Humaine=Proie=esclave de Xiena (PV Rei)

Xiena s'ennuyait, toute ces proie dans la cave commençaient à donner des signes de faiblesses, il faut dire que le travaille de pondeuse épuise et raccourcis grandement l'espérance de vie.

- Vient me voir Larve !

Fragile apparut en sueur, il faut dire qu'elle avait eut le droit à une petite séance de mis en forme avec deux loups, sa seule tenue étaient trempé par la sueur.

- Oui Dame Xiena.
- Il me faut une nouvelle humaine, je te charge d'en trouver une avant midi.
- Cela sera dure maîtresse, les humains ne sont pas tous réveillés à cette heure-ci ...

Un tentacule encercla la gorge de l'humaine et serra fortement alors qu'un autre, pas petit du tout, s'enfonça dans sa bouche pour ressortir  par l'anus, cela eut comme effet d'étouffer Fragile et d'être très douloureux. Puis Xiena desserra son étreinte pour la laisser tousser et reprendre de l'air.

- Peu m'importe sur qui tu tombes, je veux une femelle pour m'amuser aujourd'hui, même une enfant me suffira, est-ce clair Larve.
-Il serra fait selon votre bon plaisir Dame Xiena.

C'est ainsi que Fragile alla se changer, prenant une vêtement similaire mais sec, puis partie faire un tour dans la ville, il faut dire que l'humaine était tape à l'oeil, personne ne se déplacerait avec une tenue qui ressemble à un espèce de tablier et met en évidence, qu'elle ne porte pas de sous-vêtement. Tous le monde la connaissait et la prenait pour une excentrique, mais qui avait bon fond.

Elle fit un tour au centre commercial, qui faisait une ouverture exceptionnel ce matin, quel ne fut pas sa surprise d'entendre la voix d'une humaine pleurer, chose qui intéressa Fragile, elle savait d'expérience qu'une humaine aidée devenait plus facilement une amie et donc était plus facile à amener à sa maîtresse.

Elle avança et vit Rei, une adolescente mignonne et qui promettait d'être divertissant pour Xiena. Elle s'approcha sans cacher sa présence pour dire d'une voix douce et innocente.

- Tu t'es fait mal ?

Quelle horrible douleur ! Ce corps était vraiment très fragile ! Rei pleurait à chaude larme, se tenant le mollet qui commençait à rougir doucement. C’était complètement idiot aussi de marcher avec des chaussures à talons lorsqu’on ne savait pas encore complètement s’en servir ! Après être retombée sur les fesses dans les escaliers de ce centre commercial, Rei s’était traînée en boitant, permettant ainsi aux passants de continuer leur chemin sans se gêner, alors qu’ils passaient tous à côté d’elle sans même un regard.

Les joues trempées de ses larmes salées, la jeune fille commença à masser son pauvre mollet. Elle s’était sûrement foulée quelque chose. Retenant ses larmes et se pinçant les lèvres, Rei tenta de se remettre debout et de faire quelques pas. Mais devenue maladroite, cela ne servit qu’à la faire tomber une deuxième fois, la douleur augmentant très légèrement. Jamais encore elle ne s’était blessée…alors comme première douleur, c’était assez imprévue !

Mais ces pleurs cessèrent lorsqu’elle entendit une douce voix à son oreille. Rei sursauta et se retourna à l’aide de ses mains pour apercevoir une jeune femme très légèrement plus agée qu’elle. Une jeune femme aux yeux violets et à la chevelure couleur de pureté. Une très jolie jeune femme ! D’un seul coup honteuse de s’être donnée en spectacle, la jeune fille essuya ses joues d’un revers du bras avant de détourner la tête, ses joues s’empourprant terriblement.

« Non…non j’ai rien…en fait, je n’ai rien du tout, oui… » dit-elle d’une petite voix timide. « Mais c’est gentil de me le demander. Je ne voulais pas vous déranger, au revoir… »

Sur ses quelques mots, Rei esseya une troisième fois de se remettre droite sur ses jambes, voulant montrer une endurance qu’elle n’avait pas. Ce fut un résultat similaire aux deux autres : elle trébucha et retomba sur son interlocutrice, la faisant tomber avec elle dans sa chute. Elles se retrouvèrent l’une en face de l’autre, le visage incroyablement proche. C’est là que Rei se rendit compte que cette fille était vraiment…très très peu vêtue, uniquement habillée d’un simple tablier…sans même de sous-vetement !

Consciente qu’elle était observée, la jeune fille, plus honteuse que jamais, se mis sur ses genoux avant de se perdre en une floppée d’excuses désordonnées.

« Pardon ! Pardon ! Pardon ! J’ai trébuché et j’ai…je ne voulais pas…je n’ai pas fait exprés ! Vous allez bien ! Je ne vous ai pas fait mal ? »

Elle en avait presque oublié sa douleur. Toute son intention était portée sur la seule personne qui avait pris soin de demander ce qui lui arrivait.

Si la situation et le vêtement de Fragile étaient différent, on aurait put avoir une jolie photo de deux belle demoiselle s'inquiétant l'une pour l'autre, mais bon c'était pas la cas, dommage.

Fragile eut un léger sourire en voyant al réaction de Rei, il faut dire qu'elle était habitué à se faire remarquer et lorgner, même si ce n'était pas la première idée de la sirène, mais l'humaine garda son sourire, un sourire qui se veut doux et non malfaisant.

Elle vit très bien que la jeune créature aquatique avait mal à la cheville, mais que pour une raison qu'elle ignorait, elle voulait faire se montrer forte, chose qu'elle supposa être de la fierté. Aussi elle la vit tomber sur elle. une personne normal aurait esquivée et ensuite la retenir, mais Fragile agit différemment, il était clair que tomber par terre pour une personne n'était jamais agréable, aussi elle mit ces bras autour de la jeune fille pour amortir sa chute, l'humaine ne craignait pas la douleur. Elle put sentir le corps chaud de la sirène, ce qui la ravit, Rei semblait en forme et elle allait en avoir besoin.

En voyant la sirène se mettre à paniquer et s'excuser, Fragile ne put pas retenir un fou rire.

- Je vais bien, mais vous ne devriez pas trop forcer sur votre cheville, sinon vous allez agraver votre blessure.

Fragile se déchaussa ces sandales et les tendit à Rei avec un sourire.

- Il vous sera plus aisée de marcher avec ceci. Si vous voulez je peux vous portez sur mon dos jusqu'à la maison de ma mère, elle saura vous remettre votre cheville en état d'un clin d'oeil.

Fragile n'avait pas tort d'appeler Xiena "mère", car c'était elle qui lavait élevée depuis toujours, ne connaissant même pas l'existence de sa mère biologique. Mais le lien était clairement maîtresse-esclave.

- Qu'en dites-vous ?

L'humaine mit un genoux à terre et se positionna pour porter sur son dos Rei si elle voulait.

Ses deux mains sur ses joues, les lèvres pincées et les yeux grands ouverts, Rei n’arrêta son déluge d’excuse que lorsque son interlocutrice se mit à rire. Un joli rire qui l’a mis profondément mal à l’aise. Elle devait être tout simplement ridicule…mais comme on le dit souvent, le ridicule ne tue pas. En tant que sirène, la jeune fille était une créature fière et farouche…du moins juste fière, en tout cas. Elle avait beau avoir encore du mal à réagir normallement avec ses relations humaines, et même avec ce corps fragile et délicat, elle ne supportait pas montrer sa faiblesse.

« Mais non, je n’ai rien je vous dis ! » dit-elle avant de se mordre la lèvre lorsque sa jambe fit un faux mouvement, alors qu’elle tentait de se remettre dans une position plus confortable. « Je vais juste attendre que ça passe, c’est tout. Ca ira très vite mieux, vous verrez ! »

 En vérité, sa cheville était littérallement en train de cuir, ça faisait un mal de chien ! Et Rei n’aimait pas la douleur. Cependant, encore une fois, elle l’oublia bien vite lorsque l’étrange passante lui tendis sa pair de sandale. La créature marine en fut presque émue…Cette jeune femme semblait vraiment s’inquiéter pour elle…

« Hein ? Ah mais je ne peux pas accepter…Vous allez vous retrouver pied…nue » se risqua t-elle, tentant d’éviter toute ambiguitée concernant le peu d’accoutrement que possédait son interlocutrice. « Eh puis, je ne pourrais pas vous les rendre si… »

Mais elle ne pu achever sa phrase, la jeune femme lui proposant de la…porter jusqu’à la maison de sa mère. Rei hocha négativement de la tête, plus embarassée que jamais. C’était bien la première fois qu’on lui proposait une pareille chose ! Mais elle n’était pas souffrante, voyons ! Cependant, elle ne savait comment refuser. Et peu envieuse de la décevoir, la jeune fille se contenta donc d’un maigre sourire timide avant de chausser les sandales.

Puis, davantage genée encore, Rei claudiqua maladroitement vers le dos de sa sauveuse, s’installant comme elle le pouvait sans lui faire du mal, tout en ne devinant pas, bien sûr, ses véritables intentions.

« Je ne veux vraiment pas vous embarrassée de ça…Je vous rendrais moi-même un service en échange, c’est promis ! Comment est-ce que vous vous appelez ? »

Dit-elle, son front se posant délicatement contre l’une des épaules nues de sa sauveuse.

La remarque sur ces pieds maintenant à même le sol fit apparaitre un léger sourire sur le visage paisible de Fragile.

- Je suis habituée, je n'aime pas trop avoir des chaussures c'est plus agréable de sentir le sol.

Elle eut aussi un rire en entendant la demoiselle lui dire que ce n'était pas la peine de l'embarrasser, si seulement la sirène savait qu'il y avait beaucoup plus embarrassant dans la vie de l'humaine, comme décevoir Xiena par exemple. Aussi eut-elle la joie de sentir les petite formes de Rei ainsi qu'une nouvelle fois sa chaleur. Elle resserra sa prise au dessous des fesses de l'adolescente pour éviter qu'elle ne bascule.

- Moi ? Je m'appelle Fragile ... Fragile Fujihara. Actuellement je vit chez ma mère elle s'appelle Xiena Fujihara, elle n'est pas originaire du Japon.

Elle eut un rire de gamine et se mit à marcher, sans trop avoir de mal, elles quittèrent le centre commerciales et certaine  personne eurent une regard émue devant cette scène, sans doute croyait-ils que les deux demoiselle étaient cousine ou sœur. L'humaine tourna légèrement la tête et dit.

- si ce n'est pas trop indiscret je pourrais savoir qui voue êtes et si vous habitez cette ville depuis longtemps. Ma mère est du genre curieuse alors autant lui donner un maximum de réponse avant qu'elle ne vous submerge de question (rire).

Rei sursauta lorsqu’elle sentie les mains de sa sauveuse sur ses fesses. Bien sûr, c’était dans l’unique but de mieux la maintenir sur son dos…mais tout de même, elle n’avait pas du tout l’habitude qu’on la touche à cet endroit, même si ce n’était pas de manière intéressée. Essayant de se décontracter, de peur que la jeune femme ne perçoive davantage encore son malaise, Rei inséra délicatement ses bras autour de son cou, sans forcer pour ne pas l’étrangler, puis elle reposa son ventre contre le dos de sa sauveuse, sentant la chaleur de sa peau au travers du tissu très léger de son tshirt. Finallement…ce n’était pas désagréable…c’était même plutôt sympathique ! pensa t-elle avec un sourire rieur.

« Ah ? Bon…n’allez pas non plus vous faire mal, ça serait un peu de ma faute. »

Et elle se mit à rire avec cette jeune femme qui semblait porter le doux nom de Fragile…quel curieux non d’ailleurs, elle n’en avait jamais entendu de similaire. Les deux « amis » quittèrent enfin le centre commercial, se dirigeant vers un endroit connue uniquement de Fragile, Rei acceptant cette petite balade sous le soleil timide du matin. C’était amusant de voir la vie d’un peu plus haut ! La jeune fille reposa son front contre la nuque de Fragile, respirant le parfum de ses cheveux couleur neige. Mais voilà qu’elle lui posait une question délicate. Rei n’avait, pour ainsi dire, aucune véritable identité humaine…elle essaya de bégayer quelques plausibles réponses, essayant de se montrer distraite en observant le chemin.

« Ah…euh…Moi c’est Rei…Rei Mortimer. Mes parents étaient originaires du Japon mais ils sont partis avant de finallement revenir. Je suis nouvelle par ici, alors je ne connais pas tous les endroits.

Rei se mit à rougir sous le rire de Fragile, se demandant si ça lui était réservé. Sans y faire attention, elle encercla le bassin de sa sauveuse avec ses cuisses, comme si elle avait peur de tomber ou que celle-ci la lache.

« J’ai 16 ans aussi. Au cas où elle le demande. Mais j’espère vraiment ne pas la déranger…Sinon je pars aussi sec, ça ne me genera pas. Vous avez déjà fait beaucoup pour moi. »

ajouta t-elle avant de grimacer sous la douleur de sa cheville.

La réponse fit comprendre à Fragile deux choses, la première que Rei ne semblait pas très portée sur les discussions que toute personne entreprendrait en tant normal, la deuxième, qu'elle saurait à tous les coups divertir Xiena. Aussi n'eut-elle pas de réactions en sentant les jambes enlacer son bassin, cela prouvait qu'elle tenait à ne pas tomber et que la sirène était assez douce. De même que l'humaine ne fit rien en sentant le souffle de l'adolescente sur sa nuque ou dans ces cheveux.

Dix minutes s'écoulèrent et elles arrivèrent devant le grillage, que Fragile ouvrit sans le moindre soucis avec son pied droit, il était facile d'équilibrer le corps pour ne pas tomber lors de cette manipulation. Laissant en vue à Rei une magnifique maison de riche, elles traversèrent le chemin menant à la maison, entourée de magnifique roses de toutes les couleurs. Fragile monta les marche menant au porche et  ouvrit la porte avec une facilité déconcertante, il faut dire qu'aucun voleur ne peut entrer sans finir à la cave, alors il y en avait très peu qui s'y risquait.

Elle referma la porte et déposa en douceur la sirène.

- Je vais allez prévenir ma mère, vous pouvez allez dans la salle de droite il y a des sofa et de quoi boire ou manger si vous voulez.

Sans attendre la réponse, elle monta le grand escalier et toqua à la porte de la salle où devait se trouver Xiena, elle entendit la maîtresse la dire d'entrer et elle ouvrit la porte. Aussitôt des tentacules la collèrent au plafond l'écartelant presque. Xiena ne semblait pas avoir perdu sa mauvaise humeur.

- Je t'avais dit de me ramener une humaine.
- Mais c'est ce que j'ai f...

Elle n'eut pas finit sa phrase que des tentacules s'immiscèrent partout en elle que ce soit par les orifices traditionnels que les pores de la peau, étouffant un cris de douleur intense, puis elle relâcha tous la faisant choir au sol.

- Sache que ce que tu as ramenées est une sirène et non une humaine, je le sait car l'air a empesté le poisson dès que tu l'as fait entré, mais je dois avouer que tu as du avoir du mal à en trouver une, aussi je ne vais pas te châtier. Voilà ce que tu vas faire.

Xiena murmura quelque chose, un plan machiavélique que seul une personne sadique pouvait concevoir. Elle renvoya Fragile auprès de Rei, tout en s'assurant que l'humaine n'est pas de trace de sa punition.

Rei avala sa salive et hoqueta de surprise. Elle s’était attendue à un simple appartement ou même à une petite maison. Mais là…ça dépassait vraiment tout ceux à quoi elle s’attendait ! C’était une imposante demeure avec de grandes fenêtres, s’élevant fièrement sur plusieurs étages. Il y avait même un jardin avec de belles fleurs de toutes les couleurs. Et la porte…quelle porte…une grande porte, faite dans un bois clair et poli. La jeune fille n’osait absolument rien dire, tant elle était intimidée par tant de richesses. C’était curieux pour une personne qui avait les moyens de s’offrir les plus beaux vêtements qui soit de ne s’habiller qu’avec un simple tablier et des sandales. Ou peut-être qu’il n’y avait que cette fameuse mère qui habitait ici, refusant de donner de l’argent à sa fille…Rei s’imagina de nombreux scénarios qui apportaient les réponses à des questions finalement peu intéressantes.

Fragile utilisa simplement son pied pour ouvrir la porte, celle-ci n’étant apparemment pas fermée. La jeune fille osa enfin ouvrir la bouche, ses mains posées sur les épaules de sa sauveuse.

« C’est bizarre ça…vous n’avez pas peur des voleurs ? Il doit y en avoir plein qui doivent vouloir rentrer ici, non ? »

Rei se mit à rire nerveusement, essayant de dissiper son malaise. Enfin, elle retrouva pied à terre et s’appuya contre un mur blanc décoré d’un tableau presque aussi grand qu’elle. Cet endroit était gigantesque…mais c’était bizarre qu’il n’y ait pas plus de personnes ici. La jeune fille s’était attendue à une véritable fourmilière.

Elle hocha de la tête lorsque Fragile lui annonça aller chercher cette chère maman. Curieusement, elle n’avait plus si envie que ça de la voir. Une personne aussi riche qui habillait sa fille aussi pauvrement…ou bien c’était juste un goût vestimentaire de la part de Fragile ! Peut-être qu’il ne fallait simplement pas s’inquiéter ! Pendant qu’elle y songeait, Fragile avait déjà disparu à l’étage par un grand escalier aussi blanc que les murs. C’était pas une maison…c’était un château !

« Bon eh bien…allons à droite ! »

Dit-elle joyeusement avant de claudiquer vers la pièce de droite comme une unijambiste. C’était une salle plus petite que l’entrée…mais beaucoup mieux décorée et luxueuse ! Il y avait une table ronde au centre, avec diverses chaises bien réparties et un immense lustre au-dessus. Il y avait également un canapé, sur l’un des côtés de cette pièce. Mais le plus incroyable, c’était la quantité de petits mets qui trônaient sur la table, n’attendant que d’être mangés par des bouches gourmandes.

Rei était sidérée…toute cette victuaille appétissante à portée de main…Elle beau avoir péché dans le lac ce matin pour son petit-déjeuner, ça sentait tout de même drôlement bon. La jeune fille passa ainsi le plus clair de son temps à se demander si elle avait le droit ou pas de se servir. Fragile lui avait donné la permission…mais et si sa maman ne voulait pas ? Bon, pour quelques petites gourmandises…

Elle allait approcher sa main lorsque la porte s’ouvrit derrière elle. Rei la retira brusquement et se retourna, son cœur s’affolant dans sa poitrine. Ouf…ce n’était que Fragile ! Souriante et rassurée, la jeune fille se précipita vers elle du mieux qu’elle le pu.

« Ah je suis bien contente de te voir ! Tu as vue ta mère ? Ou elle n’est pas là ? Y’a vraiment plein de bonnes choses à manger ici, c’est toujours comme ça tous les jours ?

Fragile savait ce qu'elle avait à faire, mais elle ne voulait pas faire capoter le plan de sa maîtresse. Elle allait poser sa mains pour ouvrir la porte, mais prit un temps pour réfléchir, sans compter que Xiena allait bientôt elle aussi entrer en jeu et pour cela il fallait que Fragile soit dans les temps pour que le plan soit impeccablement mené, si cela fonctionnait bien, elles auraient une sirène comme jouet pour la journée, bon après restait à savoir si Xiena serait de bonne humeur pour la relâcher.

Elle réfléchissait et un tentacule perfora sa gorge, laissant entendre un léger hoquets de surprise, c'était sa maîtresse qui était derrière et commençait à s'impatienter.

- Qu'attends-tu, je te prévient si elle c'est sauvé tu prendras sa place et je ne serait pas aussi douce que d'habitude.
- Désolée Maîtresse, cela ne se reproduira plus.

L'alien soigna la blessure et laissa dix secondes d'avance à Fragile avant de vraiment s'énerver. L'humaine ouvrit les portes et se fit inonder de questions par la sirène, Fragile continua à la considérer comme une humaine et répondit calmement.

- Oui et elle ne devrais pas tarder à venir. Tout cette nourriture est fait par un labo de ma mère, ce qui fait que l'on peut laisser cette denrée plus d'un mois sans que cela ne pourrissent, tout en gardant leurs saveur.

D'un certain point de vue ce n'était pas faux, car les aliments étaient tous simplement confiné dans une magie qui se dissipait au contact des mains et de la bouche, tout en préservant la fraicheur de la bouffe. C'est à ce moment que Xiena apparut, ce qui n'était pas du tout prévue au plan initiale.

- Bienvenue chez nous jeune demoiselle, je me présente Xiena Fujihara, mère de la demoiselle qui t'as aidée, si tu veux manger ne te gêne pas, j'en profiterais pour te soigner, après tout nous aidons tous ceux qui sont dans la nécessité.

Sauf que ce qu'elle oubliait de dire c'est que ce n'était pas gratuit et encore moins pour les femmes.

Tout en l’écoutant, la jeune fille se pourlécha les lèvres avant de grimacer. De la boustifaille fabriquée en laboratoire ? Alors tout n’était que du chimique ? Mais c’était ignoble ça, on ne peut pas manger des trucs fabriqués avec des ingrédients réservés à la TNT ou a la bombe atomique ! Il n’empêche que ces quelques centaines de petits plats donnaient réellement envie. Rei jeta un coup d’œil anxieux à la table. Si Fragile avait voulu l’empoisonner avec de la mangeaille avariée, elle ne l’aurait pas prévenu comme ça. Elle hésita pour finalement approcher sa main, cherchant des yeux quelque chose qui aurait pu ressembler à du poisson.

Seulement, elle la retira bien vite lorsque les battants de la porte s’ouvrir de nouveau pour laisser passer une incroyable personne. C’était une grande femme aux cheveux noirs comme la nuit et aux yeux sombres de la même couleur. Rei en resta émerveillée devant tant de beauté et de grâce. Ses vêtements étaient si riches et recherchés…La jeune fille baissa aussitôt les yeux, sa timidité revenant à la charge. Ainsi c’était elle : la mère de Fragile ? La voix de la jeune fille fut étouffée entre ses lèvres et aurait été inaudible si elle s’était trouvée dehors avec le bruit du vent et des insectes.

« Je suis…je suis ravie de vous rencontrer, madame Fujihara…Je m’appelles Rei… »

Rei mangea presque son nom, ce qui fait que personne, pas même elle, ne du l’entendre et le comprendre. Elle n’osait plus lever les yeux de peur de croiser le regard de la maîtresse de cette maison. Elle semblait certainement aussi gentille que sa fille, mais il n’y avait pas la même tonalité dans sa voix. C’était plus stricte, plus sévère, presque inquiétant.

« Merci de m’accueillir chez vous mais je n’ai rien…je vous assure…je suis venue sous la demande de Fra…de votre fille. Je ne resterai pas longtemps, c’est promis. »

La jeune fille jeta un rapide coup d’œil vers Fragile avant de détourner aussitôt les yeux, son cœur se faisant minuscule dans sa poitrine compressée. C’est vrai qu’elle avait envie de se ruer sur toute la nourriture qui se trouvait prête à être gober, mais elle n’osait pas bouger. Pas devant Elle ! Néanmoins, pas respect et courtoisie, elle s’approcha de celle qui l’accueillait chez elle, lui tendant sa petite main pour la saluer.

« Je suis enchantée, Madame Fujihara »