Je commençais à me faire à cette vie chez les humains, ce n'était pas facile, je me sentais très souvent seul et la mentalité humaine m'échappait très souvent. Mais je devais regagné assez d'énergie pour repartir chez moi, ou assez d'argent pour me faire ouvrir un portail. Les deux n'étaient pas simple. Les humains avaient coloniser, polluer le monde et la végétation avait pris un coup dur. Tant de forêt détruite et celle qui restait était dans d'immense serre ou servait de parc. Il existait encore des forêts heureusement, mais malgré tout, la terre y avait polluer et beaucoup d'espèces y avait perdu la vie.
Quant à gagner de l'argent ? N'étant pas originaire de cette planète, il m'a déjà été difficile de m'y faire une identité, ensuite le crime ne m'intéressait pas et ce qui m'aurait rapporté le plus, dans les technologies... je ne m'y connaissais pas. J'avais donc pris la voie des plantes et devenue botaniste.
Aujourd'hui était mon jour de repos, et cela m'avait permis d'allez plus loin que d'habitude. Se déplacer sans voiture, sans train rendait les trajets plus long. Je n'acceptais que les bus et encore... s'ils n'étaient pas bondés !
Ainsi, la plupart du temps je marchais, autrement dis, mon rayon d'action était plutôt court... Enfin bref, j'étais au sous-bois du parc, moins de gens y venait et donc la nature y était moins entaché.
Je m'y reposais, sur une branche à trois mètres de haut, quand je vis une créature étrange, ma première pensée fut que ce fut une vampire... mais en plein soleil ? Une pure sang ? Non, elle me semblait trop fragile et puis elle n'avait pas l'odeur du sang. Je mis une bonne minute à comprendre que c'était une simple humaine, albinos, mais une humaine. Et elle semblait si fragile, que même un papillon vint se poser sur le visage de la femme que je ne voyais pas en étant trop haut.
Cette femme si délicate, que le papillon ne fut pas inquiet et se posa sur elle, comme si elle était une plante. C'était... intriguant. Portait elle un parfum qui lui était familier ? Je vins à parler avec lui par télépathie, tandis qu'elle, se mit à lui causer. Le papillon avait de magnifique ailes bleus et verts aux traits étrangement carrés qui, s'il se sentait en danger, repliait pour donner une forme cubique et métalliser. Il avait changer sa faiblesse d'être lui-même "albinos" comparé à son espèce, en force, en se faisant passer pour un objet dur et immangeable pour ses prédateurs.
A la question de la femme, je répondis les paroles de l'insecte.
- "Bonjour belle fleur, je suis Meyanodeloricquim. Vous êtes comme moi, différent des autres et pourtant humaine, non ?"
Les insectes, ayant une courte vie, n'y vont pas par quatre chemin, d'autant parce qu'ils rencontrent peu de monde que chaque mensonge et tromperie risque leur propre vie. Il leur faut savoir qui est un ennemi de qui avoir confiance en un temps court, sous peine de perdre leur ailes.
J'essayais de prendre un ton plus clair et délicat pour faire la voix de Meya, sans m'occuper de l'incompréhension de la femme qui ne devait pas savoir d'où sa venait, mais pas de son esprit en tout cas, je parlais à voix haute. Allait elle fuir ? Lui arracher les ailes ? Penser que c'est un papillon rare et qui vaut chère ? Je restais allonger sur la branche en la regardant de haut, curieux de voir ce qu'elle ferait.