pour la première fois, elle lutta contre la faim, elle ne voulait pas vexer le colosse en lui demandant les toilette pour vomir ce qu'elle avait manger.

Tout se déroulait pour le moment très bien. Si cette fille n'avait plus rien a attendre de la vie, alors elle succomberais encore plus facilement. Son petit déjeuner n'avait pas l'air de lui plaire, malgré que celle ci aie faim et pour le moment il y avait encore une aura de méfiance qui planait entre eux. Néanmoins méfiance pour quoi ? Si elle n'avait vraiment rien a perdre pourquoi se méfierais t'elle de lui ? Qu'importe ce qui pouvait encore lui arriver non ? Don pour l'instant allait lui tirer les vers du nez en jouant les types sympas et une fois qu'il aurait plus d'information sur elle il pourrait passer a la suite de son plan. Prenant un air faussement choqué, l'esclavagiste lança avec un soupçon de bonne humeur qu'il n'eut pas tellement a surjouer vu les circonstances de leur rencontre et l'arrivée phénoménale que ferait Aria dans son stock

"Allons il ne faut pas dire ça, je suis sur que vous avez de nombreuses choses auquelles vous tenez encore."

*Comme par exemple ta liberté...?*

"Peut être avez vous simplement besoin d'une oreille pour vous confier ?"

L'esclavagiste avait l'air d'un gentil géant, jovial et compatissant, il s'efforça de ne pas regarder dans le décolleté d'Aria pour ne pas lui donner d'indices sur sa fonction et la surprendre totalement quand il le saurait. Il lança par la suite

"Si vous avez besoin par ailleurs de quoi que ce soit comme de prendre un bain, de nouveaux vetements ou si le repas n'es pas a votre gout, n'hésitez pas, vous êtes mon invitée."

Il fallait bien qu'elle en profite tant qu'elle le pourrait...

Aria ne savait pas qui elle avait en face et même si elle l'avait su, elle n'aurait as crut, car sur Terre l'esclavage est punit par la loi. Esclavage qui est considéré comme un métier légal. La demoiselle ne s'offusqua pas des dirent de Don, elle avait tellement de fois entendue des personnes dirent qu'elle devait penser aux choses heureuse, si seulement ils savaient, ils ne diraient pas de tels idioties. Aria prit la parole, d'un ton bas, comme par peur de réveiller les morts qu'elle allaient sous-entendre.

- Vous êtes gentil monsieur Garan, mais si vous savez comment ressusciter les membres d'une familles je vous écoutes.

Elle avait dit cela d'un ton sec sans vraiment le vouloir, c'était juste qu'elle commençait sérieusement à en avoir marre que l'on ne la laisse pas tranquille, à penser à sa prochaine tentative de suicide. C'est alors qu'une idée traversa sa pansée, bon elle était mauvaise pour Don, mais excellente pour Aria, une idée qu'elle avait tentée une fois mais qui avait échouée car elle était sous surveillance.

Elle se leva et demanda avec un maigre sourire.

- Un bain ne serait pas de refus.

Elle savait ce qu'elle allait faire, déjà elle garderais son livre avec la lettre, le collier et les cartes dedans, vue qu'il semblait résister à l'eau, ensuite et bien elle avisera après.

Don vivait dans un manoir il ne voulait pas déposseder Aria de ses maigres possessions, en revanche il voulait déposséder Aria de sa liberté et pour ça il risquait très certainement d'y arriver. La réponse d'Aria lui fit prendre un air pseudo compatissant. Si il savait a quel point en réalité il s'en contrefichait, au contraire, pas de famille signifiait pas de personne qui risquait de partir a sa recherche, plus il la regardait plus Aria avait tout d'une candidate parfaite. Son pouvoir avait il vraiment été désactivé ? Le ton était sec et l'esclavagiste ne s'en offusqua pas, si elle était déjà tourmentée par de telles choses il allait bientôt lui donner de quoi se tourmenter d'avantage une fois qu'il l'aurait accompagnée a la salle de bain. Mais pour le moment Don répondit en ne se départissant pas de son sourire angélique.

"Vous traversez peut être une mauvaise passe. Mais rappellez vous, c'est quand on a touché le fond..."

*Qu'on peut commencer a creuser*

L'esclavagiste se leva et fit craquer les articulations de ses mains avant de s'éloigner, il portait a présent des vetements plus évident de sa condition sociale, veste en tweed et chemise de lin, pantalon en toile, il se dirigea vers la cheminée et lança

"Le temps de faire chauffer de l'eau et tout sera prêt"

En effet nous étions a Nexus, pas sur Terre et l'eau courante n'avait pas encore été inventée dans Nexus. Don passa un moment a faire chauffer de l'eau dans une marmitte avant de la porter a bout de bras dans le baquet de la salle de bain, soulevant celle ci sans efforts, une fois que celà fut prêt, il indiqua la porte a Aria

"Vous me donnerez vos vetements si vous souhaitez que je les sèche ou les néttoie."

Lança l'esclavagiste sur un ton fort aimable. Il avait bien fallu une demi heure pour préparer ce bain, les pouvoirs d'Aria étaient donc revenus.

Aria eut  l'air surprise en voyant Don préparer le bain, ce qui confirma la suspicion de la demoiselle, selon laquelle ils étaient dans un autre monde, mais cela ne l'interloqua pas suffisamment pour être considéré comme quelque chose d'important. Si seulement elle savait que la magie noire pouvait réaliser ces rêves les plus fou.

Elle attendit la préparation, soit trente minutes, assisse, préférant ne pas avoir sa poisse qui gêne Don dans préparation du bain. Puis elle se leva, faisant attention à ne pas casser quelqeu chose, bon, elle esquiva deux trois objets dangereux, tout en évitant de buter contre certains obstacles, croyant au bout d'un moment que la malchance était absente.

Elle entra dans la salle de bains, rien de bien spectaculaire, tout était très sobre et naturel, mettant plus en valeur les personnes étant dedans. Elle resta un moment et Aria se rappela de la remarque de Don.

Elle se dit qu'elle pouvait lui faire confiance, de toute façon il était hoirs de question qu'elle se lit avec lui, car elle ne voulait pas avoir un autre mort sur la conscience, pour elle son pouvoir équivalait à les tuer de ces propre mains, à ce moment elle sentit un froid prenant l'enlacer, comme des ailes de glaces vous emprisonnant sans que vous poussiez vous en défaire.

Elle fit glisser sa robe, retenant le livre qu'elle déposa près du baquet et retira les ficelles retentant son soutient-gorge et sa culotte, elle n'avait que trop connut le moment où les agrafes sautent, du coup avec la ficelle, même si elle se détache, on peut refaire le nœud.  Elle fit un tas et entrouvrit la porte pour déposer ces affaires, tout en supposant qu'il lui en apporterais d'autre pendant le temps que ces fringues sèches.

Puis Aria alla dans l'eau, tenant son livre, la malchance frappa à ce moment précis, Elle perdit l'équilibre et tomba dans le baquet tête la première, faisant gicler l'eau un peu partout, mais elle avait gardé le livre enveloppé dans le satin vert. Elle s'allongea et ouvrit le livre, qui n'avait pas la moindre trace d'humidité, elle prit une carte et la regarda avec attention. C'était une demoiselle avec des plume blanche, son visage calme et doux, sous la carte il y avait marqué "Vent".

Elle reposa la carte dans le livre avec les autres et le referma. Puis elle se mit à fredonner un air que ces sœurs lui avaient apprit avant de mourir, c'était sois disant la mélodie préférée de sa mère.

Le son de sa voix résonna dans toute la pièce, chanter cette mélodie était l'un des seuul moment où l'on pouvait entendre sa véritable voix.

Aria était...Bizarre. Il avait mis en ésclavage un grand nombre de jeunes filles avant elle et Aria était la première a avoir l'air si étrange. Et pourtant il en avait vu des bizaretées a en faire pleurer de rire. Il avait vu des anges, des espers, des démones, et d'autres créatures complexes, mais Aria gagnait sans contexte la palme, elle semblait se déplacer comme une équilibriste se déplace sur un fil, mais en permanence. Comme si un seul faux pas aller la faire tomber dans un gouffre sans fond. L'esclavagiste cligna des yeux. Aria était attachante par ce comportement et il esperait qu'après qu'il aie complétement détruit son psyché et sa volonté elle aie toujours ce même comportement qu'il trouvait pour le moins original. Mais a qui mentait il ? Ca ne se passerais surement pas comme ça, c'était d'ailleurs tout l'interêt de briser la volonté de quelqu'un : en faire une poupée pour la revente. L'esclavagiste sentait bien qu'Aria n'avait qu'un seul désir et c'était celui de quitter le manoir, aussi allait il devoir trouver de quoi la retenir. Et il allait commencer tout de suite en approchant ses vetements du feu et en les y balançant tout simplement. Avec ça elle ne risquait pas d'aller bien loin.

Il avait promis de lui trouver une tenue en attendant et il avait bien une petite idée derrière la tête alors que dans la salle de bain il entendait un grand splash et se massait la tempe. Il esperait que cette fille a la maladresse légendaire ne se tue pas avant qu'il n'aie pu en profiter. L'esclavagiste monta a l'étage et chercha parmis les vetements de femmes qu'il possédait et en sortit un parfaitement adéquat, depuis l'étage il entendit Aria fredonner et se laissa imprégner de sa chanson comme un cuisinier renifle l'odeur de son ragout avant de le déguster

Bref au bout d'un moment Don descendit et posa le vetement devant la porte, il s'agissait d'une robe de chambre blanche, le genre de robe de chambre qui ne demandaient qu'a être un peu mouillée pour laisser tout voir, mais qui pour le moment demeurait opaque. L'esclavagiste se tourna vers le feu et mit a chauffer le fer alors qu'il commençait a faire du thé. Le dernier thé d'Aria.

S'asseyant a la table, il attendit tout simplement qu'elle finisse.

Si Don croyait que sortir à poil dans la rue aurait gênée Aria, c'était mal la connaitre et encore plus que de la sous-estimer, bien que là pour l'instant il faut avouer qu'elle est pas dans ces meilleurs jours  et que Don avait le Bonus : chance +1.XD

Elle finit sa toilette et laissa sa tête plonger dans l'eau, le corps détendu et l'esprit vide, elle savait que tenter de se noyer dans se baquet était quasi impossible, car l'instinct de survie reprendrait le dessus. Aussi utilisa-t-elle une autre méthode, elle expira calmement l'air et vida ces poumons, laissant sa bouche ouverte pour laisser l'eau remplir sa bouche.

Après un temps qui parut très long, elle sentit enfin la sensation de la mort qui approchait à grand pas, refusant obstinément de respirer à l'air libre, mais au moment où elle allait vraiment se  noyer, l'eau se mit à sortir du corps de la demoiselle, prenant une forme plus consistante et laissant apparaitre une ange d'eau.

Aria surprise sentit d'autre présence et vit autour d'elle quatre anges, une de vent, une de terre, une d'eau et un de feux, trois anges féminin et un ange masculin. Elle allait dire quelque chose quand le collier apparut devant-elle, la demoiselle l'attrapa et une vois résonna dans sa tête.

* Ne crois pas que ta malchance t'aidera à mourir, tu es la servante de ces cartes, tu leurs dois une obéissance absolue, si tu t'en sert pense fort à ce que tu veux, elles ne te laisseront jamais mourir.*

Puis plus rien, hormis que le sol était aspergé d'eau, aussi, elle ouvrit le livre et trouva la carte avec marqué "Eau".

* Je veux que l'eau revienne dans le baquet.*

L'ange de l'eau apparut et remit l'eau dans son récipient initiale, puis elle embrassa Aria, tout en laissant une sensation d'étreinte de serpent, pour ensuite retourner dans la carte, mais le dos avais changé, au lieu d'être noir, il avait prit un fond bleu avec quatre ange d'or. Puis une voix féminine et assez violente se fit entendre dans la tête de Aria.

* La prochaine fois que tu m'invoques pour une chose aussi futile je te broie tout en te faisant connaître le sort que les nymphe aquatiques réservent aux marins trop prétentieux.*

Aria eut peur d'un coup, puis plongea sa tête dans l'eau pour chasser ces pensée, elle ne devait pas perdre de vue qu'elle vouait mourir, sinon elle était fichu. Elle prit une serviette et se sécha, pour ensuite enfiler la robe blanche, non sans que son dos soit légèrement humide, du fait que ces cheveux avaient un peu de mal à sécher. Don aura ainsi une belle vue sur son dos, mais pas sur ces fesses ... dommage pour lui.XD

Elle alla vers la salle où l'esclavagiste se trouvait, évitant à de nombreuse fois de briser un vase ou de se vautrer, ne pouvant pas cacher son livre envelopper dans son satin vert, elle le porta à la main droite. Puis elle prit place sur une chaise, mettant à vue le  livre empacté, pour pouvoir le protéger plus facilement.

- Vous êtes en train de faire du thé ?

-Hj-Rep très courte désolé-Hj-

Disons que si Don avait su que celà ne génait pas Aria le moins du monde, il aurait déjà sauté dessus et commencé a faire ce que n'importe quel badaud aurait fait avec elle: la courtiser ardement, et par la courtiser ardement je voulais dire la violer par groupe de quinze. Sauf que lui ferait le groupe de quinze tout seul et il arriverais très bien a les remplacer. Si Aria savait a quel point celle ci avait de la valeur marchande avec ses liens mystiques Don l'ignorait encore et il esperait juste qu'Aria n'allait pas s'empaler sur une horloge et crever avant qu'il n'aie pu la revendre au marché...Il avait déjà du au cours de sa carrière s'occuper d'oiseaux fragiles et les bichonner, mais jamais de quelqu'un d'aussi...Maladroit. Don soupira. Il allait lui servir lui même le thé, parce que sinon elle risquait de s'en renverser dessus, bien sur ça mouillerais l'avant de son corps, mais ça l'ébouillanterais surtout. Ce qui risquait d'être très désagréable.

L'esclavagiste invita la jeune femme a prendre le thé avec lui, dans quelques secondes il lui dévoilerais tout mais d'abord il allait profiter du moment de surprise alors qu'il saisissait la théière et déversait le liquide dans la coupe

"Votre thé est prêt si vous en voulez un."

Fit il en lui faisant signe de s'asseoir, regardant a nouveau sa démarche prudente. Elle ne semblait pas être pudique au point de cacher son dos, a moins qu'elle ne s'en rendait pas compte. Il ignora le livre pour le moment, se disant que c'était sans importance et gardant son regard sur Aria, il but une gorgée de son brevage avant de planter ses yeux noirs dans les siens et de demander avec un ton plus serieux

"A présent Aria, que comptez vous faire de votre vie ?"

Demanda l'esclavagiste avec un agréable sourire

Elle regardait la tasse de thé que Don c'était prit la peine de faire infusé et préparé, elle ne doutait pas du tout une seule seconde que la personne en face d'elle allait être un malheur de plus, mais pour Aria cela ne serai rien d'autre qu'une journée maudite. Ne pouvant décidément pas mourir tranquille, ayant toujours la malchance qui se jouait d'elle pour juste la tourmenter davantage et rire de la douleur qu'elle gardait en elle.

Aria fit mine de prendre la tasse, d'une pour ne pas être irrespectueuse envers cette personne qui n'était en rien la cause de sa situation, de deux parce que le thé étant liquide, elle pourrait, sans doute, le boire et remplir un peu son estomac . Chacun de ses gestes était contrôlé, pour ne pas avoir de mauvaise surprise, mais voilà on ne peut échapper à la malchance très longtemps et celle-ci frappa de nouveau sans signe annonciateur.

La chaise de la demoiselle craqua, on sait que les chaise en bois sont des fois fragile, mais pas à se point là tous de même, surtout que la demoiselle ne faisait pas 200 kilos. Heureusement elle avait lâchée la tasse au moment où elle se sentit partir en arrière, elle réagit pas, même pas un réflexe, le crane frappant le sol, mais Aria n'était pas sonnée. Elle resta au sol, ne voulant même pas se relever, trouvant que rester par terre c'était beaucoup mieux que se relever et tomber de nouveau. Elle se savait au fond du puits, mais y restait par choix. Elle vit Don la regarder et la demoiselle se mit à parler.

- Ce que je compte faire de ma vie ... mourir, crever, me faire torturer, noyer, broyer, tout ce qui sera nécessaire pour que je parte de cet enfer qu'est la vie.

Là ce n'était plus permis, il y avait quelque chose qui clochait. Il n'avait que peu de visiteurs, mis a part lui, et ses futures victimes, et il pesait cent cinquante kilos nom d'un chien ! Ces chaises étaient assez solides pour pouvoir s'en servir d'armes potentielles, bien qu'elles n'aient jamais eu cette utilité avant...Cette fille avait une poisse incroyable. Elle était surement victime d'une malédiction...Il se rappellait effectivement l'avoir touchée et le temps pendant lequel son pouvoir a été actif. Il ne se rappella pas avoir vu quoi que ce soit de négatif pendant cette periode...Ainsi...Il était l'antidote qui pouvait la sauver.

Il en arrivait parfois des gens comme Aria, c'était très rare, mais il en arrivait, ceux dont le pouvoir d'ESPER était une malédiction. Don n'était pas un expert, mais les pouvoirs d'ESPER étaient influencés par la vie que menaient ceux ci, et reflettaient leur carractère profond, soit Aria était quelqu'un qui pour une raison ou pour une autre produisait ce pouvoir, soit c'était une malédiction. Dans les deux cas son pouvoir, qui rendait égales les situations inégales en mettant tout le monde sur un seul niveau de réalité était une libération pour elle...Comme pour tous les pouvoirs nefastes...Encore fallait il le lui présenter ainsi. Don lança lui saisissant la main pour la relever.

"Je suis navré, cette chaise ne se serait jamais brisée normalement. A voir voir ainsi il me semble qu'une mysterieuse force occulte semble s'acharner sur vous."

Il l'avait relevée et gardait sa main dans la sienne, accumulant les minutes pendant lesquelles son pouvoir ne marcheraient pas.

"Et si je vous disait que je peux mettre fin a votre malheur aujourd'hui et vous libérer de cette malédiction ?"

Lança l'esclavagiste en souriant d'un air inquiétant