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De Charybde en Scylla : Débuts Fracassants [pv Deirdre]

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Deirdre

Créature

Re : De Charybde en Scylla : Débuts Fracassants [pv Deirdre]

Réponse 45 lundi 08 septembre 2025, 02:17:40

Le poids que l'ange-fée porte depuis si longtemps semble se dissoudre dans cette étreinte. Chaque souffle d’Anakha contre sa peau, chaque vibration de ses mains sur sa cicatrice, est un baume invisible, apaisant ses blessures tant physiques qu’émotionnelles. La tension qui crispe son corps depuis des jours s’évapore doucement, comme la brume matinale sous les premiers rayons du soleil.

Le parfum du feu de bois se mêle à celui, plus subtil, de sa propre sueur et de la sève des arbres environnants. Le vent nocturne s’engouffre, caressant ses épaules et effleurant doucement sa nuque. Chaque frisson de Deirdre est accueilli et enveloppé par la chaleur d’Anakha, qui s’ajuste instinctivement, rapprochant son corps du sien. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sent en sécurité : non pas par sa force seule, mais par cette présence constante qui ne juge pas, ne cherche pas à combler un vide, mais partage le poids de son passé.

Dans ce silence chargé d’intimité, l'hybride comprend enfin : ce qu’elle ressent pour lui n’est pas à sens unique. Il le ressent aussi, et cela brille dans chacun de ses gestes, dans chacun de ses regards, dans chaque souffle partagé.

Le souffle de la sang-mêlé se suspend lorsqu’Anakha approche ses lèvres. Son corps, encore marqué par les réflexes de guerrière, se tende, craignant que cette fragilité qu’elle lui offre ne soit perçue comme une faiblesse. Mais la chaleur brute de ce baiser, maladroit et pourtant si sincère, désarme peu à peu ses défenses. Ses paupières se ferment, ses mains se crispent contre sa tunique avant de se détendre. Elle répond enfin — timidement d’abord, puis avec une vérité brûlante, celle qui les avait unis plus tôt dans la nuit.

Ce n’est ni la fougue d’un combat, ni la fierté d’une victoire. C’est l’aveu silencieux que leurs sentiments sont partagés, qu’ils vibrent l’un dans l’autre sans besoin de mots.

Quand leurs lèvres se séparent, la mercenaire reste front contre front avec lui, sa respiration légère mais saccadée. Les flammes du foyer crépitent, projetant sur leurs visages des lueurs orangées et dansantes. Le parfum chaud de la fumée se mêle au bois humide et à l’odeur de la pluie tombée plus tôt, créant un cocon enveloppant. La forêt s’est assoupie, seuls résonnent les craquements du bois et le souffle du vent dans les branches. La nuit semble retenir son souffle, scellant leur intimité dans un écrin invisible.

La fatigue la rattrape enfin. Ses épaules s’affaissent sous le poids de tout ce qu’ils ont traversé : le combat contre la Bête, la chasse des terranides-loups, et l’union passionnée qui les a consumés. Ses yeux se ferment un instant, puis s’ouvrent, voilés d’un éclat plus tendre que jamais.

Sa voix, douce, presque un souffle, rompit le silence :
« La nuit est déjà bien avancée… et je n’ai plus la force de lutter. Pas ce soir. »

Elle glisse sa main contre la sienne, la serrant doucement, comme une supplique mais aussi une évidence.
« Reste… dormons l’un contre l’autre. Demain… nous verrons. »

Un sourire fragile mais sincère effleure ses lèvres. Ses paupières alourdies par le sommeil se ferment à demi, mais son front reste collé au sien, refusant de perdre ce contact même en s’abandonnant au repos. La chaleur de son corps contre le sien, la respiration régulière d’Anakha, le rythme de leurs cœurs presque en harmonie, tout concourt à l’apaiser.

Deirdre sent son bras se poser autour de sa taille, la rapprochant davantage, tandis que la main d’Anakha glisse sur son dos, pressant doucement ses doigts contre ses côtes pour la maintenir contre lui. Le contact est rassurant, une caresse ferme mais tendre qui lui transmette autant de force que de sécurité. La douce chaleur de sa poitrine contre la sienne et le souffle rauque d’Anakha dans son cou la plongeaient dans une quiétude qu’elle n’avait plus connue depuis longtemps.

Alors que le feu décline lentement et que la nuit referme son manteau noir sur la clairière, Deirdre se laisse glisser contre lui, entièrement détendue. Pour la première fois depuis longtemps, elle peut enfin s’endormir, bercée par la certitude que leurs cœurs battent à l’unisson et que, malgré les tempêtes à venir, elle n'est plus seule.

Anakha Baley

Créature

Re : De Charybde en Scylla : Débuts Fracassants [pv Deirdre]

Réponse 46 lundi 08 septembre 2025, 12:19:20

Anakha accueillit Deirdre contre lui sans un mot, ses bras massifs s’ouvrant simplement pour l’y recevoir. Elle se coula dans son étreinte comme l’eau d’une rivière trouve son lit, et lui referma aussitôt son corps autour du sien. Ses muscles d’acier se tendirent, la maintenant serrée contre son torse nu. Pas pour la contraindre mais pour l’abriter, pour la garder, pour faire rempart de sa chair.

Il inspira lentement. L’air froid entra dans ses poumons comme une morsure, mais ce n’était pas cela qu’il cherchait. Ce qu’il voulait, c’était l’odeur qui venait d’elle : humidité des feuilles, cendres encore fumantes, sueur de combat et parfum plus subtil, qu’il n’aurait su nommer mais qu’il grava dans sa mémoire. Chaque inspiration le calmait un peu plus, ses grognements rauques se transformant en un souffle plus régulier.

Sa main se mit à bouger, presque malgré lui. Ses doigts rugueux glissèrent le long de sa colonne, traçant les reliefs humides de son dos. Ils descendirent jusqu’à la cambrure de ses reins, puis plus bas encore, effleurant la rondeur de ses fesses qu’il pétrit un instant, d’une pression ferme mais lente. Ses paumes suivirent ensuite la longueur de ses cuisses, reviennent sur ses hanches, puis remontèrent jusqu’à sa nuque, où elles restèrent, lourdes, massant doucement la naissance de ses cheveux trempés. Ce n'était pas une invitation. Simplement une détouverte du corps lové contre le sien.

Ses gestes étaient maladroits, hésitants parfois, mais chaque caresse portait une gravité brute : celle d’un homme qui ne savait pas dire, alors il touchait. Il la parcourait lentement, comme pour apprendre par ses mains ce que ses yeux seuls ne suffisaient pas à comprendre.

À chaque respiration, sa poitrine se soulevait. Sa cage thoracique massive écrasait doucement la tunique humide de Deirdre, et il sentit ses propres pectoraux durs presser ses formes plus tendres. À chaque inspiration profonde, il la soulevait presque, et à chaque expiration il redescendait dans une pression lente, lourde, régulière. Ce mouvement créait un rythme muet, une pulsation que son corps imposait malgré lui, berceuse charnelle calée sur son souffle.

Son bas-ventre, lui, ne changeait pas. Sa virilité, gonflée en permanence, pressait contre le ventre de l’ange-fée par la seule force de la proximité. Ce n’était pas un appel, pas une demande : juste un état constant de son corps, une tension qu’il ne contrôlait jamais vraiment. Mais il ne tenta rien de plus, se contentant de l’envelopper, de l’abriter, de se lover autour d’elle comme une cuirasse chaude.

Ses doigts reprirent leur lente ronde, suivant une trajectoire presque circulaire : dos, reins, fesses, cuisses, hanches, nuque, et retour. Parfois il s’arrêtait plus longtemps, pétrissant une hanche, glissant son pouce sur le creux d’une fesse, pressant sa paume sur le haut d’une cuisse. Puis il remontait, caressant la ligne de son dos jusqu’à la nuque, où il massait encore un peu, avant de recommencer. C’était mécanique et tendre à la fois, répétitif comme un battement de cœur, comme s’il avait besoin de ce mouvement pour s’ancrer lui-même.

Sa tête se pencha. Son front trouva les cheveux humides de Deirdre, y resta posé, lourd. Sa bouche, maladroite, se posa par deux fois sur son crâne, dans des baisers brefs, secs, presque fébriles. Ses lèvres n’avaient pas l’habitude de ce genre de geste, mais il le fit quand même, comme si ses instincts seuls guidaient sa main et sa bouche.

Le feu craquait doucement, ses braises rougeoyantes jetant sur leurs corps mêlés une lumière chaude. Le dos d’Anakha luisait par endroits d’humidité et de sueur, ses muscles saillant sous la peau marquée. À chaque inspiration, ses omoplates se soulevaient, à chaque expiration elles redescendaient, imprimant ce rythme calme à la jeune femme contre lui.

Ses doigts se firent plus lents, plus délicats encore. Il les laissa courir sur la courbe de sa cuisse, puis les remonta pour suivre la ligne de sa taille. Ses paumes chaudes glissèrent ensuite jusqu’à son dos, qu’il couvrit toute entier comme pour l’envelopper dans ses mains. Enfin, il les laissa descendre encore, pressant sa hanche pour la rapprocher, scellant contre lui cette proximité déjà totale.

Il ne dit rien. Son souffle rauque parlait pour lui, grondant doucement à son oreille, se mêlant à sa respiration plus légère. Ses bras, repliés autour d’elle, se resserrèrent, l’emprisonnant dans une chaleur qui n’avait rien d’un combat, mais tout d’un serment silencieux. Ses doigts continuaient à parcourir son dos, ses reins, sa nuque, ses cuisses, dans un cycle lent et sans fin.

Son corps entier vibrait de cette tension contenue, mélange d’instinct, de désir et de tendresse brute. Mais il ne céda pas. Il resta immobile, sinon pour ces caresses lentes, la tenant serrée, son torse nu pressé contre sa poitrine, sa virilité tendue mais muette contre son ventre.

Et dans ce silence, Anakha sut que c’était assez. Pas besoin de mots. Pas besoin de rugir ni de prendre. Il suffisait d’être là, de l’entourer, de brûler doucement pour deux.

Deirdre

Créature

Re : De Charybde en Scylla : Débuts Fracassants [pv Deirdre]

Réponse 47 lundi 08 septembre 2025, 17:59:14

Dans le cocon de leurs corps enlacés, Deirdre s’abandonne au sommeil. Les caresses lentes d’Anakha, son souffle rauque grondant à son oreille, ses doigts qui parcourent inlassablement ses courbes, tout cela se mêle en une trame invisible qui la garde encore consciente un instant. Elle frissonne, non d’inquiétude mais d’une chaleur profonde qui coule dans ses veines comme un feu tranquille. Chaque vibration de sa cage thoracique contre sa poitrine ne la berce pas comme on apaise un enfant fragile ; elle l’enveloppe comme on étreint un être aimé, lui rappelant à chaque battement qu’elle n’est plus seule à porter son fardeau.

Le temps se distend. Ses lèvres entrouvertes laissent échapper un souffle calme, presque un soupir de délivrance. Ses doigts, crispés au début sur le torse du jeune homme, se relâchent peu à peu pour se poser avec douceur contre sa peau chaude, comme si même endormie la sang mêlé cherchait à s’assurer qu’il est bien là. Dans ses rêves, les vents hurlants et les tempêtes de son passé s’effacent ; il ne reste plus que le grondement profond et régulier de son aimé, résonnant en elle comme un chant ancien que nul danger ne peut éteindre.

La nuit s’écoule, mystérieuse et dense, au rythme de ce souffle partagé. Le feu se réduit en braises rougeoyantes, les arbres veillent dans le silence, et le ciel déroule lentement son manteau étoilé. Tout semble suspendu à ce fragile miracle : deux âmes égarées qui, pour quelques heures, trouvent refuge l’une dans l’autre.

Lorsque les premiers rayons de l’aube percent les Contrées du Chaos, la lumière dorée vient effleurer le visage de Deirdre. Ses paupières battent doucement, et elle émerge, encore engourdie, de ce sommeil qu’elle n’avait jamais connu si profond. Même dans la tente de commandement, entourée de mercenaires et protégée par l’ordre, elle ne s’était jamais sentie aussi bien, aussi entière. Elle reste un instant immobile, son front posé contre celui d’Anakha, écoutant son souffle lourd, scrutant les lignes de son visage assoupi. Elle grave chaque détail dans sa mémoire — les traits de sa mâchoire, les cheveux blancs collés par l’humidité, la sérénité rare qui émane de lui — comme si ces instants volés pouvaient la protéger dans les jours à venir.

Un sourire presque enfantin se dessine sur ses lèvres. La jeune femme effleure une dernière fois la peau de son torse, puis se dégage lentement, avec mille précautions, pour ne pas troubler son sommeil.

La clairière est calme, mais le foyer s’est éteint et il ne reste plus de petits bois. D’un geste machinal, la commandante s’équipe : ses armes retrouvent leur place à sa taille, et sa besace de voyage vient se loger sur son épaule. Ses pas la mènent vers l’orée de la forêt. Ses muscles sont encore lourds de fatigue, son corps marqué par le combat contre la Bête, celui des terranides-loups et l’union passionnée de la nuit. Chaque mouvement porte la trace de cette lassitude mêlée de douceur.

Elle bâille de bon cœur, une main couvrant ses lèvres, ses paupières encore mi-closes, le regard peu attentif aux ombres mouvantes des fourrés. Ses sens, d’ordinaire si aiguisés, sont engourdis, émoussés par ce répit bien trop court. Pourtant elle s’avance, déterminée à ramener de quoi nourrir Anakha : quelques baies, un lapin, du bois sec pour le feu.

Le sentier devient plus abrupt, les rochers glissants. Elle progresse malgré tout, distraite par l’odeur fraîche de la mousse et le chant lointain d’un oiseau. Puis, sans prévenir, la terre se dérobe sous son pied. Un cri instinctif lui échappe, puissant, brut, arrachant l’aube à son silence.

Son corps bascule. Ses ailes, surprises par la chute, n’ont pas le temps de se déployer. Dans un réflexe viscéral, ses bras se croisent contre son ventre, comme pour protéger ce qu’elle a de plus vital. Le monde se renverse, la lumière se brouille, et le vide s’ouvre sous elle, froid, rugissant, sans fond.

Deirdre tombe.


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