Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Enquête d'actions (pv Claire)

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Kilian Piers

Humain(e)

Enquête d'actions (pv Claire)

lundi 10 juin 2024, 22:29:41

Un silence de mort dans la salle de sport, juste le gars de l'accueil qui regarde le match sur son téléphone, le bruit des néons crépitants et celui de la machine de course qui résonne. C'est bien l'avantage de cette salle ouverte 24h sur 24, à se demander pourquoi, à moins qu'ils ne comptent que sur moi pour rentabiliser les coûts.

Cela fait deux semaines qu'elle a ouverte, les machines sont flambants neuves et l'abonnement est étonnamment attractif, à croire que ça n'est qu'une courverture pour des affaires plus confidentiels. Enfin peu importe, pas besoin d'attentes pour les machines, et ça, ça vaut le coup. Courant sur le tapis de course depuis plus d'une heure, je tourne la tête vers l'entrée pour apercevoir une vraie beauté entrer, et qui semble paniquer en me voyant. Pourtant elle ne me dit rien. Bizarre celle là.

Elle avance plus loin dans la salle tandis que je continue ma séance, en nage, je finis par retirer mon t-shirt et en arrêtant la machine, prend ma serviette pour m'essuyer avant de me retourner...tiens, je suis persuadée de l'avoir vu me tourner le dos dès que j'ai regardé dans sa direction. Peu importe, ce soir j'ai d'autres plans, et je me concentre sur le reste de ma séance.

Haltères, presse, tractions, la séance est intense, et au fur et à mesure, je constate que l'inconnue qui ne semble pas être débutante au vu de son gabarit à la fois svelte et sec, prendre des machines de plus en plus proche des miennes. Puisqu'on est seuls, autant en profiter, je n'ai encore jamais baisé dans une salle de sport, ça sera l'occasion.

- C'est rare de voir quelqu'un ici à cette heure tardive, ça vous dit que l'on s'entraine ensemble ? Au fait, moi c'est Killian.

Le corps luisant, le sourire charmeur et les cheveux légèrement en bataille, je la vois rougir et paniquer en me voyant si près. Mais pas le temps d'échanger plus, mon portable sonne et la femme d'un riche homme d'affaires à qui j'ai rappeler des souvenirs de jeunesse m'appelle me disant que son mari est parti en voyage. Étant grassement payé tant sur le plan pécunier qu'en terme d'informations pour gagner en influence, voilà une occasion que je ne peux pas laisser.

Et me voilà partis avant qu'elle n'ait eu le temps de me répondre, peut être que je la reverrai une autre fois et qu'on finira cette conversation.

Claire

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 1 mardi 11 juin 2024, 11:26:48

Je suis fatiguée. Mon médecin m'a prescrit du magnésium, du potassium et tout un tas de trucs qui finissent en ium. Il m'a aussi trouvée ramollie et m'a conseillé de me mettre au sport. J'ai été vexée, terriblement, car ce ne sont pas des choses qu'on annonce aussi crument. En plus, du sport, j'en fais toutes les semaines et je ne compte plus le nombre de coach que j'ai croisé en deux ans. Ils me secouent, me font mal, m'utilisent, me tirent (sens propre et familier). Alors, ce n'est pas du sport à proprement dit mais pour moi, c'est tout comme.

De retour chez moi, cet idiot m'a fait réfléchir. Il n'a pas tort dans le sens où il est vrai qu'à une époque j'avais meilleure mine. Quand il m'a reçu au cabinet, j'étais à J-1 et je commençais à ressentir les effets de ma malédiction. Le lendemain, j'avais trouvé un mec pour un coup d'un jour et le surlendemain, j'étais clean pour six jours. J'avais tergiversé un peu quand même. Cette malédiction m'affectait mais j'avais décidé de vivre, je le voulais, je choisissais de me battre en attendant de trouver une solution à mon problème. 

La salle de sport récente que j'avais trouvée (les médecins ne racontent pas que des conneries) était à deux pas de chez moi. Ouverte 24/24,7/7, c'était parfait. Peut être que me déchainer là-bas atténuerait les effets fatidiques de mes fins de semaine. Pour moi, le dimanche était le jour où je DEVAIS baiser. Question de vie ou de mort! Je pouvais anticiper bien sûr mais ce n'était pas vivable. Je m'imposais ce jour-là, point! Mon calendrier était calé, il me fallait juste trouver un partenaire, ce qui souvent, curieusement, n'était pas simple.

Samedi soir ....

J'ai un peu les crocs. Demain, mon échéance me forcera à m'enfoncer dans une nymphomanie qui n'en ai pas une. Je décide d'aller à la salle de fit; j'ai pris un abonnement annuel cette semaine. A cette heure-là, les gens normaux sont devant la télé ou se couchent. J'espère y être seule pour pouvoir crier, hurler, rager après le onde entier, et m'épuiser pour oublier mon malheur.

TAN TAN!! J'arrive! Ma détermination fond comme neige au soleil quand je découvre qu'un homme (beau, musclé, engageant, tonique, sexuellement consommable) occupe déjà l'endroit. Délié, il galope sur un tapis de course à un rythme qui me rend jalouse. Mon corps déclenche une alarme interne qui me fait frémir. Non! C'est demain, je n'anticipe pas, c'est la règle. Mais une petite voix me souffle que ce serait le bon moment, au bon endroit, avec la bonne personne. Ce n'est pas faux, c'est même évident mais ... Je suis déjà tombée bien bas, est-ce que je vais m'enfoncer encore plus? Rhhaa l'angoisse! J'hésite. Après, ça fait une éternité que j'ai pas eu ma grasse matinée du dimanche ...  J'inspire un bon coup! Ok pour allier l'utile à l'utile, point!

Dans ces salles de fit, tout le monde est beau. Il n'y a donc aucune raison pour qu'il me mate particulièrement. Je passe d'appareils en appareils jusqu'à ce que je me pose à ses côtés sur une machine dont je n'ai aucune idée de l'utilisation. Il me parle, YES!

Oh mon dieu, on y est! Il sent l'homme, il est trop beau, plus jeune que moi aussi mais on s'en fout.

"Moi c'est..."

Pas le temps de finir qu'il s'est barré, le téléphone à l'oreille. Je reste interdite avant de me précipiter devant la grande glace qui occupe tout un mur au fond. Quoi? J'ai un truc qui pend du nez? Non, heureusement. Mon reflet me renvie celui d'une jeune femme mince tout à fait baisable, pardon, mignonne. C'est quoi son problème?

Encore une fois vexée, je décide de renter chez moi pour méditer sur ma misérabilité. J'ai l'image du garçon en tête. Après je me suis peut être un peu emballée aussi. Je ne suis pas le centre du monde au yeux de tous. En partant , je demande au type de l'accueil.

"Euh, excusez moi ... l'homme qui vient de partir ..."

Le gardien ne me regarde même pas et il me coupe.

"Il m'a dit qu'il ramènera le paiement demain matin avant sa séance."

REVENGE!

Le lendemain matin, je suis la première à arriver. Maquillée, mon cuissard moule mes jolies jambes et surtout mes fesses, qui sont un avantage visuel. J'ai retrouvé une brassière que je n'ai jamais osé porter tant elle est osée. J'ai posé une goutte de parfum de chaque côté de ma gorge et surtout, j'ai adopté l'expression de la méga prédatrice qui n'a peur de rien. Bon, ce n'est qu'une apparence car nous sommes dimanche et si je rate mon coup, je crève ...

Je fais un peu n'importe quoi avec les machines quand un mouvement attire mon attention. Argh non, c'est pas lui mais deux types qui n'ont pas son charme. Je les garde quand même en mémoire comme plan B.

Et puis il arrive. Vite! Assise face à une montagne de poids, j'attrape la barre qui pend au dessus de ma tête et je tracte ces putains de vingt kilos. Je suis au bout de ma vie, l'effort est monumental mais j'offre au nouveau venue la vision d'un dos tendu, d'épaules contractées et surtout, un regard de feu que je lui envoie via le reflet d'un miroir. Tu es à moi! Si tu sors ton portable, je t'arrache les yeux!
« Modifié: mercredi 12 juin 2024, 11:20:19 par Claire »

Kilian Piers

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 2 mardi 11 juin 2024, 21:54:51

À l'intérieur du beau rooftop dans lequel vit généralement l'élite prout prout, les voisins auraient entendu des hurlements salaces une bonne partie de la nuit si seulement je n'avais pas bailloner sans pitié mon amante de la soirée. Dans mon sommeil je revois les flashs de cette nuit, ses cheveux tirés, la table de la salle à manger ravagé, et le mouvement lancinant de ses hanches suppliantes...pas étonnant de me réveiller avec une trique d'enfer. Et me voilà partant comme un voleur, laissant juste un mot pour qu'elle vire la somme habituelle et que je la recontacterai pour les infos qu'elle me doit.

Normalement je serais volontiers resté m'occuper d'elle encore un peu, mais avec tout ça je me suis empressé de partir sans payer la salle, et je suis homme à ne pas apprécier les dettes. Puis tant que j'y suis, autant reprendre l’entraînement où je l'avais laissé, et je suis presque sûr d'avoir oublié un truc important, mais vu la nuit que je viens de passer, le reste de la soirée est flou. Entrant alors dans la salle, je remercie Jim d'avoir été cool hier soir et lui règle ce que je lui doit.

- Oh fait, la nana d'hier soir m'a interpellé quand t'es partie. Sans déconner, il te les faut toutes ?

EURÊKA ! C'est ça que j'avais oublié, la jolie inconnue que j'ai laissé en plan. Qui sait, je la recroiserai peut être. Je remercie le gars de l'accueil en rigolant, prétextant que cette fois j'avais été sage. Et c'est vrai pour le coup, j'étais parti avant même d'avoir commencé. Je passe le tourniquet pour retourner aux haltères, mais mon regard se perd instantanément sur un cul comme j'en avais rarement vu, bien ferme et dessiné à la fois. A cette seule vue je sens un frisson entre mes jambes qui s'éveille. Ce n'est qu'en finissant de reluquer tout le reste que je vois son visage dans le miroir me fixant avec cet étrange mélange de fureur et désir insatiable, et c'est là que je la reconnais.

Putain son regard et le fait qu'elle soit là au petit matin, c'en est presque flippant, à croire qu'elle me stalk. Enfin, si elle ne sait pas à qui elle à affaire, ça ne saurait tarder. Ôtant mon débardeur, je me met derrière elle, commençant à faire des squats, l'air de rien, mais dans le reflet, de son point de vue, on pourrait croire que je la pilonnais, au milieu de la salle, faisant exprès de me régler à son rythme pour renforcer l'effet.

Cela étant elle a l'air d'avoir eu les yeux plus gros que le ventre vu comme elle a l'air au bout de sa vie. A croire qu'elle s'est précipitée sans même faire attention au poids. Je m'approche alors.

- Vous devriez faire attention, ça serai dommage de vous blesser avant que l'on se soit entraîné ensemble...

La libérant sans peine de son poids je l'aide à se relever.

- Vous devriez vous étirer pour éviter les courbatures, suivez moi.

La menant à l'écart des machines, je commence à lui montrer des mouvements d'étirements, me collant à elle sans vergogne, faisant mine de corriger sa posture. Ce qui me permets de constater le rythme effréné de son rythme cardiaque. Il ne faudrait pas qu'elle fasse une attaque en plein milieu de la salle quand même. Mais en la sentant se coller sans gêne contre moi, je comprend aisément que ça n'est pas tant l'effort physique que moi qui lui donne chaud.

Ce qui me donne encore plus envie d'en jouer, posant mes mains allègrement sur son corps.

- Vous semblez avoir chaud, vous êtes sûre que ça va ?

Claire

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 3 mercredi 12 juin 2024, 11:22:05

C'est toujours sympa d'être sur la même longueur d'ondes que quelqu'un. Quand le courant passe, on le sait instantanément et ça peut faciliter bien des choses. Alors, évidemment, on va éviter de copuler au milieu de la salle, aux vues de tous, mais ça n'empêche pas de sombrer dans un petit de jeu de séduction. Étant donné que j'ai anticipé (pour une fois) mon obligation hebdomadaire, j'ai le droit, et je me l'accorde, de faire comme ferait n'importe quelle fille normale de mon âge. Un flirt ++ est envisageable. Depuis le temps ... j'ai oublié ce qu'une relation voulue et préparée voulait dire. Je suis toujours dans l'urgence et mes talents de séductrice laissent à désirer. Je suis plus prompte à m'agenouiller qu'à prendre le temps d'exciter mon partenaire. Là, je peux.

Seulement, c'est sans compter sur le fait que lui aussi à des idées bien arrêtées. Il sait que je sais qu'il sait tout comme je sais qu'il sait que je sais ... Il fait le premier pas, ôte son débardeur, je salive un peu, et joue à m'allumer. Ça pourrait être sexy et je pourrais commenter mais si je tiens encore dix secondes ma position, mes bras vont s'arracher de mes épaules... Ça aussi il le voit. Je l'ai déjà harponné du regard et maintenant, j'ai besoin de lui. Il vient me libérer de mes poids et j'en profite pour m'adosser à lui, à peine exagérément. Entre mes omoplates, je sens l'objet de ma convoitise, je ne suis pas déçue.

Le timbre de sa voix me plait, d'autant plus que c'est bien à moi que c'est adressé.

"Je suis maladroite, j'ai toujours besoin qu'on me prenne en main."

Je suis un peu rouillée question réplique amoureuse mais bon, ce n'est pas si mal et ça ouvre une autoroute dont je suis le terminus. Au moins, s'il avait encore un tout petit doute quant à ce que je voulais, il était vaporisé. Je me lève du banc de la machine et me retourne. Pretty woman!! Cette scène là, on pourrait l'inclure dans le film. Moi, aussi sexy que fragile, face à lui, tellement beau et prometteur ...  Il est plus grand que moi et je dois lever la tête pour l'observer. Je le passe en revue et mon scanner est performant. Il a un beau visage avec les arêtes carrées de sa mâchoires qui lui donne un aspect de guerrier de la fonte. Son torse et ses bras sont puissants et dessinés et je m'autorise à laisser mon index en suivre les formes.

"Quel ... corps ..."

Tu peux mieux faire ma chérie mais ce n'est pas grave. Profite pour une fois.

C'est lui qui m'entraine à l'écart. Pour une fois que ce n'est pas moi qui ai à tirer un mec dans un coin comme une morte-la-faim; je le laisse faire. Combien pèse t'il? Sur moi, il devrait être lourd ... Je ne tarde pas à le découvrir quand il m'impose certains mouvements d'étirements précis qui nous amènent à nous rapprocher. Il est collé à mon dos et je sens son souffle sur ma nuque. Bientôt... C'est cliché mais je m'en fous. C'est dingue en ce moment comme j'ai tendance à ignorer les standards sociaux humains... En plus, bien que j'ai pris de l'avance, mon corps réagit quand même à ma malédiction comme un chien qui s'éveille d'un coup quand on lui jette un os. Alors ok, je serai sa chienne! Arrgh Claire ... tu t'entends là? Ben quoi? Un peu de compassion, mon histoire est triste alors qu'on me laisse profiter pour une fois. Je m'échauffe sous sa pression jusqu'à ce qu'il me pose la question qui déclenchera tout.

"D'après toi?"

Je n'ai pas répondu, j'ai feulé. C'est sorti du fond de ma gorge comme une rivière de lave s'échappant du cratère d'un volcan. Je pivote sur mes fesses pour lui faire face et me colle à lui en croisant les jambes dans son dos. On bascule dans les préliminaires du kamasutra plutôt que sur la poursuite de la séance d'étirement et les deux autres gars présents ne peuvent s'empêcher de commenter ma gestuelle. Oui, je vais y passer. Et alors?

Je sais que je peux faire garçonne mais là, ce n'est pas le cas. Mon regard pue le sexe débridé, je suis cambrée pour que ma petite poitrine pointe juste sous son nez. Mes abdos sont creusés et mes hanches offrent un bon point d'accroche, qu'on soit devant ou derrière.

Le garçon n'a pas l'air choqué et tant mieux car je suis prête à tout. Maintenant je reste moi-même et ne peux m'empêcher de me dire que je suis tombée bien bas.

"Où?"

Il doit me prendre pour une sacrée salope ...

« Modifié: jeudi 13 juin 2024, 10:23:07 par Claire »

Kilian Piers

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 4 mercredi 12 juin 2024, 18:11:22

Je peux sans me vanter dire que des femmes insatiable j'en ai croisé, je me suis fait violence pendant des années pour en arriver là. Et pourtant une qui se jette sur moi comme ça, c'est une première. Soit se prendre une queue est une question de vie ou de mort au sens littéral, soit j'ai rencontré la plus intense chienne de cette ville. Étonnant d'ailleurs que je n'en ai pas entendu parler plus tôt.

Mais puisqu'elle a l'air de faire une fixette sur moi, autant s'amuser un peu et voir jusqu'où elle peut aller. Et la trique que j'ai dans le pantalon ne va rien faire pour éteindre sa fureur.

"Où?"

Laissant mes mains se balader sans gêne sous sa brassière pour prendre son sein à pleine main, pour lui montrer que la baiser en public ne me ferai ni chaud ni froid.

- Du calme beauté, on a tout le temps, on est que dimanche matin. Tu reconnaitras au vu de ton état que tu n'es pas en position de discuter. Suis moi.

Me servant de la force de mes bras pour me dégager de sa puissante étreinte, je la fait se lever pour la guider dans une salle vide. A l'insant où la porte est fermée, elle se retrouve coincée contre un mur, les poignets en l'air et ses lèvres prises en otage par les miennes. Je ne rencontre aucune résistance lorsque ma langue vient conquérir la sienne. La fureur de ce premier baiser est sans équivoque sur notre désir commun, mais seul l'un de nous sait se tenir et est même sadique sur la frustration.

- On va passer la journée ensemble, et tu feras tout ce que je te dirai, avec le sourire. Tu ne protesteras pas, tu ne fuiras pas, tu ne te plaindras pas. Et crois moi, tu supplieras.

Glissant ma main sous son cuissard, tenant à controler la marchandise avant de commencer. Putain elle s'est pissé dessus ou quoi ? J'ai l'impression d'avoir passé ma main sous un jet d'eau tellement c'est trempée. Comme quoi je ne me suis pas trompé sur elle.

- Cela étant, je me doute que tu ne joueras pas sans être sure de la récompense. Donc tu as le droit de voir, et toucher des doigts uniquement. Le reste viendra plus tard.

Sans attendre, je baisse mon short laissant apparaître la queue bien dressée, veineuse, épaisse qui laisse une marque indélébile une fois passée, tel un tsunami, il y a un avant et un après. Il ne fait pas de doute que comme toutes les autres, elle vendrai père et mère pour la connaître plus.

Restant droit, collé à elle, je guide ses doigts pour la caresser.

- On a un accord ?

Claire

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 5 jeudi 13 juin 2024, 10:18:01

On est que dimanche matin ... Non, t'as tout faux. Pour moi c'est: on est déjà dimanche et à minuit je serai morte. C'est pas la même sous ce raisonnement là hein. Tes priorités ne sont pas les mêmes que les miennes beau gosse. Jouer c'est bien, baiser et oublier c'est mieux. Je me dis que je ne suis plus dans l'esprit de la veille au soir et mes obligations corporelles vont vite prendre le dessus sur tout le reste. Maintenant, mon problème est toujours le même. Une fois que je trouve quelqu'un qui convient, c'est dur de le lâcher. Si je le rembarre, je risque de galérer à trouver une autre cible avec la possibilité de me rabattre sur le premier venu, et là, ... surprise! Donc, entre un éventuel ventripotent et Mister Univers qui me fait face, j'ai vite fait de me décider. Toute cette réflexion intérieure ne transparait pas. Je reste celle qu'il a remarqué. D'habitude c'est à quelques heures de mon échéance que je commence à me dégrader physiquement. Je passe de l'apparence de la jolie fille 100% naturelle à celle de la toxico pourrie en fin d'existence. Il n'aimerait pas voir ça.

Nous n'en sommes heureusement pas là. Et ça semble bien parti pour que tout soit terminé dans l'heure. Monsieur est un rapide et il me pelote, répondant immédiatement à mon appel, celui de la louve qui rappelle son alpha à la tanière pour tirer un coup. Et en parlant d'alpha, j'en ai un vrai là. On est dans le viril, dans la masse musculaire et dans l'assurance folle de la jeunesse. Les deux blaireaux du fond applaudissent en riant quand Hulk m'emporte. C'est un peu comme une aspiration. Ça doit faire le même effet que la décompression de la cabine d'un avion à haute altitude suite à une brèche dans la carlingue. Tu ne peux pas résister.

"MMMMmmmmffff!"

Ça c'est moi quand il écrase sa bouche contre la mienne. Réflexe de nympho, mon bassin se colle au sien, je lui enlace la tête et m'accroche à sa tignasse et ma langue s'impose comme un aimant indépendant et incontrôlable. Je l'ai déjà dans la poche mais là, je confirme ma possession. J'halète, je lui donne cinq secondes pour me ... Ah ben non, il tchatche ... Il m'impose ses conditions. Je lève les yeux au plafond. Ok pour l'alpha; pour le maitre dominant c'est autre chose. Si il veut me faire poireauter, c'est à ses risques et à mes périls. Le risque de voir filer mon petit cul vers un type moins exigeant, et le péril de me voir claquer entre ses gros bras.

Encore une fois, nous n'en sommes pas là.

Et puis, il est très contact donc je me dis qu'il ne tiendra pas longtemps. Sa main dans mon cuissard prouve bien que mon état est celui, très habituel, du dimanche. C'est flatteur pour lui. Quant au sien d'état, on arrive dans ma zone de compétence. J'ai entre autres un master en "connaissance de l'organe reproducteur masculin" acquis par expérience au cours des deux dernières années. En bref, je suis une spécialiste de la bite. Je pense être passée par toutes les tailles, formes, origines, odeurs, goûts, cris (si si!). Mon évaluation de son engin est donc immédiate et je lui attribue la meilleure des notes. Je le caresse, frémissante. Son sexe est chaud, de qualité supérieure et follement prometteur. Quinze minutes avec ce truc là en moi et je suis d'attaque pour une semaine. Quinze minutes, ça ne rentre pas dans ses exigences et je vais devoir m'en accommoder. Je me tortille pour lui attraper les boules qui occupent la paume de main et les ... malaxe, c'est le terme. Son sexe repose sur toute la longueur de mon avant-bras, ce qui renforce ma certitude quant à son efficacité. Bon, je ne vais pas me le cacher. Je vais forcément douiller à un moment. C'est comme ça.

"On a un accord. J'ai juste une condition."

C'est toujours le point sensible ... Certains en sont ravis, d'autres déçus.

"Tout ce que tu lâches, c'est dans ma bouche."

J'arrive à le dire sans virer au cramoisi et sans baisser le regard. Je joue un rôle. Claire, la gentille petite Claire, celle qui est tapie au fond de ce corps tourmenté, a envie de hurler de honte.

Kilian Piers

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 6 jeudi 13 juin 2024, 19:00:27

Une condition ? Ça me semble acceptable, et puis sa tournure de phrase pourrait porter à confusion, après tout elle n'a jamais précisé de quelle bouche elle parle. Pour moi tout ce qui a une paire de lèvres est potentiellement une bouche...enfin on verra les détails plus tard, parce que j'ai un fauve sans filtre à satisfaire et avec lequel jouer. Pour commencer, je la tire hors de la salle. Pour le peu de temps que j'y suis resté, pas besoin de douche à cet instant, elle un peu plus, mais je ne me formalise pas.

Je l'emmène dans une boutique de fringue, prends une tenue qui me donne un accès facile à tout son corps : mini jupe provoquante, crop top en partie transparent avant passage en cabine.

- Enfile ça, et laisse tes sous vêtements, tu n'en auras pas besoin.

Elle s'éxécute sans attendre comme promis, me donnant l'occasion de mieux analyser son corps qui est à moi pour la journée. Rien à dire, malgré sa poitrine presque inexistante, elle reste bandante sur bien d'autres aspects. Alors qu'elle est à poil et me tourne le dos pour attraper la jupe, j'aggripe fermement ses hanches pour qu'elle se penche en avant, sortant ma queue que je glisse entre ses cuisses, pour la frotter contre sa chatte baveuse, tout en lui tirant les cheveux.

- Tu es vraiment incroyable toi. Je me demande bien comment on peut arriver à être en manque à ce point.

De par mon expérience avec toute sorte de femme, et mon bref passage sur Terra, je sais reconnaître quand quelque chose cloche. Je ne saurai pas dire quoi, mais on verra ça plus tard. J'aggripe plutôt son cul saillant et m'enfile d'un coup entre ses chairs, sa chatte étant suffisamment lubrifié pour m'y glisser comme sur une patinoire. En résulte un hurlement dans toute la boutique. Il n'y avait pas de vendeuse proche des cabines, donc j'ai le temps de la pilonner un peu et sans tendresse. Ce bref aperçu, mes aïeux, je ne le regrette pas, elle sert ma queue si fort que j'ai l'impression qu'elle va exploser. Même pour moi il faut faire violence pour sortir et ne pas tout lacher en un seul coup... Fort heureusement, je retrouve mes esprits en entendant quelques pas, je me dépèche de me retirer et remettre mon froc en place avant que le rideau ne s'ouvre voyant ma complice sonnée au sol.

- Qu'est ce qui s'est passé ?
- Elle est tombé et s'est cogné la tête en retirant son short. Elle a eu peur, mais ça va aller.

L'explication est complètement alambiquée, mais sans doute par manque d'envie de creuser plus, elle s'en va sans demander son reste, tandis que j'aide l'inconnue à se relever.

- Aller dépèches toi, ça n'est qu'un léger aperçu. Au fait c'est quoi ton nom ?

Visiblement choquée de ce qui s'est passé, et frustré que ça n'est pas continuer, j'entends le nom de Claire sortir d'entre ses dents pendant qu'elle s'habille, bien que je la chope en train de se masturber frénétiquement une fois habillée. Ne la laissant pas faire, je la sors de là, règle les achats, en plaçant bien ma main contre son fessier, continuant à la choper sans répit sous le regard médusé de la vendeuse qui semble bien comprendre que Claire ne s'est pas cogné la tête dans la cabine.

Et nous voilà en pleine ville, à l'heure de pointe des transports. La trainant au fond du wagon, la voilà face à moi, de sa petite posture. Nous sommes encerclés par la foule, mais ma carrure me permets de décaler qui je veux autour de moi, et je fais la place pour qu'elle puisse se baisser.

- Aller en piste. Montres moi tes talents, et ne t'en fais pas, personne d'autres que moi ne poseras la main sur toi.

Lui présentant ma queue pour la troisième fois, je la fais se baisser, jambes écartés.

- Tu voulais avaler, amuses toi bien.
« Modifié: jeudi 13 juin 2024, 20:58:21 par Kilian Piers »

Claire

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 7 vendredi 14 juin 2024, 14:51:21

Ce qui me convient, c'est qu'il ne fait pas traîner les choses. On a un accord et même si je n'ai aucune idée de ce qu'il peut bien vraiment vouloir, au moins, il instaure une certaine dynamique. Je résume brièvement : je suis sa Chose. On ne peut pas être plus bref …
Je m'attends à un premier run mais non … pas ici, pas maintenant, il a autre chose en tête. En tenue de fit déjà légère, il m'emmène hors du club dans une boutique où je crois que je n'oserais jamais entrer seule. Pourtant le quartier est commercial et on peut très bien trouver quelque chose de standard s'il a décidé de refaire ma garde-robe. Je ne sais pas si je dois être flattée ou vexée mais quand il me met ce qu'il a choisi sous le nez, je pense immédiatement à l'association d'un trottoir et d'une fille qui a besoin d'argent. Ça porte un nom …

Je dois porter CA ? Sans culotte ? Dans la rue ? Et faire comme si de rien n'était ? Euh .. j'ai appris à jouer des rôles et je suis même super forte dans ce domaine mais je doute arriver à garder une expression normale là. Mais un deal est un deal et comme c'est moi qui me suis mise toute seule dans cette mare de vice, je décide d'assurer.
La cabine est petite et je grogne en essayant d'enlever mon cuissard qui colle. Ma brassière me pose problème tout autant et je me déhanche sous le regard du garçon qui n'en rate pas une. Alors … la jupe …
Pas le temps de la mettre qu'il se loge derrière moi et éveille toute mon attention.

"Tu comptes faire q... ?"

Il n'a pas besoin de répondre. Les actes valent mieux que les paroles et je découvre qu'il est vraiment physique. Il aime le contrôle, ce qui me correspond tant qu'il me rassasie … enfin … qu'il convienne à ma malédiction. Je...

"YYYYAAYYYYYYEEE !" … hurle alors qu'il me perfore. Je ne l'ai pas vu venir et m'affale contre le miroir de la cabine d'essayage, les yeux presque révulsés. C'est comme s'il me transfusait un litre de redbull en intraveineuse. L'effet est fulgurant et tout mon corps se contracte autour de cette queue énorme. Il m'a mise KO.

Son retrait, je ne le sens même pas et je glisse à genoux, les fesses à l'air. J'adresse à la vendeuse un geste de la main qui veut un peu tout dire et je me peine ensuite à me relever.

"Mon nom ? Ça compte ?"

Faut croire que oui.

"Claire. Et toi ?"

Pourquoi s'est-il arrêté alors que c'était si bien parti ? Mes doigts actifs démontrent que moi, j'aurais bien voulu continuer.
Dans la rue, on reste un peu sur la même lancée. Je détonne dans la foule alors que d'habitude on ne me remarque pas. Je suis du quartier aussi j'espère que personne ne va me reconnaître... J'entends des commentaires crus, vulgaires. Des personnes âgées s'offusquent, des hommes d'âge mur me matent et quand le garçon me bloque dans un coin de wagon après que nous ayons pris une rame au hasard, c'est l'heure du deuxième test. Je manque m'étrangler.

"Quoi ?? Ici ??"

Oui, ici. C'est laconique comme réponse et dans mon esprit, quelque chose me dit que j'ai peut être merdé en acceptant le deal. Il n'a peur de rien et affiche une confiance en lui impressionnante, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Une pipe en public, rien que ça... La lionne prédatrice n'en mène pas large. Le choix ? Ma vie ne m'en laisse aucun. Son regard m'indique que les négociations sont inutiles. Il m’accroupis face à lui. J'écarte les cuisses pour l'approcher de moi et prouve que les ceintures, boutons et braguettes n'ont aucuns secrets pour moi. J'extirpe de son cocon le truc qui m'a arraché un cri tout à l'heure et maintenant que je l'ai devant le nez, je peux constater qu'il est vraiment parfait gros. Je bascule un peu à gauche puis un peu à droite pour m'assurer que je ne peux pas être vue. Tu parles … Un bon observateur n'en raterait pas une. Autant faire vite alors.

Son sexe ? Même pas peur. Y'a deux ans, je me serais évanouie d'effroi. Aujourd’hui, j'ai plus d'expérience que n'importe qui dans le n'importe quoi. Il est gros ok, mais j'ai appris à m'en accommoder de ces trucs là. La première moitié, je l'avale d'une traite, sans y faire attention, toujours inquiète de pouvoir être surprise en flagrant délit de fellation publique. Ça remplit ma bouche et frotte ma luette pour prévenir du passage prochain. Je déglutis et le reste suis tandis que mon attention se porte enfin sur toute la chose. Ma pomme d'adam est écrasée par cette queue que je gobe et mon cou se tend sous la pression. Mes lèvres se verrouille à la base de son sexe et s'il veut s'en retirer, il souffrira. Quelques très courtes secondes ont suffi à cet exploit dont je ne mesure pas le succès, coincée que je suis dans cette position inconfortable. Ma langue danse un ballet infernal autour de son membre et quand je sens que j'ai besoin d'air, je ne le retire qu'un peu pour me ressourcer.
La suite, c'est un carnage baveux et oral qui le force à mobiliser toute son énergie pour rester debout. Il en veut ? Je donne de la tête et mon visage s'écrase contre lui à chaque retour de bouche. Je suis accrochée à ses cuisses, le regarde quand j'y arrive et profite des mouvements saccadés de la rame pour l'emmener vers un grand final. Faut pas qu'il oublie sa part du deal et … C'est quoi ça ? Cette main sur ma tête n'est pas la sienne. Je sursaute en découvrant qu'un type goguenard a passé son bras entre nous pour me caresser les cheveux. Je mâche … enfin non, j'y arrive pas … Je grogne un truc bizarre pour avertir le connard que je ne suis pas à lui non plus et que le délire est à sens unique.



« Modifié: lundi 17 juin 2024, 13:41:28 par Claire »

Kilian Piers

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 8 vendredi 14 juin 2024, 22:19:17

Regardez moi ça, serait-ce de la panique que je lis ? Vu comment elle est entreprenante, je suis surpris qu'elle soit déstabiliser sur ce genre de choses. Cela dit, ce n'en est que plus drôle, j'aime bien faire découvrir de nouvelles pratiques à mes conquêtes. La plupart y prennent même goût avec le temps. Cela dit malgré la peur, elle ne proteste pas plus et se met en position, et c'est avec surprise que je dois mettre ma main devant ma bouche et m'accrocher fermement.

Cette chienne s'y connait, la chaleur de sa bouche me donne des frissons dans tout le corps, le mouvement de sa langue me fait avoir des flashs de scènes de plus en plus obscène où je la prend comme un damné dans la rame, et mes hanches remuent d'elles même pour aller plus profondément se loger dans sa gorge pour y faire son nid. Je m'en vais pour attraper ses cheveux lorsque j'ai la douloureuse sensation d'un raté dans cette pipe digne d'un roi. Ce n'est pas normal et ça a au moins l'avantage de me ramener sur terre, et je vois qu'un profiteur qui a cru que c'était open bar.

Putain tu t prend pour qui à toucher à mon jouet sans avoir la politesse de demander l'autorisation ? Il n'a pas le temps de comprendre que je chope son poignet, me libérant des bons soins de Claire, car j'ai beau être sadique, misogyne, j'ai des principes, et qu'une parole. Je lui ai promis que personne ne la toucherait et elle voit sous ses yeux que pendant cette journée, elle n'aura rien à craindre des autres.

Le poignet toujours en main, je le traine hors du wagon, n'oubliant pas Claire en passant, ça serai dommage, et je profite que la station soit relativement vide pour le passer à tabac sans ménagement.

- La prochaine fois que tu me manques de respect, je te crève. C'est clair ? Maintenant demande pardon à la dame et moi.

Ne faisant plus le malin, il s'excuse platement, les yeux remplis de terreur. Ca me donne envie d'aller plus loin. Retournant mon attention sur Claire, je viens lui mordre la lèvre, tirant sans scrupule, tout en mettant ma main droit entre ses cuisses. Une pipe pareille mérite récompense, et voir un déchet comme lui qui rêve de la baiser et n'a d'autres choix que de la voir prendre son pied avec un autre, c'est mon vice. Voyez ça comme du narcissisme, de la mégalomanie, je m'en fous, car à cet instant, j'ai une bombe armée et prête à exploser en train de fondre sous le jeu de mes doigts.

- Qu'est ce que t'en dis ? On laisse ce looser se branler sur toi pendant que je te baise ?


Je n'attend pas sa réponse que je le traine avec nous, à l'écart, tandis que je plaque Claire contre un mur, la soulevant après avoir libérér la bête. Elle est toute légère et si je la lachais, elle viendrai s'empaler d'un coup sous les yeux ébahis de notre témoin. Mais là j'ai envie de jouer, donc je laisse juste l'extrémité à l'entrée de sa chatte, le regard en feu, lui faisant faire de légers vas et viens. Son regard suppliant me rend encore plus dur et je m'enfonce centimètre par centimètre, écartant ses chairs sur mon passage, me délectant de chaque micro expression passant sur son visage.

Devant ce spectacle, l'autre au coin ne peut s’empêcher de mettre la main dans son pantalon frénétiquement. N'osant pas approcher plus, encore traumatisé par la dérouiller qu'il a pris.

Claire

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 9 lundi 17 juin 2024, 13:33:38

Ce genre de violence, je n'y suis pas habituée. Les très rares fois où je me suis retrouvée prise dans une situation pouvant mal tourner, je m'en suis toujours sortie en jouant la conne. Là, il n'y a rien à faire et comme en plus, je ne suis pas l'objet du problème (enfin un peu quand même), je n'ai qu'à suivre. Nouveau changement de décor, il va falloir que je m'y fasse. Avec ce garçon, tout va trop vite. On commence mais on ne finit pas et ses humeurs passent de tout à pire en une seconde. Il semble s'affranchir de toutes limites et être libre de toute forme de contrainte et de morale. Je l'envie. Je ne le pense pas clairement bien sûr puisque ballotée comme je le suis, je fais surtout gaffe de ne pas me casser une cheville en le suivant. Mais au fond de mon âme, ma petite étincelle de pureté se dit qu'il en a bien de la chance de faire ce qu'il veut comme il veut. Moi, ma vie est régie et millimétrée par une échéance immuable qui se répète semaines après semaines. Ma seule liberté est de pouvoir décider de mourir à tout moment, en mettant fin à mes jours bien sûr. C'est loin d'être enviable.

On se retrouve sur les quais d'une station presque vide et l'opportuniste prend une raclée qui laisse des marques. Euh ... faudrait pas qu'il claque là parce que si je me retrouve en prison, y'aura deux morts au final, lui et moi. Et comme je n'ai rien d'identifiable sur moi puisque j'ai oublié ma pochette à la salle de fit, je terminerai dans la rubrique des catins anonymes victimes d'on ne sait quelle étrangeté. Ouf ... le garçon dont je ne sais toujours pas le nom décide de lui laisser la vie sauve et ... cliffhanger! l'invite à se branler en nous matant. Au point où j'en suis et comme je ne décide de rien, je hausse les épaules juste avant de fondre. Quelle ... faiblesse ... On me touche et je jouis, j'en suis là, preuve que mon corps réclame son dû (on va appeler ça comme ça).

Maintenant, les doigts c'est bien mais une grosse queue c'est mieux. Plaquée contre un mur froid, dans un recoin, je suis à présent à quelques millimètres d'une survie assurée. Je me mords la lèvre inférieure et m'assure d'être dans l'axe pour éviter de me faire déchirer. Allez s'te plaiiiiittttt! Vas-y pour de bon cette fois! Même d'avoir à côté de moi le type qui se paluche en me regardant n'enlève pas cette irrépressible nécessité de me faire prendre.
Le garçon joue. Il me teste? Je ne suis pas Miss Univers mis j'ai plus d'un tour dans mon sac. Je me contorsionne et arrive à lui serrer les boules. C'est gagné! On a beau être le mec le plus costaud du  monde; certaines parties du corps restent toujours aussi sensibles.

"Oh putain oui!"

Il me perce le ventre. Il s'enfonce en moi jusqu'à la garde et j'éclate de rire. Les nerfs ... Une violente décharge mystique me vrille le cerveau et je recommence à faire le plein de vitalité. J'ai beau être coincée entre son corps et le mur, je donne des hanches en lui murmurant des insanités dégueulasses. Ça à l'air d’être son truc alors j'espère qu'il aime et qu'il ne s’arrêtera pas en cours de route.
Je glisse mes mains sous son haut pour palper ses pectoraux et lui titiller les tétons tandis que je croise mes jambes derrière ses fesses. L'autre type n'en peux plus. Je le vois transpirer à grosses gouttes et soudain il se crispe violemment. Errrk! Pathétique!
Notre petit show ne passe pas vraiment inaperçu et je devine quelques curieux pas recommandables qui sortent leur portable. Au point où j'en suis, je m'en fous. C'est ça ou le néant pour l'éternité. Mais il ne faut pas oublier l'essentiel, le mien:

"T'oublie ... pas. Faut que j'avale."
« Modifié: lundi 17 juin 2024, 13:43:32 par Claire »

Kilian Piers

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 10 lundi 17 juin 2024, 22:06:20


Putain elle est serrée la salope, et la voilà possédée, à rire comme un damnée en se déchaînant le long de ma queue. Si elle semblait chaude comme la braise, mais à se laisser guider, la voilà qui prend les choses en main en sortant des insanités. Elle est comme une drogue à laquelle je tends les bras, sentant des frissons parcourir mon corps entier, et ses mains sur ma peau ne font rien pour éteindre ma fureur, bien au contraire. mon feu intérieur s'enflamme toujours plus me faisant oublier à cet instant qu'on avait un spectateur.

- T'en fais pas, quand j'en aurai fini, tu n'auras plus faim de la journée.


J'empoigne fermement ses fesses que j'écarte pour renforcer ma prise et continue à la pilonner au point que mes jambes ont du mal à rester debout, mais je ne m'en soucie pas. Je veux lui donner la baise de sa vie, suivi de beaucoup d'autres aujourd'hui. Mais pour l'heure je la fait violemment descendre sur ses genoux pour empaler ses lèvres au fond de la gorge et dans un gémissement de soulagement, ma queue se déverse en elle par vague de foutre.

Je vois un flash sur son visage, me faisant remarquer les voyeurs autour.

- Il est temps d'y aller.

La relevant, je l'éloigne de tout ce beau monde et nous entraine dans un bar, à l'écart pour qu'elle reprenne ses esprits. Commandant une bière et un cocktail pour elle, il est temps pour moi d'en apprendre plus sur elle.

- Alors, comment une fille comme toi peut finir nympho à ce point ? J veux dire, je sais que j'envoie du lourd, mais te laisser humilier par un mec que tu connais pas, y a anguille sous roche.

Oui je mets les pieds dans le plat direct, les ronds de jambes c'est pas mon truc, et puis vu comment se sont déroulés ces dernières heures, faire preuve de pudeur serait une blague. Elle peut sentir alors au même moment, mon pied se glisser le long de ses cuisses sous la table, se poser juste contre sa chatte, voulant voir si elle allait rentrer dans le jeu.

Claire

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 11 mardi 18 juin 2024, 09:55:01

C'est dur de garder et supporter son rythme mais qu'est-ce que c'est bon. Comme toujours, je me déteste de ressentir et penser des choses pareilles mais je n'y peux rien. C'est ma vie: un mélange d'attraction furieuse pour le sexe et en même temps, un repoussoir psychologique. Mon combat est hebdomadaire et jusqu'à présent, je tiens le coup. Mais combien de temps est-ce que ça va durer? Combien de temps avant que je craque pour l'un des deux aspects de ma personnalité? Ou je sombre dans la luxure absolue, ou je plie bagages et me présente à la porte du paradis. Après ce que j'endure, j'espère au moins qu'une place m'y est réservée.

Un coup de reins plus perforant que les autres me fait crier, trop fort. C'est plus qu'il n'en faut pour notre spectateur qui se termine encore une fois dans son pantalon. Doublement pathétique! Si son kink, c'est de mater des petites nénettes se faire broyer et plier en deux dans une station de métro, alors il a devant lui le show de la décennie.

J'ai l'impression d'avoir le feu au ventre. Entre mes cuisses, c'est une véritable éruption qui se produit. Je tremble comme une folle et n'arrive même pas à demander à mon fou furieux de se calmer. Je tressaute, je râpe le mur, mon haut s'accroche à une aspérité et se déchire dans mon dos. Je prends cher, je me fais sévèrement allumer et ... j'en veux encore. Cette étreinte m'a régénérée. On est loin du délai habituel d'une heure avant que je me sente bien. C'est curieux parce que ce n'est pas la première fois qu'on me maltraite de la sorte. Ce qui sort de l'ordinaire en revanche, c'est toute la passion que le garçon y met. Je suis peut être à côté de la plaque mais je pourrais croire qu'il cherche à m'emmener au nirvana, avec lui.

Je frissonne et me dis qu'il est dommage qu'on se rencontre dans ce contexte de plan cul. Autrement, j'aurais chercher à le revoir. Je ne suis ni une sainte, ni une nonne, et lui, il est beau, sait se servir de son corps pour enflammer le mien; et en plus, j'aime bien (je crois) son côté mâle qui n'en fait qu'à sa tête. Si ! En fait, ça me plait. Il prend le lead et je trouve que c'est bien de suivre parfois. Moi, ça me fatigue de devoir toujours foncer et prendre les devants. Là, je suis et c'est très bien comme ça. Ensuite, comme je l'ai déjà prouvé, je peux aussi être érotico-porno-active et décider de ma manière de prendre ou offrir.

Il me manque juste une petite chose et la boucle sera bouclée. Ça arrive vite et le garçon me laisse tomber à genoux. Il s'enfonce dans ma bouche que j'ouvre en grand; son sexe glisse sur ma langue et plonge loin dans ma gorge. Il s'y vide en longues secousses et moi, comme une chienne, je me gave. Je le bois littéralement, avidement, pompant jusqu'à lui faire mal. La production part directement à la consommatrice sans intermédiaire. C'est sale mais enivrant. C'est loin d'être bon mais j'en bouffe. C'est là l'apothéose et quand il se retire de ma gorge, j'ai les yeux qui brillent et je me lèche les lèvres.

On risque de se retrouver sur reddit ... Et alors? Aujourd'hui, j'ai franchi une étape et quand j'en prendrai vraiment conscience, je risque de me sentir mal pour des jours. La suite, une course derrière lui tandis que j'essaye de m'arranger un peu. On entre dans un bar et je vois mon reflet dans une vitre: une magnifique petite catin tout juste ramassée sur le trottoir ... C'est d'ailleurs comme ça que je perçois aussi l'avis de la serveuse à mon sujet. Encore un peu et elle pourrait me sortir qu'on accepte pas les animaux ici ...
Euh ... là aussi je ne peux pas choisir ce que je veux boire? Eerrkkk, y'a de l'ananas dans mon cocktail, je déteste ça. Et il me faut un truc fort pour faire passer le goût du ... garçon.

"Un gin tonic pour moi s'il vous plait."

La fille me regarde. Pute et alcoolique, c'est ce qu'elle pense. C'est dans ce sens que mon baiseur intraitable entame la conversation. Lui dire la vérité? Y'a pas moyen. Autant raconter une connerie crédible mais c'est dur. Dès que j'ouvre la bouche, je sais que je vais sortir une connerie.

"Non, il n'y a rien. J'avais envie c'est tout. Toi aussi. C'est bien tombé."

Je tire sur mon top qui à une fâcheuse tendance à remonter sur ma poitrine pour en exhiber la petite dimension inférieure. Et puis avec cette jupe beaucoup trop courte, j'ai les fesses qui collent sur la banquette en cuir. L'endroit est cosy et j'aime bien l'ambiance feutrée tamisée. Je me détends jusqu'à ce qu'il recommence son manège et vienne me titiller. Mais là, je suis déjà plus en forme et réactive. Je le repousse.

"Là, j'ai soif d'alcool monsieur le pervers."

Et c'est mon pied qui vient se loger entre ses cuisses. Attends ... je fais quoi? J'avais prévu d'aller aux toilettes et disparaitre de sa vie sans prévenir non? Et là, je suis à faire la même chose que lui. J'ai même un petit fourmillement qui me rappelle son membre dans mon ventre. C'est étrange. Ma malédiction me fout la paix d'habitude, une fois que j'ai passé le test de la semaine. Pourquoi est-ce que là, ça ne le fait pas?

"Alors? Ma bouche te plait?"

Ma pureté virginale termine en flaque de honte. Ce n'est pas moi qui parle, c'est impossible. Mais si ma grande, c'est bien toi. Tu flirtes à sa manière. Il te plait.
De quoi? NON! Surement pas.
Mon dialogue n'est dédié qu'à moi-même et mon côté mignon sait déjà qu'il a perdu.

"T'as une copine?"

Kilian Piers

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 12 mardi 18 juin 2024, 21:35:31

Gin tonic ? Ça lui va bien, énergique comme elle. Et visiblement suffisamment satisfaite pour refuser mon invitation, sans se faire prier pour me rendre la pareille...elle s'en sort pas mal...Soit je profite avec joie, si elle veut me chauffer on ne va pas se priver, et elle se débrouille bien avec son pied. Par contre elle a raconter qu'elle avait juste envie, mon instinct me dit qu'elle ne dit pas toute la vérité. Je n'insiste pas, j'en apprendrais sans doute plus avec le temps. Et puis la voilà bien bavarde tout à coup avec toutes ses questions...Son pied entre mes cuisses peut sentir qu'en bas ça se réveille déjà bien, pendant que je réfléchis.

- Il n'y a pas que ta bouche, ta chatte est pas mal non plus. Et tu encaisses bien, même si étonnamment je te trouve plus énergique alors qu'on s'est dépensé...

Je la sens plus frénétique sous la table alors que la deuxième question arrive, plus personnelle, alors là il faut mériter. Je rappelle la serveuse, qui continue à mal regardé mon invitée, et rappelle son intention en la sifflant.

- Par ici que ça s passe. Mets nous dix shots chacun, et tiens, tu resteras à nos petits soins jusqu'à ce qu'on s'en aille.

Je lui donne une liasse de billets, la rendant bien plus mielleuse d'un coup, je la surprends même à me reluquer alors que je lui rappelle la commande. En attendant, je profite que Claire ai baissé sa garde, trop concentrée sur ma proéminance, et mon pieds vient reprendre son office, sans lui laisser l'envie de discuter.

- On va jouer à un jeu, une question, un shot. Si tu veux aller sur du personnel, c'est ma règle.

Les shots arrivent sur la table et les réactions de Claire, font clairement comprendre ce qui se passe ici à la jolie serveuse à qui j'ordonne de s’asseoir à proximité pour être à nos petits soins, malgré sa gêne apparente. Je prend le premier shot, et tandis que je l'apporte à mes lèvres, et que le divin nectar se glisse dans ma gorge, je presse le clitoris de mon amante par surprise.

- Je...suis obligé de rester ? Messieurs dames ?
- On t'as pas parlé, reste à ta place. A toi maintenant, tu crois vraiment que je suis du genre à m'enticher d'une copine ? Je peux baiser des bombes comme toi et les rendre accrocs, c'est bien plus amusant.

J'ai été le plus honnête possible, et c'est vrai que j'aime cette vie de débauche avec une ou des nouvelles femmes chaque soir, qui la plupart viennent en redemander. De là à admettre que c'est ma manière à moi de me venger sur toute l'agente féminine, à cause d'une seule qui s'est foutu de ma gueule, ça n'arrivera jamais. Je suis plus libre comme ça. On remarquera que je n'ai toujours pas donné mon nom d'ailleurs, j'aime garder une part de mystère, peu de mes partenaires ont la chance de le connaître, il faut le mériter.

- Bien, à ton tour de répondre, ça t'arrive souvent de te plier au lubie de total inconnus dont tu ne connais même pas le nom ?

Au même moment, je mets plus de passion et de déxtérité dans mes caresses, tandis que je la transperce du regard, me nourissant de ses réactions.

Claire

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 13 mercredi 19 juin 2024, 13:38:14

... boire tout ça? La dernière fois que j'ai pris une cuite ... non, je ne vais pas le raconter ...
La serveuse antipathique commence à me taper sur les nerfs aussi je la regarde méchamment, comme si j'allais lui transmettre mentalement une horrible MST incurable. Elle baisse les yeux, toute péteuse, coincée là entre un type qui pourrait être dangereux, et une nénette qui doit fourmiller de bactéries mortelles.

Je ne suis pas prête pour ce genre de jeu et je sais déjà que je vais le regretter. Mais parce qu'on a commencé et qu'après tout je ne peux pas sombrer plus bas, j’acquiesce.
Ouf ... ce n'est pas la modestie qui va l'étouffer mais je suis la preuve vivante qu'il n'a pas tort. Je fais la moue.

"Ne me mets pas dans le même panier que tes bombes et tes conquêtes. Je n'ai rien à voir avec elles. Ce que je fais, je le fais pour moi et pour mon seul plaisir."

Je sonne crédible. J'ai le ton qu'il faut et l'assurance qui va avec. Je regarde la serveuse et en profite pour me venger.

"Je suis libre de faire ce que je veux, je n'ai pas raté ma vie et si l'envie me prend de m'éclater, je le fais."

Bon, faut faire le tri dans mes mensonges mais l'essentiel est que j'arrive à me donner une certaine consistance, ce dont je manquais un peu jusqu'à présent, je crois. Et puis il faut que je marque aussi mon caractère qu'il voie que je ne suis pas une victime de la société, dépendante et soumise.
Allez! Mon premier shot, je me l'envoie sans sourciller et j'arrive même à afficher un léger dédain devant mon verre vide. Sa question? A vrai dire je m'y attendais. On me la pose souvent.
Le jeu ne se passe pas que sur la table, il l'est actif aussi dessous. Si lui me titille un peu, c'est plus simple pour moi d'avoir accès à son paquet. Je le frotte et bien que je ne sois pas vraiment dans le trip des pieds, je trouve ça amusant.

"Ce n'est pas moi qui me plie à leurs lubies, c'est eux qui se plient à la mienne, ce n'est pas la même chose."

Comme je n'ai pas envie de briser l'ambiance en parlant de mon malheur, je préfère raconter un autre très gros mensonge.

"Tu te plais à baiser tant que tu peux et qui tu peux, c'est la même chose pour moi. Qu'on ne me parle pas de féminisme ou de respect des genres, tout ça c'est de l'hypocrisie. J'adore me faire baiser. Parfois je fais le mauvais choix et je suis déçue et d'autres fois, je tombe sur un bon coup. Toi, t'es un bon coup. Mais je préfère les queues aux pieds .."

Ça y est. Je suis détendue. Il ne faut pas grand chose. Du gin et un beau gosse ... facile.

"A mon tour. Qu'est-ce qui ferait que tu t'accroches à une fille?"

Autant ne pas tourner autour du pot. La seule que ça dérange, c'est la serveuse qui a adopté une mine traumatisée dès que j'ai commencé à raconter ma vie.

Kilian Piers

Humain(e)

Re : Enquête d'actions (pv Claire)

Réponse 14 mercredi 19 juin 2024, 17:42:21

"Ne me mets pas dans le même panier que tes bombes et tes conquêtes. Je n'ai rien à voir avec elles. Ce que je fais, je le fais pour moi et pour mon seul plaisir."

Je pousse un rire sincère en l'écoutant, qu'est ce qu'il faut pas entendre, elle peut se rassurer autant qu'elle veut.

- Et tu crois que lorsqu'elles m'appellent ça n'est pas pour leur plaisir ? Elles me voient comme un sextoy qui va les faire monter aux rideaux, et je les baise aussi pour mon seul plaisir. Si tu veux me convaincre que tu es différente, ça ne sera pas sur ce terrain là.

La pauvre âme posée derrière moi sans dire un mot doit trouver la conversation lunaire, bien loin de la bien pensance et des règles de sociétés. Mine de rien dans cet endroit, à cet instant, nous sommes dans une bulle sans filtre, j'ignore si mon interlocutrice s'en est aperçu, mais elle peut être elle même comme jamais, libérée du poids de la honte et de la pudeur. C'est dans ces moments là que les masques tombent. Par contre que les autres se plient à ses lubies ? Jusqu'à présent c'est moi qui ai mené la danse, elle ne pourrait pas dire le contraire, à moins que j'ignore certaines choses. Et tout ça pour qu'elle balance de but en blanc qu'elle n'attend qu'une chose, que je la baise à nouveau.

Comme quoi, pas si différente...

"A mon tour. Qu'est-ce qui ferait que tu t'accroches à une fille?"

- Rien. Pas à ma connaissance, l'amour est une erreur et une faute grave, comme dirait un grand homme. J'ai déjà donné, j'ai ramassé, je ne fait pas deux fois la même erreur. Qui sait, peut être dans mes vieux jours...

Et c'est honnête, à cet instant, je ne me suis plus jamais accroché à qui que ce soit. Si on creuse profondément, il pourrait y avoir peut être une braise parmi les ténèbres, mais si fugace que même moi je ne la détecte pas. Cependant ça fait déjà deux questions sur ma vie sentimentale. Je finis par croire que c'est elle qui aurai envie de s'accrocher, mais je sais que ça n'est pas à moi qu'elle s'accroche, mais à ce que je peux lui apporter. Comme toutes les autres.

Prenant un shot, je me lève pour fermer le rideau de velours, nous voilà totalement isolé. Je le bois cul-sec, la douce chaleur dans ma gorge est un délice qui me revigore, puis posant le shot à l'envers sur la table, je m'approche de Claire, lui murmurant à l'oreille

- Quel est ton plus grand rêve ? Et je veux du croustillant.

Tout en chuchottant ces mots, je jette un regard sur la serveuse qui ne sait pas où regarder, mais qui jette quand même un œil à ce que je fais, tandis que mes lèvres viennent flatter la nuque de Claire, et que je prend sa main pour la porter sur ma bosse, la frottant lentement pour lui rappeler chaque centimètre de ce qui se cache là dessous, avant de l'en priver soudainement pour me rassoir.
« Modifié: mercredi 19 juin 2024, 18:29:31 par Kilian Piers »


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