Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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BO : ou guide de la Bonne Opportunité [Hadrian Kensley/Em']

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Mirena

Légion

Les cinq filles qui composent le groupe MIRENA sont en train de fixer leur productrice et sœur : Mei. Celle qui d'habitude fait preuve d'un sang froid à toute épreuve, est particulièrement stressée aujourd'hui. Qui ne le serait pas ? Rencontrer le l'adjoint du CEO de Kitano Productions c'est une source de pression inimaginable. Ce groupe rivalise avec les plus grands au niveau mondial ! Il y a à la clef un contrat pour une bande originale de leur dernier film. De quoi faire connaître définitivement les filles ! Ca serait donc complètement inconscient de la part de la polymorphe d'y aller les mains dans les poches. Cet entretien, ça fait deux semaines qu'elle le prépare et ça inclut ses nuits. Hier, les filles ont réussi à la faire dormir de justesse, l'argument choc ayant été qu'elle ne pouvait débarquer là-bas avec une tête de zombie. Autrement, elle n'aurait surement pas décollé de son bureau.

Heureusement le rendez-vous étant fixé assez tard, elles ont pu piquer son portable à Mei dans la nuit et ainsi elle ne s'est levée qu'à midi. Ariane lui a même balancé que douze heure de sommeil "ça n'était pas du luxe vu sa tronche". Un peu piquée dans son orgueil, la productrice n'avait pourtant pas mouché sa sœur. Elle restait totalement focalisée sur ce qui allait arriver dans quelques heures. Tant et si bien qu'elle a pris une douche rapide, sauté le repas et foncé au studio pour revoir une dernière fois le dossier. Point sur lequel elle ne pourra pas travailler plus de quelques heures à cause de Ruby. Cette dernière a décrété que la polymorphe se ferait relooker entièrement en vu de cet entrevue. Bon en soit, la jeune femme doit bien admettre que la guitariste n'a pas tort. Un simple tailleur et un chignon ne suffiront pas.

Dix sept heures, la voilà donc entre les mains de la coiffeuse du groupe. En fait tout le staff a été appelé en renfort : maquilleuses, manucures, stylistes. La TOTALE ! Mei n'a jamais autant eus envie de se pendre, quand à ses cinq sœurs de cœur elles se délectant du spectacle. D'habitude ce sont elles les victimes de ces bourreaux, que la vengeance est douce. La pauvre productrice ne peut même pas se sauver, tout ça est réellement nécessaire si elle veut faire bonne première impression. Peu à peu elle comprend pourquoi les filles ne veulent pas passer par tous ces préparatifs. C'est looooong ! Et elle ne peut même pas bosser ou regarder ses mails, ses mains fraîchement manucurées l'en empêche. On est proche de la torture pour la demoiselle à la chevelure sombre. Et ce ne sont pas les essayages répétés qui vont lui ôter cette impression.

Il est vingt heures quand elle sort de leurs griffes. Le rendez-vous étant fixé à vingt deux heures, ça lui laisse largement le temps de se rendre là-bas. Armée de ses documents, de son tailleur blanc et noir et de ses talons hauts elle se dirige vers sa voiture. Le trajet ne lui prend qu'un quart d'heure et elle passe une heure à potasser dans la voiture, passant en revue tout l'argumentaire qu'elle a préparé avec soin. Quarante cinq minutes, avant l'heure fixée par monsieur Kensley, elle sort de son véhicule pour entrer dans le siège de Kitano Productions. Elle évite de justesse le début d'averse qui aurait pu ruiner sa tenue. La structure est moderne, sans pour autant crouler sous les décors luxueux de mauvais goût. Leur réceptionniste, à qui Mei se présente, se révèle d'une efficacité redoutable. La voir jongler aussi aisément entre l'accueil physique et téléphonique confirme qu'il s'agit d'une société où tout le monde ne peut pas travailler. Même pour un poste aussi basique, les compétences requises sont au dessus de la norme et ça stresse la polymorphe.

On lui indique alors que l'entretien se déroulera au huitième étage. Mei préfère prendre les escaliers en voyant les ascenseurs bondés. Elle a largement le temps, avec ses quarante minutes d'avance, de monter sans devoir courir et ruiner sa tenue. Ce petit temps mort, au calme lui fait un bien fou. La seule mauvaise surprise c'est qu'une fois arrivée à l'étage désiré, elle a du mal avec la porte. Cette dernière finie par céder à force de persévérance et ainsi la jeune femme n'a plus qu'à attendre dans le couloir. On lui a dis de se mettre non loin du bureau de l'adjoint du CEO et que ce dernier la ferait appeler une fois que ça serait son tour. Bien qu'elle soit anxieuse, elle a réussi à reprendre son air calme et posé grâce à cette montée de marches. Elle attend donc patiemment, jambes croisées, papiers et tablette posés sur la chaise à côté d'elle. Vigilante à sa façon d'être, elle fait en sorte de ne pas avoir l'air trop décontracté non plus. Juste, professionnelle.
« Modifié: jeudi 29 août 2024, 21:32:58 par Mirena »

Hadrian Kensley

Créature

Ce n'est qu'au moment où le soleil disparaissait définitivement à l'horizon qu'Hadrian Kensley se tira enfin de sa torpeur. La vitae s'enflamma et se rependit dans ses veines, comme par pur réflexe, un automatisme qui permettait aux gens de son espèce de se tirer de leur sommeil de mort sans l'assistance d'un autre. Mais comme toujours, il détestait les premiers instants d'éveil; cela lui faisait encore l'effet de se prendre un coup de défibrillateur, en raison de ses torpeurs violentes. Une partie de sa malédiction le forçait à revivre sa propre mort, encore et encore, et comme pour bien faire, le responsable de sa transformation s'était assuré que cette mort soit loin d'être agréable. Maxwell était un enfoiré de première, et même si Hadrian était parfaitement au courant des événements et circonstances de sa renaissance, les émotions qu'il vivait pendant ses torpeurs restaient bien intense.

La goule du jour était une jeune femme du nom de Himiko Sato, qui occupait le poste d'adjointe au sein de Kitano Productions. Autrefois l'épouse de Kazuto Sato, un homme qui avait autrefois été l'un des employés de l'entreprise, elle avait récemment réussi à mettre fin à cette relation grâce à l'assistance d'Hadrian et de son équipe d'avocats et d'enquêteurs privés, parvenant à amasser suffisamment d'informations et de preuves embarrassantes contre le jeune homme pour qu'il accepte de mettre fin à leur mariage pour couvrir ses propres déviances.

Une survivante d'abus conjugal, elle avait été très réfractaire à l'idée de devenir la servante liée d'un autre homme, mais le destin lui avait un peu forcé la main quand, par vengeance, Kazuto s'était présenté au travail armé d'une arme blanche, et que sa survie n'était garantie que via le lien de sang, car aucun hôpital, aussi doué soit-il, ne pouvait remplacer un cœur en lambeaux assez rapidement pour garantir sa survie.

Après avoir bu au poignet de sa goule et lui avoir transmis une part de vitae en retour, Hadrian s'habilla.

"Je rencontre qui aujourd'hui?"

"Vous vous rappelez du groupe MIRENA?"

"Ça me dit quelque chose," dit-il en enfilant un pantalon propre.

"Une représentante vient vous rencontrer par rapport à une opportunité. Ce serait pour le nouveau film d'animation Le Château Volant."

Hadrian réfléchit un moment, avant qu'un déclic ne se fasse dans son esprit et qu'il ne se remémore qui était ce groupe.

"Ah oui, c'est le groupe derrière la chanson Black Swan. Oui, je me souviens, maintenant. Bon, eh bien, parfait."

Il finit de s'habiller, avec son habituel complet noir, chemise rouge et cravate noire, et son anneau doré à la main gauche, passant les doigts dans ses cheveux pour leur redonner un niveau de présentabilité.

"Allons-y."



"Miss Blake?"

Himiko entra dans la salle d'attente et croisa le regard de Mei, qui était la seule présente de toute façon. Himiko était légèrement plus grande que Mei, et habillée un brin plus sobrement, s'étant débarrassé de sa veste en raison de la température simplement torride dans le bureau, en raison des grandes fenêtres. Apparemment, l'air climatisé avait surchauffé pendant la journée, et voilà qu'ils bossaient de nuit dans une énorme serre.

"Mr. Kensley est prêt pour votre rendez-vous. Je me présente, je suis Himiko. Je suis son assistante, et je serai votre traductrice aujourd'hui. Mr. Kensley comprend le japonais à un certain degré, mais pour éviter les confusions, j'aurai la responsabilité de traduire vos paroles."

Elle examina un moment la jeune femme.

"Votre rendez-vous aura lieu sur la terrasse, plutôt que dans le bureau. En raison de l'air climatisé défectueux, il y fait beaucoup trop chaud pour votre confort."

Visiblement, Mei avait droit à un niveau de considération acceptable pour ce rendez-vous.

"Veuillez me suivre."

Himiko se tourna de nouveau vers la porte du bureau et y entra, suivi de Mei, avant de la guider au travers du grand bureau, dont toutes les fenêtres avaient été ouvertes. D'ailleurs, il y avait des papiers qui s'étaient envolé dans la pièce, qu'Himiko s'était empressée de ramasser au passage.

"Nous sommes normalement mieux occupés pour recevoir, mais nous sommes conscients que vos responsabilités ne vous permettent pas de naviguer autour de nos horaires, donc Mr. Kensley avait préféré ne pas repousser."

Une fois de l'autre côté du bureau, Himiko poussa la grande porte en verre qui menait vers l'extérieur, et invita Mei à passer du côté du grand balcon. Debout devant un fauteuil d'extérieur se trouvait Hadrian Kensley, les mains dans le dos et, malgré la température élevé et humide, semblait aussi confortable et sec que dans une journée d'automne.

Il la salua, puis prononça quelques mots en anglais avant de lui tendre la main.

"Mr. Kensley vous salue et vous remercie d'avoir pris le temps de venir le rencontrer malgré l'heure tardive."

Mirena

Légion

La productrice n'a pas à attendre trop longtemps qu'on vienne la chercher. La chaleur qui règne dans les locaux l'indispose, sans pour autant qu'elle soit à l'agonie. Heureusement pour elle, elle est plutôt frileuse de nature et son tailleur reste fin et léger. Poliment, elle se relève pour saluer la demoiselle qui lui fait face et lui sourit.

- Enchantée miss Himiko, je vous remercier d'avance pour l'aide précieuse que vous allez apporter dans cette discussion. Je maitrise quelques langues dont l'anglais, seulement je pense que mon niveau aurait été terriblement insuffisant pour cette entrevue. Et merci de veiller à mon confort comme vous le faites.

Aucune honte à avouer cette faiblesse, la jeune femme n'est pas parfaite et n'a jamais prétendu l'être. Par contre il est sûr que, si cette collaboration aboutie, elle fera son maximum pour s'améliorer et effacer la barrière de la langue. Alors qu'elles avancent, seul le bruit de leurs talons résonne dans le couloir. En revanche, une fois dans le bureau, un discret bruit de feuille attire leur attention. L'air qui s'engouffre par les fenêtres les a faites s'envoler dans plusieurs recoins. Alors que Himiko s'affaire à les ramasser, Mei ne reste pas les bras ballants. Elle se penche à son tour et l'aide à tout récupérer avec un fin sourire, à ses yeux c'est la moindre des choses. L'assistante de monsieur Kensley semble vouloir clarifier les choses sur l'état de la pièce. Attentive, la polymorphe l'écoute et tient à vite la tranquilliser à ce sujet.

- Vous faites face à un impondérable et je peux tout à fait le comprendre. Surtout que je constate, une fois de plus, que vous avez fait passer mes intérêts avant les vôtres. C'est une manière de faire fort appréciable.

Finalement elles atteignent la terrasse et pour la première fois Mei peut voir ce fameux Hadrian Kinsley de près. Le premier mot qui lui vient à l'esprit pour le décrire c'est charismatique. Il ne fait aucun doute que son interlocuteur doit réussir à en impressionner plus d'un avec cette aura prestigieuse. Serrant la main tendue, elle commence par lui répondre en anglais par respect pour son hôte et la traductrice.

- Mr Kinsley, it's an honour to meet you. The schedule wasn't a problem for me, I'm used to working late.

Pour le reste, elle devra malheureusement déranger Himiko. Et ce même si ça la contrarie de l'importuner, tout parce qu'elle n'a pas assez potassé son anglais. Dossier et tablette toujours en main, elle se permet de contempler un instant le paysage.

- C'est vraiment un endroit agréable pour discuter affaires, je vous remercie de m'avoir épargné la chaleur du bureau. 

La jeune femme aux cheveux noirs ne s'installe qu'une fois qu'on l'invite à le faire. N'étant pas dans son environnement elle ne se permet aucune marque de familiarité, ça serait inconvenant à son sens. Une fois les politesses échangées ils peuvent aborder le sujet principal de cette "réunion". La participation des MIRENA à la bande originale du film d'animation "Le Château Volant" est un projet qui lui tient à cœur. Il peut facilement le voir dans sa façon d'en parler, alors que pour le moment elle ne fait que reprendre des bases de leurs précédents échanges. A savoir qu'il serait question de la bande originale plus quelques autres chansons. Une véritable passion pour ce projet se dégage d'elle.

- Si je peux me permettre, y a-t-il une raison qui vous a fait penser aux MIRENA ? J'avoue que je suis un peu curieuse.

Ca eut paraître contreproductif ce genre de question, pourtant l'intérêt est de voir les points forts qu'ils ont déjà repéré chez ses sœurs. Elle n'aura plus qu'à mettre le reste en avant, plutôt que de reprendre ce qu'ils savent déjà.
« Modifié: jeudi 29 août 2024, 21:33:07 par Mirena »

Hadrian Kensley

Créature

Re : BO : ou guide de la Bonne Opportunité [Hadrian Kensley]

Réponse 3 mercredi 19 juin 2024, 06:26:11

La main d'Hadrian se joint à celle de Mei, et pour un bref instant, il ferme les doigts dessus et lui serre la main, comme le voulait la coutume. Les japonais préféraient se saluer avec des courbettes, mais pas Hadrian; autant les Japonais ne changeaient pour personne, il ne changeait pas pour eux, ce qui avait d'ailleurs assuré une forme de respect mutuel entre lui et ses interlocuteurs nippons.

"The pleasure is all mine," répondit-il à sa salutation, sa réponse immédiatement traduite par Himiko.

L'adjointe s'inclina poliment à une requête du businessman et s'éloigna vers un mini-frigo, duquel elle tira des bouteilles d'eau et deux bouteilles contenant un liquide rouge. L'une devait être assurément du vin, mais le second n'avait pas d'étiquette. Elle revint ensuite vers les deux sujets de la rencontre, et déposa les bouteilles d'eau, ainsi que des verres sur la table à café. Alors qu'elle préparait le tout, elle transmit les paroles de Mei à Hadrian.

Hadrian recommença à parler, et Himiko se redressa pour regarder Mei.

"C'est tout naturel. Une jeune fe…"

Elle marqua une pause, et regarda Hadrian avec un sourcil levé, alors qu'il la regardait avec un énorme sourire, comme si fier de lui. Refusant de traduire verbatum ce qu'il venait de dire, elle décida donc de le confronter et elle lui lança quelques phrases en anglais, d'autres en français avant de finir sur une insulte en allemand, puis revint vers Mei.

"Pardonnez-moi. L'essentiel, c'est qu'il a conscience de la température, et qu'il est soucieux que tout le monde," elle jeta un regard agacé à son patron. "… soit confortable."

Elle ne précisa pas que la raison de son agacement était parce qu'Hadrian insistait pour qu'elle ne travaille pas dans le bureau pendant cette canicule.

Hadrian s'adossa un peu sur son siège, expliquant un peu le projet, qu'il est le résultat du travail d'un très vieil ami qui était récemment décédé, et donc qu'il voulait lui rendre hommage en adaptant son œuvre pour le grand écran. Il avait pensé que les MIRENA pourrait se rattacher et profiter de cette opportunité pour mettre le pied dans le pas de la porte du marché.

Himiko traduisit ensuite la question de Mei, et l'adjoint du CEO répondit tout simplement;

"Parce que votre chanson, Black Swan, lui a beaucoup plus. Mr. Hadrian ne fait affaire qu'avec des gens qui lui plaisent et qui ont du potentiel. Kitano Productions passe par lui, et il considère que votre groupe a le talent requis pour supporter son œuvre. Si l'enregistrement se passe bien, et si l'évaluation de cette collaboration est positive… Avez-vous entendu parlé du K.P.Spon?"

Beaucoup d'artistes de la région avaient évidemment entendu parler de K.P.Spon. C'était, selon les rumeurs, un investissement massif dans la carrière d'un artiste ou d'un groupe d'artistes. À l'image d'un contrat d'exclusivité avec Disney, le K.P.Spon, pour Kitano Production Sponsorship, était cependant reconnu pour être plus ouvert, plus permissif et surtout plus lucratif. Le Japon était une nation désespérée, à la recherche du prochain divertissement, et donc, un sponsorship par Kitano Production, sans l'ombre d'un doute, pousserait les MIRENA sur les plus grands projets et les plus grandes scène.

"Évidemment, vous n'avez aucune pression d'accepter si l'offre vous est proposée, mais ce serait quelque chose à garder en tête."

Hadrian posa ensuite quelques papiers sur la table.

"Le premier papier est un accord de non-divulgation. Tout ce qui vous sera présenter ce soir est confidentiel. Le Château Volant est une production très protégée, au point que la bande-annonce, bien que terminée depuis des semaines, n'a pas encore été publiée, justement parce qu'aucun des artistes convoqués ne plaisait à Mr. Hadrian."

Hadrian leva le regard dans sa direction, un sourcil relevé, comme s'il avait compris le sens de la dernière phrase.

"What ? It's true."

"Well, don't tell her that!" s'opposa-t-il avec les bras croisés.

Elle secoua la tête et ramena son attention sur Mei.

"Vous apprendrez aussi que Mr. Hadrian ne se moque pas de vous. Si vous êtes confiante que votre groupe peut réaliser cette tâche, vous serez payé à un montant de cinquante mille dollars américains, plus les royautés."

Ce qui voulait dire, pour Mei, que les MIRENA ne verraient probablement plus de nouilles instantanées à moins qu'elles le veuillent réellement.

Mirena

Légion

Re : BO : ou guide de la Bonne Opportunité [Hadrian Kensley]

Réponse 4 mercredi 19 juin 2024, 17:02:18

Des rafraichissements, qui sont les bienvenus, lui sont proposés. Et n'étant pas très friande d'alcool, Mei se contentera de tourner à l'eau. De toute façon, elle ne tient pas la route dès qu'elle opte pour ce genre de breuvage. Il serait donc de bon ton qu'elle évite de créer un incident parce qu'elle est ivre. En revanche, la pause verbale de la jolie traductrice lui fait tourner la tête vers elle. Avant même qu'elle ait pu demander s'il y a un problème, une petite joute s'instaure entre elle et son patron. A en juger par le sourire de ce dernier, il a dû dire quelque chose de taquin. Et Mei a du mal à ne pas sourire en voyant les trois langues utilisées pour le "chamaillerie". Elle ne serait donc pas la seule à devoir gérer ce genre de petits tracas ? Ca a le don de la consoler un peu.

Peu à peu la discussion reprend le chemin prévu. L'adjoint du CEO lui explique comment est né le projet et cette histoire trouve écho chez Mei. Comment ne pas comprendre l'importance de ce genre d'hommage ? Elle qui ne vit que pour que ses chipies adorées puissent s'épanouir. D'ailleurs elle arrive même à savoir pourquoi on les a mandatées. Alors comme ça Black Swann est au cœur de cette histoire ? C'est un des rares morceaux auquel la polymorphe a activement participé. Il y en a toujours un par album, c'est la façon qu'ont ses sœurs de l'intégrer à leur musique. Voir qu'il a même sut susciter l'intérêt d'un homme aussi important l'étonne malgré tout. Mais c'est avant tout une piste intéressante sur ce qu'ils peuvent attendre d'elles. Et là, vient sur le tapis le sujet de K.P.Spon, évidemment qu'elle connait. Impossible de faire partie de cette industrie sans en avoir entendu parler un millier de fois. Elle hoche doucement la tête et répond par la positive à Himiko.

- Bien sûr, Kitano Production Sponsorship est sur les lèvres de tout artiste qui se respecte. Beaucoup seraient près à vendre leur âme pour ne serait ce que toucher du doigts cette opportunité.

Bon, jamais les filles n'en n'arriveraient là. Elles ont assez de succès à leurs yeux et ne sont pas du genre à vendre père et mère pour réussir. En revanche il est certain qu'elles ne diront pas non à une telle chance, il faudrait être complètement frappé ! Ce qu'elle assure à ses hôtes.

- Il est de notoriété publique qu'il faudrait être fou pour refuser. Surtout quand on sait à quel point c'est avantageux pour les artistes qui ont cette chance.

Sont alors posé différents papiers devant elle. Le premier, présenté comme un accord de confidentialité se retrouve vite entre les doigts fins de la productrice. Elle attend cependant qu'Himiko finisse de parler avant de le parcourir. Question de politesse. La dernière partie n'échappe pas à Mei, qui sourit avec une pointe d'amusement quand il souligne qu'il ne fallait pas le lui dire.

- Why shouldn't I know, Mr Kensley ?

Elle reporte toute son attention sur ses deux interlocuteurs et cache son choc en entendant le cachet qu'ils sont prêts à mettre. Si le fait que bien d'autres avant elles ont échoués ne lui faut pas peur, la coquette somme à la clef la prend de court. Ok les filles et elles sont à l'abri du besoin, mais l'offre reste largement au dessus de leurs moyens actuels. Enfin surtout les royalties, vu que les productions de cette entreprise sont connues pour être à chaque fois des succès… ca représente une somme astronomique.

- Effectivement… je dois avouer que je ne m'attendais pas à une aussi grande générosité. Je me dis qu'à ce stade mes mots vont commencer à devenir superflus et qu'il sera bien plus parlant de laisser s'exprimer la créativité des MIRENA. Mais avant toute chose… Si vous me permettez une minute de lecture.

Ayant toujours été une lectrice rapide, Mei met à peine une minute à lire et déchiffrer à la perfection le document de confidentialité. Tout est en règle, pas de clauses abusives à déplorer. Alors elle attrape rapidement de quoi signer et repose le papier devant elle avec un sourire entendu.

- Voilà, maintenant nous pouvons continuer à discuter en toute tranquillité. Je disais donc, je comprends tout à fais votre désir de trouver l'artiste qui sublimera cette création. Si l'opportunité nous est effectivement donnée, nous ferons en sorte de ne pas vous faire perdre votre temps inutilement… Sans pour autant vous rendre un travail bâclé ça va de soit. Si je peux avoir déjà quelques informations supplémentaires, je pourrai déjà vous montrer une ébauche. Bien que je ne sois pas la plus douée pour cela.

La proposition peut surprendre, mais Mei sait qu'elle a quelques cartes à jouer en agissant ainsi.
« Modifié: jeudi 29 août 2024, 21:33:14 par Mirena »

Hadrian Kensley

Créature

Re : BO : ou guide de la Bonne Opportunité [Hadrian Kensley]

Réponse 5 mercredi 19 juin 2024, 19:32:13

L'acuité entrepreneuriale de Mei sembla plaire à Hadrian, dont le sourire s'élargit davantage. Enfin, pas de fausse modestie, pas d'égo inutile; simplement un intérêt à grandir et à se développer. Une chose rare, en ces temps, considérant le côté foncièrement indépendant des nouveaux artistes, qui ne crachent certes pas sur l'argent, mais qui très souvent refusent de prendre un risque, ou de prendre une opportunité, parfois au nom de la fierté, parfois au nom de l'indépendence, mais plus souvent encore, sur le principe qu'un artiste ne devrait pas avoir besoin d'un mécène pour être reconnus.

"Ce n'est pas de la générosité gratuite", traduisit Himiko en joignant les mains devant elle lorsqu'Hadrian se mit à parler de nouveau. "Kitano Productions place une très grande importance sur la qualité, et sur le professionnalisme, et donc, nous sommes prêts à débourser le prix fort en échange de cette qualité. Si le mécénat est acquis, Kitano Productions ne prend pas en charge votre carrière, mais vous donnera accès à ses ressources."

Comme pour rajouter un peu à son pitch de vente, Himiko prit les devants sans l'assistance d'Hadrian et expliqua, en gros, ce que le mécénat leur apportera; l'accès aux studios d'enregistrement, ainsi que la priorité sur les réservations, l'accès à leurs auditoriums pour les répétitions et pour la production, en plus de l'opportunité de travailler avec les artistes qui ont maintenu leur contrat avec la compagnie.

Après un moment, Mei se pencha sur le document de confidentialité. Hadrian n'était lui-même pas amateur de coup-fourrés, parce qu'il faisait très attention de ne pas attirer l'attention sur les entreprises qu'il… possédait. Les rares poursuites judiciaires encaissées par Kitano n'avait jamais attiré l'attention sur lui ou sur le langage légal des contrats, et ses activités illicites ne passaient pas par cette entreprise. De fait, Kitano était suffisamment prospère, florissante même, pour ne pas justifier un besoin d'escroquer les autres.

Le contrat demandait simplement une discrétion complète par rapport à ce projet, et donc de ne pas en parler, de ne pas faire écouter des échantillons à des gens qui ne travaillaient pas au sein de l'entreprise, de ne pas travailler avec des gens qui ne sont pas autorisé sur le projet. Les répercussions en cas de manquement étaient strictes. Le document mentionnait des pénalités sévères, des poursuites judiciaires et la résiliation immédiate de tout accord. Mais ces mesures, bien que rigoureuses, n'étaient pas inattendues. En tant que professionnelle, il assumait que Mei savait que dans le monde des affaires, surtout à ce niveau, la protection des informations sensibles était cruciale. Elle comprenait assurément la nécessité de telles clauses pour préserver l'intégrité et la compétitivité de la compagnie.

Elle signa l'accord, et le lui rendit. Hadrian jeta un coup d'œil au papier, puis le donna à Himiko qui le rangea précieusement dans sa filière.

À la surprise d'Himiko et d'Hadrian, la jeune femme semblait déjà prête à leur faire des soumissions en échange de quelques informations supplémentaires.

Hadrian pouffa de rire, amusé par cette confiance en elle, mais il ne sembla pas déstabilisé. Il parla de nouveau, cette fois se penchant vers l'avant, les avant-bras sur les genoux, la tête inclinée vers la jeune femme, et son regard bleu perçant l'améthyste des siens.

"Mr. Hadrian apprécie votre enthousiasme, et s'assurera personnellement que vous ayez ce dont vous avez besoin pour travailler."

Hadrian leva son verre, puis le but en entièreté avant de se lever à son tour, posant la coupe sur la table.

"Et pour célébrer, il aimerait vous inviter, ainsi que les membres du groupe, à un dîner. Il invitera les artistes qui travaillent sur le projet, pour que vous puissiez faire connaissance, et il y aura ensuite une présentation du projet dans son état actuel. Si vous êtes volontaires, bien évidemment."

Mirena

Légion

Je note que mon hôte n'a pas souhaité expliquer pourquoi il ne fallait pas me dire pour les précédents échecs, mais tant pis. Par contre, il est certain que l'offre qu'ils nous font est alléchante. Ce serait vraiment génial pour mes sœurs qu'elles puissent bénéficier de touts ces avantages. Elles bossent tellement dur depuis le tout premier jour, elles méritent d'avoir cette opportunité autant que n'importe qui. N'ayant rien de plus à ajouter ou demander à ce sujet, je signe le papier qui nous permettra de discuter plus librement. Une fois que c'est acté, je leur fais une proposition qui semble les surprendre. Non pas ce genre là bande de dégénérés ! Je n'ai absolument pas ça en tête, c'est même à des milliers de kilomètre de mes pensées. Certes monsieur Kensley est agréable à regarder, Himiko est charmante en tout point également. Néanmoins je suis là pour le boulot, pas le plaisir. C'est pour ça que j'ai mis en avant le fait que je pouvais leur offrir un premier aperçu de notre travail. J'arrive même à arracher un rire à mon hôte. Pas un rire moqueur, plutôt amusé ? Enjoué ? J'ai du mal à cerner l'émotion en question, surtout avec un tel regard posé sur moi.

- Et bien je l'en remercie. Je ferai en sorte qu'il ne regrette pas d'avoir pensé à nous.

Quand il boit son verre, je tique légèrement. Une odeur me chatouille le nez depuis quelques minutes et l'aspect du liquide me rappelle quelque chose. Seulement je suis incapable de mettre le doigt dessus. Et c'est d'autant plus étonnant que je suis nulle en matière de vin. Alors comment se fait-il que celui-ci me parle ? Je mets de côté mes questions pour me recentrer sur notre échange. Un dîner ? Aujourd'hui ? Hum, ça risque d'être compliqué à gérer.

- Un dîner et bien l'idée enchantera surement les MIRENA, mais… Ce soir ? Si c'est le cas, je ne pourrai pas vous garantir la présence de toutes les filles. Certaines sont parties en déplacement en début de soirée et d'autres sont encore sur des shooting. Comme je vous le disais, nous travaillons parfois très tard. Mais je sais qu'Irène et Ruby pourraient nous rejoindre si votre idée est de faire ça aujourd'hui.

Il est hautement improbable qu'il parle de faire ça dès ce soir, seulement mieux vaut s'en assurer que de passer pour une malpolie. Et puis ainsi, il peut voir à quel point les MIRENA prennent leur métier au sérieux, vu les horaires avancés auxquels elles s'astreignent. Je me permets de finir mon verre d'eau avant de reprendre de plus belle.

- Autrement, n'hésitez pas à me donner vos disponibilités et je ferai ne sorte d'adapter l'agenda de chacune.

Je ne tarde pas à imiter l'adjoint du CEO en me levant également. L'air du dehors me fait quelque peu frissonner, il semblerait que les températures commencent enfin à tomber. Ca va leur permettre de rafraichir leurs bureaux, ce qui sera bénéfique pour leur confort de travail. Instinctivement je croise mes bras pour me réchauffer un peu. Quand je le disais que je suis frileuse, ce n'était pas des paroles en l'air. Ilme semble que nous avons fait le tour du plus important et il ne me reste donc qu'à en savoir plus pour ce diner.
 
« Modifié: jeudi 29 août 2024, 21:33:21 par Mirena »

Hadrian Kensley

Créature

Re : BO : ou guide de la Bonne Opportunité [Hadrian Kensley]

Réponse 7 samedi 22 juin 2024, 21:10:29

"Assurément pas ce soir," la rassura Himiko avec un sourire. "Une invitation en bonne et due forme vous sera envoyée. Je vous contacterai demain après-midi pour qu'on parle réservation, et pour faire la médiation avec l'horaire de nos artistes."

Encore une fois, Himiko démontrait son impeccable service à la clientèle, prenant en considération les besoins du groupe de musique. Mei et ses collègues n'étaient pas sous les ordres de l'entreprise, et Kitano Productions ne visait pas cet environnement de travail, encore une fois en phase avec l'intention d'Hadrian de garder, au maximum, les autorités dans l'ignorance de ce qu'il trafiquait dans l'arrière-boutique.

La voyant frissonner, Hadrian se leva lentement puis lui fit signe d'entrer dans le bureau, où le vent qui se rafraichissait ne pourrait plus l'attaquer, puis il jeta un coup d'œil vers Himiko qui, pour sa part, évitait sciemment de croiser le regard du vampire. Celui-ci eut un petit sourire amusé, avant de passer le pas de la porte.

Dans le bureau, Hadrian élabora un peu plus sur les besoins de l'entreprise, ainsi que les accomodations qui leur seront proposé. Il ne lui proposait évidemment aucun contrat pour le moment; il était de son avis que s'il devait les embaucher, ce serait une fois qu'ils étaient d'accord sur ce qu'ils désiraient mutuellement. Cependant, Himiko, professionnelle comme toujours, prenait la peine de noter ce qui se disait, ce que Mei révélait et les besoins des filles. Moins qu'une interview d'embauche, Hadrian semblait faire la conversation comme s'il prenait des nouvelles d'une amie qu'il n'avait pas vue depuis longtemps, et malgré les quelques interventions verbales d'Himiko, la rencontre sembla se poursuivre sans incidence, et avec moins en moins de traduction requise.

Les heures s'avancèrent et, après un bon moment, il était temps de se dire au revoir pour le moment, et avec un sourire, Hadrian invita Mei à suivre Himiko.

Une fois dans le stationnement, celle-ci s'arrêta devant Mei et fit volte-face pour croiser son jeune regard, et elle lui adressa un grand sourire.

"Alors ? Votre impression ?"

Le ton de la jeune femme semblait nettement plus décontracté maintenant qu'Hadrian était absent. Sans la stresser, l'homme restait quand même son patron et, en quelque sorte, également le maître de ses pensées, et elle n'aimait pas nécessairement ce sentiment.

"Ah, et…"

Elle retira une feuille de son calepin et la tendit à la jeune femme.

"J'ai pris quelques notes pendant la rencontre, pour que vous puissiez avoir un aide mémoire et des traces de votre conversation. Mr. Kensley n'est pas homme à changer d'idée ou à vendre du rêve, mais sait-on jamais, d'un coup qu'il oublie quelques trucs. Ah, et si vous avez des questions supplémentaires, mon numéro est au dos de la feuille. Mr. Kensley est une personne nocturne, donc il ne répond jamais en journée."

Mirena

Légion

- Vous êtes vraiment parfaite Himiko, merci.

Je m'incline pour la remercier de tous ses efforts depuis le début de cette réunion. Heureusement j'ai vu juste, le dîner n'est pas pour ce soir. Vraiment j'aurai été la première étonnée de l'inverse, seulement comme ne je connais pas du tout mon hôte, vérifier ne faisait de mal à personne. Pendant qu'il m'invite à entrer à l'intérieur, je surprends un curieux échange de regard entre eux. Oh, serait-ce là le classique patron/secrétaire ? L'idée m'amuse alors que je passe la porte sans faire peser mon regard sur eux. Je ne suis pas Ariane ou Nessa, j'ai la politesse de ne pas me mêler de leurs affaires. Une longue discussion s'ensuivra entre nous. Divers points de détails sont soulevés et comme toujours, je vois qu'Himiko est redoutablement efficace. Il a une chance inouïe d'avoir une femme aussi géniale qui travaille pour lui.

Ce qui me laisse un peu perplexe, c'est de voir que j'arrive à être plus détendue en la présence de monsieur Kensley. Nous badinons presque quand vient la fin de notre entrevue. C'est assez rare que j'arrive à être aussi loquace avec une personne aussi importante que lui. Et quand vient l'heure de partir, je salue mon hôte avec professionnalisme avant de suivre sa secrétaire. Le chemin jusqu'au parking se fait en silence, je suis pensive. C'est Himiko qui me sortira de ma rêverie. Son sourire est communicatif, je ne peux m'empêcher d'y répondre par un similaire.

- Alors ? Et bien j'espère que nous serons à la hauteur avec les filles. En tout cas monsieur Kensley a l'air de particulièrement tenir à ce projet, c'est un bon moteur pour nous. Plus quelque chose est important et plus il faut y apporter du soin.

J'attrape la feuille qu'elle me tend et la parcours rapidement. Sans surprise, je constate qu'elle a consigné chaque détail de notre échange. Chose que j'avais aussi faite en prenant des notes sur ma tablette. Je pense qu'il y a quelques doublons dans les informations, mais autrement les deux se complètent parfaitement. A nouveau je ne peux m'empêcher de la féliciter.

- D'accord, je garderai ça à l'esprit. Je vais passer pour une vieille femme qui radote : mais vous êtes fantastique Himiko, vraiment. Monsieur Kensley doit être aux anges avec vous à ses côtés, tout le monde doit surement essayer de vous débaucher je me trompe ?

Je cale précieusement le document dans ma pochette et vérifie l'heure sur ma montre. Ah ouais quand même, il est plus bientôt minuit. Et vu mon absence de fatigue je suis bonne pour passer ma soirée au bureau. Je fais un sourire gêné à la pauvre demoiselle qui me fait face.

- Oula, je constate que je vous ais pris bien assez de votre temps. Encore merci pour tout, j'attends votre appel pour caler le dîner avec monsieur Kensley. J'espère que vous serez des nôtres.

Ne voulant pas l'ennuyer d'avantage, je monte dans ma voiture après une dernière salutation et file au bureau. La nuit sera productive c'est certain.

« Modifié: jeudi 29 août 2024, 21:33:36 par Mirena »

Hadrian Kensley

Créature

Les compliments de Mei semblent faire mouche et Himiko se contente de sourire, s'assurant que Mei regagne sa voiture en sécurité, et qu'elle reparte sans problème. Malgré la sécurité relative du lieu, si Mei devait disparaître soudainement sur le domaine de son maître, les réactions en chaine pourraient être catastrophiques, et son maître n'était pas du genre à apprécier que des policiers viennent fouiner dans son établissement.

La route de Mei se déroula sans incident majeur. La nuit étant déjà bien avancée, les rues étaient en grande partie désertes. Cependant, en approchant du centre-ville, elle remarqua que, malgré l'heure tardive, l'endroit débordait d'activité. Les bars et les cafés restaient ouverts, les lumières brillantes des vitrines et des enseignes éclairaient la chaussée, et les rires et les conversations des noctambules résonnaient dans l'air. Bien qu'elle aurait sans doute préféré éviter cette effervescence, elle n'avait d'autre choix que de traverser ce quartier animé pour rentrer chez elle.

À son arrivée, manifestement, il y avait eu une festivité de quelque sorte. La guitare acoustique d'Irène jetée négligemment dans un coin de la pièce, le karaoké qui jouait encore à plein volume malgré le fait qu'il n'y avait plus personne. Remarquablement, il y avait des vêtements partout. Absolument partout, un véritable chaos, à croire que les filles s'étaient… non, non, il y avait bien eu une bataille de vêtements ; des vestes et des écharpes gisaient sur les dossiers des chaises, tandis que des chaussures abandonnées traînaient près de la porte. Les verres vides et les assiettes abandonnées sur les tables témoignaient d'une soirée animée et débridée.

Les restes de nourriture parsemaient la table basse du salon, entre des canettes de soda et des bouteilles de bière à moitié vides. Une légère odeur de pizza froide et d'alcool flottait encore dans l'air, mêlée à un parfum sucré de desserts oubliés.

Au centre du salon se trouvait une jeune femme inconnue, couverte négligemment d'une petite serviette rose. Cheveux mi-longs, un collier en cuir autour du cou, le soutif défait, le short-short ouvert à moitié et la signature des membres du groupe sur le ventre, le buste, les cuisses et même sous le pied. Cette personne était entourée de verres et de déchets, et s'était apparemment endormie dans une flaque de bière sur le plancher.

Lorsque la porte se referma, la jeune femme s'exclama.

"Le chaaaaaaat! Le chat est arrivéééé! Aaaah! Courez, mes p'tites -hic!- mes p'tites -hic!- mes p'ti -hic hic- souris!"

Mirena

Légion

Re : BO : ou guide de la Bonne Opportunité [Hadrian Kensley]

Réponse 10 mercredi 03 juillet 2024, 13:24:32

Un tsunami se serait-il manifesté au sein des locaux durant l'absence de Mei ? Elle qui sortait d'une réunion assez stressante vu l'hôte et les enjeux, elle ne pourra même pas s'octroyer le plaisir d'une pause bien méritée. La productrice ne sait plus si elle doit rire ou pleurer devant un tel foutoir. Tout comme la présence de cette inconnue qui lui donne envie de se frapper le front. Il n'y a qu'une seule des filles qui a pu laisser les choses dégénérer de la sorte et son nom ne tarde pas à passer les lèvres de la jeune femme.

- NESSA TU TE RAMENES ILLICO OU JE TE JURE QUE JE VIENS TE CHERCHER PAR LA PEAU DU CUL !

Son hurlement s'entend dans toute la maisonnée et se mêle aux dires incongrus de la soularde du salon. Ruby, qui a la chambre la plus proche des escaliers, passe la tête et écarquille les yeux en voyant le bordel. A ses traits chiffonnés, sa nuisette en soie blanche et ses cheveux décoiffés : on voit qu'elle était déjà partie dormir. L'ange regarde la kitsune qui trottine, habillée d'un corset blanc/violet et d'un jean noir. Si Nessa semble décontractée en apparence, la vérité c'est qu'elle redoute la soufflante de Mei. La polymorphe est terrifiante quand elle est en colère et plus on la fait attendre et pire c'est. Ce qui fait gronder la demoiselle ailée.

- Nessa ! Grouille toi t'as déconné de fou là, on vous a laissé à peine une heure et vous avez foutu un bordel pareil ? Mei va te tuer si tu ne descends pas très vite !

- Oui, bon ça va !

Attendue de pied ferme par la jeune femme aux cheveux améthyste, celle qui arbore une chevelure aigue marine n'en mène pas large. Le chantier qui règne a de quoi déplaire à la productrice et ça la bassiste en a parfaitement conscience. Avec le recul, elle se dit qu'elle n'aurait pas dû se laisser séduire par les idées de son invitée. Cette dernière semble d'ailleurs totalement torchée à l'inverse de la kitsune, il faut dire que sa nature démoniaque lui octroie une forte tolérance à l'alcool. Pourtant, ça ne suffira pas pour ce qui est d'affronter la tempête qui se tient poings sur les hanches face à elle. Yeux plissés Mei articule lentement chaque mot.

- Je te donne dix secondes pour t'expliquer avant que je ne te fasse regretter tes idées stupides Nessa…

- Désolée Mei, je sais que j'ai déconné grave ! Mais… les filles… On… Rahh. Déjà, comme tu l'as deviné, les autres ne sont pas au courant que c'est parti en vrille comme ça. Elles sont allées se coucher première.

Un "il faudrait qu'elles arrêtent de te croire capable de ne pas faire de connerie" bien senti et mérité, franchit les lèvres de l'ainée de cette fratrie. Ça ferait presque sourire la démone de voir à quel point cette dernière connait bien ses travers, seulement elle va éviter de faire cette connerie. Et loin de s'offusquer de ce manque de confiance, elle le loue. Nessa est la première à reconnaître qu'elle est la plus tête brûlée pour ce genre de choses.

- Bref… Je te promets qu'on va tout ranger.

Poussant un soupir, celle qui a le plus de responsabilité au sein des MIRENA fixe sa "petite sœur" d'un air blasé et avise la demoiselle à moitié débraillée. Elle est jolie, mais ses braillements insupportent la plus âgée. D'autant que ses inquiétudes ne sont pas uniquement focalisées sur le bordel qui règne. Il y a celle qu'on découvre leur vraie nature, qu'elle ne peut exprimer à voix haute pour le moment. Mais une plus terre à terre qui peut être dite sans crainte devant témoin.

- Et c'est QUI ça ? Je croyais qu'on avait dis plus d'inconnus à la maison. Tu sais très bien que j'ai des documents confidentiels avec moi et si ta squatteuse les piquait hein ? Je fais comment ? On dirait que je vais devoir retourner au bureau finalement.

- Mei non, ça va aller on veillera sur les documents c'est tout ! Et Kita…

- Nessa tais-toi ! T'as faillit tout déballer devant elle ! Or je te rappelle que c'est encore non officiel et donc à taire cette collaboration !

- Merde pardon…

Se pinçant l'arrête du nez, la polymorphe serre précieusement sa sacoche et regarde la squatteuse. D'un ton presque désespéré elle interroge sa sœur.

- Et c'est quoi son nom à la pochtronne ?
« Modifié: jeudi 29 août 2024, 21:33:42 par Mirena »

Em

Créature

Re : BO : ou guide de la Bonne Opportunité [Hadrian Kensley]

Réponse 11 mercredi 03 juillet 2024, 21:16:05

Pochtronne!? D'où elle me traite de pochtronne, l'autre!? Et pis... c'est quoi, une pochtronne? Et puis, qui traite une invitée de pochtronne comme ça, alors qu'elles ne la connaissent même pas! C'est une honte! Une insulte à toutes les pochtronnes! ... Quoi que en fait, non, j'crois que j'vais plutôt me coucher la tête sur le plancher tout froid.

"Awaaaais... c'est bien, ça."

Les événements de la journée étaient encore troubles dans mon esprit, en grande partie en raison du sang corrompu que j'ai ingéré avant de débarquer ici. Je voudrais bien continuer de profiter de mon état d'ébriété, mais j'crois que si je brûle pas la vitae immédiatement, il y a de bonnes chances pour que je vomisse, et un Caïnite qui vomit est un Caïnite qui attire l'attention, parce que nous ne sommes pas des vomisseurs modestes ou discrets; non non. On vomit beaucoup de sang, et en très explosif, en plus. Enfin bref.

Je me tire tant bien que mal du plancher, et je m'étire sur toute ma grandeur, avant me tapoter l'estomac et de brûler cette vitae qui m'empêchait de me concentrer sur la situation, et je crois le regard de la crieuse, non sans avoir une image de la beuglante d'Harry Potter en tête en regardant sa gueule pas contente. Mais je me contente de sourire, parce que putain que j'adore les drames familiaux pour rien. Je lève le bras, en mode pompom girl, et avec ma voix la plus excitée possible, je lance.

"Donnez-moi un E! Un M! Un B! Un E! Un R! J'SUIS EMBER! Ember \o/"

Je fais même pas un pas, même pas, et je me prends les pieds dans une serviette posée sur le sol, et je vais me planter la gueule dans le canapé, qui se relève brièvement sous l'impact avant de retomber sur ses pattes. Fioutu ninjas qui mettent des obstacles sur mon chemin pour la pérennité des clichés comiques inutiles! Je parviens quand même à me relever, et je lève les bras, de nouveau, pour montrer que je n'ai rien de cassé, puis je m'accoude au dossier du canapé pour regarder Mei.

"J'suis une groupie~"

Mirena

Légion

Re : BO : ou guide de la Bonne Opportunité [Hadrian Kensley/Em']

Réponse 12 dimanche 07 juillet 2024, 17:33:48

Tandis de Nessa essaie de ne pas pouffer de rire à cause d'Em' et de ses frasques au sol, Mei se tient le front dans la main et soupire.

- Je vois qu'elle a mangé un clown en plus… Bon, où est Irène s'il te plait ? Avec vos conneries je sens qu'on va finir par avoir besoin d'elle.

- Elle est partie se coucher, ça n'allait pas. Il semble que quelque chose n'allait pas et c'était en rapport avec sa lucite.

La lucite est leur façon à elle de parler des pouvoirs de vampire de leur muette chérie. C'est même l'excuse officielle pour limiter les sorties de la belle au grand jour. Heureusement que cette maladie existe, autrement il aurait été plus difficile d'expliquer pourquoi la guitariste ne sort jamais au soleil sans une ombrelle et des protections. Pendant le bref échange qu'elle a avec la demoiselle aux cheveux turquoise, la miss aux cheveux noirs peut assister avec une mine atterrée à la gamelle que se mange la fameuse Ember. La kitsune n'arrive plus à se retenir et éclate franchement de rire alors que l'ainée hésite entre rire ou pleurer. C'est CA la groupie qu'elles ont décidé de ramener à la maison ? Oh bon sang. Bon Mei finit quand même par rire un peu du vampire, parce que voilà : elle a un faux air de Jack Sparrow en se comportant de manière aussi désordonnée.

- Ah bon sang… Groupie ou pas tu m'as l'air sacrément torchée toi.

La productrice jette un regard à la bassiste et rejette ses cheveux en arrière après les avoir tenu un instant à la racine. Il semblerait qu'elles ne puissent renvoyer leur invité, qui sait sur quel genre de taré elle pourrait tomber ?

- Bon Nessa… Va falloir préparer ta chambre pour deux, parce que je la vois mal rentrer chez elle dans un tel état. C'est un coup à ce qu'elle attire l'attention d'un taré et qu'il la viole ou pire. Et franchement, c'est une idée qui me déplait au plus haut point.

- J'oublie toujours que les gens ne tiennent pas l'alcool comme moi. Désolée Mei

- Ce qui est fait est fait, maintenant va faire ce que je t'ai dis s'il te plait. Moi je vais essayer de gérer l'alcoolique de service en attendant.

- Roh soit gentille avec elle hein ! Elle est sympa comme tout !

- Mouais… On verra une fois qu'elle aura décuvé, tu sais bien ce que je pense des petites sauteries de ce genre. Maintenant dépêche toi avant qu'elle ne retapisse le sol. Purée, faites qu'elle ne soit pas malade avec tout ce que vous avez ingurgité.

Pendant que Nessa file à l'étage, Mei vient s'assoir dans le canapé où Em' est accoudée. Elle est même pile à côté du vampire, nature qu'elle ignore encore d'ailleurs. La seule qui aurait pu la démasquer c'est Irène, seulement elle s'est absentée dès le début de la soirée parce que ces derniers temps ses pouvoirs lui jouent des tours. Posant un regard quasi maternel sur ce petit bout qui leur sert d'invité, la polymorphe essaie d'avoir un semblant de conversation avec Ember.

- Puis-je te demander comme vous vous êtes rencontré avec les filles ? Tu dis être une groupie, mais je m'étonne de ne pas me rappeler de ton visage. Ca veut donc dire que tu n'es pas venue aux dédicaces, c'est un peu étrange pour une fan qui se laisse cribler de signatures comme ça.

C'est un peu une manière de prêcher le faux pour savoir le vrai. Bien sûr elle a en tête énormément de visages des inconditionnels des filles. Question de sécurité pour éviter de laisser passer les fans dérangeants. Malgré tout sa mémoire ne lui permet pas de se rappeler tout le monde. Alors sous couvert d'une incroyable mémoire, elle essaie de sonder leur squatteuse du moment. Ca sera surement un coup d'épée dans l'eau, mais tant pis. Au moins elle aura essayé de faire son possible pour détecter une potentielle folle furieuse. Ou pire, quelqu'un qui veut les foutre sciemment dans la merde en piquant des documents. Dossiers qui n'ont d'ailleurs pas quitté sa sacoche et sa main. N'ayant toujours pas confiance, elle ne peut pas relâcher sa vigilance sur ce point. Par contre, elle estime nécessaire de s'excuser pour une chose.

- Ah et désolée de te garder ici presque de force, mais je n'ai pas vraiment envie qu'il t'arrive des bricoles. Tu n'es pas en état de prendre la moindre décision cohérente, alors tu dormiras dans le lit avec Nessa. Il y a largement la place pour que vous dormiez sans qu'elle te dérange, promis. Dès que tu seras sobre tu seras libre de filer où bon te semble.

A l'étage des bruits de discussions résonnent, signe que Nessa fout à moitié le bordel en cherchant des draps propres pour son lit. Mei pouffe de rire une seconde fois et secoue la tête d'un air affligé. Vu que Nessa est occupée là haut, elle commence à ranger un peu tout ce qui traine en bas. Et ça commence avec le moins salissant, à savoir les cadavres de bouteilles qui trainent ici et là.

- En tout cas vous avez foutu un beau merdier toutes les deux hein ?

« Modifié: jeudi 29 août 2024, 21:33:48 par Mirena »

Em

Créature

Re : BO : ou guide de la Bonne Opportunité [Hadrian Kensley/Em']

Réponse 13 samedi 14 décembre 2024, 02:23:17

[Je préviens qu'Em est complètement en mode inutile en ce moment]

– Alors, mais, pas du tout, je suis absolument pas torchée !

Alors, j’avoue que de dire cette phrase, et ce malgré le fait que je viens de me planter la gueule dans le canapé, ne persuaderait même pas un mioche, mais j’vais quand même pas laisser une cruche me prendre pour un c…

Okay, sacrée paire de seins qu’elle a là, d’ailleurs. Oh mon Dieu, son lycée a dû être in-fer-nal. Oh, ouais, carrément. Et avec cette tenue ? Pfouah ! J’te parie qu’elle peut réussir juste en rapportant un café à la bonne personne et en se penchant assez bas pour ramasser un crayon !

– Purée, faites qu’elle ne soit pas malade avec tout ce que vous avez ingurgité.

Ah merde, j’ai pas fait attention. J’ai rien écouté. En même temps, ses loches me fixent, ce serait impoli de ne pas lui rendre la pareille. Okay, concentre-toi, ma grande, lève la tê—Non, pas trop haut ! Plus bas, plus bas, plus b—ah, voilà, bonne hauteur. À la hauteur des yeux. Et garde le contact visuel. Souris. Allez, un petit sourire, du genre pas trop creepy, pas trop… Gneeeeh, si le reflet dans le miroir est une bonne indication, j’crois que je devrais peut-être laisser tomber l’effort.

- Puis-je te demander comme vous vous êtes rencontré avec les filles ? Tu dis être une groupie, mais je m'étonne de ne pas me rappeler de ton visage. Ca veut donc dire que tu n'es pas venue aux dédicaces, c'est un peu étrange pour une fan qui se laisse cribler de signatures comme ça.

– Gné ? Moi ? Oh, bah, j’ai r’connu Nessa, moi ! Elle traine dans l’même bar qu’moi ! Et pis, les verres s’enchainent, elle appelle les keupines, les keupines viennent, on picole, et après, on picole, et après, on picole encore, et puis après, y’a la Bettie qui dit qu’on peut rire encore chez elles, donc moi, j’viens avec, parce que j’ai super super envie d’continuer ! Donc les autres sont revenues, on est revenu ici, et on a picolé, on a joué à la bouteille, et à Signer le Cul d’Em. Alors, j’ai beaucoup perdu.

Je m’arrête un peu, et je la regarde dans les yeux un moment, puis je souris encore, avant de me pencher sur elle, et j’lui fait un petit snif snif.

– Héééé, ça sent l’bureau d’riche, ça, m’dame !

Je passe par-dessus le canapé avec une petite roulade, non sans me péter la jambe sur la table du salon. Le son, mon Dieu, le son de mon pied, le gros « BOUM », j’peux juste pas. J’peux pas m’empêcher de rire. Je ris, et je ris, et je ris, tout en essayant tant bien que mal de remonter sur ce putain d’canapé qui m’échappe. Donc, je laisse tomber, et je roule, jusqu’à me retrouver devant la meuf qui s’est pointé, la gueule sur ses genoux. J’essaie de lever les yeux, mais ma tête est trop lourde, donc je regarde plutôt son nombril.

– Et toiiii ? D’où tu viens ? Rencard ? Oh ! Oh ! Est-ce qu’il est beau et fort et grand ?

Franchement, je ne m’explique même pas ma fascination soudaine pour la vie sexuelle d’une meuf que je viens de croiser, mais objectivement, je crois que c’est l’alcool.

Je donne un petit coup de nez, je renifle l’air, et je devine, à l’absence d’odeur suspecte ou particulière, que madame a été fort sobre et bien comme il faut ce soir. NULLE !

Je fais même plus gaffe à ce qu’elle dit, d’une part parce que je m’en fous, et de l’autre, parce que j’essaie de comprendre comment une nana aussi mims qu’elle a pu réussir à passer une soirée sans se faire tringler comme il faut. Non pas que faut forcément que les gens baisent, mais c’est Seikusu, quoi ! C’est marqué dans le nom ! Le quartier chaud de la ville, c’est presque l’INTÉGRALITÉ de cette putain de ville, et c’est pas un accident.

Je parviens à arquer la nuque et lever les yeux vers les siens et de croiser son regard.

– Téhéhéhé ! On t’a déjà dit que tu es mims ? Tu veux un baiser, chérie ? ♥


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