Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un petit verre, ça fera pas de mal, pas vrai ? (pv Grayle)

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Maeilera

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    Description
    Reine des Licornes - venue tout droit de Faërie - Maeilera a échappé à la Reine de l'Hiver et tente de se reconstruire - avec sa harde.
Une herbe verte, douce et moelleuse sous ses pieds. Un ciel d’un bleu presque indigo, parsemé d’étoiles brillantes et scintillantes. Une petite brise printanière, ni trop froide, ni trop chaude - juste de quoi faire bouger les feuilles d’un vert émeraude et les cheveux d’un blond doré de la licorne aussi à même le sol herbé.

Maeilera, car il s’agissait bien de la reine des licornes, était seule. Pour une rare fois loin de sa harde, elle s’était presque avachie sur le sol - sans s’embarasser d’une quelconque nappe de pique-nique ou d’un manteau pour se protéger de la nature - la tête rejeté en arrière pour regarder le ciel changer de couleur.

La licorne avait passé la journée ici installée, regardant la nature changer autour d’elle - en silence, sans un mot, sans un bruit - contemplant ce nouveau monde qui serait pour l’instant le sien et celui de son groupe. Elle aurait pu venir dans ce champ, à l'orée de cette forêt, dans sa forme première - mais elle était venue accompagnée de son amie la liqueur, aussi lui fallait-il des mains pour boire.

Car, n’en déplaise à ceux qui la critiqueraient, Maeilera était venu ici pour se détendre avec du courage liquide. L’alcool qu’elle s’était procurée - en échange de service, elle qui n’avait pas un sou dans ce nouveau monde – était une production locale qui sentait le miel et le musc. Quelque chose de puissant, elle pouvait déjà le sentir rien qu’à l’odeur qui se dégageait du liquide ambré.

C’était donc armé de plusieurs bouteilles - et pas un verre en vue - qu’elle s’était tranquillement mise à siroter son acquisition en profitant de la brise environnante. Il fallait qu’elle arrive à se sortir de sa tête, elle qui ne pouvait que penser à tous les problèmes que leur arrivée dans ce nouveau monde allait leur créer.

Alors que le soleil faisait lentement sa révolution, Maeilera sentait peu à peu l’alcool l’alanguir, la réchauffer et la … ramollir. Car oui, l’effet était assez pernicieux, la rendant presque fatiguée. Mais la fatigue n’était pas réellement ce qu’elle ressentait, car une excitation sous-jacente s’était fait sentir dans son estomac. Elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il y avait quelque chose d’un peu « déviant » dans cet alcool… mais elle était seule, alors qu’importe.

Toujours sous sa forme humaine, une bouteille en verre à la main presque vide, les jambes pliées en v sous elle, Maeilera rejeta la tête en arrière, arquant son cou d’une manière presque gracieuse alors qu’elle avalait ce qui restait du liquide dans cette énième bouteille ; le liquide dépassant légèrement de sa bouche alors qu’elle buvait trop vite lui cascada le long des courbes de sa gorge pour aller se nicher entre ses seins - mais elle ne le sentit même pas, trop occupée à boire.

Hhhaaa …” le soupir que la licorne relâcha après avoir fini la bouteille aurait rendu ivre quiconque l’aurait senti, tant l’alcool était chargé sur sa langue. Mais cela ne semblait pas assez pour Maeilera qui, les joues presque rouges à présent et les yeux emplis d’une brume imbibée, cherchait autour d’elle une autre bouteille à vider.

Mais un bruit attira son attention, et elle tourna lentement la tête sur la droite pour voir que …





Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Un petit verre, ça fera pas de mal, pas vrai ? (pv Grayle)

Réponse 1 mardi 09 décembre 2025, 18:37:30

Dans les vertes vallées de Hautebrande, un voyageur solitaire marchait. Un seul coup d'œil à son visage aux sourcils froncés et au front brillant de sueur, ses cheveux épais ébouriffés et sales, sa chemise beige ouverte sur son torse et collant contre sa peau suffisait pour comprendre qu'il marchait depuis longtemps.

Nul bâton de marche n'accompagnait ses pas. Son sac solidement arrimé au dos, il avançait à grandes enjambées, ses jambes musclées tendues par l'effort, alors que ses bottines s'enfonçaient avec autorité dans la terre herbeuse de cette région bucolique.

En réalité, voilà plus de trente-six heures que Grayle marchait, à un rythme quasi-inhumain, ne ralentissant que pour boire un peu d'eau, et à un moment, pour pisser contre un buisson. Il avait laissé derrière lui plus de deux cents kilomètres de chemins poussiéreux, des vallées enclavées et de rivières tortueuses. Les marais de Valsombre et le Col de Griseterre, connus pour leurs chemins traîtres, n'avaient même pas ralenti l'immortel.

Pourquoi cet empressement ? En réalité, rien de critique. Grayle avait cette fois endossé le rôle de courrier. Dans son sac sans fond, des dizaines de lettres d'impositions, côtoyaient des missives d'amour, des contrats commerciaux et des déclarations en duels. Il était parti du port de Bordève, et avait comme destination Aubérac, une bourgade de campagne des environs. Continuant son inarrêtable marche, il avisa un panneau.

« Aubérac, 47 km »

Bien. Il était tout près. Un coup d'œil à son sablier à encoches. Un trois, suivi d'un six qui bascula sur un sept dans un cliquetis. Hm. Il avait près de quatre jours d'avance. Les habitants n'allaient pas en revenir.

Il avait besoin… non, il avait envie de repos. Fouille. Sa main dans son sac y trouve la carte, la tire l'ouvre, la consulte. Il y a un lac pas loin. Parfait. Grayle ne pue pas particulièrement, et n'est pas très sale. Du moins, pas assez pour être repoussant. Mais il préfère faire son arrivée en étant propre et frais, plutôt que dégoulinant de sueur. Il faut dire que le soleil dans la région ne l'a pas épargné, agrémentant son teint généralement clair d'un doux hâle brun.

Et puis, la nuit est déjà tombée. Oui, autant arriver au petit matin qu'en plein milieu de l'obscurité. Ne serait-ce que pour ne pas finir avec trois flèches dans le poitrail.

Il pivota donc, se dirigeant vers la forêt qui devait border le lac et les champs voisins. Serpentant avec agilité entre les arbres, évitant branches, troncs abattus et fossés avec une grâce quasi-elfique, il pouvait déjà deviner la silhouette du lac, qui, comme un miroir du ciel, était déjà constellé des étoiles du ciel de la nuit.

Mais lorsqu'il franchit les arbres, ses yeux vert brillant ne regardaient plus le lac.

Ils la regardaient.

Elle.

Allongée lascivement sur le sol, une femme le regardait. Près d'une centaine de mètres les séparaient, mais il était impossible pour lui de se tromper. Son étincelante chevelure blonde, ses interminables jambes pâles et sa poitrine dressée vers le ciel, lourde et ronde comme la lune, étaient caractéristiques d'une femme. Une belle femme. Bien trop belle pour simplement errer ainsi, près d'un lac la nuit.

Le silence était lourd, et, pendant de longs instants, le mâle et la femelle se jaugèrent, avec étonnement et intérêt, immobiles, comme s'ils avaient du mal à réaliser la vision qui s'imposait à eux. Grayle hésita, un bref instant. Etait-ce un piège ? Une divinité mineure qui allait le faire dévorer par des loups pour troubler son repos ? Une sirène invitant les voyageurs pour les noyer au fond d'un lac ?

Le risque était réel. Mais cette femme, grande, généreuse, cette Muse de chair et de sang… même à cette distance, où le visage de chacun était indéfinissable, il aurait été impossible pour elle de manquer le regard de l'homme sur elle, et sur sa corne, qui fendait l'obscurité tel un sabre de lumière.

L'homme fit le premier pas. Puis le second. Il avançait vers elle, décidé, presque conquérant, son visage fatigué et brillant déformé par la joie simple, primale et très humaine d'un homme qui contemple une belle femme. Il s'arrêta à quelques pas d'elle. Pour lui, qui avait enchaîné les kilomètres, après des jours de bateau et de tempête, la vision de cette femme ressemblait à une récompense divine. L'éclat vert de ses yeux quitta un instant les yeux océan de la buveuse solitaire, pour regarder les bouteilles, dont plusieurs étaient vides.

- Bonsoir.

Sa voix était chaude et juvénile, et la douceur naturelle était légèrement alourdie par un ton rauque et profond venu de son torse, qui montait et descendait à chaque respiration.

Il laissa tomber son sac au sol, tel un premier vêtement que l'on délaisse.

- Vous ne voyez pas de problème à ce que je vous tienne compagnie, j'espère ? Je comptais me baigner dit-il en désignant le lac, boire -son bras, cette fois, était tendu vers les bouteilles- et me reposer un peu murmura-t-il en la fixant droit dans les yeux. Mais les plaisirs de la vie sont plus savoureux s’ils sont partagés, n'est-ce pas ?

Silence. Son cœur battait à tout rompre. Malgré l'audace qui le caractérisait, la pensée même qu'elle le congédie, ou lui hurle de s'en aller, le torturait d'avance. La taille de la femme, qu'il devinait plus grande que lui, la rendait intimidante. Bien que de toute évidence légèrement éméchée et peu vêtue, la femme rayonnait d'une aura d'autorité toute régalienne, à laquelle l'homme n'était pas insensible.

- Je m'appelle Grayle.

Maeilera

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    Description
    Reine des Licornes - venue tout droit de Faërie - Maeilera a échappé à la Reine de l'Hiver et tente de se reconstruire - avec sa harde.
Ce qui s’était présenté à sa vue était un jeune homme marchant de manière presque conquérante, comme si le lieu lui appartenait. Et pour tout dire, Maeleria n’était pas sûre qu’elle ne se trouve pas sur un terrain privé, mais pour être tout à fait honnête, à cet instant, elle s’en fichait un peu.

Un ‘bonsoir’ habillé d’une voix rauque et caressante s’élève entre eux - l’homme semblait aimable et non agressif, aussi la licorne décide de le laisser s'approcher, sans riposte.

Fuuh ~” c’est presque un rire qui échappe à la reine, alors qu’elle le regarde s’installer. Elle ne répond pas à sa salutation, plus intriguée par sa présence - et l’alcool l’ayant assez détendue pour qu’elle ne l’embroche pas de précaution.

Jetant un regard fugace à la besace, elle porte par la suite son regard sur l’humain, le détaillant de la tête au pied. C’est étonnant à quel point il est ‘normal’, cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas vu quelqu’un de tellement beau qu’il vous brule la rétine ou de tellement laid que vous avez envie de vous arracher les yeux. La Faerie est peuplée de créatures toutes plus étonnantes les unes que les autres, après tout et la plupart se trouvent sur un spectre ou l’autre de la beauté.

C’était presque reposant, à quel point il était normal. Ceci dit, la licorne ne se laissait pas convaincre par une apparence physique - elle sait que les fleurs les plus mortelles sont en général les plus bénignes à la vue.

De manière intéressante, il ne fait pas cas de son silence et continue à lui parler - lui expliquer la raison de sa présence. Alors certes, le lac ne lui appartient pas - grand bien lui fait de l’utiliser pour se laver - mais les bouteilles sont le fruit de son dur labeur ; il ne manque pas de culot, le poulain !

Pourquoi je partagerai ?” est la question qui sort naturellement de sa bouche, alors qu’elle penche lentement la tête sur la gauche, sa longue chevelure cascadant pour suivre le mouvement. Si on s’était trouvé dans un anime de télévision - et quelle invention que celle ci, Maelera s’en était trouvée fascinée par la chose - un “?” vibrant serait apparu au-dessus de sa tête.

Partager, c’est savourer ? Peut être était-ce une différence de vécu de vie, parce que pour elle, partager avec d'autres gens que sa harde, c’était perdre quelque chose qui lui appartenait.

Encore quelques heures plus tôt et elle l’aurait envoyer loin d’elle avec d’abord une parole acerbe, avant d’user de force s’il avait refusé. Mais, à présent, elle est détendue et ‘pompette’ dirons nous - aussi avec un petit ricanement presque équin, elle lui fait un signe de la main pour s’installer.

Ce lieu n’est pas le mien – installe toi, poulain. Mais pour les bouteilles… elles ne sont pas gratuites. Qu’est ce que tu peux me donner en échange ?" elle finit sa phrase en levant sa bouteille et en finissant le liquide, sans le quitter des yeux.

Elle ne se présente pas pour l’instant. Dans quel but le ferait elle, de toute manière ? Mais elle est curieuse de savoir ce qu’il va lui répondre.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

- Vous êtes dure en affaires, vous savez ?

La réaction de l’inconnue, pour brusque et froidement cordiale qu’elle était, avait rassuré Grayle. Si elle avait été trop entreprenante, il aurait flairé un piège. Mais rien de ça cette fois. Bien que toujours aussi lascive, ne le quittant pas des yeux tout en buvant à la bouteille d’une manière plus suggestive qu’elle ne le réalisait, la somptueuse femme refusait de partager son butin. Comment l’avait-elle transporté jusqu’ici d’ailleurs ? Mystère.

Allongé sur l’herbe à côté d’elle, dos au sol, le cœur du jeune homme battait à tout rompre, tant de sa marche forcée ininterrompue que l’excitation provoquée par la vision qui s’offrait à lui. L’être devant lui était un pur appel à la débauche, et s’était habillée en conséquence. Le corps brûlant sur l’herbe fraîche, il inspira. Elle puait l’alcool. De toute évidence, le précieux liquide renfermé dans ces bouteilles était particulièrement fort, ce qui n’était pas pour déplaire à l’immortel, dont le corps pouvait absorber d’invraisemblables quantité d’alcools avant de perdre le contrôle.

- De quoi une femme comme vous pourrait avoir envie ?

Il avait utilisé le terme « envie », et non « besoin ». La tête contre le sol, il la regardait, fronçant les sourcils. Théâtral, il réfléchissait, croisant les bras un instant.

- Vous ne ressemblez pas à une démunie. Vos vêtements sont de qualité… une noble en fuite ? Dois-je m’attendre à voir une nuée de chevaliers débarquer ?

Il roula sur lui-même, se retrouvant face au sol.

- La seule chose de valeur que j’ai, c’est moi-même, dit-il en pointant le pouce vers son torse dévoilé par l’ouverture de sa chemise, encore brillant de transpiration. Mes bras, mon intelligence, mon esprit et ma vigueur. Je n’ai besoin de rien d’autre, et c’est bien suffisant pour satisfaire mes employeurs.

Ses yeux se concentrèrent sur la corne qui ornait le front de la femme. Une corne… comme une licorne ? Cette femme était-elle une hybride, née des amours interdits entre une licorne et un homme ? Ou peut-être même une licorne ? Grayle avait des siècles d’aventure derrière lui. Il avait rencontré de nombreuses choses et de nombreux êtres, et était familier avec les créatures capables de revêtir une forme humaine.

Qu’elle l’ait appelé « poulain » n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. D’un geste fluide, presque serpentin, il ouvrit son sac. Il savait ce qui pourrait lui plaire.

Une simple gourde. Ronde, enfournée de cuir marron, avec un bouchon en liège. Comme il en existe des millions à travers les mondes. Il l’ouvrit dans un « pop ».

Avant d’en verser le contenu sur l’herbe. En quelques secondes, la gourde fut vide.

Et puis, soudainement, le cours d’eau reprit sa chute. Encore. Et encore. Et encore.

Même quelqu’un de bête à manger du foin aurait compris que cette gourde pouvait contenir bien plus de liquide que ce que son apparence pouvait suggérer.

- Il n’y a pas de limite dit-il, comme pour répondre à la question que la belle blonde pouvait se poser. Pour l’instant, elle est remplie d’eau.

Il s’approcha lentement d’elle, ses yeux brillants dans la nuit pâle, même si la lune et les étoiles l’éclairaient d’une lueur d’argent.

- Mais je suis sûr que nous pouvons la remplir de quelque chose de bien plus intéressant, n’est-ce pas ?  Et au passage, je n’ai plus l’âge d’un poulain. Quitte à me surnommer, "étalon" sera bien plus approprié…


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