Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Créer un lien n'est pas toujours une bonne idée - ft Anna Sajin

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Red King

Dieu

La vie d'aventurier avait ses hauts et ses bas, il n'y a pas toujours de mission trépidante, on passe de la cueillette d'herbe à sauver un chat coincer dans un arbre. Tuer des gobelins à affronter un troll des cavernes, et plus effrayant, une manticore. Ce que j'aime dans ce métier ? On ne sait jamais ce que nous réserve le lendemain, c'est moins chaotique qu'une guerre, mais il faut savoir se reposer de temps en temps.

Et... Ce n'était pas pour aujourd'hui, la mission que j'avais me faisait beaucoup rire. "Trouver un cadeau pour notre anniversaire de mariage", vous le croyez vous ? Une personne avait trop la flemme où le manque de temps pour aller chercher un cadeau pour sa femme/mari ? Evidemment, la requête était anonyme, alors bon... déjà trouvé un cadeau n'est pas toujours facile, mais quand en plus on a que peu d'instruction...

C'était les trois ans de mariages et pour la femme de Mr/Mme inconnue et qu'elle ne désirait pas de bijoux, ou de fleur. ... En toute intelligence, j'aurais du prendre une autre quête, mais vous savez quoi ? Je l'ai prise pour voir la mine défaite, confuse du commanditaire. Pour tout vous dire, ma première idée fut une plante carnivore, sa change des fleurs ! Mais la guilde avait refuser aussitôt ma proposition... Même pas drôle.
Je ne pouvais décemment pas choisir une bricole au hasard.

Alors je faisais le tour du marché, de la nourriture, non, des jouets pour enfant... C'était tentant, s'ils n'ont pas d'enfants ou si elle n'est pas enceinte, le visage confus, voir suspicieux serait parfait, mais je n'étais pas satisfait. Les bijoux non plus... Plus compliqué que prévus et un livre, sa coûte chère à produire, donc trop peu d'histoire intéressante.
En terminant mon tour, je tombais sur une petite ruelle, menant à un antiquaire, franchement, il avait si peu de visibilité, que je me demandais s'il arrivait à survivre... Un loyer pas chère ? ou le propriétaire du bâtiment et de la boutique en même temps.

"Once in Life" jolie nom de boutique, même si le niveau d'alphabétisation de ce monde restait trop bas pour que beaucoup ai pu le lire. Toutefois, la pancarte était intrigante, un triangle avec un cercle à l'intérieur barré en son centre.
Je sentais rien qu'en m'approchant, l'aura mystique du lieu, sûr que j'allais trouvé la perle rare !

J'ouvris la porte et un carillon au son cristallin, rappela ma présence au vendeur, "observer, écouter et vous trouverez ce dont vous avez besoin." fit une voix provenant de plusieurs endroit, tel un écho. Une légère brume au sol et une luminosité orangé, vraiment une ambiance... mystérieuse. J'étais ravie de ma venue et me mis à faire le tour des étagères, il y avait de tout, des objets banals à ceux plus intriguant qu'on dirait aisément provenant d'une cabane de sorcière.

Ainsi que ce coffret à deux poignets, sur un piédestal qui m'attirait, j'en sentais la magie et m'approcha lentement, oubliant ce qui m'entourait ainsi que l'entrée d'une autre cliente.

Anna Sajin

Créature

Cela faisait maintenant quelques semaines qu’Anna était parvenue à échapper de sa prison dorée.

Plus de 200 longues années emprisonnées dans un sommeil sans rêves, tout cela pour avoir osé refuser les avances du grand mage Eriphor. Non, c’était décidé, jamais plus elle ne laisserait son destin dépendre d’un homme, jamais. Peu importe lequel.
Elle s’était désormais bien acclimatée à sa nouvelle vie et sa richesse l’y aidait beaucoup, lui ayant permis de s’offrir un grand loft dans les quartiers les plus chics de sa ville.

Ce matin, comme tous les précédents, elle s’éveilla doucement, s’étirant paresseusement dans ses draps de satin, un sourire satisfait aux lèvres. Comme elle aimait commencer ses journées ainsi !
Avec grâce elle se leva et s’habilla, admirant au passage la façon dont les voilages de sa tenue dansaient au vent. Une lumière s’illumina alors dans son regard. Elle voulait aller acheter de nouvelles robes.
Laissant tout ses serviteurs à la maison par souci de discrétion, elle leur envoya un baiser de la main et ferma la porte à clefs, avant de prendre l’ascenseur qui la mena vers la sortie.

La demoiselle avait ses habitudes désormais, et écuma tout ses magasins favoris habituels mais ne trouva pas ce qu’elle était venue chercher.
Pas assez de volants, pas assez de voilages, trop de paillettes, rien n’allait. Elle finit alors par se mettre à chercher d’autres boutiques, explorant d’autres rues, quitte à sortir un peu des sentiers battus.

A un moment, un tout petit magasin attira son attention. S’approchant, elle constata qu’il s’agissait d’un antiquaire et son cœur bondit de joie. En effet, il lui était déjà arrivé de retrouver des vestiges de son passé dans ce genre de magasin et cela lui faisait toujours chaud au cœur.
Once in Life… Ce nom la fit sourire, sans même qu’elle sache pourquoi. Elle entra.

L’ambiance des lieux ressemblait d’avantage a un cabinet de curiosité plutôt qu’a un antiquaire, et celui-ci semblait avoir mis le paquet sur les effets spéciaux. Heureuse d’avoir trouvé ce petit magasin Anna se mit à flâner, regardant quelques bijoux et autres parures au fil des rayons.
Quand soudain, en haut d’une étagère un objet attira étrangement son attention, une sorte de petit coffret muni de deux poignées, serti de magnifiques dorures. Ses pupilles se dilatèrent et elle leva le bras machinalement puis attrapa la boite, comme hypnotisée.
Elle ne vit pas tout de suite le jeune homme a ses côtés, qui avait visiblement eu la même idée.

Shhbam !! Un gros bruit et une sorte d’explosion d’air se firent sentir, les projetant tous les deux de quelques rayons en arrière.
Anna resta un instant sur le sol, soufflée par le choc, avant de se retourner vers l’homme, le détaillant un instant. Immense, avec les cheveux d’un rouge intense, parfaitement assorti à la couleur de ses yeux.
Persuadée qu’il était la cause de toute cette agitation, elle se mit alors en colère. 

- Non mais c’est quoi ton problème ?!!

Vivement elle se releva et lâcha la poignée qu’elle tenait toujours en main. Réajustant sa tenue elle lui lança un regard noir comme l’abime et ajouta

- Tu peux la garder ta boite… Avant de se diriger vers la sortie de la boutique.

Red King

Dieu

La boutique n'était pas immense, et les objets assez variés. J'étais sur de pouvoir trouver ce qu'il me fallait afin de répondre à la demande.
Mon regard voguait un peu partout, avant d'atterrir sur une boite qui, je le sentais, était spécial. J'y ressentais une faible magie s'en émaner et m'en approcha. Restant un peu à distance, j'observa la boite, finement décorer avec un sigle ma fois fort intéressant.

Non pas un, mais deux serpent, ce mangeant la queue en un huit pencher, soit le signe de l'infini. Je me demandais maintenant ce qu'elle renfermait et m'approcha pour la prendre. Au même instant, une chevelure verte eut la même idée que moi et attrapa l'autre poignet.
Tout se passa en une seconde, la boite s'ouvrit et la magie contenue dans le coffret s'en échappa, nous frappant tout les deux au passage.

Avec mon expérience, je roulais pour me stabiliser un mètre plus loin. La chevelure verte, que je voyais mieux maintenant était une jeune femme aux physiques des plus élégants, séduisant. Si elle aurait pue être d'une grande beauté, sa réaction fut... Tout est de ma faute. Ce qui me fit hausser un sourcil, une réaction plutôt agressive et me considérant en tort à cause d'un souffle magique... La surprise lui a fait perdre toute notion, à moins qu'elle n'en n'ai aucune à ce sujet là.

Je n'avais guère envie de m'énerver pour cela et ne lui retorqua rien, venant plutôt me gratter les cheveux.

- Hein ?

Quelque chose venait d'attirer mon regard à mon poignet gauche. ... Un tatouage que je n'avais pas fait faire, celui d'un serpent entourant mon poignet. Certes il m'était arrivé de boire un peu trop et d'oublié la soirée, mais ce matin encore, je n'avais pas ce tatouage. Je l'observais, quand soudain, mon poignet fut tirer sec vers la porte d'entrée, manquant de me faire tomber, alors que j'entendais un petit cris de surprise. En sortant du rayon, je vis la femme qui se tenait à l'encolure de la porte, comme pour se rattraper.

- Oh... je vois que mes chères clients ont étés réunis par le destin. Fit une voix un peu enraillé, mais au ton guilleret.

Je me retournais et vit un vieille homme fumant la pipe derrière son comptoir, souriant amuser visiblement. Je m'approchais donc pour avoir un peu plus d'explication.

- De quoi parlez-vous ?

- Vous avez ouvert à deux le coffre d'Amorphiliandre. Et vous êtes victimes de sa malédiction maintenant. A vous la vie à deux. Rigola-t-il ne se sentant pas du tout concerné par ce qui se passait.

Ce nom ne me disait rien et de quelle malédiction s'agissait-il ?

- Vous pourriez être plus précis sur cette "malédiction" ? M'agaçais-je en jetant un coup d'oeil au coffret encore au sol, ouvert sur un intérieur... vide.

Anna Sajin

Créature

Créer un lien n'est pas toujours une bonne idée - ft Anna Sajin

Réponse 3 samedi 10 août 2024, 16:05:52

Constatant que celui qui l’avait faite basculer ne semblait avoir aucun moindre remord, Anna s’élança vivement vers la sortie, faisant cliqueter ses parures au passage.

Mais lorsqu’elle tenta de passer la porte, elle se sentit comme poussée vers l’intérieur et se rattrapa in-extremis au cadre de la porte pour ne pas tomber de nouveau.
      - C’est pas vrai… marmonna-t-elle, avant d’entendre une voix resonner.

Celle-ci semblait venir d’un comptoir qu’elle n’avait pas vu précédemment. Derrière celui-ci un vieil homme grisonnant à l’air jovial semblait amusé par la situation, recrachant de grandes volutes de fumée de sa pipe finement ciselée.

-  Oh... je vois que mes chers clients ont étés réunis par le destin.
Anna resta figée un instant, cherchant à comprendre le sens de ses mots quand l’homme aux cheveux de feu demanda plus d’informations, ce à quoi le vieil homme embraya.
- Vous avez ouvert à deux le coffre d'Amorphiliandre. Et vous êtes victimes de sa malédiction maintenant. A vous la vie à deux.
Anna se mit soudainement à paniquer, voilà qu’elle sortait à peine d’une malédiction qu’elle en retrouvait une autre. Tremblant légèrement elle lança un regard froid au « vendeur » , laissant le jeune homme parler avant d’ajouter l’air sérieux et déterminé.

-   La seule chose a savoir c’est comment rompre cette malédiction.

A ce moment l’homme à la pipe éclata de rire, ce qui n’augurait rien de bon.

-   Il n’y a aucune façon de vous délivrer de cette malédiction, ou alors personne ne la connais… Les derniers porteurs avant vous n’ont été séparés que par la mort.

-   Qu…Quoi ? Bredouilla la jeune femme Et… en quoi consiste cette malédiction au juste … Ajouta t’elle, nauséeuse.
Le vieil homme s’avança alors vers les jeunes gens, se penchant sur son comptoir avant de dire d’un grand sourire édenté
-   Cela signifie que désormais, vous êtes liés tout les deux mes chers… Et ce pour la vie. Vous avez pu constater ce qu’il se passe lorsque vous vous éloignez trop l’un de l’autre… Et persister ou forcer la chose ne vous donnera pas de bons résultats, bien au contraire…

Anna reste sous le choc, ne parvenant pas a prononcer le moindre mot. Et c’était reparti pour un tour… Qu’avait elle fait au destin pour être traitée de la sorte ? La jeune femme se retint de pleurer et releva la tête, jetant un regard perçant au jeune homme, comme si elle cherchait a lire en lui mais surtout espérant de tout son cœur que celui ci ne finisse pas par se comporter comme un monstre avec elle, à l’instar de tout ceux de la gent masculine qui avaient fait partie de sa vie un jour.

« Modifié: samedi 10 août 2024, 16:13:19 par Anna Sajin »

Red King

Dieu

J’écoutais ce vieil homme, essayant de comprendre ce dont il se moquait et la réponse… me fit rire intérieurement. En bon dieu du chaos voilà un événement chaotique, mais je ne devais pas le laisser allez. Le chaos est toujours pour nous forcer a avancer et ne pas rester sur nos acquis.

Reste que tout le monde n’en n’a guère envie. Beaucoup s’en plaigne et ne feront rien, sauf fuir.
Bon là apparement on ne pouvait pas… se fuir l’un l’autre en tout cas. Du moins c’est ce qu’il disait je n’avais rien vue.
Toutefois… je n’appréciais guère qu’il se doute de nous et qu’en plus il garde la malédiction à vue d’œil. Même pas cacher.

- Donc vous aimez bien piéger vos clients ?

- Oh non, la malédiction ne s’active que si deux personne là touche en même temps. Sa n’arrive presque jamais, le dernier datait d’il y a dix ans.

Je l’aurais bien attrapé par le col, mais quelque chose me disait que si je l’agressais, il ne nous aiderais pas.

- bon ok personne n’a gagné contre cette malediction. Mais elle vient bien de quelque part. Ce genre de magie a toujours une histoire, c’est de la qu’elle tire ta force et permet de perdurer encore longtemps après la mort de son lanceur.

Non intentionnellement je ne m’occupais pas de la jeune femme, du moins pour l’instant. Un peu trop agacer par cet homme qui se moquait de notre destin, ou qui croyait en celui-ci, et se disait que c’était une bonne chose ?

- Humm… il faut que je vois mon registre pour pouvoir vous donner une piste. Je reviens, en attendant faite connaissance.

Avec un grand sourire il nous laissa en allant dans l’arrière boutique. J’étais à deux doigt de l’interdire de s’en aller, mais c’était sa boutique, il n’irai pas loin. Non ?

Je me tournais alors vers la femme et la fixe un peu mieux. Elle était jolie, mais sur la défensive. Normal vue la situations. Après un soupire, je pris l'avant de la conversation.

- bon… on pourrais reprendre depuis le début alors. Enchanté, je me nomme Ruy Asekura. Et vous ?
« Modifié: dimanche 11 août 2024, 11:03:16 par Red King »

Anna Sajin

Créature

Pendant que son compagnon d’infortune essayait de comprendre un peu plus l’étendue de leur affliction en interrogeant le vieil antiquaire, Anna l’observait, comme dans un état second, son regard passant de l’un à l’autre, dépitée et perdue. Elle avait envie de hurler, désespérée mais elle resta la, le regard inerte.

L’homme à la pipe se rendit alors dans une sorte d’arrière-boutique, uniquement cachée par un tissu on pouvait l’entendre marmonner et fouiller dans ses papiers.

Le jeune homme se tourna alors vers elle, la fixant un instant puis soupira, semblant désabusé.


- bon… on pourrais reprendre depuis le début alors. Enchanté, je me nomme Ruy Asekura. Et vous ?

La jeune femme hésita un instant, le regard méfiant, puis répondit.

-   Pardonnez ma colère, pour tout à l’heure… Elle baissa la tête, légèrement contrite de s’en être prise à lui. Elle releva la tête et tendit la main vers lui. Anna, Anna Sajin.

Le contact entre leurs mains fut étrange, et elle sembla entendre une voix dans sa tête, celle de Ruy. Troublée elle retira vivement la sienne, et constata alors un tatouage qu’elle n’avait pas vu encore. Une sorte de serpent entourant son poignet. Un serpent blanc aux yeux bleus. Essayant de le frotter, sans grand espoir elle vit alors que l’homme portait le même tatouage et croisa son regard de nouveau, quand l’antiquaire fit sa réapparition un vieux cahier à la main.

Il toussa un instant, recrachant un nuage de fumée dans la boutique, accentuant l’effet mystique des lieux.


- Selon mes archives, le couple  Sakura et Sasuke  Uchiwa vivant à Okinawa, à une dizaines d'heure de voiture d'ici.  Leur adresse . 2 chome-10-7 Kiyokawa Forstar minami senju 1203, Taita-Ku, Okinawa-to 111-0022
       
- Chouette …dit Anna ironique, levant les yeux au ciel. Et c’est tout ? Une adresse et un nom ? Vous avez pas mieux ? A quoi servez vous! La colère repris le dessus.
   
- Hey, je ne suis pas un stalker, pour qui me prenez vous, je respecte leur vie privé !




« Modifié: samedi 17 août 2024, 17:33:58 par Anna Sajin »

Red King

Dieu

Je tentais au moins de nouer un lien, parce que d'après ce que j'entendais, nous allions être lié d'une manière peu conventionnel. Je n'ai pas dis que je souhaitais faire bonne impression, mais au moins savoir comment on se nomme, afin d'éviter de l'appeler "Miss Green" pour ses cheveux verts, ou encore "hey toi".

Elle me fixait et après un instant, fini par me répondre, en s'excusant même. Signe comme quoi elle pouvait reconnaitre ses tords, bon à savoir ! Lui tendant la main, nous la serrions et... presque comme si je l'avais brûlé, elle retira sa main, choquée ? Puis découvrit un tatouage, que, en vue de sa réaction, ne portait pas, je levais donc mon poignet, confirmant la ressemblance... Oui, nous étions bien lié maintenant.

L'homme revint avec des informations... ma foi assez limité. Un peu comme une personne qui ne s'intéresse pas vraiment à cette histoire. C'est là que c'était louche, Anna était un peu trop choqué pour le réaliser. Mais il semblait avoir plus d'information que ça, je regardais rapidement sur internet si les infos donné, nous apporterais quelque chose d'utile.

Le couple en question possédait une galerie d'art à Okinawa, enfin... Leur enfant ? Vue qu'eux étaient morts... Il le savait donc, mais comment ? Il s'en était informé ou... Mon regard revint sur le coffret que je soulevais et regarda dedans. Il était maintenant vide, par contre, il y avait un double fond et derrière celui-ci. Un sceau magique qui semblait actif, mais ne rien faire... pour l'instant. Quoi que j'en devinais presque l'utilité. Je me retournais vers le comptoir et lui montrai l'intérieur.

- Bon, il va falloir m'expliquer quelque trucs... Si vous savez que ce coffret était maudit, pourquoi le gardez vous en public et pourquoi la malédiction serait de retour alors qu'elle a déjà fait des victimes. Je le fixais l'air sévère, il sourit et se posa confortablement sur sa chaise, comme s'il allait nous raconter une histoire.

- La malédiction est contenue dans ce coffret et reviendra tant qu'elle n'est pas allez jusqu'au bout de sa mission.

- Qui est ?

- Impatient va, tu me coupe en pleine explication. Gromella-t-il, je me retenue d'en remettre une couche et l'écouta. Lié deux âmes entre elles. Même si je ne suis pas bien sûr de ce que cela signifie. Haussa-t-il les épaules.

- Vous connaissez le nom de la malédiction et savez comment elle fonctionne. Expliquez moi comment c'est possible. Il nous cachait encore des choses...

- C'est écrit à l'intérieur. Pointa-t-il le coffret.

Je fus surpris et regarde, mais... rien. Fronçant les sourcils, il rigole et pointe nos poignets. Rapprochez vos mains, le texte apparaitra.

Oh, un truc qu'on n'aurai fait par pur hasard quoi, après un soupire, je proposais à Anna d'approcher sa main et en effet, un texte en argent s'inscrivit à l'intérieur.

"Dès que nos regards se sont posés l'un sur l'autre
J'ai su que nous étions fait pour être ensemble
Nous voici éloignés par les nôtres
Mais cette Amour nous rassemble
Et ce pouvoir nous unira
Aux travers de nos Âmes
Le Destin nous ramènera
Scellant notre vie sans lames"
- Roméo Amor à Juliette Philiandre


- Amor Philiandre... Amorphiliandre. Voici donc pourquoi ce nom. C'est un peu mélodramatique comme poème. Mais le but n'est pas bien clair pour autant... Il c'est maudit avec la femme qu'il aime ? Forçant une relation ?

- Je ne sais pas, soit il ne se rendait pas compte, soit il n'était pas au courant du mauvais sort. Répondit le vieil homme.

Je réfléchissais à ce que je venais d'apprendre, un détail me revint alors.

- Vous dîtes que la malédiction revient, mais comment le savez-vous ?

- Et bien, à chaque fois que le coffre se refermait. Je découvrais que le "couple" formé était mort, ensemble. Je crains que si l'un meurt, l'autre le suive.

Cette nouvelle n'était pas réjouissante, mais quelque chose d'autre me titillait... mais quoi ? Son air calme malgré la situation ? Se moquait-il de nous ? Comme si lui ne craignais rien, comme si lui... Attendais quelque chose. Posant le coffret sur le comptoir, je le fixais durement. Il avait habillement esquivé une question... Alors je la remettais sur le tapis.

- Pourquoi le coffre n'est pas enfermé, détruit ? Vous ne seriez pas en train d'attendre... le grand Amour ?

Il allait répondre quelque chose, quand son visage eut l'air d'être plus serein, voir même, triste ?

- Montrez-le moi s'il existe.

Et avant que je n'ai pu dire quelque chose, un brouillard épais monta dans la boutique et s'effaça tout aussi rapidement. Pour nous laisser en dehors de la boutique, dans la ruelle... qui maintenant terminait sur un cul-de-sac.

- Putain il nous a eus !


Anna Sajin

Créature

Trop choquée pour avoir l’esprit logique, je parvenais mal à rassembler mes idées. Heureusement, le jeune homme ne semblait pas souffrir d’autant d’embarras et paraissait prendre la situation bien en main. Me ressaisissant je l’écoutais interroger l’antiquaire et obtenir quelques informations, hochant machinalement la tête à ses questions, et aux réponses de l’antiquaire,
- C'est écrit à l'intérieur.
Je regarde Ruy, puis la boite toujours ouverte, au sol, mais celle-ci semble dénuée de toute inscription. Le vieux marchand se met à rire en pointant nos poignets. Visiblement ceux-ci sont bien plus que de simples liens invisibles. Je m’approche d’Asekura et comme par magie, un texte d’une grande beauté apparut à l’intérieur.

"Dès que nos regards se sont posés l'un sur l'autre
J'ai su que nous étions fait pour être ensemble
Nous voici éloignés par les nôtres
Mais cette Amour nous rassemble
Et ce pouvoir nous unira
Aux travers de nos Âmes
Le Destin nous ramènera
Scellant notre vie sans lames"
- Roméo Amor à Juliette Philiandre

- Amor Philiandre... Amorphiliandre. Voici donc pourquoi ce nom. C'est un peu mélodramatique comme poème. Mais le but n'est pas bien clair pour autant... Il c'est maudit avec la femme qu'il aime ? Forçant une relation ?

- Je ne sais pas, soit il ne se rendait pas compte, soit il n'était pas au courant du mauvais sort. Répondit le vieil homme.

- Vous dîtes que la malédiction revient, mais comment le savez-vous ?

- Et bien, à chaque fois que le coffre se refermait. Je découvrais que le "couple" formé était mort, ensemble. Je crains que si l'un meurt, l'autre le suive.

Je décidai d’intervenir.

- Vous n’y comprenez donc rien…Soupirait je. Ce texte et la malédiction, il s’agit d’amour… Un coup de foudre entre deux êtres qui sont séparés par un évènement quelconque, leurs proches j’imagine, et ne peuvent envisager de vivre s’ils ne sont pas physiquement à portée l’un de l’autre.  Les liens on du leur permettre de rester ensemble, leur famille ne pouvant plus physiquement les séparer ! Et tout deux auront préféré mourir que vivre dans un monde ou ils subiraient l’absence de l’autre. C’est si romantique… achevais je, des étoiles plein les yeux.

- Pourquoi le coffre n'est pas enfermé, détruit ? Vous ne seriez pas en train d'attendre... le grand Amour ?

Ruy avait dit ça d’un ton presque hautain, comme s’il pensait sérieusement que le grand amour n’était qu’une fable destinée aux enfants. Je m’apprêtais à rétorquer quand le vieil homme ajouta

- Montrez-le moi s'il existe.
Et suite a ses mots nous fumes téléportés à l’extérieur de la boutique
Je me mis à tousser, et pesta, détestant être manipulée par la magie, et je m’aperçus que le magasin tout entier avait disparu. Plus rien. Je me retrouvais coincée avec un parfait inconnu, en quête d’un remède qui n’existait peut-être pas. Je n’étais même pas libre de mes mouvements.
Me disant cela, je décidais de tester un peu les limites de notre lien.

Attention ! criait- je à cheveux de feu en me dirigeant vers son opposé, avant d’être soudainement interrompue à six ou sept mètres par une force invisible qui, un instant, me tira vers l’arrière. Quant à lui, moins chanceux, il fut projeté sur l’avant. Ce qu’il fit à ce moment la me fit rire malgré moi.

-Si j'ai bien compris, nous avons une adresse à visiter, avez vous un véhicule? demandais je poliment.



Red King

Dieu

Je posais donc des questions pour comprendre ce qui se passait, les effets, conséquences et l'origine de tout ça. La jeune (et belle) femme intervint en parlant d'un coup de foudre, trouvant que c'était beau. ... La seconde d'avant elle était folle de rage, mais ça va si c'est une histoire d'amour ?
Je me retenu de tout commentaire, la regardant un peu, curieux. Puis reparti sur le vieux et... ce fut peut-être une erreur de lui rentrez rapidement dans le lard.

S'il n'avait rien à cacher, il nous aurait répondu, là... on fut mis dehors. Il avait un lien pour sur, avec cette histoire !
Je balayais la fumée autours de moi, reconnaissant la ruelle, il avait changer de dimension ? J'en grognais de frustration.
La femme, Anna, déterminé à avancer, pris le pas, je ne réalisas que tardivement ce qu'elle pensait et fut tirer d'un seul coup, par une "corde" invisible, venant m'étaler au sol en ayant perdu mon équilibre. Elle se moqua de moi tandis que je frottais mon nez, heureusement pas cassé, mais il avait pris un coup.

- Aouch...

Cela confirmais une chose, on ne pouvait s'éloigner et... je n'avais pas envie de vérifier ce qui se passait si nous étions tire malgré nous par la distance, genre deux voitures en sens inverses. Là on tombait, mais si cela faisait l'effet de corde en acier... je ne donne pas chère de notre peau.
Ne perdant pas le Nord, et peut-être pour ne pas en remettre une couche, elle me lanca sur l'adresse et sa question sur le moyen de déplacement.
Mon nez rougis par la chute, je regardais Anna en me rapprochant d'elle, me grattant la nuque.

- Vous me demandez ça parce que vous en avez un ? Où le contraire ?

Je passais à côté d'elle, en tachant de ne pas aller trop loin, je n'avais guère envie de m'étaler de nouveau, me rapprochant plus de la route et du parking. A mon passage, elle sembla me regardé... méfiante ? En tout cas sa réponse manqua de me faire éclater de rire lorsqu'elle sorti son téléphone... pour acheter une voiture. Une fille à papa quoi.

- Garde ton argent pour plus tard, on ne sait jamais. J'évite de la regardé pour garder ce petit sourire un brin moqueur. Viens par là. L'obligeais-je un peu en pointant la zone des véhicules motorisés. Tu as déjà monté une moto ?

Lui tournant le dos, je m'approche d'une moto rouge à éclair noir, dont je sortis deux casques avant de lui faire face pendant qu'elle me répondit, lui en tendant dans tous les cas. Sa réaction... On va pas être dans la mouise. Elle n'a jamais monté une moto... ça commence bien. Pire, lorsqu'elle regarde le casque, soit elle le trouve jolie, soit...
Je lui arrache le casque et lui met de force sur la tête, un brin agacé par la situation.

- Je n'ai pas envie de perdre de temps à ce que tu achète une voiture, donc oui, on est obligé. Allez enfile ça.

Je prenais alors une tenue de motard femme et lui enfila, forçant pour qu'elle se dépêche et ne cherche pas à résister. Le zip de la veste mis, je lui donnais un pantalon de sécurité pendant que moi-même je me déshabillais en parti pour mettre ces vêtements de sécurité, qui tienne chaud, mais ne sont pas à prendre à la légère, je n'ai pas envie de finir brûler au 5ième degrés par une mauvaise glissade qu'elle m'aurait faite faire.

Anna Sajin

Créature

-Si j'ai bien compris, nous avons une adresse à visiter, avez-vous un véhicule ? demandais-je poliment.

Il répondit alors par une autre question.

- Vous me demandez ça parce que vous en avez un ? Où le contraire ?

Pensant alors qu’il me répondait par la négative je décidai de prendre les choses en main. Avec suffisamment d’argent, on pouvait tout obtenir en un temps record.

 -Je n'ai rien à proximité, mais je devrais pouvoir ... Je sors mon téléphone, acheter quelque chose...

- Garde ton argent pour plus tard, on ne sait jamais.

Il avait parlé d’un ton un peu narquois, voir méprisant. Encore un qui juge sans savoir, pensais je. Je rangeais alors mon téléphone.

- Bien. Dis-je, ne relevant pas son tutoiement soudain.

-   Viens par là. As-Tu as déjà monté une moto ?

Je commençai à lui emboîter le pas, quand je m’arrêtai brusquement.

-   Une... Moto...?

La simple idée de monter sur un de ces engins m'étais saugrenue. 

- Non... Jamais... Dis-je en attrapant le casque qu'il me tendait, machinalement. Sommes-nous vraiment obligés ? Soupirais-je d'une petite voix, regardant le casque dans tous les sens, ne sachant même pas comment le mettre.

- Je n'ai pas envie de perdre de temps à ce que tu achètes une voiture, donc oui, on est obligé.

Il semblait agacé et je sursautais lorsqu’il me mit le casque sur la tête un peu brusquement, n’osant rien ajouter de plus.

- Allez enfile ça.

J’hochait la tête et le laissa m’habiller comme une enfant, intimidée par sa réaction, puis pris le pantalon en main et commença à le mettre, avant de suspendre mes gestes l’espace d’une seconde lorsque l’homme se déshabilla, réalisant que j’aurais quand même pu avoir bien pire partenaire. Au moins celui-là n’était pas désagréable à regarder, bien au contraire. Secouant la tête je me repris et acheva d’enfiler le bas de protection. Manquant de choir un instant à cause du poids de l’attirail, je retrouve mon équilibre, et attends patiemment les instructions suivantes, n’osant m’approcher de l’engin.

- Et maintenant ?

Pendant qu’il me répondit simplement, je rougissais un instant en comprenant que je devrais me plaquer contre lui. La dernière interaction physique avec un homme datant de bien longtemps, c’est un peu empoté que je montais sur le petit marchepied et levai la jambe pour la passer autour du bolide. Confortablement installée, je passai alors timidement mes bras autour de sa taille, inspirant sans le vouloir son odeur qui se mélangeait à celle des tenues de protection, formant un parfum des plus agréable.

- Bien, je suis prête ! affirmais-je la voix faussement assurée, fermant les yeux.

Je réfléchis un instant a la situation, bloquée avec un homme dont j’ignorais tout, homme que visiblement j’irritais déjà et avec lequel j’allais devoir passer… des semaines au mieux ? ou des mois, et si nous ne trouvions de remède a notre mal, toute une vie. Car pour nous, il s’agissait bel et bien d’une malédiction. Ni l’un ni l’autre n’avions choisi quoi que ce soit.
Qu’il en soit ainsi, il était temps d’apprendre à se connaitre un peu, et peut être que nous finirions par nous entendre qui sait?



Red King

Dieu

On peu mettre la tenue pardessus des vêtements, par contre on en vite chaud. Moi je me déshabillais donc pour la mettre et être un peu plus tranquille. Ainsi fait, j'attendis qu'elle me dise avoir terminé pour me retourner vers elle. Sa la moulait plutôt bien d'ailleurs... Mais là n'était pas la question.

- Je monte et tu te mets derrière moi.

Sans franchement attendre de retour, je pris donc position sur la moto et termine.

- Imite moi, mais mets tes bras autours de mon corps, comme pour m'étreindre.

A ce moment donné, je ne connaissais pas les effets de notre "malédiction" face à nos contactes. J'attendis donc tranquillement qu'elle me rejoigne avant d'allumer le moteur. Je sentis sa proximité et bientôt ses bras passèrent autours de moi, ne me tenant pas franchement, mais sa irai tant que je ne fais pas de grosse accélération. La sentant dans mon dos, mon coeur sembla légèrement accélérer ? Ou c'était l'exaltation d'une nouvelle aventure ?

Elle me lança enfin un "prête" et le moteur vrombit, inutile de dire que maintenant on ne s'entendrai presque pas, les casques ayant un concel-noise, le bruit était bien diminué... mais aussi nos voix toutefois.

Talk : Si tu veux me parler, le casque à un système pour. Tu dis "talk" avant de parler, tant que tu parle il continue de partager, si tu attends, il coupe la communication.

Elle pouvait donc m'entendre, directement dans le casque, et inversement.
Le moteur en marche, je lançais la moto en suivant le GPS, et... bon sang, on arriverai demain. 15 heures de route, on devrait prendre le train en fait ? Malheureusement après une rapide vérification, on avait aussi 12h de route à cause des changements de train, autrement dis... s'arrêter, reprendre, changer, un truc chiant. Et puis un long tripe en moto... c'était pas mal !

Je la sentais tendus dans mon dos, me forçant à éviter de zigzaguer ou dépasser trop souvent les voitures en ville.

Talk : Une fois sortis de la ville, on sera moins secouer. Tu veux qu'on roule tous de suite jusqu'au plus tard ou on s'arrête pour manger ?

Je n'avais pas encore faim, mais il était pratiquement midi, donc ça pouvait attendre, mais autant se mettre à la même page, surtout si elle avait besoin d'aller au petit coin !

La réponse de Anna n'est... pas des plus claire, quoi que ma question n'a pas été bien formulé. Je rigole, ce qu'elle n'entendra.

Talk : Très bien. Profite du paysage alors, parce que l'on en a pour un petit moment !

En dix petites minutes, nous sommes sorties de la ville et j'accélère. Le côté pratique du casque audio, les décibels, si jamais elle crie par peur de ma conduite, le volume sonore est bloqué à un maximum pour éviter de me surprendre et de me faire peur. Donc au moins on ne peut pas s'engueuler.
Chose qu'elle découvrira rapidement, les sensations entre voitures et motos sont... incomparables ! Tu vis les mouvements, la trajectoire, tu sens le vent contre toi. ... Et tu double pas mal de voiture. Oui, le poids étant plus léger, une meilleure accélération et respectant presque les limites de vitesses, je dépasse régulièrement des voitures.

Je reste pas mal concentré, heureusement, les autoroutes sont longues avant de changer, ce qui me permet de regardé autours de moi et d'apprécier le paysage moi aussi. Les couleurs changent, les collines sont montés puis descendus, pour le moment elle peut apprécier des routes simples, pas de gros virages ou de traverser de montagne, en hauteur.
Et au bout de deux heures, quatorze heures à passé...

Talk : J'ai besoin de me dégourdir les jambes, ont va s'arrêter, pour boire, manger un peu.

Je me retiens de rajouter "vider la vessie" pour rester polie mais je rigole discrètement tandis que l'on ralentie en entrant dans une aire. Je fini par nous garer et après m'être relever de la moto, glousse en la voyant peiner à retirer son casque. Bon au moins il est bien attaché, je l'aide et range les casques.

- Petite pause, on mange sur place, on prendra tout le nécessaire sur place ou quand on a besoin. La prévins-je tout de même, qu'elle ne fasse pas un sac de nourriture encombrante qui irai cramer sous la chaleur.

Anna Sajin

Créature

Talk : Si tu veux me parler, le casque à un système pour. Tu dis "talk" avant de parler, tant que tu parle il continue de partager, si tu attends, il coupe la communication.

Sa voix avait bourdonné directement dans mes oreilles. J’ignorais totalement que l’on pouvait faire ça.

-Euh…Compris !

Je ne voyais pas quoi dire de plus en cet instant, tentant plutôt de m’accrocher fermement, mal à l’aise dans cette position délicate, clairement tendue, les fréquents arrêts et changements de sens de la ville n’aidant surement pas.

Comme s’il me lisait il reprit.

Talk : Une fois sortis de la ville, on sera moins secouer. Tu veux qu'on roule tous de suite jusqu'au plus tard ou on s'arrête pour manger ?

Talk: D'accord...dis-je, la voix peu rassurée. On peut rouler un peu et on s'arrête plus tard ? Que cette foutue route soit faite au plus vite...

Talk : Très bien. Profite du paysage alors, parce que l'on en a pour un petit moment !
A ces mots je souffle, un peu dépitée, et tente de m’accrocher davantage.

Heureusement, dés lors que la ville s’avéra derrière nous, les sensations furent moins remuantes, et je parvins alors à trouver un équilibre, essayant d’épouser ses mouvements, comprenant d’avantage le plaisir de faire corps avec la moto. Je posais alors la tête dans son dos et me mis à regarder le paysage qui défilait sous mes yeux. De zones industrielles à collines verdoyantes, tout cela m’apaisa un peu. Je me perdis alors un peu dans mes pensées, revivant les évènements qui m’avaient menée la, dans cette situation. Et dire que ce matin, je n’avais encore que la tête à paresser et faire les magasins…
Assez rapidement finalement, Ruy enclencha le mode bla-bla, me tirant de mes rêveries.

Talk : J'ai besoin de me dégourdir les jambes, on va s'arrêter, pour boire, manger un peu.

Nous nous arrêtons alors sur une aire d’auto route. Ruy descend prestement de son engin, les mouvements graciles tels ceux d’un fauve, quand je manque à peine de me casser la figure.
J’essaie alors d’enlever mon casque, ne trouvant pas le… Bouton ? loquet ? Le jeune homme semble percevoir ma détresse car il vient me sortir de mon embarras, non sans émettre un petit rire moqueur avant.

Le casque ôté et rangé, je commence à me dégourdir les jambes, faisant de petits étirements, quand il repris la parole.

-Petite pause, on mange sur place, on prendra tout le nécessaire sur place ou quand on a besoin.

J’hoche la tête, encore un peu ébaubie et me dirige vers la boutique, dans l’idée de boire un chocolat chaud, accompagnée de Ruy qui de toute façon ne pouvait pas s’éloigner bien loin.

A l'intérieur je me dirige vers la machine à boissons instantanée, non sans garder un œil sur la distance avec mon compagnon. Puis je le rejoins pendant qu'il termine ses emplettes, ayant personnellement déjà tout ce qu'il me faut dans la main.

Le chocolat bu je m'approche doucement de Ruy et lui dis tout bas.

- Désolée mais... Je dois aller au toilettes...

Semblant mettre une petite seconde à comprendre ou je voulais en venir, il finit par me faire grossièrement signe de la main en direction des petits coins.

Je m'exécutait et grommelais à son air mal embouché, m'avançant dans les toilettes des filles, empruntant la seule porte ouverte. Me déshabillant, je m'aperçu en voulant m'asseoir que je ne pouvais pas, le lien était à son maximum. Tirant légèrement dessus je parvins a faire passer le message, et réussis à m'assoir. En sortant, je constatais que le robinet pour me laver les mains étant encore un peu plus loin, cela forcerait Ruy à se poster quasiment à l'entrée  des toilettes des filles pour me laisser faire. Je me promis mentalement de faire vite et avança machinalement, entendant une voix de fille râler à l'extérieur.

Je ne pu m'empêcher de pouffer de rire en m'imaginant la scène...
« Modifié: jeudi 29 août 2024, 14:14:54 par Anna Sajin »

Red King

Dieu

Re : Créer un lien n'est pas toujours une bonne idée - ft Anna Sajin

Réponse 12 dimanche 01 septembre 2024, 17:09:52

Le casque était retenue avec un clip, facile à retirer, mais encore faut-il l'attraper.
Je la suivis à l'intérieur, m'étirant en chemin. Sa faisait du bien de se stopper, tirer les jambes et le dos.
Elle prit du chocolat chaud, cela me fit sourire, c'était un peu enfantin, mais j'évitais de rajouter de l'essence dans notre "relation". Je me servis plutôt un thé froid. Et ce fut... Tout. Soudain elle me parla des toilettes, j'haussais un sourcil, je n'avais pas besoin qu'elle m'en parle.

J'allais lui répondre quand soudain je tilte.

- Ah oui... le lien.

J'en soupire et lui fait signe d'avancer, me disant que sa, c'était le début des emmerdes. Je me posais ainsi le long du mur des toilettes, à deux mètres de la porte. Espérant que la distance devrai aller, si du moins cette sorte de "fil invisible" traversait aussi le mur, sinon ce serait cinq dix ? mètres au sol. Bien moins moins qu'en ligne droite.

Elle n'avait pas apprécier ma réaction, bah moi je n'appréciais pas franchement devoir m'approcher ainsi des toilettes pour femme. Je pris donc mon tel et fit de nouvelle recherche sur le couple. Quand je sentis mon poignet se faire tirer, je grognais énerver et ne voulant pas faire d'elle une furie, glissais contre le mur jusqu'à ce que cela aille. Les femmes me jetaient des regards, mais dès que je relevais le mien, énerver, se taisait.

Heureusement, elle ne tarde pas à sortir, sentant le lien se détendre, je m'éloigne déjà pour éviter qu'on ai l'impression que je la stalke et me retenir de la prendre a parti aussitôt.

Dès que je la vois sortir, je lui fais signe. Une fois proche, au lieu de l'emmerder sur cette "longueur" de lien problématique. J'entre sur le dur du sujet.

- Bon, on peu parler un peu de cette histoire. Tu t’y connais en malédiction ? Tu connais des lanceurs de sort ?

Elle soupira et m'apprit à ma grande surprise qu'elle fut elle-même une victime d'une malédiction, bien que j'en fus plus curieux. Je ne voulais pas qu'elle se renferme et passa à autre chose.

- En effet, ainsi soit on va voir les derniers maudit, soit on cherche des infos sur cette malédiction. Enfin… sa c’est si on savait ou avoir des infos. Je ne mis connaissais guère en "bibliothèque" magique, surtout sur Terre. Mais peut-être en aurait-elle ?

Et... non. Elle continuai sur notre lancé la plus sur, les descendants.

-C'est le plus sur. S'ils avaient vécu ensemble durant des années, on devrai en apprendre plus ou moins, sauf s’ils n’étaient aucune mènent curieux de leur situation.

Réfléchissant en parallèle, je m'éloigne pour acheter une bouteille d'eau et reviens ensuite terminé cette discussion.

- Bon sinon, on sait pas combien de temps sa va nous prendre pour cette histoire. Tu me parle un peu de toi ?

Je lancais en espérant qu'elle se mette à dire ce qu'elle voulait et... non. Elle voulait que je la questionne, moi qui n'était pas des plus sociables.

- Humm… t’es riche ? C’est de famille ? Un travail ?

Je voulais laisser de côté mon jugement ou le confirmer d'ailleurs, à son propos. Fille à papa ?
Et sa réaction fut plus vive, n'appréciant guère, je ne l'interromps pas malgré la méprise... quoi que si, c'était un jugement indirecte, mais un jugement.

- je te juge pas. Je cherche simplement un sujet de discussion. Mais je trouve sa mieux que « ta couleur préférée ». Tentais-je de calmer la situation.

Ce à quoi elle plaisanta ? Je rigole à mon tour.

- Je ne l’aurais pas deviner. Du coup… tu dois beaucoup t’aimer. La taquinais je avant de reprendre. Disons que j ai pas mal de casquette, je suis mercenaire, garde du corps, détective privé. Chasseur de prime. On va dire que j’aide les gens à retrouvé des objets… ou personne disparu.

Vue ainsi, j'étais la personne parfaite pour notre situation, mais... me manquais pas mal d'info pour commencer ma recherche.

- Oui… même si en générale je sais qui je dois retrouvé et j’ai un peu plus d’infos qu’une histoire datant de… J’haussais un sourcil en tiltant sur un point. Y avait pas de date… disons de plus de cent ans. Faut vraiment trouver des infos sur ces deux là. S’ils proviennent d’ici.

Je devais trouver les bonnes question pour trouver les bonnes réponses. Je pris mon temps pour revenir à la question suivante, sur mes origines familialles indirectement.

- Non suis orphelin de guerre. Et toi ?

N'ayant pas de honte à cela, ni de gêne, je balancais sa. Et sa réponse... était similaire ? En tout cas, plus de parent. Je reste silencieux… dur à reprendre la conversation

- on y va ? On pourra continuer sur la route à papoter

Changement de sujet, elle me suivit et nous sortires, je lui montrais le clips et me remis en selle, avant de repartir pour quelque heure de route.

Anna Sajin

Créature

Re : Créer un lien n'est pas toujours une bonne idée - ft Anna Sajin

Réponse 13 dimanche 01 septembre 2024, 21:15:26

En sortant je m’attendais a un reproche ou une brimade mais rien. A la place il me questionna sur la malédiction.

- Bon, on peu parler un peu de cette histoire. Tu t’y connais en malédiction ? Tu connais des lanceurs de sort ?

Je me mets à soupirer. Il va bien falloir que j’en parle de toute façon, si jamais ça peut aider d’une quelconque façon.

-Disons que j’ai déjà été la victime d'une malédiction oui, mais cela n'a pas fait de moi une experte dans ce sujet, bien au contraire, je n'ai fait que subir sans pouvoir y mettre un terme. Mais chaque sort a son lanceur, suffit juste je fais des guillemets avec mes doigts. de le trouver...

Heureusement il ne me questionna pas davantage sur le sujet, ce qui me convenait car je ne souhaitais pas m’étaler là-dessus pour l’instant.

- En effet, ainsi soit on va voir les derniers maudit, soit on cherche des infos sur cette malédiction. Enfin… sa c’est si on savait ou avoir des infos.

- Nous devrions chercher en fonction des informations que nous avons déjà, cela nous permettra peut-être d'en savoir plus sur la malédiction... J'espère que les descendants sauront nous en dire davantage

Il acquiesça

- C'est le plus sur. S'ils avaient vécu ensemble durant des années, on devrai en apprendre plus ou moins, sauf s’ils n’étaient aucune mènent curieux de leur situation.

Semblant réfléchir un instant il s’éloigna pour acheter une bouteille d’eau, avant de poursuivre nonchalamment.

- Bon sinon, on sait pas combien de temps sa va nous prendre pour cette histoire. Tu me parle un peu de toi ?
Surprise du changement de tournure de la conversation je lui répondis par une autre question, ayant naturellement du mal à me livrer.

- Bien. Que désire tu savoir à propose de moi ?
Il me fixa, calmement.

- Humm… t’es riche ? C’est de famille ? Un travail ?

Evidemment, sa première question fut à propos de mon argent… Est-ce qu’il me jugeait et me prenait pour une de ces gosses de riches clichées et insupportables ? Non, je m’emballais certainement, comme chaque fois que revenait le sujet de mon passé. Reprends toi Anna… me dis-je, rougissante.

- c'est une longue histoire, mais sache que chaque centime m'appartient on pourrais presque dire que j'ai payé pour tu sais... dis-je , un peu froidement. Je l’ai mérité …
J’avais parlé en le regardant droit dans les yeux, sincère. Il du malgré tout percevoir mon trouble car il se justifia.

- je te juge pas. Je cherche simplement un sujet de discussion. Mais je trouve sa mieux que « ta couleur préférée »
Sa réplique me fait sourire malgré moi et je me détends un peu.

-Oh... Pardonne moi... Et c'est le vert dis-je d'un clin d'œil, l'air plus détendu, ce à quoi il plaisanta, avant d’enchainer.

-Et toi, que fais-tu dans la vie ? Tu as la dégaine d'un aventurier, surtout avec ta moto.

- Disons que j ai pas mal de casquette, je suis mercenaire, garde du corps, détective privé. Chasseur de prime. On va dire que j’aide les gens à retrouvé des objets… ou personne disparu.

J’hausse les sourcils de surprise, c’était vraiment une aubaine ! Un « chasseur de trésor », au moins je me retrouvais avec quelqu’un dont les compétences et l’expérience s’avèreraient certainement très pratiques. Je souris, satisfaite.

- Tu aides à retrouver des personnes ou des objets? Je concède que ça risque fort de nous être utile ça, Ruy !

- Oui… même si en générale je sais qui je dois retrouver et j’ai un peu plus d’infos qu’une histoire datant de… Y avait pas de date… disons de plus de cent ans. Faut vraiment trouver des infos sur ces deux là. S’ils proviennent d’ici.

- C'est un sacré défi en effet... dis-je le regard perdu dans le vide Nous allons être parti un petit moment, pas de famille ou autre à prévenir ? je demande, curieuse de savoir s’il a une famille, une petite amie et des enfants.

- Non suis orphelin de guerre. Et toi ?

Je ne m’attendais pas à ça mais sa réponse me plongea dans les tréfonds de mes souvenirs et les vestiges de mon passé. Je baisse les yeux et dit d’une voix assez basse.

- Je suis seule également.

Enfin, je ne l’étais plus vraiment désormais, pensais-je, un rire un peu amer coincé dans la gorge.
Je sentis bien que j’avais mis un froid mais rien, aucune vanne pour détendre l’atmosphère ou quoi ne sortit de ma bouche. Ce fut Ruy qui brisa le silence.

- on y va ? On pourra continuer sur la route à papoter
Ce à quoi je hochais la tête. Et ce fut reparti pour l’engin infernal…



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