Elle est des nôôtres !! - Pv -

Elle avait jurée, en entrant dans cette auberge remplie à craquer, de ne pas - justement - craquer en voyant une bouteille chatoyante.  Comme quoi, il ne fallait jamais jurer. Elle était venue, à la base, pour fêter son achat, un beau et grand bâteau qui, en cet instant, roulait sur les flots, léché par les vagues. Elle en était fière, il fallait le dire. A la base, la jeune femme n'avait pas prévue, en sortant de son centre de réinsertion, de se remettre sur les flots. Mais là ... Elle avait craquée. Déjà, en sortant du centre, elle savait trés bien qu'elle n'aurait pas changée des masses : elle était toujours aussi rebelle et violente. C'était sa force, son caractére, ce qui faisait qu'on la connaissait et qu'on la reconnaissait. Ainsi, la belle et dangereuse Elyon demeurait du genre " Je ne me laisse pas faire ".

A part, evidemment, par une bouteille de rhum.

Grands dieux, il y en avait une sur le bar.

Elle était entrée à 21h50, saine. Il était maintenant 22h50, et elle était debout, sur une table, à mimer un combat d'épée, entourée d'une foule qui souriait et riait, l'encourageant à continuer.

- Voyez-vous, matelots, tonna t'elle, je ne suis pas femme à me laisser faire ! Ainsi, cet homme n'avait pas deviné que j'étais une jeune pirate, et, en deux temps trois mouvements, il s'est retrouvé avec celle là ( elle montra son épée ), oui, celle là, plantée dans le bras !

Elle continua à mimer, et à partir dans des délires délirants, les yeux brillants, le sourire étincellant, se battant contre un adversaire fantôme.

-Hj-Partante pour un second round  ? Enfin comme j'ai relu ta bio et que tu semble pas y faire mention de ta rencontre ça serait plus un "nouveau premier round XD" a toi de voir-Hj-

Don était comme d'habitude en train de savourer un "repos" bien mérité, entre la traque et l'élevage celui ci ne savait plus trop où donner de la tête, on avait besoin de lui partout, mais engager plus de main d'oeuvre était hors de question, parce que plus de main d'oeuvre mâle il engageait, plus celle ci était succeptible de profiter de ses proies, plus il devrait les payer, plus il aurait de soucis a controler que ceux ci se soumettent bien aux ordres, certes son nom était synonyme de qualité, certes son nom était synonyme de peur envers tous ceux qui voulaient le concurencer et toutes les terranides et esclaves en devenir. Certes il était aussi le propriétaire de plusieurs grands logements dans les bas fonds que les pauvres abordaient en ignorant qu'ils ne pourraient jamais les payer et renflouait son stock a chaque fois. Mais celà ne lui suffisait pas, comme tout homme avide de pouvoir, il en voulait toujours plus, toujours de nouveaux esclaves, toujours de nouvelles conquêtes, toujours plus d'argent. L'esclavagiste était penché sur sa table, absorbé par ses comptes quand un badaud posa sa main sur son épaule, il était completement ivre

-Eh ben alors grand couillon *hic* qu'est ce que tu f...

Don saisit l'ivrogne par la tête et l'écrasa sur la table, fracassant celle ci sur la table de bois avant de l'emmener en arrière et de le balancer, provoquant l'hilarité de quelques badauds qui tournèrent pendant quelques secondes leur tête d'Elyon. Qu'il ait fait ça pour rester concentré ou parce qu'il savait que sa main se dirigerais tôt ou tard vers une arme ou une bourse, le résultat était le même.

Sur la scène des badauds commencèrent a se montrer plus insistant envers Elyon, ils la sifflaient

-Vas y poupée montr'moi donc ta paire de talents !

Lança un des hommes avant de lui claquer les fesses au passage

- Alors toi, mon gars, tu viens de signer ton arrêt de mort ...

Elle venait de grogner, menaçante, ces mots. Aussitôt, son pieds - et la botte à talons qu'elle portait - vint s'écrser sur le visage de celui qui venait de toucher une partie de son anatomie qu'elle voulait garder intacte. Ce fut violent, immédiat, et l'homme s'écroula, tombant en arrière. La pirate fronça les sourcils, sentant la foule remuer. Ils étaient saouls, quel malheur ... Même si la belle buvait comme un trou, elle conservait des réflexes violents de féministes et de femme qui ne se laisse pas faire, surtout par un saoulard.

Et pan, dans les dents ! songea t'elle, amusée.

Elle descendit de la table, le visage fermé par la coléren entourée par des soupirs, des cris, des râles, des bruits louches. Tant pis. Elle revint s'asseoir au bar, récupérant une nouvelle bouteille, faisant la moue.

- Tous les mêmes, ces enflures, grogna t'elle en buvant une gorgée.

Les éclats de rires éclatèrent quand l'ivrogne se ramassa pitoyablement par terre alors que les autres hommes de la taverne la sifflaient et vantaient la férocitée de la jeune femme qu'ils comparaient a une tigresse avec des mimiques des plus significatives. Il ne fallait pas commencer a danser si jamais elle n'aimait pas qu'on la considère comme un objet, alors qu'elle descendait de la table des clients s'empressaient de lui glisser des billets dans le décolleté

-Eh ma jolie, tu passe la nuit avec moi ?

-Viens tu vera je serais doux !

-Rrrrr !

Don tourna finalement ses yeux vers Elyon, c'est vrai qu'elle était pas mal fichue cette fille là, et ces badauds n'attendaient qu'une seule chose: qu'elle roule sous la table pour profiter d'elle, tels des requins ils lui tournaient autour, lui parlaient, essayaient de la tripoter, Elyon voyait sans cesse passer des mains baladeuses qui lui frollaient les hanches, lui pinçaient les fesses ou lui caressait la poitrine pendant qu'elle était occupée a taper sur un autre. Et a chaque coup, une nouvelle hilarité. Don quand a lui arréta sa consomation et rangea ses comptes. Car il savait que la situation allait bientôt dégénérer.

Et quand ça serait le cas il serait là pour embarquer Elyon avec lui.

( Désolé du retard ... Révision + fêtes ... )

Elyon sentit la rage monter en elle. Elle n'était pas du genre à se laisser marcher impunément sur les pieds, et pouvait se battre jusqu'à ce que la mort s'ensuivre. Pour l'autre, de préférence. Toujours est-il qu'elle sentait bien qu'elle allait montrer vite les dents. Aussitôt, avec une certaine violence, elle attrapa un tabouret derrière elle et le balança dans la foule de pervers de tout âges et de tout poils, profitant un moment du repos. Mais elle savait trés bien qu'un homme saoul était un homme dangereux. Aussitôt, elle porta sa main à son sabre, et le retira rapidement de sa ceinture, le pointant face aux hommes.

Quelques comiques voulurent tout de même continuer, et elle se tarda pas à les abîmer légérement. Jusqu'à ce qu'un d'eux, plus violent, donne un coup dans l'arme, qui vola à l'autre bout de la pièce.

- Eh merde ...

Elyon se mordit la lèvre inférieure, les fixant avec un air tout à coup effrayé. Elle sentit une onde, un frisson de frayeur caresser ses membres, et ne put s'empêcher, aussitôt, de reculer. Mais avec le bar derrière elle, elle sentait bien qu'elle ne pouvait pas faire grand chose. Elle ne put que murmurer, affolée soudainement, un : " A l'aide " à peine audible, sentant une peur panique l'agripper.

-Choppe là !

lança une des voix parmis les badauds alors qu'un gros type bien costaud la prenait par les deux mains et la plaquait contre comptoir, elle pouvait sentir contre son bassin son entrejambe et son sexe déjà plus que tendu qui n'attendait que de profiter d'elle, les autres commencèrent a tirer sur ses vetements dans le but de les arracher, les déchirants plus ou moins sans pour autant les retirer. Ils commençaient a s'exciter enormement, certains commençaient déjà a mettre la main dans leurs pantalon en prevision de ce qui allait se passer: Elyon allait connaitre le sort des serveuses dans qui travaillaient dans ce tripot, et personne n'oserait intervenir, au contraire il était plus que probable que de nombreuses personnes veuillent avoir leur part du gateau.

Une détonnation retentit soudain.

L'homme qui était au dessus d'Elyon et s'appretait a lui enlever son pantalon s'écroula sur elle, sa tête avait explosé sous un coup, d'arme a feu certes, mais seul un terrien pourrait le dire, pour les autres, sa tête venait juste simplement d'exploser.

Derrière les badauds un colosse habillé dans une grande cape de voyage arriva vers la foule de badauds protestants alors qu'il attrapait le mec par la ceinture et le balançait sans effort a 5 mètres sur une table

"A qui l'tour?"

-Déconne pas putain, pardon mec, on savait pas que c'était ta copine.

"Allez cassez vous bande de merdes."

-Oui monsieur !

Répondit l'esclavagiste alors qu'il saisissait une Elyon a moitié débraillée par la main et la tirait hors de l'auberge. Se gardant bien de récupérer son sabre

-Hj-Deux choses : une petite description de l'état dans lequel se trouve Elyon au niveau vetements, ce qu'elle porte etc, secundo, essaye de mettre dans ton post si elle reconnait ou non Don.-Hj-

" C'est qui ce type ? " . Légèrement étourdie par l'alcool qui demeurait dans ses veines et par l'agitation et la violence, Elyon ne comprit pas qui il était. Elle ne réalisait pas que sa tenue était presque arrachée, ni que son cher sabre manquait à l'appel. Pour le moment, son esprit était embrumé. Ce ne fut qu'en goûtant l'air pur et frais du "dehors" qu'elle revint à ses esprits. Elle sursauta vivement, remarquant que la manche de son long manteau était arrachée, que son pantalon en daim était taché d'alcool, et que sa chemise blanche n'était presque plus qu'un souvenir, la seule chose cachant sa poitrine était un veston en cuir qui était resté intact et résistant face aux assauts. Elle pesta silencieusement contre ces hommes, admirant le dégât avec dégoût, puis finalement releva les yeux vers l'homme.

L'inconnu.

- Je ... ne sais pas quoi vous dire ... Enfin, merci ...

Elle le dévisagea doucement, avec une certaine discrétion pas si discrète que ça, puis fit un bond en arrière en reconnaissant l'être. " Oh non, pas lui !   ". Elle chercha son arme, et soupira en constatant son absence. " C'est ma soirée, décidément ... ". Elle releva doucement le bord de son chapeau grattant sa tignasse blonde intacte, puis vivement rebaissa son chapeau, dissimulant son visage. Elle regardait le sol, sans parler davantage, imaginant milles et uns échappatoires.

Et lui ? L'avait-il reconnue ?

"Oui Elyon."

Répondit Don comme si il répondait a sa question interieure, il lança avec un sourire narquois sur son visage tout en gardant sa prise sur le poignet de la jeune fille.

"Comment vas tu ?Celà fait un bon moment que nous ne nous sommes pas croisé. J'espère que tu as bien profité de ta soirée."

Commença l'esclavagiste alors qu'il l'entrainait avec lui, ayant subitement envie de s'amuser avec elle, il lança avec une voix des plus menaçantes

"Parce que c'est la dernière que tu fera. Ce soir je te ramène a la maison et tu y restera."

L'homme eut un rire mauvais alors qu'il continuait a marcher et lançait

"Mais au fait, la dernière fois que je t'ai vue tu était enceinte jusqu'aux yeux non ? Qu'est ce que deviens ta petite famille ? Ou devrais je dire ma petite famille ?"

Après tout il était celui qui avait mis la petite graine non ?

- Abject ! grogna t'elle entre ses dents tandis qu'il l'emmenait avec lui.

Elle ne pouvait pas tellement répondre, et elle savait ce qu'elle risquait avec ce type : des ennuis. Aussitôt, elle repensa à tout ce qui s'était passé lors de leur dernière " rencontre ", et eut une nausée atroce, tandis qu'elle portait sa main à son cœur, encore légérement choquée. Elle se contentait de regarder le sol, presque honteuse de s'être fait avoir aussi facilement par cet être. Elle se sentait tellement sotte, tellement déplorable ... Elle qui était d'un habituel confiante, se retrouver face à son tortionnaire lui remuait violemment les tripes, et lui faisait perdre tout son caractère bien trempé.

Jusqu'à ce qu'elle entende la dernière phrase. Elle émit un sifflement strident, ne lui répondant pas tout de suite, et aussitôt un serpent vint s'enrouler autour de son cou, réagissant à son appel. Puis elle leva les yeux vers Don, presque victorieuse.

- Dans ce cas ... Je te présente ta fille. Labismina.

Le serpent siffla, répondant à l'appel. Intérieurement, Elyon lui ordonna de mordre Don jusqu'au sang, de lui insuffler un venin si puissant qu'il ne s'en remettrait pas. Mais le serpent refusa, et partit aussitôt, retournant là où il était avant qu'elle ne l'appelle, c'est à dire sur la plage. Elle grogna, se jurant de se venger, tandis qu'elle s'acharnait à remuer son bras, ordonnant à Don de la lâcher.

Don relacha Elyon a la vue du serpent, n'ayant aucune envie de se faire mordre. Elle était de toute façon trop bourrée pour pouvoir aller bien loin sans qu'il puisse la rattraper néanmoins le serpent décida de s'enfuir là où il était plutôt que d'obeir, Don avait donc laché Elyon pour dégainer son flingue avant de lancer a la jeune femme sur un ton sec et dépourvu d'humour, comme a chaque fois qu'il risquait de se faire blesser de manière stupide. L'esclavagiste lacha a Elyon

"Très drôle, maintenant tu te débarasse de l'animal avant que je ne te tire une balle dans la jambe. Et avec ce calibre si je t'arrache pas la jambe sur le coup tu peux être sure que tu ne pourra plus l'utiliser pour fuir."

L'esclavagiste avait vraiment peu envie de tester le venin d'Elyon, surtout qu'il existait des espèces de serpents capable de tuer en quelques secondes. Une fois qu'elle se serait débarassée de l'animal il n'aurait aucun mal a le descendre d'une balle dans la tête

Elyon prit soudainement peur, et le regarda d'un air affolé. Labismina avait beau être un serpent, et non pas une adorable petite fille, il était évident qu'Elyon l'aimait plus que tout. Ce serpent, c'était son sang, sa chair, son pouvoir, sa vie ... Elle regardait, épouvantée, autour d'elle. Si Labismina décidait de revenir pour mordre Don, elle allait se faire flinguer et sa gamine avec elle. Elle se posa devant Don, lui faisant dos, et porta ses mains à sa bouche, afin de sa voix porte plus loin. Elle inspira fortement, puis se prépara à parler, pardon, crier, un ordre à sa fille.

- Labismina ! Je sais que tu n'es pas loin !

Elle reprit sa respiration.

- Obéis à ta mère, tu veux ( pour une fois au moins, dit-elle plus bas )  ? Si tu tiens à ta vie - et à la mienne -, ne reviens pas !

Elle se tint debout, immobile. Le serpent ne reviendrait pas. Quand il s'agissait de rester tranquille, il fallait avouer que cette enfant obéissait. C'était ce qu'elle savait faire de mieux, d'ailleurs : disparaitre ! Elyon se retourna ensuite vers Don, et le regarda d'un air dédaigneux, avant de cracher au sol, devant lui, le visage empli de haine et de colère.

- Tu allais tuer ta fille sans états d'âme ... Enflure.

Don laissa Elyon faire ce qu'elle avait a faire avant de se poser une main sur le front. Ce serpent n'était pas un esper, sinon il ne se serait pas embarassé de sa forme non humaine pendant tout ce temps même si il était petit. L'esclavagiste soupira un moment tandis que la pirate faisait sa dernière déclaration a sa "fille". L'esclavagiste la laissa parler alors qu'elle se tournait vers lui et crachait au sol. Le géant d'une main ferme saisit la pirate par les cheveux et la tira vers lui avant de lancer avec une voix pleine de fausse compassion.

"Ah Elyon, tu as toujours le chic pour te trouver des petits compagnons stupides et inutiles. La dernière que j'ai eu entre les doigts je crois bien en avoir fait de la compote."

Fit il en parlant de la fée que possédait Elyon au moment où elle l'avait rencontré. Don rit quand elle lui dit qu'il allait flinguer sa propre fille et l'esclavagiste répondit avec sarcasme

"Lorsque je fais un enfant ils ont tendance a avoir plus de bras et de jambes. Et tu sais fort bien que je ne tuerais jamais une de mes filles, j'ai bien trop "d'amour" a partager pour leur ôter la vie."

Sous entendit il alors qu'il tirait plus ses cheveux pour la forcer a la regarder dans les yeux.

"Quoi qu'il en soit nous allons continuer cette touchante réunion de famille entre nous puisque notre "fille" a décidé de fuguer...Serieusement je pense que c'est que c'est toi que ça a cloché si jamais c'était vraiment le cas. Mon organne reproducteur n'a pas ce genre de problèmes."

Fit il alors qu'il avançait avec elle en tirant sur ses cheveux, la forçant a avancer devant elle.

"Nous allons rentrer a la maison a présent, je suis sur que sa vue te manque, et ne t'inquiète pas pour ta fille je ne tarderais surement pas a t'en faire une seconde hmmm ?"

Lança Don en souriant

Une seconde fille ?! Déjà que l'homme martyrisait les cheveux de la jeune pirate, la traînant en balançant tellement de sous - entendus qu'elle en avait presque peur, il envisageait en plus de lui remettre à nouveau un enfant dans le ventre. Elle voulut répliquer, mais sur le coup, la douleur prit le dessus sur la raison et elle s'appliqua à suivre à contre coeur Don, tenant sa chevelure blonde avec un minimum de précaution. Elle n'était pas morte de peur, non, elle avait bien trop d'alcool dans le sang pour le moment pour avoir réellement peur, mais elle craignait tout de même Don. Là aussi, par précaution. Faire confiance à ce type relevait du suicide. Ce ne fut que quand, à un moment, elle reprit un peu ses esprits, qu'elle recommença à tempêter.

- Tu me parles de quoi, au juste ? Je ne te laisserais pas me faire du mal !

Elle avait le regard noir, la voix lourde de colère et de haine. Cet homme, elle le haïssait à un niveau peu égalable.

- Je te hais ! hurla t'elle finalement.

Elle n'ajouta pas d'autre mots, toujours aussi caractérielle. Elle n'avait pas de crainte pour sa fille, mais pour elle, par contre ... Elle trembla à nouveau, se débattant comme une furie pour échapper à l'étreinte de Don.

Les cheveux. Tellement pratiques. Une prise parfaite qui n'abimait pas le corps de la femme et qui permettait en plus de ça de la trainer sur de longues distances. Vraiment, les hommes de cro magnon étaient des génies. DOn n'aimait pas non plus trop tirer sur les cheveux d'une esclave car ça les abimait, une belle chevelure était des plus importante pour une femme, mais quand il n'avait ni fers, ni moyens de la ligoter sur la main c'était toujours le meilleur endroit qu'il pouvait saisir une femme, ils s'éloignèrent pendant un moment, Don faisant surtout attention a ne pas voir le serpent d'Elyon poper au milieu de nulle part, car il risquait de fort peu apprecier une telle chose. Il savait que la pirate affectionnait ce genre de bestiole. Mais malgré tout elle avait bien grandi pour devenir un beau brin de femme malgré ce qu'il lui avait fait quand elle avait quoi, 14, 15 ans ? Ca ne le rajeunissait pas tout ça.

Tout ça pour dire que le Don la tirait ainsi alors qu'elle protestait et l'esclavagiste lança a nouveau avec une pointe d'humour.

"Et sinon tu va me faire quoi ? Tu n'a aucun moyen de m'empecher de te faire ce que je veux. Et n'oublie pas que parce que tu es mon esclave, ce que je veux est également ce que TU veux."

Elle cria qu'elle le haissait, sans répondre l'esclavagiste passa une main autour de la gorge d'Elyon et lança

"C'est pour ça que l'entrainement n'est pas fini. Si il l'était, tu m'adorerais. Nous allons le reprendre et plus tôt que tu ne le pense."

Fit il alors qu'il empoignait Elyon par les vetements et la trainait dans une ruelle adjacente, là il la plaqua contre un mur et se mit a l'embrasser dans le cou tandis que de son autre main il passait sous son pantalon et se mettait a caresser son entrejambe

L'adorer ? C'était une insulte de penser cela de la jeune pirate ! Elle n'allait d'ailleurs pas se laisser faire ainsi, croyez-moi ! Aussitôt qu'elle sentit le contact du mur rugueux contre son dos, le choc la chahutant un peu, elle voulut répliquer. Mais déjà cet homme était prés d'elle, et se préparait pour un acte qu'elle n'appréciait guère. Surtout venant de lui. Elle avait la fichue impression de regresser. Mais elle n'était pas une douce brebis, elle était une femme, une pirate, capable de se battre jusqu'à la mort. La traiter d'esclave était une chose qu'elle jugeait particulièrement affreuse.

Pour son égo, surtout.

Elle plaqua ses petits poings contre le torse de Don, appuyant de toutes ses forces pour le faire reculer, les yeux remplis de colère.

- Je ne suis pas votre esclave !  ragea t'elle.

Elle se débattait de plus belle, les yeux incendiaires et le coeur battant. Si elle avait des lames à la place des yeux, il ne resterait plus rien de Don. Mais ce n'était pas le cas, malheureusement. Elle continua donc de le frapper comme elle le pouvait, le visage fermé et le cœur noir.

Colère, rage et rancoeur. Et fierté, surtout. Il avait réussie, une fois, à détruire la fierté immense d'Elyon, et elle ne voulait pas que cela recommence.