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Une fête pour la réunion des légions [Pv Tojei]

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La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Une fête pour la réunion des légions [Pv Tojei]

mardi 14 janvier 2025, 20:51:52

L’empereur de la fournaise jouait avec une carte. C’était un petit objet similaire à ce que l’on pouvait trouver sur terre, un petit bout d’une matière plus rigide que le papier, fort jolie, un peu colorée. Il la faisait glisser entre ses doigts, la regardait, l’oubliait, envisageait de lui mettre le feu, s’en abstenait. C’était bien curieux. La promesse était simple, étant donnée la carte, il était logique qu’il s’agisse d’une chose précieuse, étant donnée comment elle était conservée. Bien à l’abri, dans une chambre forte avec les richesses du dernier grand conflit qu’il avait remporté. Le propriétaire des lieux avait raconté, avant de rendre gorge, d’où elle venait et ce dont il s’agissait. Il avait trouvé l’idée intéressante, d’autant qu’une date était proche. Une date dont il fallait marquer le coup. Ce serait la première fois en plus de cent ans que la légion de l’éternel ardant serait au complet, avant de lancer une immense campagne contre un empire méridional appelé la Ligue des cent dragons. Quel non pompeux…
La victoire était certaine. Comme toujours, parce que les quatre armées de la légion déferlait, encore, et encore, jusqu’çà ce que la terre ne soit plus que cendre. Donc ils pouvaient bien fêter la réunion de la légion. Peut-être même que Pyraetus ferait le déplacement. C’était dire !
Chacun amènerait ses festivités, et il voulait déçu raffinement, il voulait que ce soit digne d’un maitre de ce monde, du titre d’empereur dont il se prévalait non sans raison. Il était l’empereur de la fournaise après tout, et il dirigerait ce monde au nom de l’Eternel Ardant, au-dessus même de toutes ces divinités mineures.

« Tout est prêt, votre Majesté. »

Revenant à la salle qui l’entourait, il regarda en contrebas. Depuis son trône de flammes, ; sur une estrade surélevée au milieu de la tente immense qui aurait pu contenir un véritable petit palais. Et s’il s’était agi d’un palais, il se serait trouvé dans ce qui devait être la salle d’audience. En bas de l’estrade se tenait une créature écailleuse, dans une robe orange et rouge, qui ternissaient ses écailles leur donnant une lueur plus brune que de réalité. Un mage. Puissant qui plus était, et membre du conseil restreint de Sa Majesté. De part et d’autre, le long de la toile, des soldats se tenaient ; de nombreuses ethnies, de nombreuses races, mais toutes avec la livrée. La garde impériale, garde d’élite.

« Commence alors. »

Il lança la carte au mage qui l’attrapa précautionneusement. Le mage entonna alors d’une voix habituée aux incantations, les morts gravés dans la petite carte. Il avait une voix rêche, presque désagréable à l’oreille. C’était une voix fatiguée, habituée à prononcer des longues mélopées à s’en abimer la voix.

« Compagnie des Miracles, je vous appelle, pour que vous preniez place sur une nouvelle scène. »

Il y eut une crispation générale, et une forme de nervosité de la garde, dont les lances s’baissèrent alors légèrement, vers le centre de la pièce vide. Ils attendaient que quelque chose se passe. Mais cela mettait un peu de temps.

« Eh bien ? Rien ? Recommence ! »

Le mage s’exécuta, et cette fois, il ne cesserait pas jusqu’avec que quelque chose advienne ou que l’empereur se lasse. Sa tête était clairement en train de s’installer sur le billot. L’incompétence – qui revenait souvent à être capable d’exaucer chacun de ses caprices - n’était jamais rien de moins qu’un crime capital.
Merci de me mp sous mon compte principal Draven Dairn

Tojeï d'Anthilie

Humain(e)

Re : Une fête pour la réunion des légions [Pv Tojei]

Réponse 1 vendredi 17 janvier 2025, 17:51:28

Pour Ayatvili, l'avantage de posséder une forme physique trouvait son essence dans les choses les plus simples. En cette douce soirée, en cet instant de calme où elle n'avait ni à veiller sur les prochaines dates des représentations, ni à garder un oeil sur Fuka étant donné que la démone avait fait le choix de simplement se reposer à leur auberge, la divinité avait fait le choix tout naturel d'offrir à sa chair incongrue le droit à une satisfaction relaxante : un bain. Pas n'importe lequel par ailleurs, la femme à la peau étoilée ayant tout naturellement fait ce choix pour une bonne raison, à savoir qu'elle et ses amies s'étaient arrêtée dans une station thermale du territoire Nexusien dont la renommée n'était plus à faire. Alors, avec le plus grand des calmes, elle avait abandonnée ses fichiers, laissé en plan les contrats, et s'était glissée après une petite dizaine de minutes de trajet dans les eaux délicieuses et fumantes du haut plateau montagneux, découvrant par la même occasion la pleine décontraction que ses muscles pouvaient éprouver. Sous le ciel nocturne, une partie de sa chevelure flottant comme une nappe de brouillard sur la surface de l'eau, la femme se laissait aller à une somnolence bienheureuse, loin de toutes formes de prise de tête, de réflexions mondaines, se concentrant purement et simplement sur son bonheur. Un état de béatitude dans lequel elle aurait put s'abandonner de longues heures durant si ce n'était pour un menu détail, si infime en cet instant de joie qu'elle aurait tout aussi bien pût passer à côté.

Un premier appel vint lui vrombir à l'oreille. Ce n'était pas, en soi, un élément inconnu, mais un court instant son esprit voulut se persuader qu'il ne s'agissait que de quelques traces rémanentes de son professionnalisme qui se rappelait à elle. Bien mal lui en prit, car la seconde décharge qui traversa sa caboche lui assura définitivement qu'elle n'avait pas rêvée cette impression : Quelque part sur Terra, quelqu'un ou quelque-chose tentait tant bien que mal de l'appeler à rejoindre une position qu'elle ne connaissait pas encore. Elle rouvrit les yeux avec une moue de déception, comprenant qu'elle n'avait plus devant elle le moindre instant de relaxation alors même qu'une troisième demande lui parvenait. Qui que ce soit, il s'évertuait à la contacter en boucle, sans prendre de pause ni même sans considérer qu'elle ne répondait pas à l'appel pour biens des raisons éventuels. Un long soupir s'échappa de ses lèvres alors même qu'elle se redressa, quittant les ondées chaleureuses des bains thermaux, pour alors se diriger en direction des vestiaires d'un pas lent et endormi. Quatrième appel, nouvelle décharge, son visage se crispa une seconde d'agacement tandis qu'elle poussa la porte du bâtiment pour ensuite se diriger vers ses affaires. Tirant à elle la longue toge émeraude aux broderies dorées, elle entama de s'en couvrir tout en la torsadant en plusieurs points, scellant ces excentricités de broches d'or serties de délicats grenats. Cinquième appel, l'acharnement devenait aussi évident qu'il allait désormais atteindre ses limites.

" Toi mon gars, je te promets que tu risques de passer un très, mais alors très mauvais quart d'heure une fois que je t'ai sous la main. "

Elle attrapa sa chevelure pour alors y passer ses doigts avec force, vidant sa toison de l'eau qui s'y était logée, puis ferme les yeux tout en prenant une longue inspiration. Elle savait où trouver celui qui l'appelait, ce n'était rien de plus qu'un point évident sur ce petit lopin de terre qu'était Terra. L'instant d'après, elle ferma les yeux pour abandonner une partie de sa forme, juste assez pour entamer un rapide déphasage entre la réalité et son être. Transportée en un instant de la petite pièce de bois aux confins glacés de la nuit, son voyage ne fut l'affaire que d'une poignée de centièmes de secondes, alors même qu'elle reprenait alors forme au devant de la gigantesque tente dressée en ces terres froides. Pour elle, cette arrivée ne fut pas plus que la soudaine agression de l'odeur de souffre et de carbonisation, il était évident que quelques affrontements s'étaient déroulés peu loin de cette position, mais pour les gardes qui se tenaient au devant de la toile tendue, ils durent contempler le ciel nocturne se tordre et se ramasser sur lui-même pour alors faire apparaître la forme de la déesse, une observation dont la logique ne permettait aucune explication. Autant dire que les deux bougres alors en pleine garde marquèrent une surprise évidente, autant dans leurs gestes que sur leurs visages. Pourtant, avant même qu'ils ne puissent protester ou réagir, Ayatvili profita de leur bouleversement pour ordonner qu'on lui libère le passage :

" Hors de mon chemin les crapauds, il semble que vôtre maître ait souhaité faire ma rencontre ! "

Ton parfait, réaction impérieuse et humiliante, il n'en fallut pas plus pour que les gardes acceptent son propos sans le remettre en question, écartant les pans de la gigantesque tente pour permettre à la divinité de se glisser en son seuil. Tant mieux en soi, car absolument dénuée de pouvoir sous sa forme physique, elle n'avait pas grand chose d'autre que sa voix et son aura imposante pour se faire obéir. De fait, même sa taille n'allait pas vraiment l'aider, mais que pouvait-elle y faire, elle préférait ce format où elle se trouvait plutôt proche du sol qu'une apparence allongée sans grand sens à ses yeux. En tout cas elle pénétra donc dans ce gigantesque hall de toile, découvrant rapidement du regard la scène qui se profilait devant. Un type enflammé qui se trouvait bien installé sur son trône, devant un parterre de soldats visiblement méchamment sur les nerfs, tous entourant un mage qui, une énième fois, se permit d'appeler la divinité par le biais des quelques mots inscrits sur la carte de visite. Ok, elle ne comprenait pas bien l'ensemble de cette scène qui n'était pas loin d'être grotesque, mais une énième décharge ne manqua pas de lui ôter tout désir de faire dans la délicatesse et le calme. Quelques pas donc l'attireront à l'orée de la lumière, suffisamment proche pour être remarquée de loin malgré sa peau de nuit sans lune, puis elle ouvrira la bouche pour se faire entendre de l'autre bout de cette titanesque installation militaire, afin de parfaitement se faire remarquer.

" Cessez donc ! J'ai déjà entendue trop de fois votre appel, s'il m'est donné de l'ouïr encore une fois je vous jure de séparer votre mâchoire du reste de votre corps dans la seconde. Oh et pas besoin de garder vos lances et vos armes, ce corps que vous voyez n'est rien d'autre qu'un pantin pour agir sur le monde mortel, autant le dire de suite. Par contre nulle doute que je me fâcherai si vous osez endommager ce qui est mien. "

Elle leur laissa un moment pour comprendre ce qui était en train de se passer. Après tout, pas besoin de les asticoter plus que ça, elle avait juste besoin d'être sûre que les armes seront abandonnés avant de s'approcher. Non pas qu'elle risque quoi que ce soit, elle n'aimait juste pas à avoir à ressentir les sensations de sa chair lacérée par des outils aussi gutturaux. Ça et le fait qu'une action malencontreuse de leur part pouvait effectivement la mettre en colère, donc potentiellement la renvoyer à son corps astral, et il était préférable pour tous qu'elle ne décide pas de faire de ce petit morceau de caillou stellaire sa nouvelle bille de jeu au travers de la galaxie. Bon, quelques secondes étaient passées, elle allait relancer un peu les discussions :

" Maintenant que ces premiers points sont clairs, je me présente : Ayatvili, actuellement directrice de la Compagnie des Miracles. Si vous nous avez contacté au travers de la carte de visite, j'imagine que vous souhaiteriez que nous nous produisions pour vous. Est-il acceptable que je puisse me rapprocher afin que nous en discutions, ou souhaitez vous que je continue d'hurler depuis l'autre bout de la tente ? "

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Re : Une fête pour la réunion des légions [Pv Tojei]

Réponse 2 samedi 01 février 2025, 08:38:18

L’empereur était quelqu’un de particulièrement peu patient, et probablement aussi peu compréhensif. Alors forcément que son meilleur jeteur de sort s’acharnait. Ce que l’empereur voulait avait force de loi et ce que l’on échouait à lui procurer était une charge dans un tribunal pour trahison qu’il présiderait. Alors forcément, la litanie ne s’interrompait pas. Il aurait été bien stupide de penser pouvoir réchapper à la colère d’enfant gâté que ferait son seigneur et maitre si n rien ne se passait.
La répétition en boucle de la formule ne cessa que quand du barouf se fit entendre et qu’une femme étrange entrait dans la tente comme si elle était- chez elle, ou comme si elle avait été appelée à venir. Elle ne s’inclina ni ne fit rien de cela. Elle se contenta de s’avancer, engueulant comme du poisson pourri le mage impérial et les gardes autour qui s’étaient crispé sur leurs armes.
L’empereur ne broncha apparemment pas, mais les braseros des lieux se mirent à doucement danser sur un rythme différent. Oui, il avait une arme en préparation. Bien sûr. Avec une furie comme ça qui entrait comme cela, évidemment.
Plusieurs gardes se reprirent malgré leur volonté apparente d’éviter de pointer leurs armes sur elle. Les prises sur les lances se raffermirent un peu, certaines pointèrent même vers l’étrange inconnue.

« Si, ils gardent leurs armes. »

La voix de Blaise porta. Calme, dure comme la glace, et tout aussi froide. Il ne se leva pas. Il se contentait de la garder dans son regard, depuis son trône, ni raidit. Joue dans sa main, coude appuyé sur l’accoudoir, il fallait bien reconnaître qu’il ne semblait pas particulièrement gêné par l’inconnue. Outré par son comportement, oui, dérangé par son intervention sans préavis, oui, bien sûr, mais de là à dire choqué ou gêné… non, ça allait. Il aurait presque pu trouver cela amusant. Mais son manque de respect plus que marqué, était quelque chose qui l’horripilait. Et pas qu’un peu. Il fallait bien qu’elle l’entende, ça.
Enfin, elle reprit la parole, d’une manière toute aussi péteuse, dans un contexte qui aurait davantage été propice à la déférence polie. D’ailleurs, Blaise n’eut même pas à intervenir. Parce que sitôt s’être enfin présentée, toujours avec cette arrogance qui n’avait à faire ici, le sorcier, semblant sourire sous son faciès squameux, jubila en la reprenant.

« Qui que vous soyez, un peu de respect devant son altesse infernale, l’empereur Blaise, souverain de la légion au divin service de l’Eternel Ardant. Inclinez-vous devant lui et présentez vos hommages avant tout. Et attendez que l’empereur vous autorise à par… »

« Suffit. »

L’empereur avait parlé et le sorcier se tût. Immédiatement. Il ne jubilait plus vraiment.

« Vous êtes longue à venir quand on vous appelle. C’est tort. Nous vous autorisons à vous approcher. »

Approcher ne voulait pas dire venir jusqu’à lui, monter sur l’estrade, ou quelconque bêtise du genre. Non, bien sûr. Jusqu’en bas des marches, tout au plus il lui fit un sourire aigre, et, sans lâcher ses prunelles de siennes, il ajouta.

« Gardes. Allez chercher mes Passions. »

Ses passions étaient quatre gardes, deux hommes et deux femmes, un peu spéciaux. Ils n’avaient rien d’humain. Ce n’étaient que des créatures qui n’avaient pour seuls désir de vivre que pour servir. Et c’étaient parfait. Jusqu’à la taille, ils étaient des humanoïdes à la peau rouge et aux cheveux noirs, longs, tressés, et sous la taille, il n’y avait rien.  Un brasier flottant. C’étaient des créatures apparentées aux djinns. Ils feraient une garde rapprochée bien moins intimidables.

« Comprenez bien ceci Ayatvili : nous avons toléré de votre part plus d’insolence que de quiconque, alors changez de ton, ou nous risquons fort de devoir vous faire, au mieux, battre. Vous n’êtes qu’une directrice d’une petite troupe de saltimbanque qui a pour seul fait d’arme d’avoir suffisamment de talent pour avoir attiré l’attention de quelqu’un de puissant comme nous. Ne mettez pas notre patience à l’épreuve. Car nous n’en avons que très peu. Mais oui, nous sommes intéressés pour engager votre troupe pour un évènement à venir. »

Et qu’elle ne le tente pas, il la ferait vraiment battre. Mais une dirigeante d’une troupe de musique devait bien savoir agir pour flatter les puissants et se faire embaucher, non ? jouer les insolentes et les arrogantes, ce n’était pas une méthode qui fonctionnait très bien. Logique élémentaire.
Des excuses seraient les bienvenues.
Merci de me mp sous mon compte principal Draven Dairn


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