Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Verset IV

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Verset IV

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Blum

Humain(e)

Verset IV

lundi 16 décembre 2024, 01:37:45

Chaque année, l’église de la petite ville organisait un pèlerinage d’une semaine dans les montagnes voisines, une tradition ancrée dans la communauté. Ce voyage n’était pas seulement une escapade spirituelle, mais aussi un défi personnel, une chance de se retrouver face à soi-même, loin du tumulte quotidien. Pour beaucoup, c’était un moment de communion avec Dieu et avec les autres, un temps pour forger des liens profonds. Chacun vivait cette expérience à sa manière : certains y cherchaient le calme de la nature, d’autres y voyaient une opportunité de repousser leurs limites physiques et mentales. Cette année, la responsabilité de l’organisation revenait à Mademoiselle Blum.

Blum s’était lancée dans cette tâche titanesque avec un mélange d’enthousiasme et de rigueur. Pendant deux mois, elle avait scrupuleusement orchestré chaque détail. Les inscriptions des participants avaient été soigneusement enregistrées, et les listes de matériel compilées. Elle avait passé des heures à négocier avec les magasins pour s’assurer de la qualité des équipements, tout en respectant le budget alloué. Elle avait également contacté les auberges situées aux étapes du parcours, choisissant des lieux où les pèlerins pourraient se reposer après quelques nuits dans les tentes, afin de rendre le voyage plus accessible. Tout était pensé pour que ce pèlerinage soit une expérience mémorable et spirituellement enrichissante. Sur les quinze inscrits, Blum savait qu’il y aurait sans doute quelques défections, mais cela ne diminuait pas sa détermination.

À seulement deux jours du départ, elle avait appelé à l’aide les volontaires les plus motivés. La préparation était une tâche monumentale : réceptionner les livraisons de matériel, inspecter chaque pièce pour s’assurer qu’elle était en bon état, assembler les sacs avec soin, organiser les trousses de secours, répartir les rations alimentaires pour la semaine... Les responsabilités ne manquaient pas. Fidèle à son habitude de penser aux autres avant elle-même, Blum avait même proposé un hébergement dans les locaux de l’église pour ceux qui habitaient loin. Bien que certains se soient désistés à la dernière minute, elle savait qu’elle pouvait compter sur un noyau de fidèles pour l’aider à tout organiser.

Lorsque l’horloge sonna 13 heures, Blum était déjà devant l’église, surveillant les alentours avec une pointe d’excitation. Elle portait sa robe blanche, une pièce qu’elle avait cousue elle-même avec un soin extrême. Ce vêtement, aussi pratique qu’élégant, épousait parfaitement sa silhouette tout en respectant les principes de modestie qu’elle affectionnait. Par-dessus, elle avait noué des rubans violets, symbole de son appartenance à la paroisse, ajoutant une touche de couleur à son allure pure et gracieuse. Le vent léger caressait ses cheveux lâchés, les faisant onduler doucement autour de son visage radieux. Ses yeux brillaient d’enthousiasme et son sourire, sincère, illuminait ses traits. Blum respirait la sérénité et la joie, prête à accueillir les premiers arrivants, et à s’assurer que ce pèlerinage commencerait sous les meilleurs auspices.
Maj signature : 18/12

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Takezo O. Mamoru

Humain(e)

Re : Verset IV

Réponse 1 lundi 16 décembre 2024, 18:47:43

Il est des sujets que, bien souvent durant l’adolescence, l’on met volontiers de côté, notre esprit -et nos hormones, parfois- ayant bien mieux à faire ailleurs.

Cela ne vaut évidemment pas pour tout le monde, toutefois trouvons-nous généralement, sur cette hypothétique liste, des sujets tels que les études, l’avenir, avec un grand A, la politique… ou encore -et cela dépend surtout du cercle familial-… la religion.

Oui, la religion.
Voilà un sujet, en tout cas, qui n’intéressait nullement Takezo. En japonaise pure jus, sa mère était dévouée au shintoïsme quand, assez étonnamment, son père, lui, préférait à ce dernier et au bouddhisme le catholicisme, qu’avaient amenés avec eux des prêtres portugais, bien des siècles plus tôt.

Ni Takezo ni ses sœurs n’avaient été contraints par l’un de leurs parents à « choisir un camp », ni même à se convertir ou quoique ce soit pourtant, pour une raison qu’aucun d’entre eux ne connaissait, c’est souvent à l’église que tous avaient pris l’habitude de se réunir, et ce en de nombreuses occasions, pour quelques célébrations quelconques, tout au long de l’année.

Si le patriarche n’avait jamais imposé sa foi à proprement parler, son investissement personnel dans la vie de sa paroisse était tel qu’il n’était pas rare que toute la famille ait à participer elle aussi à celle-ci. Pour de petites tâches, pour des travaux, du bénévolat, ou encore à l’occasion d’excursions annuelles, organisées avec d’autres membres actifs de la paroisse…

Et ça… ça… chaque année, pour le jeune homme, c’était bien trop.
Année après année devait-il se couper du monde et d’internet, au moins une semaine durant, mais aussi supporter de se faire tirer les joues par toutes les grenouilles de bénitier sur son chemin et, pire… devait-il supporter ses deux affreuses grandes sœurs, qu’il voyait bien assez comme ça toute l’année.

Les vacances étant arrivées, cette bien étrange période de l’année approchait également. Cette année cependant, c’était différent, lui avait dit sa mère. Son père devant effectuer un voyage d’affaires, elle et lui partiraient ensemble pour l’Amérique d’ici quelques jours, accompagnées de ses sœurs… et c’est donc seul qu’il irait rejoindre les paroissiens de cette petite ville, en bordure de Seikusu. Ces derniers ayant fort besoin d’aide, ses gros bras ne seraient pas de trop, lui avait fait remarquer son père, avant d’ajouter, avant que le garçon ne réplique, qu’il se débrouillerait très bien sans chaperon, lui qui fêtait ses dix-huit ans aujourd’hui même.

Vous parlez d’un cadeau…
Lui aussi, serait bien allé voir les plages de Floride.

Le regard dans le vague, l’adolescent resta bien silencieux durant l’heure de voiture qui les séparaient de l’église du petit village où il devait avoir rendez-vous, en début d’après-midi.
Son père lui avait retiré son portable des mains, lui rappelant qu’une semaine comme celle-ci lui ferait du bien… tout en communion avec la nature, et avec le seigneur lui-même…

Tu parles. Ses sœurs s’étaient bien moqué de lui à cet instant, tandis que, juste à côté de lui, toutes deux faisaient ensemble un selfie pour annoncer au monde entier leur départ en vacances.

C’est peu après treize heures qu’il débarqua sur le parking de l’église.
Il eut le temps de sortir son sac, mais oublia sa valise, pressé par ses soeurs, qui firent rapidement remarquer à leurs parents que, peu à près cette heure-ci, le périphérique de la métropole se trouvait souvent embouteillé.

Pas de larmoyants au revoir, juste quelques signes de main de son père, et de sa mère et, déjà… la voiture repartait, disparaissant bien vite dans un nuage de poussière, laissant Takezo, seul sur le parking, face à la petite bâtisse à clocher.

Il avait avec lui un peu de nécessaire vital, mais aucun rechange, évidemment, puisque privé de valise.

Takezo envoya bien quelques messages à ses sœurs pour leur demander de faire demi-tour seulement, au bout d’un quart d’heure, l’une d’entre elles se contenta bien sûr d’un simple « oups, tant pis ! », ponctué d’un emoji qui ressemblait à s’y méprendre à un doigt d’honneur. Ç’en était sûrement un, d’ailleurs.

« Tss », pesta-t-il, en envoyant valser un caillou d’un coup de pied, avant qu’une vieille habituée de la paroisse ne l’interrompe pour lui demander un coup de main, les bras chargés de cartons dont il ne connaissait pas le contenu.

Comme elle le fit tous les ans, Madame Ieko lui tira la joue, avant de s’ébahir en lui disant qu’il avait encore bien changé au cours de l’année qui venait de s’écouler. Quel gigantesque gaillard tu fais, avait-elle dit avant de lui donner une grande tape dans le dos, alors qu’elle lui avait collé absolument toutes ses affaires sur les bras.

Ne voyant plus rien devant lui, Takezo s’avança donc, guidé par la vieille dame au ricanement ignoble, grinçant déjà des dents en s’imaginant l’avoir sur le dos tout au long du voyage.

Deux minutes à peine s’étaient écoulées qu’elle n’avait pas tarie de question quant à ses parents, et quant au motif de leur absence cette année… elle qui adoooooore tant son paternel.

« Oh, bonjour Sœur Blum. », fit-elle, avant de donner au garçon une seconde tape dans le dos, lui qui, en plein milieu des escaliers, des cartons toujours pleins les bras, ne voyait absolument pas leur nouvelle interlocutrice.

« Allez, dis bonjour, grand nigaud. Voici Takezo, le fils de Monsieur et Madame Mamoru. Dites, vous savez qu’ils ne seront pas là cette année ? Oh quelle histoire… moi qui me faisait une joie de les voir et de m’entretenir avec eux au sujet de leur formidable donation de cette année. Vous savez que c’est eux qui ont payé pour la réfection du clocher, hein ? Dans son intégralité. Ah, quels gens formidables. »

Une fois lancée, la vieille pie ne s’arrêtait pas.
Cette semaine allait être longue. Très longue.
Dans les vestiaires (NSFW)
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L = 38 ⌀ = 10
Aïe aïe äie

Blum

Humain(e)

Re : Verset IV

Réponse 2 mercredi 18 décembre 2024, 22:18:15

Blum attendait patiemment sur le bas du porche de l’église, scrutant l’horizon pour voir arriver les bénévoles qui s’étaient proposés pour l’aider à organiser le pèlerinage. Elle profitait de ce moment de calme pour entretenir les jardinières qui bordaient l’entrée de l’église. Ses mains délicates saisissaient les mauvaises herbes qui s’étaient immiscées parmi les fleurs soigneusement plantées. Alors qu’elle s’affairait, elle vit arriver les premiers paroissiens : un couple âgé, fidèles habitués de la paroisse. Ces deux-là ne manquaient jamais un événement organisé par l’église et étaient présents à chaque messe du dimanche. Blum échangea avec eux des salutations chaleureuses et quelques banalités, leur adressant son sourire habituel empreint de bienveillance. Habitués du fonctionnement de l’église, ils déposèrent leurs affaires à l’intérieur et se mirent immédiatement à explorer les préparatifs en cours.

Le calme qui baignait l’entrée de l’église fut soudainement troublé par une voix que Blum reconnaîtrait entre mille : celle de Madame Ieko. Sa voix perçante, un peu nasillarde, s’élevait comme une note trop haute dans l’air paisible. Blum soupira intérieurement, non par agacement, mais parce qu’elle savait que cette femme était un véritable moulin à paroles, capable de faire des remarques cinglantes sans filtre. Une présence qui, à forte dose, pouvait en irriter plus d’un, mais que Blum accueillait toujours avec un sourire indulgent. Avec son caractère bien trempé, Madame Ieko ne se gênait jamais pour dire tout haut ce que d’autres murmuraient tout bas. Pourtant, Blum, dans sa patience infinie, trouvait toujours le moyen de voir au-delà des petits désagréments, acceptant chacun tel qu’il était. Elle lui fit signe de loin, levant une main amicale alors qu’elle apercevait la silhouette familière de Madame Ieko approcher. Cependant, cette fois, elle n’était pas seule.

Derrière elle, ou plutôt sous une pile impressionnante d’affaires, se trouvait une personne qu’elle avait visiblement enrôlée pour l’accompagner. Blum plissa légèrement les yeux pour tenter de distinguer le porteur, mais il était pratiquement invisible sous le poids des cartons et des sacs qu’il transportait. Elle esquissa un sourire amusé en réalisant que Madame Ieko avait encore trouvé un moyen ingénieux de convaincre quelqu’un de porter sa charge, fidèle à sa personnalité sans gêne mais toujours attachante.

- Bonjour, Madame Ieko, répondit sœur Blum avec un sourire chaleureux lorsqu’elle arriva à sa portée.

Elle accueillit la vieille dame avec son habituel air avenant, prête à écouter le flot de paroles qui, comme toujours, ne tarda pas à jaillir. Madame Ieko était visiblement en grande forme, parlant avec une énergie débordante. Blum ne put s’empêcher de sourire en réalisant que le jeune homme qui servait de porteur n’était autre que Takezo Mamoru, le seul garçon d’une famille bien connue dans la paroisse. Madame Ieko n’avait décidément aucune gêne à réquisitionner son aide, mais Blum n’y voyait que de la malice inoffensive.

- Oui, j’étais au courant de leur absence, répondit Blum doucement, tout en hochant la tête. Comme je gère les inscriptions, j’ai pris note. Nous aurons l’occasion de les inviter ultérieurement pour les remercier comme il se doit. En attendant, soyons heureuses que Takezo ait pu se joindre à nous. C’est très gentil de sa part.

Blum avait déjà commencé à descendre les marches du porche pour aller à la rencontre de Takezo. Chargé comme une mule, il avançait difficilement, et pour franchir les marches du parvis, cela relevait presque de l’exploit. Elle s’empressa d’intervenir, voyant bien qu’il risquait de se faire mal.

- Je vais vous aider, attendez, dit-elle avec douceur. Il serait triste de se blesser avant même le début du pèlerinage. Madame Ieko, nous déposerons vos affaires à l’entrée de l’église pour l’instant. Vous pouvez entrer, Monsieur et Madame Takima sont déjà là.

À ces mots, une étincelle passa dans les yeux de la vieille dame, ravie de cette opportunité. Elle s’éloigna presque aussitôt, pressée d’aller retrouver ses amis pour leur partager les dernières nouvelles. Pendant ce temps, Blum s’approcha de Takezo et saisit deux cartons pour le soulager. Cela permit au jeune homme de retrouver un champ de vision clair et de mieux respirer.

- Bonjour, Monsieur Mamoru, ajouta-t-elle avec un sourire délicat et réconfortant lorsqu’elle put enfin croiser son regard. Allons poser les affaires de Madame Ieko à l’entrée de l’église. Nous verrons ensuite si elles doivent être montées au dortoir ou non.

Avec ses bras désormais partiellement libérés, Takezo pouvait mieux voir où il posait les pieds, et en levant légèrement les yeux, il eut également un aperçu inattendu de Mademoiselle Blum. Sa robe blanche aux rubans violets dessinait avec grâce la silhouette de la jeune nonne, qui semblait toujours en mouvement, animée par une douce énergie. Même derrière les cartons qu'elle portait.

- Passez devant, dit-elle en lui faisant un signe de tête, le sourire toujours accroché à ses lèvres.
Maj signature : 18/12

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Takezo O. Mamoru

Humain(e)

Re : Verset IV

Réponse 3 samedi 21 décembre 2024, 01:27:17

En équilibre sur le bord d’une marche, Takezo bandait tous ses muscles pour ne pas tomber en arrière, bien vite délaissé par la propriétaire de tous ces paquets, qui n’avait pas perdu une seconde pour le devancer.

Ce n’est pas que les paquets étaient trop lourds, mais plutôt que, dans sa grande bonté, Madame Ieko n’avait pas jugé bon de lui laisser assez de place, interrompant sa course sans prévenir pour jeter aussitôt son dévolu sur une autre tête connue à harceler.

S’agitant dans un sens puis dans un autre pour garder l’équilibre comme sa constance, le garçon chercha à voir à qui s’adressait la vieille mégère, mais sans succès.

À entendre celle qui les accueillait, d’une voix particulièrement douce et chaleureuse, la sœur ne devait pas être bien âgée, s’était-il dit. Ce qui changeait de ces autres, avec lesquelles Takezo avait eu l’habitude de partir en « retraite », les années passées. Aussi était-il curieux de découvrir cette tête inconnue, des fois qu’elle soit plus agréable à regarder et plus sympathique que la vieille grenouille de quatre-vingt balais qui, quand il était plus jeune, ne s’était pas privée de lui donner la fessée à la sortie de l’église, pour une bêtise qu’avaient faites ses sœurs.

Madame Ieko refusant de se taire et gesticulant bien trop pour qu’il ait le loisir d’au moins se tourner, il ne le put pourtant…
Du moins, pas avant que l’on ne vienne dégager sa vue.

D’abord surpris, du fait qu’il ne pouvait rien voir, Takezo sentit un frisson lui parcourir l’échine quand deux petites mains chaudes vinrent frôler les siennes, désobstruant sa vue et soulageant ses bras en lui retirant deux des six cartons qu’il tenait tout contre lui, comme il le pouvait.

Son regard croisa alors celui de l’inconnue et… il se mit à rougir.
Heureusement, la nonne ne le vit pas. Enfin, il le croyait, puisqu’elle s’était de nouveau tournée vers Mme Ieko aussitôt après l’avoir délesté, trouvant la parade parfaite pour faire déguerpir la vieille chouette.

« A-ah… merci. »

Tel qu’il le supposait, la petite nonne, qu’il dépassait d’une bonne tête et demie, sinon deux, était bien jeune. Bien plus que ne l’étaient ses consœurs, en tout cas. Et… bien plus agréable à regarder, c’était évident.

Un beau brin de fille, au visage radieux et aux traits délicats… aux longs et sombres cheveux… rien à voir avec ce que l’on pouvait évidemment imaginer en pensant à une femme dédiant sa vie à la foi.

« Bonjour, madame. Euh… ma soeur. »

Alors qu’elle le toisait, de son petit air angélique, auquel était venu se greffer un joli petit sourire, Takezo déglutit, de nouveau surpris, alors que son attention venait d’être captée par autre chose.

Tout autre chose.

Les cartons pressés tout contre son buste, la jeune femme offrait sans le vouloir au garçon une vision qui, depuis toute sa hauteur, lui semblait aussi surprenante que délicieuse (et il n’avait encore rien vu).
Pressée sous le poids des paquets jaillissait la naissance d’une poitrine d’une taille qu’il imaginait peu commune, possiblement un peu au-dessus de la moyenne…

C’était un très maigre début de décolleté, en vérité, mais c’était bien assez pour attirer l’œil du jeune homme, qui était encore loin de savoir à quel point nous nous trouvions là bien, bien au-delà de toute moyenne.

Ses joues se fardant encore un peu de rouge, il regarda ailleurs, réhaussant les cartons sur ses bras avant de s’élancer vers l’intérieur de l’église, préférant prendre les devants, telle que la nonne le lui suggérait, plutôt que d’être pris à pêcher.

Acquiesçant d’un seul sourire et sans un mot, Takezo entra donc, regardant à droite à gauche où poser tous ces cartons et attendant la prochaine indication.

Toutefois, à retard, quelque chose le fit tiquer.

« Hum… le dortoir ? »

Personne ne lui avait dit que le groupe ne partait pas aujourd’hui… et que c’est à l’église qu’il passerait toute sa journée d’anniversaire. Et encore moins sa première nuit d’adulte.

Jetant un coup d’œil en arrière et n’apercevant pas le bus habituel garé sur le parking, il eût peur de comprendre.

« On… on ne part pas, finalement ? »

Se trouvant un coin près de la porte, Takezo posa au sol ses cartons, avant de poser les mains sur le premier des deux que tenait la petite nonne entre ses doigts, prêt à le lui reprendre.
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Aïe aïe äie


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