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De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

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Hayao Tachibana

Créature

De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

samedi 13 juillet 2024, 21:39:57

Le rêve avait été et je n’avais pas envahi les siens les jours suivants. Chaque chose en son temps, chaque chose à sa mesure. A trop la rejoindre dans ses rêves, j’aurai sans doute eu du mal à lui inspirer davantage confiance. Sans doute. Mais j’avais très envie de la revoir. Parce qu’elle m’intriguait et sa malédiction me plaisait beaucoup. Je me demandais la portée de celle-ci, et à quel point cela pouvait la handicaper… et aussi, je voulais voire commet je pourrai m’en servir.
Mais retrouver quelqu’un à partir de ses rêves était compliqué, d’autant que ses rêves étaient extrêmement limités et extrêmement similaires, me donnant peu d’information. J’avais eu peu d’indices, et du coup hormis le quartier, toujours le même, je n’en savais pas grand-chose.

Il allait falloir choisir intelligemment comment la trouver.
Une semaine sans info. Une autre sans info.
Et une semaine qui donna quelques informations intéressantes. Par le biais d’une élève un peu dissipée qui regardait son téléphone pendant que nous travaillions ses mathématiques. Une influenceuse qu’elle suivait et dont elle mentionna la coupe quand elle me la montra. Un peu en mode de pseudo séductrice d’avantage dans la provocation stupide. Mais sur la photo, je reconnaissais.
La voilà !

Je retenais le nom de la star et j’essayais de cherche davantage. L’information état noyée dans les photographies sans intérêt d’une bimbo pétasse comme une autre. Enfin, je trouvais. Elle mentionnait le nom d’un salon de coiffure et à plusieurs reprises, je venais vérifier si c’était bien ce que je pensais.
Les avis étaient mitigés, notamment, a priori, car une des coiffeuses avait un comportement facilement déplacé… rien de bien surprenant, san doute…  si sa malédiction n’était pas un rêve. Alors je me décidais. Juste pour voir.
Je prenais un rendez-vous de coiffure.
J’allais voir ce qu’elle valait « en vrai ».

Le jour J, j’arrivais devant le salon de coiffure et j’ouvrais la porte, faisant le pas de plus pour entrer.

« Bonjour. J’ai rendez-vous à 18h30…Tachibana… »

Oui, tard. Le dernier créneau que je pouvais trouver. Ainsi, espérais-je pouvoir un peu parler avec elle après, peut-être.
Se souvenait-elle du rêve ? Savait-elle que c’était un rêve ?  Au fond, j’espérai que non.

Claire

Humain(e)

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 1 dimanche 14 juillet 2024, 11:16:53

Mon traintrain quotidien ne change pas. A mes nuits agitées succèdent de longues journées où je vois défiler devant ma paire de ciseaux tellement de têtes que j'en oublie les visages. Après si j'en ai la force, je rentre chez moi pour tenter de cuisiner un truc, sinon, je m'arrête manger un bol de nouilles dans l'un des innombrables bouibouis de la ville. Après seulement, douche et au lit. Je suis fatiguée en ce moment. Mes pilules à sommeil ne fonctionnent pas vraiment (c'est une arnaque), et mes rêves sont perturbés, ils ne se déroulent pas normalement. Les mêmes éléments reviennent les peupler sans que je puisse les définir, comme si on voulait m'orienter sur un chemin que je ne veux pas prendre. Alors je résiste et je me réveille, en sueur, et toujours avec cette impression de déjà-vu.

Cet état joue un peu sur mon humeur générale et c'est vrai que j'ai envoyé bouler deux clients qui se montraient un peu trop entreprenants. Ça a fait du bruit mais j'ai été défendue par des témoins qui m'ont soutenue. Les types se sont venger en m'incendiant avec des commentaires désagréables sur la notation du salon et l'émoji que j'ai envoyé en retour n'a pas calmé les choses. La patronne du salon, Suki, a ensuite répondu avec des mots intelligents et depuis, le cours des choses a repris sa normalité. J'ai juste interdiction de répondre aux clients.

Aujourd'hui, j'ai eu pas mal de monde dont une femme qui m'a donné du fil à retordre avec une couleur spéciale. J'ai galéré avec ses mèches mais le résultat final est satisfaisant. Le café que je m'accorde à 18H15 est bien mérité. Je le savoure dans l'arrière salle en attendant mon dernier client. 15 minutes plus tard, Suki vient me chercher, il est arrivé. Je soupire. Allez, un dernier effort et ta soirée est pour toi! Mon compteur sexuel est à 50 pour cent à peu près.  Il me reste trois jours avant ma  ... prochaine dose. Donc, je compte bien ne rien faire d'autre ce soir que de me poser devant la télé et regarder un truc tout à fait quelconque. Un coup d'œil dans une glace pour constater que ma journée n'a pas trop marqué mon visage et me voilà de retour, presque pimpante avec un grand sourire pour accueillir mon client.

"Bonj..."

Mon bug est relevé par l'ensemble des personnes présentes qui me dévisagent curieusement. Je me rattrape heureusement sans bégayer, ou presque."

"Bonjour, je suis Claire! Bienvenue au Pearl Concept!"

C'est lui. Ce ne peut être que lui. D'habitude, mes partenaires ne font pas l'objet d'un souvenir bien précis sauf pour quelque uns. Et celui-là fait partie du nombre restreint de ces élus. J'ai pensé à lui, bien souvent. Enfin ... pas à lui, mais au type dont j'ai rêvé. Je me souviens de chaque détail, de son toucher et de son odeur, de la douceur de ses cheveux aussi... Mais, ce n'était qu'un rêve alors d'où sort-il lui? J'ai un mal fou à le regarder dans les yeux d'autant plus que je suis vêtue un peu comme dans mon rêve. Mon top est rikiki et mon short en denim l'est tout autant. Et je crois que j'avais les mêmes Converse aux pieds ...

Mon fauteuil, c'est par là! Et après l'avoir installer, je claque une serviette derrière lui avant de le préparer. C'est le claquement qui impose le silence le temps que je réfléchisse à la suite, ce qui , sommes toutes, est assez simple. Hissée sur mon tabouret à côté de lui, je demande ce que toutes les coiffeuses du monde demandent.

"Alors, de quoi avez-vous envie?"

Sans que je puisse m'en empêcher, mes doigts sont déjà dans ses cheveux. Oui, pas de doutes, c'est mon inconnu. Je déglutis car c'est peut être la dernière chose que j'ai faite lors de notre rencontre nocturne ... mais là, je n'ai rien à avaler. Est-ce qu'on s'est déjà croisé dans le monde réel et mon esprit aurait vrillé? Aucune idée ...

Hayao Tachibana

Créature

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 2 dimanche 14 juillet 2024, 12:17:12

Est-ce que j’avais l’air fatigué ? probablement. Est-ce que mes cernes étaient plus marqués que ceux que j’avais d’habitude ? Pas nécessairement. Non, mon taux de fatigue était foxé à épuisé/20. Même quand je me nourrissais. Au mieux l’état s’améliorait, mais sans forcément que cela pousse les choses plus loin dans la régénération et dans la revitalisation du corps. Je n’avais jamais trouvé de rêve assez nourrissant pour me remettre complètement d’aplomb. Ce n’était pas une mauvaise chose en soi, mais c’était…
Merde oui, autant le re-re-re-re-re-dire, c’était fatiguant de vivre.
Heureusement que les rêves m’amusaient autant, sinon, quel plaisir aurai-je à la vie ? Et pour le coup, cette histoire de malédiction testudienne était intriguant. Quelle était la réalité de cette malédiction ? étant donné son comportement, j’étais plus ou moins sûr qu’elle était persuadée d’avoir cette malédiction. Le reste.
Eh bien les données n’avaient été qu’onirique, et dans un rêve, on peut se persuader que l’on est bien des choses…

Je fus accueilli avec un grand sourire qui sembla se fêler un peu, en même temps que ses mots s’éteignirent avant d’être prononcés. Elle bogua, mais je me contentais de lui faire un sourire et la saluer poliment. Toujours aussi mignonne, il fallait bien l’avouer. Le souvenir vivace du rêve se transposais et je reconnaissais qu’elle était toujours aussi jolie. Elle n’avait pas magnifié ses traits dans ses rêves, preuve d’une forme d’harmonie corps et esprit, sans doute. Même ses vêtements étaient similaires. Petit top qui aurait suffi d’un saut pour se lever trop haut, joli petit short moulant… pour ma part… eh bien j’avais choisi de ressembler au rêve, avec la chemise, le jean, les chaussures de ville…
Vu comme ça, ça faisait vraiment redite dans un meilleur cadre, non ?
Elle me guida vers son emplacement et à son invitation, je m’asseyais et la laissais gérer un peu à sa sauce, et m’s’installer, comme il fallait s’y attendre. J’attendais qu’elle se mette en place, et enfin, la question rituelle.

« Hum… j’aime bien cette longueur, mais je n’ai pas fait couper les pointes ni désépaissi depuis un moment, alors tant que vous ne coupez pas trop court, je suppose que je peux vous faire confiance, vous me connaissez un peu, après tout. »

Elle avait déjà sa main dans mes cheveux. Je sentais ses doigts se crisper, un instant ; son dernier geste du rêve. En même temps, vu son métier, je supposais que son rapport avec les cheveux et les chevelures devait être spécial, non ? Pas un kink, non, mais plus, juste, une agréable sensation, ou autre.

« Vous avez de la chance, vous auriez pu finir sur un petit gros aux cheveux graisseux qui auraient huilé vos doigts plus surement que de l’huile de vidange. »

L’image, peu ragoutante, était toute fois drôle, trouvais-je. Quoiqu’il y ait probablement une vérité là-dedans. Je supposais que parfois les cheveux devaient un peu dégouter quand c’étaient les petits geeks qui faisaient leur sortir annuelle rarement calée sur leur douche bimensuelle…

« Et je me demandais, vous faites la barbe aussi ? »

J’avais tout au plus une barbe de trois jours, mais il fallait reconnaitre qu’après un bon rasage à l’ancienne, rasé de frais, on se sentait d’un coup revigoré. Même si ce n’était pas le but premier de ma visite.
Mes doigts vinrent doucement se poser sur sa main dans mes cheveux et je glissais mes doigts jusqu’à venir l’amener à une certaine longueur de mèche.

« Pas plus court, d’accord ? »

Je souris.

« Est-ce qu’on peut se tutoyer ? je crois qu’on se connait déjà un peu, et puis, nous sommes intimes… »

Intimes ?

« C’est intime de confier sa chevelure à une autre personne… »

Claire

Humain(e)

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 3 lundi 15 juillet 2024, 16:31:03

Même sa voix est tellement similaire à celle de mon souvenir; même timbre, même intonation, même accentuation ... Il est tellement là que je patine un peu avec ma routine professionnelle. Je réponds machinalement à sa demande, à la limite de la courtoisie. Je reste focalisée sur ses derniers mots. On se connait un peu? un long frisson me remonte la colonne vertébrale et j'ai soudainement froid. J'agis comme un robot et même si je le regarde, mes yeux fixent le vague. Mon rire sonne étrangement détaché à sa vanne et Suki me regarde bizarrement. Hein? Ah! Hem ... Je reviens.

"Oui oui, vous pouvez me faire confiance, ne vous inquiétez pas et pour les petits gros, c'est Suki qui les prend d'habitude."

Battle de regards vengeurs et provocation mais nous sommes bonnes copines et ma patronne grogne un truc inaudible au sujet de mon comportement avant de s'occuper de sa cliente.

"La barbe? Je ... oui, je fais tout."

C'est gros mais je ne parle que de mon domaine professionnel. Un certain nombre de messieurs ajouteraient de nombreuses autres qualités à celles que j'exerce dans ce salon mais chuuutt, c'est presque un secret! Et puis, il ne me laisse le temps de rien faire. Sa main sur la mienne provoque un électrochoc et je me souviens de ses caresses sur mon corps. Arggghh non! Pas maintenant! Je bégaye encore un truc nul en guise de réponse et n'arrive même pas à le recadrer quand il propose un tutoiement. On est pas potes et on ne le sera pas ... mais après tout, que ne connait-il pas de moi?

"Euh oui ... en effet c'est intime."

Là, je suis bonne pour remporter la médaille d'or de la platitude. Plus cruche, tu meurs. Et encore une fois, c'est le regard de Suki (celui qui pèse hyper lourd) qui me remet dans le droit chemin. Je me réveille! Claire est là! On arrête les conneries! Je saute de mon tabouret et décide de commencer par la barbe. D'habitude, je fais le contraire mais là, j'ai besoin de retrouver ma zone de confort ... hors de son regard.
Je fais basculer le fauteuil et plaque sur ses yeux une petite serviette pliée qui sent super bon. Ok! J'ai éliminé la menace de ses yeux mais comme je vois qu'il peut lorgner par un interstice, je me ravise et enlève la serviette.

"Vous avez l'air épuisé et comme je détesterais que vous vous endormiez à cause de moi, je vous offre ... un soin des yeux!!"

Plaf! Un jeté plus tard, il a un gros patch humide à l'aloe vera sur chaque œil et ça me va très bien! Je m'attaque à sa barbe et m'absorbe dans mon boulot.

Claire la salope: ce type t'a baisé dans une ruelle et dans une piaule d'hôtel sordide.
Claire la normale: c'était juste un rêve, ça peut arriver, j'étais pas bien.
Claire la salope: pourtant, tu n'as oublié aucun détail et là, tu es toute chose dans ta culotte.
Claire la normale: arrête ça tout de suite! Tu sais très bien quel est le problème!
Claire la salope: évidemment, le problème c'est toi! A force de te planquer derrière ta malédiction, tu es devenue une nympho incontrôlable!
Claire la normale: quoi?? Non mais ça va pas! tu t'entends parler connasse?
Claire la salope: y'a que la vérité qui blesse. D'ailleurs, t'as envie de le sucer.
Claire la normale: mais ...N'importe quoi! Fous-moi la paix charogne!

"Tout va bien? C'est bientôt terminé pour la barbe."

Le résultat sera impeccable. Il a un beau visage, il pourrait être mannequin. Et comme je m'aperçois que c'est entre ses cuisses que se porte mon attention quand j'en ai l'occasion, je trouve le moyen idéal de me venger. Sans demander, je lui fais les pommettes à la cire. J'applique l'onguent chaud et odorant qui sèche en moins de deux.

"Je ne rirai pas si tu couines ..."

Tu? Trop facile de m'y mettre. Sob!

D'un geste sec et un peu sadique, je me venge sur ce pauvre homme des pensées que j'ai pu avoir. La cire, ça fait mal quand on y est pas habitué. Et même ...

Hayao Tachibana

Créature

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 4 mardi 16 juillet 2024, 08:47:58

Faire confiance. Oui, je faisais confiance. Et je ri doucement à sa plaisanterie qui faisait écho à la mienne nous riions un peu ensemble, même si, je n’étais pas stupide, il y avait surtout du rire à ses dépens. En même temps, elle semblait un peu aux fraises, n’est-ce pas ? je lui fis un air joueur, et j’attendais presque de voir la complicité dans le fond de l’œil. Nous nous connaissions un peu, pour avoir partagé un rêve. Je n’écoutais ni ne jetais un œil à sa patronne, nous étions, pour moi, dans une bulle qui n’englobais que la jeune femme et moi. parce que je me doutais que personne ne pourrait comprendre comme nous nous comprenions. Je ne parlais d’amour ou de connerie, non, juste parce qu’elle comme moi, nous savions. Et rien que pour ça, nous partagions beaucoup… même si je pariais que des anciens amants qui venaient ici dans l’espoir d’un deuxième round…

« Je sais bien que tu fais tout, mais je voulais juste m’assurer que ça comprenait la barbe. »

Je lui souris, et je la laissais alors gérer, me détendais un peu dans le fauteuil, et je souhaitais la laisser faire comme elle devait, d’abord. Un coup de ciseau ou un coup de coupe chou est si vite arrivé…
Je m’attendais presque qu’elle me coupe par accident, enfin, « accident », peut-être, juste pour m’avertir de ne pas aller trop loin… je lui fis un sourire et je la laissais mettre la serviette sur le visage, puis renoncer. Je ricanais.

« Chacun sa malédiction, et un soin du visage et des yeux n’y changera rien, Claire, tu t’en doutes… »

J’avais un peu baissé la voix, pour qu’elle puisse profiter de la conversation, et qu’elle soit bien la seule. Puis je me tus, la laissant gérer le travail comme elle devait, et je ne pouvais pas m’empêcher de trouver cela agréable. La mousse, la lame qui raclait la peau doucement, faisant partir la fine couche pileuse. L’odeur général de l’instant, et, de part sa proximité, la sienne. Même si à plusieurs reprises, je crus qu’elle m’avait coupé, frémissant alors, mais non. A croire qu’on frôlait le souci sans l’atteindre.
Par contre, le coup de ses patchs à la texture un peu dégueu sur les yeux, je ne trouvais pas ça top.

« Oui, oui, tout va bien. Mais j’espère juste que tu me feras cadeau du soin des yeux, parce que je n’avais rien demandé. Et ce n’est pas super agréable sur les yeux… et puis sincèrement, j’aime bien voir ce qu’on me fait, dans le miroir. Et puis tu es trop mignonne pour jouer à cache-cache, non ? »

Mais je ne les retirais pas, elle le ferait. Mais au lieu de ça, elle appliquait une cire tiède sur les joues. Un aftershave local, peut-être. Moi je m’attendais juste à une finition au coupe chou.
Par contre quand elle mentionna que je pouvais couiner, je sentis que j’avais été eu d’une manière ou d’une autre. Alors quand elle retira la cire d’un geste sec. Je couinais comme une fio… fillette.

« Mais ça fait mal ! C’est quoi cette connerie, j’ai parlé de rasage, pas d’épilation ! »

J’avais sursauté, ça avait décalé un des patchs d’œil, donc je pouvais voir un peu maintenant, et puisqu’elle jouait à faire mal, je me vengeais. Voyant qu’elle était à côté de moi, pour retirer la cire, le bras se détendit et je sentis qu’en effet, en envoyant un coup de bras, une tape, j’avais heurté un truc. Elle, c’était sûr. Où je ne savais pas. Mais c’était juste une vengeance légitime.
Je soupirai et je lançais alors.

« Je te jure que si j’ai encore mal plus tard, je te ferai venir pour me dorloter après un coup pareil ! Et j’exige mon bonbon si je ne pleure pas quand tu retireras l’autre ! »

Ben quoi ? même si je n’étais plus un enfant, j’aurai été courageux, ça méritait bien un bonbon.
Ou une pipe.
Mais je me contenterai du bonbon.

« C’est ton côté tortue qui ressort, attention ! »

Claire

Humain(e)

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 5 jeudi 18 juillet 2024, 10:43:44

Encore un mot et je te plante mon ciseau dans l'œil!
C'est ce que je me jure de faire s'il me sort encore une fois un truc qui ne va pas dans mon sens. Je suis perturbée et il m'irrite. Pourtant, à nous écouter et nous regarder, il n'y a pas de quoi s'offusquer. On dirait deux amis qui se chamaillent gentiment. Sauf que sur les deux, il y en a qui domine clairement la situation, et l'autre qui patauge dans le yaourt. je prends ses commentaires tels qu'ils sont lancés, c'est à dire avec précision. Je n'ai presque plus de doutes quant à l'implication de cet homme dans ma vie. Il ne parle pas pour rien, il utilise le bon mot au bon endroit et fait mouche à chaque coup. Qui utiliserait malédiction et tortue dans la même discussion?

Alors mon esprit s'emballe et je pars dans des délires qui aboutissent tous sur la même et unique conclusion: ce type lit dans mes pensées! Derrière son air sympa et un peu moqueur, il sait! J'arrache la deuxième languette de cire sans précautions et je plaque aussitôt mes doigts frais sur la peau irritée pour la calmer. Un peu déçue qu'il n'ai pas couiné, j'ai au moins la satisfaction de voir naitre un début de larme dans le coin de son œil.

"Oups ... désolée ..."

Je vois sa vengeance arriver mais j'amortis son coup avec ma poitrine. Enfin ... amortir ... c'est beaucoup dire. Je n'ai pas les nibards d'une bimbo toute refaite.

"Aïe!!"

Je l'ai un peu cherché.

"Si tu fais un geste de plus, je te renverse le pot de cire sur la tête!!"

Suki me regarde avec de grands yeux ronds et me fait comprendre que je vais trop loin. Quoi? Je ne fais que me défendre! Même ça, on veut me l'enlever? Je suis la seule à devoir subir sans rien dire et vivre la pire injustice du monde? Ça m'énerve et je m'agite (je reste quand même souriante).

"Les patches, c'était cadeau." Et je murmure ironiquement. "Ils étaient périmés ..."

J'attrape mes ciseaux que je fais claquer devant son visage. Un coup de peigne sur ses cheveux que j'ai mouillé et je m'attaque à sa coupe.

"Vous parlez beaucoup de moi mais je ne sais rien de vous. Vous êtes du quartier? Vous vous faites beau pour votre copine?"

Hayao Tachibana

Créature

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 6 jeudi 18 juillet 2024, 21:06:18

« Oups, désolé »

Ce fut ma seule réaction à son « aie » quand j’avais frappé… je lui fis un air amusé. Lui faisait comprendre que je jouais au même jeu qu’elle avec un certain plaisir. Certainement étions nous vus, depuis l’extérieur, comme de vieux amis, à déconner comme ça, et avoir nos propres références. Et s’ils savaient que ce n’était pas le cas, je supposais qu’ils tireraient une de ces têtes…

« Hey, on a parlé de barbe, pas de calvitie… n’abuse pas non plus… »

Je souris, comme si je ne prenais rien de cela au sérieux, mais apparemment, vu comment elle se calma, elle avait dû se faire reprendre à la volée. Sans doute d’un regard noir ou quelque chose comme ça.  Je me calmais aussi en me disant que je n’étais pas là pour aller chercher des ennuis, et pas qu’un peu. Mais je reconnus que sa vanne sur les patchs était assez dégueulasse, sans doute, et je ne pus m’empêcher de lui répondre, sur un ton de conspirateur.

« Je t’avoue que ça me rassure, je pensais que tu te parfumais à la moisissure… »

En confiance pour mes cheveux, je la laissais travailler pour me rafraichir un peu plus l’allure.

« Oh, tu en sais pas mal, je crois au contraire, mais quant à me faire beau pour ma copine… je ne sais pas, peut-$être, ça dépend. Ça tient toujours pour ce verre après ton service ? On devait voir pour cette histoire de chasse à la tortue qu’on avait évoqué… je crois même qu’on avait parlé d’en faire une soupe si on arrivait à lui mettre la main dessus… »

Une manière discrète et innocente, purement innocente, de lui dire que je voulais parler de toute cette histoire mais que je ne la forçais pas à le faire ici.

« Mais oui, je suis nouveau dans le quartier. Je reviens d’Angleterre, entre autres… »

Je n’avais pas dégagé ses masques à la con, même s’ils étaient pourris, elle le ferait elle-même.

« Et toi, ça va ton sommeil depuis qu’on s’est vu la dernière fois ? »

Claire

Humain(e)

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 7 vendredi 19 juillet 2024, 11:32:33

Est-ce qu'il se rend compte qu'il est à ma merci là? Je pourrais lui crever un tympan en lui plantant mon ongle au fond de l'oreille, ou encore d'un geste sec, lui raser un sourcil ... Oui je sais, j'ai ce genre de pensées récurrentes et je me répète, mais j'ai besoin de me faire un film pour retomber sur mes pattes. J'ai toujours besoin de planter un truc dans quelqu'un quand je suis irritée ou décontenancée ... Moi? Parfum de moisissures? Il mérite un châtiment éternel pour oser dire ça! Bon, ça reste théorique et je ne lui ferais jamais de mal mais, je suis comme ça.

Lui, ça ne l'empêche pas de continuer et je commence à l'observer d'un autre œil. Il sait beaucoup de choses, il dit beaucoup de choses, il avance beaucoup TROP de choses. Et il me sort ça tout naturellement en plus, comme un pote qui comprendrait mes problèmes. Alors plutôt que de continuer  à me prendre la tête, je fais comme si c'était le cas. Et puis, il me tient. Évidemment qu'on va le prendre ce verre. J'ai besoin de réponses  à mes questions.

Maintenant, ça devient limite quand il aborde le sujet qui tue, c'est à dire notre petite rencontre crapuleuse de l'autre nuit. Je fais sauter les patches d'une pichenette et me pose bien campée au dessus de lui.

"Et que s'est-il passé quand on s'est vu la dernière fois?"

Au moins, je saurai où j'en suis et comment je dois le prendre. Parce qu'à ce stade, je le soupçonne quand même de ne pas être très net. Enfin ... je veux dire qu'il pourrait avoir des accointances avec un monde dont je ne maitrise rien. Moi, je subis, c'est tout. Si je me rebelle, je meurs, c'est tout simple. Encore une fois il sait trop de choses, et comme je ne l'ai jamais rencontré en vrai (c'est une certitude), il doit être un genre de marcheur de rêves ou un truc comme ça. J'ai déjà lu des bouquins de fantasy qui développent ce genre de bonhommes. Maintenant, il ne ressemble pas à la description mystique qu'on pourrait s'en faire.

"Alors monsieur qui sait tout? Que s'est-il passé qui t'ai marqué au point que tu viennes me trouver ici?"

Je cliquète mes ciseaux devant son nez. Je ne sais pas si j'ai l'air d'une dominatrix mais je me sens super forte dans cette position. Ça change un peu de mes habitudes ... J'ondule comme un serpent qui attend que sa proie se loupe et cherche à fuir. Un élan de confiance s'empare de moi et on pourrait croire que je vais le bouffer tout cru. Suki hausse les yeux au plafond et se décale pour cacher le reflet de ce spectacle presque pornographique à la cliente qu'elle coiffe. je vais avoir droit à une sacrée remontée de cales plus tard. Heureusement que mes talents professionnels compensent ces petits égarements.
« Modifié: lundi 22 juillet 2024, 16:17:27 par Claire »

Hayao Tachibana

Créature

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 8 vendredi 19 juillet 2024, 13:10:08

Je sentais bien sa tension. Se pensait-elle tellement prise au piège ? Bon, d’accord, je l’avais peut-être un peu piégée. Certes. Mais je n’avais fait nulle menace. Je m’étais contenté de lui faire comprendre que j’en savais long – principalement grâce à elle – mais jamais que je comptais utiliser ça pour la faire chanter.
Bon, je le ferai sans doute d’une autre manière, mais ce n’était pas le sujet. Et oui, qualifiez moi d’enfoiré si vous vouliez. Je lui fis un sourire et je la laissais gérer, alors, pendant qu’elle me retirait les patchs. Elle avait l’air un peu piquée au vif à cause des remarques, notamment, supposais-je, sur son parfum.  Je plongeais mes yeux vers les siens. Elle avait des yeux magnifiques, à la belle profondeur, mais qui ne sauraient complétement dissimuler la tristesse de sa situation…

« Rien de bien fou, tu avais faim et je t’ai nourrie, tu étais effrayée et je t’ai mise à l’abri. Et, à ma connaissance, nous avons évoqué une connaissance commune à carapace à qui nous ferions bien la peau toi comme moi. En somme, un moment commun et presque oubliable, non ? enfin, si ce n’était pas avec toi que je l’avais passé, bien sur. »

Je souris d’une manière presque charmeuse, atténuée un peu par les marques rouges laissées par le rasage à brutale sans passage de crême apaisante. Son objectif sans doute.
Quant à avoir été marqué par elle… oui ? Oui. Assez.

« Tes yeux ne s’oublient pas facilement. Tes petits soucis de sociabilité non plus. »

Je ricanais en rajoutant.

« Mais je reconnais que ton petit côté tortionnaire a de quoi séduire aussi. Mais je suis venu aussi parce que j’ai totalement confiance… »

Je voyais l’autre coiffeuse des décaler, sans doute pour cacher un peu le comportement que nous avions. Pourtant, il n’y avait pas de quoi ; elle était restée habillée, après tout, et moi aussi. Ce n’était pas comme si elle me suçait en public. Si ? Je lançais alors.

« Tu devrais peut-être rassurer les gens…. Là on déconne entre amis, t’es plus pro avec les autres, n’est-ce pas ? »

Oui, voilà. Enfin, je fermais les yeux, et je les gardais fermés, elle aurait pu faire ce qu’elle voulait de ma masse capillaire, sans que je ne m’en soucie. Ce n’étaient que des cheveux.

« Enfin allez, je te laisse bosser et je ne t’interromps plus ou je vais finir avec un côté de la tête rasé à blanc. Tu devrais te concentrer d’ailleurs… juste au cas où… »

Claire

Humain(e)

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 9 lundi 22 juillet 2024, 16:16:47

Je suis une personne super sympa. Enfin … je l'étais avant que mon pépin ne me tombe dessus. A ce moment-là, j'étais souriante, ouverte à la conversation, prompte à rire, et encore plus à m'amuser. La vie était belle et me souriait, j'avais l'avenir devant moi et j'étais la plus heureuse du monde. Mes petits problèmes ont, c'est certain, grandement contribué à mes changements d'humeur et de caractère. C'est vrai que je suis plus sur la défensive et qu'il est facile de m'irriter. Je jongle comme je peux avec mes émotions et c'est malheureusement souvent mes interlocuteurs qui en font les frais. J'estime être suffisamment malchanceuse sans avoir très envie, en plus, de me faire chambrer par des personnes qui n'ont aucune idée du calvaire que je subis. Eux, n'ont pas leur vie dans une balance réglée pour flancher du mauvais côté chaque semaine. Alors, qu'on ne me juge pas trop vite car je trouve que je contrôle assez bien mes émotions là où d'autres auraient déjà abandonné.

"Je n'ai besoin de rassurer personne. Ici, on me connaît comme je suis et celui à qui ça pose problème peut aller se faire foutre."

Oups ….

J'inspire un grand coup.

"Désolée pour le langage. Tu me provoques sans comprendre à quel point je souffre."

Je laisse couler un moment en silence et je profite de ce temps de pause bienvenu pour décider de la marche à suivre … pour de bon cette fois. Quand je reprends, je suis plus sereine et je décide de prendre le même chemin que lui. J'accepte son côté bizarre qui n'a définitivement rien de naturel. S'il est si sûr de lui au point de me narguer, c'est qu'il sait tout ce qu'il y a à savoir.

"Comment sais-tu ? Tu es humain au moins ? Ou bien du même genre que … l'autre, dans sa grotte ?"

Je refuse de prononcer le mot tortue. C'est pourtant l'image que je garde de la créature mais ce n'en était pas une. Il y avait juste un air de ressemblance avec la carapace etc mais le rapprochement s'arrête là. Pour moi, c'est plus un démon ou un truc comme ça, une horreur monstrueuse en lien avec un imaginaire où les monstres existent réellement.
Je termine de m'occuper de lui. Le résultat est à la hauteur de mon talent. Monsieur peut dès à présent aller jouer les tombeurs. Ah mais non … le verre …

"C'est terminé, comment tu te trouves ?"

Au même moment, Suki qui a libéré sa cliente, m'informe qu'elle part, je fermerai le salon, ce qui inclus au passage le petit coup de nettoyage … Génial …

"Je vais devoir repousser ton invitation à plus tard. J'en ai pour une heure à devoir tout remballer."

Je me fige. Quoi ? C'est aussi simple que cela ? Nos quelques échanges ont suffi pour rabibocher les liens ténus noués dans mon rêve ? Il faut croire que oui. Si tu veux aller de l'avant et avoir des réponses à tes questions, il faut y aller ma grande !

"A moins qu'on se retrouve quelque part ?"

Hayao Tachibana

Créature

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 10 lundi 22 juillet 2024, 21:32:48

HAYAO
& CLAIRE
Elle avait une vie bien difficile, je le savais, tout comme, il était un temps, ma propre vie avait été difficile. Elle ne comprenait pas mes propres maux, tout comme je ne pouvais pas comprendre ses malédictions. Toutefois, je savais que nous nous ressemblions sur un point : nous avions début sans avoir de contrôle. Aujourd’hui, j’en avais, mais ce n’était pas passé loin, à plus d’une reprise. Donc je pouvais comprendre certains aspects. Je lui fis un sourire, doux, alors qu’elle continuait à s’occuper de mes cheveux
Je ne bronchais pas même quand elle jura. Je ne le lui reprochais pas, parfois, ça faisait juste un bien fou. Et surtout celui-là.

« Oh, crois-moi, je comprends plus que tu ne l’imagines... »

Je n’en disais pas plus, je ne voyais de toute façon pas ce qu’il y aurait pu avoir de plus, dans le fond, à dire. Elle ne comprendrait pas, sans doute, ce que je voulais dire par là. Mais je supposais que nous en rediscuterions après, devant un verre.

« Je suis plus comme toi que comme ce truc… mais on en discutera plus tard, je pense. »

Le silence tomba et je le laissais planer, et durer ; le silence n’était pas une mauvaise chose... enfin bref. Je lui fis un sourire et je la laissais travailler, fermant même les yeux sous ses doigts agiles et experts. Je ne dormis pas. Je ne pouvais pas, mais je laissais un moment mon esprit vagabonder. Tant et si bien qu’à m’annonce que c’était fini, j’en sursautais presque. J’en tressaillis.
 
« Oh. »

Je me redressais, m’admirais un instant, me tournais un chouia pour voir les côtés et finissais par jeter un regard dans le miroir sur ma nuque pour voir l’arrière.

« Impec, c’est parfait. »

Je lui adressais un grand sourire.

« Félicitation, tu es désormais ma coiffeuse attitrée. Je te promets de ne confier mes cheveux à personne d’autre. »

Je lui fis un air volontairement un peu pédant, en espérant la faire un peu rire, le regard plein de malice.
Bon, maintenant, un petit verre, avait-on dit, n’est-ce pas ?
Petit verre repoussé, semblait-il, puisqu’elle devait fermer boutique avec le nettoyage adéquat. Merde.

« Oui, on peut se retrouver plus tard. Zi tu me dis dans combien de temps tu penses finir, je passe te chercher et on va se faire une petite bouffe. On se trouvera bien un truc pas trop vilain. On aura tout loisir de discuter. T’en dis quoi ? »


Claire

Humain(e)

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 11 lundi 05 août 2024, 14:56:51

"Ça ... me va."

Le ton est indéfinissable, posé entre accord et résignation teintée d'intrigue ou d'amertume. L'ensemble, bien que difficilement discernable rend malgré tout un effet qui reste favorable.

"Donc dans une heure devant le salon."

Ce soir, le rangement c'est express. Suki pourra faire les gros yeux demain matin mais ce n'est pas grave. Ou au pire, je viendrai plus tôt pour terminer le ménage. Là, un bon coup de balai suffit. En revanche je nettoie mon poste de travail impeccablement parce que ... c'est là que je bosse et que mes clients voient dans cette propreté une part de mon professionnalisme. Après, je ferme le salon et me précipite chez moi. Par chance, je ne vis pas si loin. Hors de question que je me rende à un rencard, quel qu'il soit, marinant dans mon jus après une journée de travail.

Pourquoi est-ce que je me presse d'ailleurs? Je ne lui dois rien à cet homme qui semble me courir après. La question, c'est qu'est-ce qu'il me veut à moi? ... parce que je ne crois absolument pas aux histoires de bon samaritain qui interviennent pour résoudre gratuitement les problèmes des autres. L'altruisme, c'est dans les films, pas dans la vraie vie. Ça reste mon opinion.

Donc la douche, j'y reste plus longtemps que nécessaire parce que je l'ai méritée. Après, la case préparation esthétique ne me demande que peu de temps. Je ne force pas sur le maquillage, on ne se rencontre pas pour débuter une belle histoire d'amour. Cependant, si on mange quelque part, je vais éviter le cargo et le sweat à capuche. Un jean un peu fashion ira avec le croptop blanc que je passe. Et dans l'entrée de mon appart rikiki, j'hésite entre des converses blanches à semelles compensées et des chaussures de ville ouvertes à talons ... Les converses feront l'affaire. Bijoux? Non, pas bijoux. Je passe une main dans mes cheveux pour les  rebeller, ce qui n'est pas bien compliqué. Prête !

Quand j'arrive devant le salon, cela fait presque exactement une heure que nous nous sommes quittés. Pas possible ... Même en faisant exprès de trainer, je suis à l'heure. A croire que même mon emploi du temps personnel est régulé. J'évite de fulminer, ce serait nul, et j'attends donc ce fameux Tachibana dont je ne sais rien. Oh? Et si c'était un proxénète ou un truc dans le genre qui aurait flashé sur moi? Il aurait peut être trouvé des informations à mon sujet en ... Non, pas possible. Arrête de délirer Claire!

J'attends sur le trottoir alors que le milieu de la nuit prend le pas sur celui de la journée. Les hordes de salariés diurnes sont déjà rentrées chez elles et là, c'est les fêtards de la nuit et la jeunesse qui commence à émerger des profondeurs du métro ou qui se déverse des bus de nuit. Le quartier est animé jusque très tard, la profusion de restaurants, boites, bars, pubs et autres lieux branchés y contribue.

Je consulte mon samsung, rien ... Et d'ailleurs pourquoi, puisqu'il ne risque pas de m'appeler sur mon numéro privé. Un groupe de garçons qui n'a pas froid aux yeux m'accoste, très sympas, marrants aussi, mais ... pas ce soir les gars. Avant de finir ensevelie sous un gangbang, je veux d'abord savoir ce que mon drôle de client a à me révéler.

Hayao Tachibana

Créature

Re : De tortue à torture, il n'y a qu'une lettre [Pv]

Réponse 12 samedi 24 août 2024, 14:46:18

Une heure à tuer. Ça passait avec une lenteur et une lenteur… affreux, affreux, affreux ! Mais ce n’était pas si grave. Je lui fis un signe de tête positif et je lui signifiais un « à tout à l’heure ». Je me sentais un peu con, en fait, de me réjouir d’aller faire ce diner et cette sortie avec elle. Du coup, je partais faire un autre truc, et j’oubliais presque l’heure du rendez-vous. Et c’était presque en courant que j’arrivais, avec un chouia de retard devant le salon de coiffure où elle m’attendait. Canon en plus. Elle avait fait un petit effort de préparation apparemment, dans le style casual qui allait bien.
Bon, par contre elle n’était pas seule. Je ne dirais pas qu’elle allait se faire chahuter, mais bon, dans le doute….

« Hey ! »

Je souris, et je me glissais dan le groupe pour venir, sans la moindre gêne, saisir la taille de la jeune femme d’un bras, et lui poser un baiser sur la joue. Une manière de la saluer de manière très familière pour essayer de décourager un peu l’entourage.

« Désolé, je t’ai fait attendre. »

Je regardais les mecs autour, qui semblaient un peu déçus, voir un peu vexés, que quelqu’un s’interpose.

« Hey mec, on était avec elle, tu veux pas te barrer… »
« Ouais, dégage… »

Je sentais bien que j’avais attiré un peu d’animosité.

« Désolé les gars, on rencard… »

Et avec douceur, et d’une légère pression sur les reins, je venais entrainer Claire hors du groupe qui l’avait entourée…. Je ne doutais pas que si elle avait été prise d’assaut par la malédiction, elle aurait probablement sauté sur l’occasion pour se faire sauter dans cette occasion.

« Vraiment désolé, j’espère que tu n’auras pad ‘ennuis avec eux quand ce sera le mauvais moment. »

Ils n’avaient pas l’air méchant ceci dit parce qu’après s’être vexés et nous avoir un chouia injurié ils étaient en train de passer à autre chose, puisque je ne les entendais plus. Je ne prenais même pas la peine de regarder pour voir s’ils nous foutaient la paix ou pas. Fussent-ils revenus à la charge, je ne les aurais pas vus.

« T’as faim ? »


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