Je marchais tranquillement entre les divers rayons, écoutant d'une oreille discrète certaines discussions. Rien de bien interessant. Des histoires de familles, de travail, de loisirs, des discussions générales en somme. Mon attention se porta sur l'ensemble des haut vestimentaires. Il y'en avait de toute sorte et certains étant bien intéressant. Malheuresement ils étaient trop cher et je me devais de garder l'argent pour des choses plus importantes et primordiales. Je fermais un instant les yeux, repensant à cette personne si chère à mes yeux. Malheuresement, nous avions dû nous séparé pendant une durée inderminée pour cause d'un contrat important.
Soupirant de lassitude, je rouvrais les yeux, regardant par dessus mon épaule pour voir où en était mon cher colacataire provisoire. Je le vis apparaître à l'étage avant de repartir dans les rayons. Un nouveau soupir s'échappa de mes lèvres, même un homme avait besoin de je ne sais combien de temps pour faire des achats. je me demande bien ce qui peut attirer le monde à passer son temps et dépenser son argent dans des vêtements qui ne porteront que peu de fois dans leur vie. Au début certes, ces habits seront mis presque tout le temps mais à force ils seront laissés de côté au fin fond d'une armoire. Quoi de plus logique quand on suit aveuglement une mode comme un mouton suivant un troupeau ?
Enfin, après plusieurs minutes, il était de retour ! Il avait déjà payer ses achats et revenait avec un sac bien rempli. J'hossais un sourcil, il avait dévalisé le magasin ou quoi ? Je posais une main contre ma hanche, regardant Kenishiro :
"Vous avez trouvé ce que vous cherchiez ? "
Sa réponse fut positive et nous repartions en direction de mon logement. Dehors la nuit était présente et la lune brillait dans le ciel. Je me plaisais à la contempler tout en marchant. Ce soir c'était nuit de pleine lune et qui dit pleine lune dit caractère animalier plus prononcé. Fait que je devrais au mieux dissimulé. Je criais intérieurement. Ma part animale en moi avait de folles envies de sortir et d'hurler à la lune, chantant sa beauté incoparable. Pourtant je me devais de rester calme et de retenir ces pulsions. Nous arrivâmes enfin à mon foyer où je laissais Kenishiro passait en premier avant de refermer la porte.
Je déposais les clés sur un meuble et me massa doucement la nuque, soupirant d'aise, contente de pouvoir enfin me reposer après une journée " aussi " éprouvante. Enfin non, à part la rencontre d'un soi disant ange qui est devenu mon colocataire, rien d'éprouvant de s'était déroulé. Je me dirigeais vers la cuisine et apostropha Kenishiro :
"Désiriez vous quelques chose à manger ? Je peux préparer le repas le temps que vous rangiez vos affaires "
Je regardais en vitesse dans les armoires, en effet il avait de quoi faire différent plats. Tant mieux, les courses pour l'alimentaire seront plus tard. Ce soir se ne sera que viandes et légumes. Je n'avais pas envie de cuisiner énormément et je ne voyais pas la raison de faire un plat qui allait me dirait des heures à la préparation.