Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

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Shun

Humain(e)

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 15 mercredi 19 juin 2024, 21:23:23

Kentaro traduisit en articulant bien chacun des mots qu'il prononçait. Son visage allait de paire avec la violence de la correction verbale. Il était polaire et on pouvait lire dans ses yeux qu'une grosse connerie pourrait très vite se produire. Si le trouduc la ramenait, il était possible que ça tourne mal. Heureusement, le photographe s'écrasa et il avait raison. Cet épisode pourrait lui coûter sa réputation. Se mettre MIRENA à dos n'était pas la meilleure des choses à faire. En revanche, les autres employés jubilaient, c'était visible. Et chef d'orchestre de ce bordel, Irène flamboyait dans sa tenue légère.

Elle était comme une pile et très vite, elle imposa une pause. C'était bienvenu. Kentaro la rattrapa alors qu'elle s'engouffrait dans sa loge et il referma la porte derrière eux. Irène était nerveuse et extériorisa sa colère. Tout doucement, Kentaro s'approcha et lui passa son peignoir sur les épaules.

"Vous allez prendre froid."

Il alluma ensuite une bouilloire.

"Vous êtes pâle, vraiment. Je vais vous faire un thé sucré, ça vous fera du bien."

Il s'y affaira en  commentant.

"Je vous remercie d'avoir pris soin de moi, on dirait que les rôles s'inversent n'est-ce pas?"

Il en rit puis lui tendit la tasse.

"Vous ne buvez pas? Vous n'aimez pas le thé?"

Il meublait la conversation le temps qu'elle se calme. Parler pouvait capter son attention sur autre chose que son sujet d'énervement. Il fallait qu'elle entende sa voix qu'il modula souple et chaude.

"Ce shooting était une première pour moi. C'était très intéressant. L'organisation laisse à désirer mais je n'ai remarqué aucun comportement étrange. Je pense que vous avez fait peur à tout le monde ..."

Cette fois, il lui lançait une petite pique mignonne.

"... enfin, sauf à moi bien sûr car je sais que vous êtes véritablement adorable."

Il regarda sa montre. Ils avaient encore le temps.

"Je vais attendre devant la porte, vous pourrez vous reposer."

Mirena

Légion

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 16 jeudi 20 juin 2024, 12:31:24


Moi qui m'attendais à rester seule après mon coup d'éclat, je constate avec surprise l'arrivée de Kentaro dans ma loge. Quelqu'un peut m'expliquer au nom de quoi je me remets à rougir ? Ça m'agace au plus haut point ! Et pourtant, j'apprécie vraiment qu'il prenne le temps de me couvrir au lieu de me laisser dans mon coin. Malgré mon mutisme, volontaire pour une fois, il ne cesse de communiquer avec moi. Il me donne l'impression de vouloir me changer les idées et ça marche à moitié. Parce qu'une partie du problème c'est lui, je ne sais plus comment agir vis-à-vis de lui et ça me perturbe. Restant dos à lui, je regarde son reflet s'activer dans mon miroir. Ses gestes sont lents et sûrs, le thé est prêt en un battement de cils. Je suis tellement hypnotisée que j'en oublie de prendre la tasse qu'il me tend. Tournée vers lui pour rectifier mon erreur, j'écoute commentaires sur la situation en portant la tasse à mes lèvres. Je la dépose pour signer après qu'il se soit gentiment moqué de ma réaction… volcanique ?

- On ne touche pas à mon staff et on ne traite pas mon garde du corps de domestique. Ce clown je ne le supporte déjà pas de base à m'appeler chérie à tout bout de champ, mais là c'était la goutte d'eau. Je n'allais pas le regarder vous humilier de la sorte… Et non je ne suis pas adorable. 

Par contre je ne sais pas ce qu'il me prend de lui attraper la main au moment où il s'apprête à faire demi-tour. J'ai perdu la tête ou quoi ? De ce fait je retire bien vite mes doigts de sur sa peau, comme si je venais de me brûler.

- Vous… Vous êtes obligé de sortir et rester devant la porte ? Parce que… moi ça ne me dérange pas si vous restez. Tant que ce n'est pas l'autre abruti qui vient me les briser, ça ira. 

Petit mensonge pour éviter qu'il se fasse des idées. Et n'ayant pas du tout le courage d'affronter son regard, je détourne les yeux. Ensuite je prends ma tasse, avant de rejoindre le canapé fissa. M'assoir devrait m'aider à retrouver un semblant de pensées cohérentes. Le peignoir, qui m'arrive au dessus des genoux, dévoile mes jambes quand je les croise. Pensive, je fixe ma tasse et essaie de faire le tri entre mes émotions. J'ai presque peur de relever la tête et de constater qu'il est sorti. Ne pas savoir ce qu'il pense ajoute à mon tourment. C'est hallucinant, pourquoi j'éprouve ce besoin qu'il reste près de moi ? Je ne me sens pourtant pas en danger ici. Alors qu'est ce que ça peut me faire qu'il sorte ou reste hein ?
 
« Modifié: vendredi 30 août 2024, 02:29:11 par Mirena »

Shun

Humain(e)

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 17 samedi 22 juin 2024, 17:45:33

Il s'apprête à sortir quand leurs doigts se touchent, à l'initiative d'Irène. Quelque part dans les méandres du destin, une petite clochette tintinnabule, sonnant là un nouvel évènement dans l'histoire de la création. La scène se fige, et parait durer une éternité, jusqu'à ce qu'Irène retire sa main et signe. Comment rester de marbre? Comment refuser? C'est à cet instant que Kentaro aurait dû se contenter de refuser et sortir. C'est ce qu'il aurait vraiment dû faire s'il avait su les conséquences que cela entrainerait. Mais non, il resta, tout simplement, parce qu'il était à l'écoute des bonnes personnes et parce que rien ne nécessitait un refus alors qu'elle demandait qu'il reste.

On vint frapper à la porte et un technicien annonça que le photographe avait fait un petit malaise et prenait quelques minutes de repos en plus. Avec la chasse qu'il avait prise, rien de plus normal.  Son ego devait terminer de se liquéfier au fond de son slip. La séance aurait pu être écourtée mais les créatrices comptaient vraiment sur cette opportunité pour présenter leur travail avec une star comme la guitariste de Mirena.

Il allait donc falloir attendre un peu et Kentaro ne voulant pas s'asseoir sur le tabouret de la coiffeuse d'Irène, il se posa sur le canapé à côté d'elle.

-C'est une drôle de journée. Ce matin quand je me suis levé, je pensais assurer une mission comme une autre mais il n'en ai rien. Vous êtes très spéciale. Vous êtes une personne à qui l'on s'attache facilement. Ce ne doit pas être facile tous les jours pour vous.

Il bloqua puis rectifia.

-Par spéciale, je veux dire exceptionnelle. Il m'apparait que vous n'avez aucun défauts, et si vous en avez alors je ne les ai pas remarqué. C'est marrant mais nous avons beaucoup en commun, même si moi, j'en ai bien des défauts.

Il sentait qu'il pouvait parler librement. Elle l'y avait invité un peu plus tôt et puis, elle amenait facilement à s'ouvrir. La distance normale qu'ils auraient du entretenir s'effritait vite. Kentaro ne pouvait ignorer les jolies jambes d'Irène, ses cuisses fuselées et ses mollets parfait, tout comme il ne pouvait pas éviter de voir l'ouverture du peignoir sur la nuisette qui ne couvrait presque rien. Il n'était plus gêné, bannissant toute forme de fuite qui leur nuirait plus qu'autre chose.

Elle lui plaisait, beaucoup. Et il lui plaisait, c'était visible. Seulement, mettre le bon mot sur la bonne émotion et l'accepter n'était pas simple. Par deux fois, il voulut dire quelque chose mais se retint. Il botta en touche pour le compliment sur sa beauté, son regard suffisait à clarifier ce qu'il pensait, sans aucuns doutes.

A travers la porte, une des filles rappela.

"Pour la scène suivante, c'est le lot B, Irène"

Kentaro regarda automatiquement le portant. Le lot B sortait un peu de l'ordinaire et allait plus dans le sens des propos d'Ariane que ceux contraires d'Irène. Avec ça sur le corps, Irène aurait largement sa place dans le bordel de Sin City aux côtés de Jessica Alba. Elle l'éclipserait même, de loin.

"Irène, je ..."

Ils se levèrent en même temps et tout naturellement, leurs visages se rapprochèrent et leurs lèvres se frôlèrent en un contact électrisant.



Mirena

Légion

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 18 mardi 25 juin 2024, 15:15:02


Je suis perdue, perdue dans mes sensations, mes sentiments. Tout est flou pour moi. Des gardes du corps j'en ai eus à la pelle et pourtant ça n'a jamais été aussi ambigu avec eux. Kentaro me trouble, beaucoup trop même et j'ai du mal à gérer cette attirance qu'il fait naître chez moi. Je peux au moins me détendre en voyant qu'il ne semble pas enclin à partir. Pendant qu'on nous annonce à travers la porte que la pause sera plus longue que prévue, je soupire de soulagement. Il me faut un maximum de calme pour le moment, ce qui va être compliqué à obtenir maintenant qu'il est assit tout près de moi. Nos jambes viennent même se frôler par moment, déclenchant des rougeurs incontrôlées chez moi.

Comme à chaque fois qu'il signe, je suis presque hypnotisée par ses mains. Bon sang, si je pouvais cesser de les imaginer sur moi ça ne serait pas du luxe ! Sans compter qu'il n'a de cesse de me complimenter, ce qui ajoute à mon trouble. Ne pourrait-il pas être un trou du cul comme ce foutu photographe ? Au moins ce serait plus simple de rester de marbre. On nous interrompt une seconde fois, pour me signaler la nouvelle tenue. Portant B hein ? Oh seigneur, c'est QUOI cet ensemble indécent ? Déjà que ma tenue actuelle frise l'atteinte à la pudeur, celle-ci c'est carrément un appel au viol. Je… je ne vais quand même pas devoir porter ça devant lui quand même ?

Distraite par tout ça je me relève en même temps que lui et là c'est la catastrophe. Nos lèvres s'effleurent brièvement et un long frisson parcourt mon corps. Si ça s'était arrêté là, ça n'aurait été qu'un incident de plus à ajouter à la longue liste de cette journée. Seulement voilà, j'ai envie de plus et j'en ai assez de me retenir. Pour autant je ne me jette pas sur lui comme une morte de faim. Je cherche d'abord son regard et sans le quitter je laisse à nouveau nos lèvres de rencontrer. Incapable de garder les yeux ouverts plus longtemps, je les clos et viens glisser mes bras autour du cou du jeune homme. Mon corps se rapproche doucement du sien jusqu'à ce qu'on ne puisse même plus glisser une feuille de papier entre nous. J'ai chaud, affreusement chaud et c'est entièrement sa faute !
« Modifié: vendredi 30 août 2024, 02:29:30 par Mirena »

Shun

Humain(e)

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 19 jeudi 27 juin 2024, 09:27:31

L'évènement qui survient pourrait faire passer Kentaro de simple garde du corps à ennemi public n°1 des fans de MIRENA. Il ne peut pas lutter, ni contre l'absolue beauté qui l'embrasse, ni contre ses propres sentiments qu'il conservait bien encagés au plus profond de lui-même. Ce baiser est libérateur, mais aussi catalyseur et canaliseur de toutes ces retenues et tensions de la journée. Alors qu'ils sont si près l'un de l'autre, il n'a lu dans le regard d'Irène que de la franchise et de l'honnêteté. Là, pas de mensonges ni de tentatives de manipulation, juste l'envie et le désir d'aller plus loin et d'effacer les troubles précédents.

Si elle ne l'avait pas fait, c'est surement lui qui aurait franchi le pas, peut être même involontairement, guidé par cette part de lui qui murmurait constamment à quel point elle lui plaisait. Quand leurs lèvres se soudent et qu'elle l'embrasse, son cœur manque un battement. Il n'est pas surpris, ni ne craint pour son avenir professionnel. Ces détails là sont moindres que ce qu'il ressent, et veut ressentir. C'est le langage du corps qui parle et celui d'Irène est sans appel. La chimie n'opère pas encore sur les sentiments personnels mais sur l'attirance immédiate et réciproque de ces deux êtres.

Les mains de Kentaro se posent sur les hanches de la jeune femme . Elle dit avoir la peau froide mais Ken ne s'en rend même pas compte.  Il lui rend son étreinte tout en prolongeant leur baiser. Le contact de leurs lèvres s'effarouche, s'amplifie. Les langues se joignent au ballet et les succions suivent de près. L'homme frémit contre sa partenaire, électrisé; son âme d'aventurier s'éveillant pour aller plus loin. Les deux vacillent dans cette pièce qui n'avait pas vocation à les unir ainsi. Kentaro la garde, la maintient tout contre lui, explorant ses courbes en douceur, jusqu'à ce qu'il décide d'être plus incisif. Ses doigts remontent les flancs d'Irène pour venir se loger contre sa nuque. Sans être possessif il marque sa présence et sa volonté de l'accompagner. Leur vacillement bascule en équilibre précaire tant ils dépendent de la stabilité de l'autre ...

Et puis c'est au tour de Kentaro de prendre les devants. Irène est légère et il la soulève pour l'asseoir sur la coiffeuse. Son bassin se rive au sien et dans l'effervescence de l'instant, il glisse ses mains sous la nuisette qu'il relève pour s'approprier cette superbe poitrine.Il peut lui attribuer de nombreux adjectifs comme, ronde, pleine, lourde, douce ou encore accueillante mais ce dernier point reste à tester. Il la caresse, en palpe le volume et en découvre toute la perfection. Ses pouces jouent le rôle de perturbateurs coquins à s'échiner sur les tétons sensibles.

Tout cela n'est pas de la frénésie, c'est de la passion. Et autant dire que celle de Kentaro se traduit par un durcissement palpable de son sexomètre personnel. Si Irène l'a déjà senti contre elle, là elle peut définitivement être assurée (ou rassurée) que son garde du corps joue en division supérieure...

Ils s'agitent et Kentaro lance un coup de rein précis juste comme il faut, là ou il faut. C'est sans arrière pensée, de toute manière, son cerveau est en ébullition. S'il pouvait allonger Irène pour lui grimper dessus, il le ferait mais la coiffeuse est trop étroite pour cela. Un flacon se renverse et roule pour tomber par terre sans se briser, heureusement. Le rejoignent une brosse, un spray de laque, des pinces à cheveux, un pinceau à maquillage et une boite de fond de teint ...

Kentaro n'abandonne les lèvres d'Irène que pour plonger sur sa poitrine et s'offrir le luxe immense d'une dégustation qui ferait saliver même un eunuque flétri. Il a chaud et desserre le nœud de sa cravate. Sa veste l'encombre et elle vole à travers la pièce. Il faut calmer les choses, ou pas ... De toute manière, cela n'aurait jamais dut se produire, alors autant ne pas renier ce que le destin appelle.

"Je ... ne peux pas résister. J'ai envie de toi, follement."

Mirena

Légion

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 20 mercredi 03 juillet 2024, 12:06:19


A présent les mots sont superflus entre lui et elle, ce sont leurs corps qui ont pris le relai. Et quelle délicieuse manière de se découvrir. Leurs lèvres se cherchent avec fièvre dès que l'un ou l'autre songe à mettre fin à ce baiser. Elle n'arrive plus à réfléchir correctement, ils ne devraient même pas faire ça et pourtant... L'idée même de stopper n'effleure même pas l'esprit de la muette. La voilà focalisée sur les mains de Kentaro qui parcourent ses hanches, à cette fougue qu'il lui transmet en laissant leurs langues se taquiner. Impossible de mettre des mots sur ce qu'elle ressent, tout est brouillé. La seule certitude qu'elle a c'est qu'il la trouble et qu'elle a terriblement chaud. A un point tel qu'elle est la première à se débarrasser d'un de ses vêtements, son peignoir plus précisément. Il tombe dans un bruit mat au sol au moment même où l'humain la soulève pour l'assoir sur sa coiffeuse.

Dans la précipitation de leurs gestes, les produits de beauté d'Irène s'écrasent peu discrètement au sol. Ses mains fines veulent à leur tour courir sur lui et lui rendre ses faveurs. Le problème c'est qu'il est encore trop habillé pour lui faciliter la tâche. Alors elle se contente, pour le moment, de commencer à déboutonner sa chemise pour pouvoir caresser son torse. Si la vampire sent le désir monter en elle, elle ne peut ignorer que c'est aussi le cas chez lui. Il l'exprime avec ferveur, que ça soit par ses caresses voluptueuses ou cette dureté qu'elle peut sentir contre son intimité. Au moment où il laisse glisser sa bouche vers sa poitrine, le garde du corps peut entendre la belle gémir sans retenue. Ce souffle passionné qui survole sa peau, cette langue joueuse qui la fait frémir et enfin ces lèvres entêtantes qui prennent d'assaut ses seins. Tout cela agite ses sens et la plonge dans un océan de délice. Elle allait signer pour répondre à ses mots incendiaires quand trois coups à la porte la paralysent. Décidément les stylistes et maquilleuses ont décidé de leur pourrir l'ambiance aujourd'hui !

- Irène ? Tout va bien ? On a entendu du bruit ! On peut entrer ? Ca va être à toi dans dix minutes !

Là c'est vraiment la catastrophe si elles entrent. Alors, bien qu'elle n'avait aucune envie de bouger de là, la miss descend en trombe de la coiffeuse et s'élance pour bloquer la porte avec son corps. C'était juste parce qu'au même moment la poignée se baisse.

- Irène ? Pourquoi c'est fermé ?!

La pauvre ne peut bouger de là, alors elle fait signe  à Kentaro de vite lui apporter son synthétiseur. Heureusement, vu les réflexes de celui qui a faillit être son amant, elle le récupère dans la seconde et peut pianoter frénétiquement.

- Je suis nue les filles, arrêtez de vouloir entrer à tout bout de champ ! Pourquoi Kentaro ne vous a pas arrêté ? Ne me dites pas que l'autre abruti lui cherche à nouveau des noises ?!

C'est hallucinant de voir la facilité avec laquelle cette jeune femme arrive à mentir, ça en devient presque inquiétant. Heureusement cette petite ruse marche et les filles, s'inquiétant d'un nouvel incident, vont voir du côté du photographe. Poussant un profond soupir de soulagement, Irène se frotte le visage entre les mains avant de regarder Kentaro. Bien que refroidie par tout ça, le désir reste visible sur son visage et ce n'est pas leur petit air débraillé à tous les deux qui pourra leur faire oublier ce qui vient de se passer. Ayant peur qu'il s'approche et lui fasse perdre de nouveau le contrôle, elle tend sa main comme pour le stopper et commence à signer pour éviter que des oreilles indiscrètes découvrent ce qui se passe ici.

- Reste à distance je t'en supplie, je ne veux pas perdre encore le peu de contrôle que j'ai récupéré. Je… Il faut que j'arrive à finir ce shooting d'abord. Ensuite une discussion s'imposera entre toi et moi.

Si ses mots peuvent donner l'impression que c'était une monumentale erreur et qu'elle ne souhaite plus recommencer : son regard dit tout l'inverse. Et c'est à ce dernier qu'il pourra se fier, ainsi qu'à la respiration de la jeune femme qui est haletante. Elle essaie tant bien que mal de ne pas céder à ses pulsions et considérant le temps annoncé par les maquilleuses, elle doit à tout prix se changer. Toujours appuyée sur la porte, elle le fixe avec un air perdu, car elle doit passer près de lui pour récupérer la tenue qu'elle doit porter. Et lui il doit sortir pour qu'elle se change sans que ça dérape. Seulement, quelque soit l'ordre dans lequel ils procèdent, ils devront passer tout près l'un de l'autre. Or Irène sait pertinemment qu'elle n'aura pas suffisamment de volonté pour ne pas l'embrasser ou plus encore. Alors, elle essaie de se persuader que ce qu'elle va faire est une idée qui fonctionnera. Se redressant, elle va combler l'espace qui les sépare et poser un bref instant son regard sur le portant derrière lui. Mais très vite, ses yeux se poseront sur les lèvres de l'humain puis ses yeux envoutants, la faisant déglutir.

- Rien qu'un seul... Et après je me remets au travail. Ok ?

Timidement, elle vient effleurer les lèvres qui la narguaient. Et au prix d'un énorme effort, elle arrive à en rester là. Elle va donc aller juste derrière lui et prendre le fameux portant B.
« Modifié: vendredi 30 août 2024, 02:29:38 par Mirena »

Shun

Humain(e)

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 21 dimanche 07 juillet 2024, 22:59:09

La fièvre qui s'est emparée d'eux ne cesse de grimper en température. De doux, légers et emprunts de douceur, leurs baisers ont fondu dans une passion intense et dévorante qui annihile toute forme de retenue adulte. Tous deux sont comme de jeunes amourachés qui expriment presque maladroitement leur attirance l'un pour l'autre. Les gestes deviennent plus exigeants, les caresses plus appuyés, le contact plus brûlant. Kentaro oublie qu'il ne devrait pas, qu'il devrait être celui qui imposerait la cessation immédiate de cette plongée vertigineuse dans une TRÈS grosse bêtise. Mais il ne peut pas lutter, c'est ainsi que se construisent les belles histoires. Les hauts cèderont aux bas, le bonheur à la tristesse, la réflexion à l'impulsivité. Le melting-pot d'émotions qui le submerge est bien trop fort pour lui ... et Irène sent si bon ...

C'est à nouveau aux maquilleuses que revient la palme de la douche froide. Irène obtient le césar de la meilleure cascadeuse tant elle réagit au quart de tour et s'élance pour bloquer la porte. Et Kentaro obtient la palme du meilleur sprinter en apnée en se jetant sur le synthétiseur.

Et puis ... tout se tasse et chaque chose revient presque à sa place. Il y a des choses qu'on voudrait dire mais qu'on ne peut pas. Kentaro reboutonne sa chemise et se dirige vers la porte. Le mieux est de sortir, il pourra respirer dehors et remettre de l'ordre dans ses idées mais Irène l'arrête et signe. Elle a raison. Elle a complètement raison. Il faut réagir puis parler, ne pas laisser cet interlude sans explications. Le garde du corps hoche la tête. Après ... ils parleront après. Irène doit se changer mais son dernier geste termine de l'achever.

Un seul? Ok? Est-ce une tentative pour elle-même de se rassurer, ou de le calmer lui? Pourquoi un seul déjà? Ou plutôt, pourquoi retenter le diable? kentaro est un homme, fringuant, vigoureux, dynamique, complètement investi dans tout ce qu'il fait. Un seul? Ça aurait le goût de l'inachevé. Là où il y en a un, il y en a deux, et d'autres encore ... Un est un impair et il ne veux pas resté sur un impair. Ils sont deux et se sont lancés ensemble. Aussi, quand Irène vient lui offrir un baiser fugace pour s'éloigner tout aussi vite, il l'attrape par le poignet et la tire à lui. C'est à son tour et ses lèvres sont tout sauf légères et délicates. Son baiser est dévorant et irrémédiablement magnétique. C'est le baiser d'un homme qui en pince sévère pour une femme. Cela fait deux. Et c'est à son tour de se séparer d'elle. Il rejoint la porte en reculant pour ne pas la perdre des yeux, marque un temps d'arrêt qu'on pourrait prendre pour la préparation d'un nouvel élan, mais sort finalement.

"Qu'est-ce que je fous?"

Dans la coursive, il est appuyé dos au mur. Il se passe la main sur le visage. L'odeur d'Irène est sur lui, fatalement excitante. Le garde du corps jette un œil à gauche, à droite, personne ... pffiiooouuu ... Quelle journée.

"Non mais qu'est-ce que tu fous?"

C'est bien la question. Tu fous ta vie en l'air? Ou alors tu prends un tournant en suivant la courbe du virage comme elle se présente? Ou encore tu te laisse aller à un caprice? Kentaro balaie la troisième option, il n'est plus un gamin. Indéniablement, Irène lui plait mais l'image de la star aurait plus à en pâtir que la sienne si quelque chose devait arriver. Et l'idée d'un flirt avorté qui s'arrêterait à ce flamboiement improvisé était hors de question. Il ne voulait pas se mentir, ni lui mentir, et il savait déjà qu'Irène était honnête dans tout ce qu'elle faisait.

"Tu es dans la merde mon vieux ..."

Quelques minutes passèrent avant que la porte ne s'ouvre sur Irène. Ils furent tous deux de bons acteurs car l'équipe avait rejoint la loge pour la suite. Rien ne filtra, aucune émotion. Le décor du plateau avait été changé, on aurait pu croire à une contre allée sinistre de Brooklyn, avec des éclairages crus. Là, on était plus dans la légèreté de la nuisette, le thème était hardcore au goût de Kentaro. Mais bon, il n'était pas professionnel de la publicité et aujourd'hui, la provocation était une bonne arme commerciale. Et quand Irène apparut sans son peignoir ...

Mon Dieu ...

Il chercha le point commun entre la rue, la tenue, Irène et la photographie mais ne le trouva pas. On trouvait ce genre de clichés dans Playboy d'habitude, ou d'autres magazines plus adultes.

Le photographe revint, toujours avec sa tête de con mais avec des manières plus correctes.

"Ahem ... donc pour le thème suivant: les créateurs veulent rendre hommage à Anita Lewinscky, prostituée reconvertie dans la mode. Elle a transformé la vulgarité de la rue en success fashion style."

C'est une blague là? Ça peut exister ce genre de truc, vraiment? Non, c'est une histoire à dormir debout! Et bien non, c'est vrai ... Kentaro fusille du regard le photographe qui n'y pour rien, pour le coup. Ensuite il fusille aussi du regard les techniciens qui ont soudainement plus à regarder sur le plateau qu'à faire leur boulot.

"Il nous faut le client! Où est le client? Quelqu'un a vu le client?"

Le client? Mais de quoi parle t'il? Et puis Kentaro comprend ... la rue, la fille, le client. C'en est trop! Il fait un pas en levant la main pour attirer l'attention. La séance est terminée.

"Excellente idée! Je ne vois pas l'acteur. Si vous voulez bien le remplacer, on ne montrera pas votre visage."

"Pardon?"

Une des créatrices se précipite vers lui.

"Oui!! Ce sont six mois de travail. On ne peut pas tout gâcher pour une absence. Ariane a validé le scénario. S'il vous plait monsieur!"

"Mais ..."

Il lève les yeux sur sa ... magnifique patronne.



Mirena

Légion

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 22 vendredi 19 juillet 2024, 19:48:18


Bon Irène se dit ce n'était peut être pas une si bonne idée après tout. Vu la façon dont Kentaro la ramène à lui pour un autre baiser, elle doute pendant un instant que ça s'arrête là. Il lui est difficile, voir impossible d'y mettre fin de son côté. Heureusement il se montrera plus raisonnable qu'elle et la libère de son étreinte. A bout de souffle, elle le regarde sortir de la pièce en se mordillant la lèvre inférieure. Une fois qu'il est partie, elle pose la main sur le portant pour se maintenir debout et pousse un long soupir. Il va la rendre dingue à ce rythme. Une énième inspiration lui remet les idées en place et elle se change rapidement. Pas la peine de faire encore trainer cette histoire, elle a besoin que ça se finisse au plus vite. La tenue est très limite, pourtant elle ne choque pas la vampire : elle a déjà porté largement pire.

Les maquilleuses font une nouvelle fois irruption dans la pièce et chargent le maquillage de la jeune femme. Elles optent pour un smoky eyes aux reflets noisette qui fait ressortir le violet de ses yeux et renforce l'aura prédatrice que sa tenue dégage. Enveloppée dans son peignoir, la guitariste sort de sa loge et croise le regard de son garde du corps. Vu tout le mal qu'ils se sont donnés pour ne pas se faire prendre, elle donne le change et réussi à ne rien laisser transparaitre. Pourtant il est bien là ce trouble, cette envie de l'enlacer et de l'embrasser jusqu'à plus soif. Il la dévore de l'intérieur et ne lui laisse aucun répit. Quand elle passe près de lui pour rejoindre le décor, la jeune femme ne peut s'empêcher d'effleurer son bras avec le sien. Un simple incident pour toute personne extérieure, une petite bravade de leur point de vue à tous les deux.

Consciente que tous les regards vont se braquer sur elle dans moins de cinq secondes, Irène enlève son peignoir et dévoile son ensemble. Effectivement il y a de quoi faire tourner les têtes et plus encore. Un haut qui s'arrête sous sa poitrine délicate, un pantalon en cuir qui dévoile plus ses formes qu'il ne les recouvre et des talons hauts. La vampire est l'incarnation de la luxure et sent les paires d'yeux qui la dévisagent. Pourtant un seul d'entre eux lui importe et c'est celui qui va se retrouver très bientôt dans la merde, au même titre qu'Irène. Pour le moment, d'après ce qu'elle voit il est au bord de la crise d'apoplexie. Que ça soit le décor ou la tenue qu'elle porte, il est évident que c'est trop pour lui. Même l'explication du photographe semble le faire tiquer. Elle ne sait pas si elle doit en rire ou en pleurer, s'il savait ce qu'on lui a fais faire il y a quelques mois : il serait vert.

Seulement le karma étant ce qu'il est, il rattrape bien vite la jolie moqueuse quand il s'avère que le modèle qui devait poser avec elle est absent. Cerise sur le gâteau, les autres désignent Kentaro comme volontaire pour remplacer ce dernier. "C'est une putain de blague ?" Voilà ce que signifie à cet instant le visage de la muette. Le sort semble trouver drôle de s'acharner sur eux et de les mettre dans des positions toujours plus délicates. D'un côté elle veut hurler non et envoyer paître le staff, mais de l'autre… Tout le monde a bossé tellement dur qu'elle s'en voudrait de les laisser tomber. ET au milieu de tout ça ? Elle a celui qui lui fait tourner la tête qui la supplie de refuser tout net. Un joyeux bordel comme on les aime, avec Irène qui doit faire un choix qui va forcément déplaire à l'une ou l'autre des parties impliquées. Pinçant l'arrête de son nez et soupirant un bon coup, elle pianote sur son synthétiseur.

- Ok, ok il va le faire, mais uniquement s'il donne son accord ! Je refuse que qui que se soit le force ok ? 

Posant sur lui un regard vraiment désolé, l'artiste lui signe discrètement un "navrée". Il ne tarde pas à donner son accord et très vite les filles vont juste lui faire quelques retouches vestimentaires. Exit la cravate, un bouton ouvert pour la chemise, on rend la coiffure un peu moins figée et le tour est joué. Est-ce qu'Irène regrette déjà sa décision ? Totalement, parce qu'il a exactement le même air débraillé que dans la loge un peu plus tôt. Être une vampire lui permet de contrôler juste à temps son rougissement et elle prend position avec lui pour la série de photos. Etrangement, monsieur tête de veau n'a pas besoin de lui demander mille fois de prendre un air plus aguicheur. Et pour cause : la jeune femme prend un peu trop plaisir à jouer avec les sens de son partenaire de shooting. Que ça soit quand il doit la coincer contre un des murs de la ruelle factice ou quand on lui demande de la porter pour la poser sur le capot de la voiture : toutes les prises se font en une fois.

Là où certains vont louer leur alchimie, la muette sait qu'il s'agit juste là de l'expression de leur envie mutuelle. C'est à la fois un jeu et une torture pour les deux protagonistes. Et ils n'en seront libérés qu'au bout d'une bonne demi-heure. Irène est tellement perturbée par tout ce qui vient d'arriver qu'elle jette à peine un coup d'œil aux rendus qu'on lui présente. De toute façon Mei repassera derrière, il n'y a donc rien à craindre. Là ce dont elle a besoin d'être d'une douche froide et le plus vite possible. Mais avant direction sa loge pour se changer une ultime fois. Elle a la lucidité de ne pas laisser Kentaro la suivre cette fois, se doutant parfaitement de comment ça finirait. La naïveté a beau faire partie de son être : l'état du jeune homme ne lui a pas échappé pendant la séance en duo. Déjà qu'elle redoute ce qui va arriver dans la voiture.

Ayant remit ses habits de ville, elle sort donc rapidement et va saluer le staff une dernière fois. Il semble évident qu'elle fait exprès de traîner pour retarder le premier tête-à-tête qu'ils auront à l'arrière de la Mercedes. Pourtant cette fois elle n'a plus le choix, il faut y aller. Et c'est donc elle qui montera avant lui et le regardera monter avec elle, telle une souris prise au piège.
« Modifié: vendredi 30 août 2024, 02:29:46 par Mirena »

Shun

Humain(e)

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 23 mardi 23 juillet 2024, 12:54:06

Les dés étaient jetés avant même que le jeu ai commencé. Pas de tricherie possible, les cartes du destin sont abattues et le sort de Kentaro est scellé. Malgré les précédentes cachotteries secrètes des deux héros, rien n'aurait pu préparer le garde du corps à ce qu'il allait vivre. Il comprenait bien ce que signifiait pour les protagonistes de l'évènement l'importance de cette session photo mais il y avait des limites qu'il ne devait pas franchir ... qu'il n'aurait pas dû franchir. Parce que quand Irène valida les demandes insistantes des créatrices, il ne put se résoudre à refuser. Il n'était pas résigné mais savait qu'il y aurait un retour de bâton. Décidément, quelle journée très spéciale. Loin d'être anodine, elle marquait un énorme tournant dans la vie du jeune homme.

Les filles l'arrangèrent un peu mais la retouche fut légère. Il ressemblait bien à l'homme qu'il était quand il terminait son service, bien moins rigide, et bien plus décontracté. Pour le photographe, l'absence du modèle masculin prévu était une bénédiction. Il savait déjà qu'avec ces deux-là, il allait gagner un prix, même si l'objet de la séance était publicitaire. Pour kentaro, le scénario était simple: il était le client qui trouvait une prostituée à son goût. Le décor était glauque mais faisait ressortir la beauté des deux acteurs. Les projecteurs mettaient bien sûr en valeur Irène mais son jeu à elle dépendait de celui de l'homme qui l'accostait. La première prise fut au goût de Kentaro d'une vulgarité absolue. Il tendait à Irène des billets froissés alors que légèrement penchée sur lui, elle exhibait ses charmes sans les dévoiler totalement. Kentaro ne pouvait que la regarder, contraint et prisonnier de la scène. Pourtant, son regard fiévreux indiquait clairement les relations charnelles envisagées. Le cliché suivant montrait Irène, cambrée et adossée à lui, défiante, son index sous le menton du garçon, prête à l'emmener dans un recoin. Lui, avait la main sur le ventre de son égérie et semblait vouloir la retenir, incapable d'attendre plus longtemps. Ce qui fut le cas pour la pose suivante puisque le client impatient portait la fille pour l'allonger sur un capot de voiture. Le photographe imposa une proximité telle que penché sur Irène, Kentaro noya son visage dans la masse de ses cheveux défaits. Pour lui, c'était très dur, insupportable même. Elle ne pouvait que sentir son corps réagir au sien, c'était évident. A ce stade là d'emboitement, rien ne pouvait être dissimulé. La tenue d’Irène était superbement mise en valeur mais elle, plus encore au final. A croire qu'il s'agissait plus d'une campagne de promotion de MIRENA que d'une publicité pour une marque de vêtements osés pour femmes. La torture dura trente longues minutes et quand enfin Kentaro put s'arracher à l'étreinte de sa vouivre, il était un autre homme. Une évidence s'imposait à lui qu'il n'allait pas réfuter. Cette femme était l'élue. L'attirance physique jouait beaucoup bien sûr mais c'était aussi un tout. Il l'accepta sous cette forme émotionnelle précoce, n'y associant pas encore des mots plus intimes savamment dissimulés dans les strates de sa conscience et prêts néanmoins à éclore.

C'était terminé. Enfin! Kentaro profita de l'échappée d'Irène dans sa loge pour boire un verre d'eau, il en avait besoin. Il avait cuit à petit feu dans ses bras et devait refroidir avant la suite qui heureusement, se voulait plus calme. Il s'agissait d'un retour à domicile, aucune activité n'étant prévu pour Irène ce soir.

Le répit fut de courte durée pour le garde du corps. Bien qu'ayant changé de tenue, Irène restait Irène ... Une vague de chaleur prit Kentaro au ventre quand la musicienne sortit de sa loge. Sans un mot il lui emboita le pas, le regard posé entre autres sur son adorable fessier. Les remerciements et félicitations du staff furent unanimes et le chauffeur annonça à Kentaro que la voiture était prête.

Un effleurement, un regard, une mimique ... tout était étincelle. Et souvent, l'étincelle provoque l'embrasement. Quand Kentaro monta dans la voiture, la présence d'Irène était telle que toute sa préparation mentale pour résister à ce moment céda. Le garde du corps remonta la vitre centrale qui séparait le conducteur de l'arrière de l'habitacle. Il riva son regard à celui de sa Belle.

"Les mots ne sont pas utiles je crois."

Il ne reconnut pas sa voix tant elle était sourde et synonyme de prédation. Plus rien ne les séparaient à présent, pas d'obligations, de présences ou de contraintes, seulement de l'air et quelques centimètres. Kentaro se jeta presque sur Irène, la faisant basculer sur la banquette. Le corps souple de la jeune fille reçut le sien, plus lourd et plus félin. Ken embrassa sans retenue celle qui l'avait fait chavirer, gardant son joli visage entre ses mains. Ce fut un peu maladroit, l'excitation atteignant des sommets jamais atteints, mais l’essentiel fut dans la fusion de leurs lèvres et la passion de leur étreinte.
Déjà à bout de souffle, Ken se redressa pour retirer sa veste et arracha presque sa chemise. Il voulait que leur peau se touche. Plus doux mais pas moins pressé, il défit le haut d'Irène pour révéler sa somptueuse poitrine emprisonnée dans un soutien gorge affriolant. Celui-ci fut déclipsé en un instant et le garçon dévora presque cette poitrine surréaliste.

Mirena

Légion

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 24 samedi 10 août 2024, 10:23:29


Malgré tous les efforts de la vampire, le moment inéluctable de se retrouver dans la même voiture que Kentaro arriva. Un bref instant elle avait espoir qu'il lui laisse un semblant de répit en se plaçant à l'avant avec le chauffeur, mais non. Visiblement il était bien décidé à continuer ce qu'ils avaient commencé dans la loge. Elle en eut la certitude dès qu'il remonta la vitre de séparation, rendant ainsi le conducteur incapable de voir ou entendre ce qui arriverait entre eux. Déglutissant, Irène fixe Kentaro comme une proie acculée. Que ça soit son regard qui la déshabille ou sa voix rendue grave par le désir, tout chez lui la fait frémir. Avec bien du mal, elle ancre ses prunelles violette à celle devenues sombres de l'humain et sent son souffle se couper. Elle a à peine le temps d'initier un mouvement de recul qu'il vient déjà la recouvrir de son corps. Coincée entre lui et la banquette, la guitariste sent son pouls s'accélérer. Ironique pour une vampire non ?

Kentaro ne lui laisse pas le loisir de protester et happe ses lèvres avec gourmandise. De toute façon qu'aurait-elle bien pu dire ? Qu'elle n'en n'a pas envie ? Mensonge pur et simple, elle est surement aussi désireuse que lui de sentir leurs corps se frôler et se découvrir. Le seul problème c'est l'endroit où ils se trouvent. Le trajet ne prendra pas une éternité, tout au plus vingt minutes si la circulation est fluide et trois quart d'heure en cas de bouchons. L'idée de stopper leur plaisir mutuel en plein milieu lui déplait fortement. Seulement, il semble que son amant n'ait pas réalisé la même chose qu'elle. Parce que le voilà déjà en train de s'attaquer à leurs vêtements respectifs. Emportée par la fougue qu'il lui témoigne, Irène a énormément de mal à lui dire non. La douce torture de ses lèvres sur sa poitrine est tellement enivrante, qu'il lui faut de longues, très longues secondes avant de tenter de l'arrêter.

Alors qu'elle était en train de gémir sous l'assaut du jeune homme, Irène réussit finalement à amener le visage de Kentaro près du sien pour échanger un baiser avec lui. Peau contre peau, voilà qu'elle frissonne et gémit de nouveau et ça n'arrange en rien l'état dans lequel ils sont. Pourtant elle doit mettre le holà dès à présent ou la frustration sera encore plus grande tout à l'heure. Avec un regret on ne peut plus visible, voilà qu'elle met fin à leur embrassade et essaie de capter le regard de son amant. Quand il faut endiguer les actions d'un homme aussi fougueux et qu'on est muette : c'est un calvaire. D'un petit signe de la main elle lui indique qu'elle aimerait lui dire quelque chose et attendra sagement qu'il baisse les yeux sur ses mains et non sa poitrine, pour lui parler.

- Pas ici : nous allons arriver dans à peine quelques minutes. Or je suppose que tu n'as pas envie que le chauffeur comprenne ce qui se passe, ni de devoir t'arrêter en plein milieu. N'est ce pas ? Je te promets qu'une fois chez moi je ne me déroberai plus, je serai toute à toi.  
 
Elle ponctue cette demande d'un baiser remplit de promesse pour ce qui suivra une fois arrivés à la maison de MIRENA. Si elle se moque de ce qui arriverait à sa réputation, elle craint d'avantage que le chauffeur balance son garde du corps à sa boite. Il est hors de question qu'il se fasse virer et la quitte prématurément. Ne se rhabillant pas tout de suite, elle va se blottir contre lui et profiter de l'instant. Toujours enveloppée par le corps rassurant de Kentaro, elle revient chercher ses lèvres à plusieurs reprises. La jeune femme emploiera le temps qu'il leur reste à parcourir le torse de l'humain avec ses doigts fins. Ce simple contact suffit à la chambouler et à la faire gémir sous lui. Progressivement une de ses mains remontera en une lente caresse pour passer de son torse à son dos. Une fois posée là, elle en dessinera les muscles avec délice. L'envie est toujours là, en train de lui brûler les reins, pourtant elle restera "sage" tout le long du trajet.


Trajet qui durera à peine vingt cinq minutes, comme quoi, elle a bien fait de ralentir les choses entre eux. C'est une fois qu'elle est à nouveau décente qu'elle sortira de la voiture comme si de rien n'était. Il faut reconnaitre à Irène un certain talent pour cacher ses émotions. Après avoir renvoyé le chauffeur pour la soirée et s'être assurée que Mei est encore au bureau, la vampire déverrouille la porte avec une certaine appréhension. N'en aura-t-il pas eus marre des interruptions ? Voudra-t-il toujours d'elle ? Les réponses tombent comme un couperet dès qu'elle entend la porte d'entrée se refermer derrière elle. Sa seule certitude, c'est que cette fois rien ne l'empêchera de profiter s'il revient à elle.
« Modifié: vendredi 30 août 2024, 02:29:55 par Mirena »

Shun

Humain(e)

Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]

Réponse 25 mercredi 21 août 2024, 15:19:02

Quand un volcan entre en éruption, on ne pose pas un bouchon à son sommet pour le contraindre à se calmer et  retenir ses pulsions naturelles. Avec kentaro, c'est un peu la même chose. Une fois que la pression est montée, il lui est difficile de redescendre, surtout dans cette thématique très particulière. Globalement, on peut anticiper les mouvements de la croûte terrestre et prévenir ceux qui risqueraient d'en être victime. Concernant l'étude des courbes d'Irène, il en est tout autrement. Le corps de la musicienne incite à l'imprudence, oriente vers le désordre et banni toute forme de prévention. Kentaro n'a pas assez de ses deux mains pour le découvrir et en explorer tous les détails.  Ses lèvres prélèvent un goût sublime sur la peau de sa muse et il ne s'imagine pas un seul instant faire autrement que de l'emmener avec lui aux confins de l'exploration corporelle.

Seulement, quand on est deux, il est toujours bon que quelqu'un garde les pieds sur terre plutôt que de faire sauter le fameux bouchon pour s'envoyer en l'air. Irène ramène Kentaro à des dispositions plus recommandables, d'abord en attirant l'attention du garde du corps avec un baiser soyeux, puis par un rapide ballet explicatif avec ses doigts. Psychologiquement pour Kentaro, c'est comme s'il était à dix mètres du sommet de l'Everest et qu'au lieu de les franchir d'un bond, il chutait pour dégringoler le versant jusqu'au fond du trou ... Mais, elle a raison. Tous deux viennent de s'épargner tout un show médiatique avec cette session photo alors il serait dommage de tout faire capoter sur la banquette arrière de la voiture. Et puis, si ce n'est que partie remise, et bien Irène n'a qu'à bien se tenir parce que c'est un tsunami qui risque de lui passer dessus plus tard. Quand l'eau se retire, 'est pour revenir plus fort hein ?

Kentaro use de toute sa force mentale pour s'arracher à cette étreinte brulante. Il est essoufflé et serre Irène dans ses bras quand elle se love tout contre lui. Leurs peaux sont faites l'une pour l'autre et il peut au moins profiter encore un peu des ses adorables rondeurs.

Quand ils arrivent à destination, ce sont une star impassible et un garde du corps attentif qui descendent de la berline. La scène est d'une banalité absolue, cachant en réalité d'immenses champs d'attraction sexuello-débridés qui ne finissent plus de croitre. Au moins, Kentaro n'aura rien détecter de suspicieux dans le regard du chauffeur qui prend aussitôt congés.

La demeure des MIRENA ressemble à la boite de Pandore qu'il ne faut pas ouvrir et pourtant, ils y entrent, Kentaro suivant Irène à la juste distance qui s'impose. C'est lui qui referme la porte et la verrouille, signe annonciateur évident des évènements qui vont se produire et ne doivent pas fuiter. Reprendre immédiatement là où ils s'étaient arrêtés? C'est tentant mais tellement ... malvenu. Enfin non, ce n'est pas le terme exact mais Kentaro cherche une fausse excuse pour ne pas sortir des rails immédiatement et risqué de s'oublier sur et dans Irène au risque d'être un rien déchainé. Aussi, il se tait et fait ce qu'il y a de mieux à faire dans cette situation qui sent le lacher prochain de spermatozoides. Il s'isole.

Kentaro se retrouve seul dans sa chambre et c'est sous une interminable douche chaude qu'il arrive enfin à réfléchir correctement. Il est temps pour lui de reprendre les rênes de son activité et de cesser ces gamineries puériles. Irène est un contrat de travail, rien de plus; un comme tant d'autres avant.

Tu parles ...

Pas une seule de ces pensées ne lui traverse l'esprit. Lui, il ne se concentre que sur une seule chose: le corps de rêve qu'il a tenu dans ses bras, la fille adorable et vive qui s'est livrée et qui l'a aussi kidnappé.

Le temps passe et les bruits de la maisonnée s'estompent. Kentaro passe un pantalon léger et ample avant de sortir torse nu et pieds nus de sa chambre. Il n'est pas en chasse car il sait qu'il est attendu. Devant la porte de la suite d'Irène, il lui envoie juste un message.

- Il n'y a plus que l'obstacle de ta porte entre ton corps et le mien.
« Modifié: mercredi 04 septembre 2024, 16:04:37 par Shun »


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