Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Bouc émissaire

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Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 15 vendredi 08 mars 2024, 18:31:41

Marguerite, toujours aussi patiente malgré le torrent d'absurdités que peut débiter ou faire son invité du soir fronce un peu les sourcils face à la question maladroite de ce dernier et répond sur un ton un peu vexé.

- Crénom, j'ai rien contre les bains.

Elle soupire et explique.

- J'ai kek'chose contre les prendre avec un homme avec qui j'ai pas l'intention d'faire du tralala. Si vous pensiez qu'j'allais gentiment m'frotter les fesses contre votre bistouquette, vous vous mettez l'doigt dans l'oeil.

Ayant terminé son rapide savonnage des cheveux, elle s'arme de son ciseau à tonte et tchac. Aidée d'un peigne en bois grossier, elle entame l'élagage capillaire.

- D'ailleurs vous f'riez bien de laver cet endroit là vous même et d'bien frotter. J'irais point vous toucher l'entrejambe et m'est avis qu'c'est l'endroit qui aurait l'plus b'soin d'un peu d'savon.

Le fait qu'il la traite de grosse ne lui fait visiblement ni chaud ni froid. En revanche ses épaules s'affaissent un moment, interrompant pendant quelques instants ses tailles. L'ombre d'un vague abattement passe fugacement sur ses traits, mais il y a peu de chance pour qu'une personne comme son invité soit du genre à s'en apercevoir.

- Comment pourrais-je être grosse ? J'vous donne l'impression d'avoir les moyens d'manger plus qu'à ma faim ... ? Ouvrez les yeux, j'suis pauvre. L'loquet que vous m'avez détruit va m'couter de l'argent qu'j'ai pas et la portion qu'vous allez m'manger, j'la comblerai en mangeant des racines pendant plusieurs repas.
 

Elle même ne sait pas pourquoi elle a dit ça. Elle le regrette aussitôt. Culpabiliser quelqu'un à qui on offre la charité, ce n'est pas très correct. Toujours accroupie derrière le dos de l'homme, elle renifle, s'essuie le museau du revers de sa main et murmure.

- Oubliez c'que j'ai dit ... et vous inquiétez pas pour moi. J'me laverais après ...

Quand il dormira sans doutes ... et à l'eau froide. Sans davantage parler, elle reprend son oeuvre sur les cheveux de l'homme. Gagnée par une vague mélancolie, l'allure et la brutalité de son travail avait quelque peu ralenti ... Elle laisse ainsi un silence s'installer, interrompu seulement par les tchac tchach de l'outil et le vague clapotement de l'eau dans le baquet.

Eugene Erik

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 16 vendredi 08 mars 2024, 19:08:14

Il faisait fort, le sieur Erik. Il arrivai en parfait vandale, se trouvait traité en prince, mais trouvait malgré tout la manière la plus idoine de briser les digues entre les larmes et les mirettes de son épatante hôtesse. Elle avait beau avoir un rude caractère et une mentalité de battante, trop point n'en fallait à la liste de ses malheurs. Ce malotru, il l'astreignait à la misère avec bonhomie et, à force qu'il la brima, elle ne put évidemment que craquer. Peu de larmes lui échappèrent, naturellement. C'était une paysanne, elle avait sa dignité, mais aussi ses limites.

Le cœur comme écrasé sous le poids d'une masse dont il ne devinait la provenance, Eugene balisait sans le savoir. Il avait merdé dans les grandes largeurs et dans l'allégresse qui plus est. Voilà à présent que quelque chose en lui l'intimait de se montrer plus avenant que nécessaire envers sa bienfaitrice. Aussi commença-t-il par se montrer obéissant afin qu'il ne la chagrina pas davantage. Sans qu'il ne sur mettre les mots sur les choses, la savoir pleurer lui comprimait un brin la poitrine. Plus docile, en tout cas moins impétueux, il s'était saisi de « cet endroit-là », préalablement désigné par dame Clairbois, s'en emparant d'une poigne ferme pour s'employer à le fourbir en insistant tout particulièrement. Ainsi ne dérogea-t-il en rien aux directives qui lui furent transmises.

- J'ai pas bien tout compris à tes histoires de « Tralala », de « bistouquettes » ou de « doigt dans l'œil », d'autant que ça doit faire mal[, ça... mais le reste, ça me parle ! Et même drôlement.

Enhardi par son enthousiasme, la tête tournée vers elle et ses sanglots ravalés, son lustrage ne gagna qu'en intensité, son sexe, s'épaississant entre ses doigts sans trop qu'il n'y prêta initialement attention.

- Le loquet, les repas, tout ça, je gère ! Je vais travailler pour toi jusqu'à ce que je rembourse tout. T'as plus qu'à me dire ce qu'il y a à faire. Je vais faire ta fortune, la Marguerite, tu vas voir

Il avait bien dit « les » repas, apparemment bien décidé à s'installer. Sans doute escompta-t-il loger ici le temps qu'il lui soit secourable aux champs.

- T'as pas à dire « non », t'auras juste à ordonner et j'o... j'obéirai.

Il avait marqué un instant d'hésitation, le souffle alourdi d'un je-ne-sais-quoi dont il n'aurait été foutu de situer la provenance. Interpelé de se sentir haleter, il décéléra ses mouvements de va-et-vient perpétrés machinalement de sa main pour découvrir une excroissance lubrique gonflée de s'être sentie si bien stimulée. Il s'en était fallu d'un poignet vigoureux et du souffle proche d'une malheureuse pour que la fougue lui brandît son mât.
Un brin paniqué, ne sachant trop où trouver assistance de se voir métamorphoser sans en comprendre la cause, Eugene se tourna vers celle qu'il tînt pour son employeuse, inquiet de découvrir sa propre vigueur.

- P... pourquoi ça a grossi, ça ? T'as mis quelque chose dans l'eau ?! Je fais quoi, la Marguerite ? Qu'est-ce que je fais ?!

Sa malédiction l'avait amputé des plus élémentaires informations dont un homme devait se prévaloir. C'est alors en étant plus démuni que jamais qu'il appréhendait une bête érection, ayant en plus le toupet d'exiger d'une demoiselle qu'elle fit son instruction à ce sujet. À moins qu'elle ne flaira un coup fourré qui, pourtant, n'en était pas un.
On ne pouvait en effet qu'avoir peine à croire qu'un mâle adulte fut ignorant au point de ne rien connaître de ses capacités physiologiques.


Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 17 vendredi 08 mars 2024, 20:24:06

La jeune femme soupire face à la proposition de se racheter. C'est de sa faute si l'homme se sent coupable et elle s'en veut un peu. Elle décline d'un geste vif de la tête.

- N'en faites rien par pitié. Vous n'ferez qu'attirer des ennuis.

Outre le fait qu'elle doute fortement qu'il puisse être bon à quoi que ce soit, elle lui rappelle au cas où il l'aurait déjà oublié.

- Les gens du village rêvent d'vous pendre si ils vous trouvent. Non, il faut qu'vous partiez, vite et loin. Dès d'main matin.

Elle ne serait pas en train de couper les cheveux d'un étranger en plein milieu de la nuit si il n'y avait pas une sorte d'urgence vitale derrière tout ça. Elle espère encore s'en tenir au plan élaboré plus tôt : L'embarquer le lendemain matin dans la charette et direction la ville d'à côté. Elle pourra lâcher l'homme en chemin, lui indiquer la bonne direction à prendre et ... espérer le meilleur pour lui par la suite.

On ne peut pas dire que Marguerite soit surprise que l'homme en face d'elle soit puceau. Elle a peine à imaginer quelle fille aurait eu coeur à déniaiser ce grand dadais. Elle n'a pas été surprise non plus quand elle a compris qu'il n'avait pas compris ses histoires de "tralala" et tout le toutim. Mais de là à imaginer qu'il ne comprendrait pas ce qui lui arrive arrive quand il s'astique le manche, cette fois elle en tombe des nues.

- Z'êtes sérieux ? Quoi, vous comprenez vraiment pas c'qui vous arrive ??

Demande t'elle, plus ahurie que jamais. Mais elle doit bien se rendre à l'évidence.

Soudain et sans crier gare, la voilà qui éclate de rire devant la situation. C'est la fatigue accumulée qui doit parler parce qu'elle n'est pas du genre à se moquer d'habitude.  Elle pouffe derrière sa main et ne peut s'empêcher de lui répondre.
 
- A l'évidence, il est sur l'point d'exploser. Ca va être très douloureux. La seule solution qu'je vois c'est d'immédiatement vous mettre à prier les bons dieux et d'mander grâce pour tous vos pêchés.
 
Ce n'est pas très charitable de rire des malheurs de ce pauvre homme mais c'était plus fort qu'elle. Elle ne laisse que quelques secondes de panique s'installer et se décide à arrêter vite la plaisanterie avant que l'homme ne vienne à s'agenouiller dans son baquet d'eau pour invoquer tous les saints du monde.

- Mais non, ballot ! Vous avez juste envie de ... eh bien ...


Elle roule des yeux et essaye d'afficher un air entendu et  explicite..

- J'y crois pas qu'vous soyez niais à c'point là. Vot' p'tit oiseau d'mande juste à être dorloté. Z'allez quand même pas m'dire que c'est la première fois qu'ca vous arrive, j'vous croirais pas.

Elle designe les ciseaux qu'elle reprend en main.

- Allez j'ai bientôt terminé. Continuez d'vous l'astiquer si ca vous fait du bien et essayez d'pas trop bouger. J'ai presque fini.

La coupe de cheveux est grossière mais de toutes façons, à quoi ferait elle dans le trop élaboré ?

Eugene Erik

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 18 samedi 09 mars 2024, 14:25:24

- Mais... quel petit oiseau bon sang ?!

La situation était grave ; bien qu'en réalité, elle ne le fut pas tellement. Pour qui était étranger de ces choses-là, néanmoins, une réaction aussi anodine que celle qui se profila au bout de l'abdomen du couillon de service était tout un monde à elle seule.

- Parce que ça peut exploser en plus ?!

Si Marguerite prit la nouvelle - qui n'en était d'ailleurs pas une - avec tant de désinvolture, ce fut avant tout car l'enjeu était négligeable. Risible de surcroît. En maîtresse de maison bien permissive, elle l'invita même à se palucher afin qu'il se tînt tranquille. Elle savait y faire avec le bétail afin de se ménager le calme en le laissant paître au mieux.
Mais pour l'avoir entendue rire avec tant d'éclat, Eugene, bien mal au fait de ce qui se tramait réellement, la crut alors machiavélique en diable. Assez pour lui avoir jeté un sort aux conséquences pour le moins atypiques.

- Que je... mais plus je tire dessus plus ça devient raide !

Comme une démangeaison qu'il ne faisait pas bon gratter, sa protubérance lui partant des gonades se renforçait d'être mieux sollicitée.

- C'est le sort que vous m'avez lancé, ça ! Sûrement du vaudou capillaire, un truc dans le genre. Vous allez me faire le plaisir de bien vouloir le corriger, sinon je reste chez vous pour l'année qui vient !

Se sachant à présent indésirable, il s'imposa comme une monnaie de chantage, sa présence s'avérant insoutenable pour qui la subissait. Il n'aimait pas menacer quelque demoiselle que ce fut en ces termes, d'autant que celle-ci se montra hospitalière à son égard, mais il ne redouta que trop l'implosion ; à moins qu'il craignit que son organe ne prit l'envol d'un « petit oiseau ». Il la tenait dès lors pour responsable de ses heureux malheurs, espérant de celle-ci qu'elle remédia au problème dont il faisait si grand cas.

Qu'elle se coupa au beau milieu de la phrase précédemment, en lui assurant qu'il avait « envie de » ne l'avait pas rassuré. La dissimulation d'information ne l'avait en effet que mieux persuadé qu'elle lui cachait quelque chose d'important. Son cylindre vicieux prenant ainsi l'allure d'une affaire d'état.
Et quel état.


Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 19 dimanche 10 mars 2024, 13:04:30


- Faut il donc être empoté pour ne pas connaître ces choses là !

S'exclame la jeune fille qui voudrait paraître sévère mais ne peut s'empêcher de trouver la situation drôle malgré elle.
La panique du benêt la fait secouer la tête, un sourire de dérision au coin des lèvres.

- Votre bite, crénom. Vous savez quand même qu'ca n'sert point qu'à pisser, non ... ?

Non. Il faut se rendre à l'évidence. Marguerite roule des yeux face aux menaces qu'elle ne semble pas une seconde prendre au sérieux. Sans plus de préambules, elle pose ces ciseaux de taille, s'assure que la manche de sa robe soit bien remontée et intime.

- Approchez vous donc. Sechez vous donc avec le linge pendant qu'je m'occupe d'votre cas (c'qui faut pas faire quand même).

Elle lance le linge sec (faute d'être très propre) à l'homme avant de se positionner agenouillée près de lui, prenant les choses en main de façon très littérale.  Sa main encore mouillée saisit ainsi la hampe du manche tendu et commence un mouvement de va et viens propre à  satisfaire les inquiétudes du ballot.

- Laissez vous donc faire, ca n'vous f'ra que du bien.

Ayant vu le loup (voire toute la meute) depuis longtemps, ce n'est pas une petite paluchade vite faite qui va beaucoup impressionner la fille de la campagne. Bien des gaillards du coin lui en ont fait voir de bien pires ... Même si elle même parait assez peu remuée par la situation, elle agit de façon plaisante et efficace, faisant preuve d'une habileté née d'une grande pratique.

- Préven'ez moi juste quand ca viendra, j'n'ai point envie d'être aspergée ...

Sans doute a t'elle tort d'imaginer que l'homme à qui elle à affaire comprendra ce qu'elle veut dire par là ...

Eugene Erik

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 20 dimanche 10 mars 2024, 19:00:50

Surpris d’abord, tout penaud que la gourgandine lui eut intimé de se tenir ainsi à sa disposition, il avait obtempéré, l’espérant secourable tandis que son vice l’échauffait de plus belle. La brave fille, poussée dans ses retranchements, ne fit apparemment aucun chichi et s’acquitta prestement de la requête, se saisissait aussitôt de l’objet du délit qui, entre ses doigts, frétilla comme une bête sauvage rétive à se laisser si facilement dompter. Elle avait la poigne assurée et méthodique, ne transigeant pas à accorder ses si généreuses libéralités.

Sans passion ni vice, par devoir ou presque, elle le branlait machinalement ainsi qu’on apaisait un animal agité. La recette fit florès auprès de cet invité encombrant. Quelque part paniqué, car frayant avec l’inconnu tandis qu’on se joua si librement de son pal, la délicate chaleur venue crépiter tout au bas du bas-ventre d'Eugene apaisa ses craintes à mesure que la rustaude consolait ses chairs délicates. Aussi rustique qu’abrupte dans son approche, comme on put s’y attendre d’une paysanne avisée, Marguerite ne rechigna que peu à l’accomplissement d’une tâche pourtant ingrate. C’est alors sans ménagement qu’elle lui avait travaillé la trique de ses mouvements de va-et-vient rapides et suaves.
Par instants, de ses grands yeux, positionnée qu’elle se trouva à genoux devant lui, Eugene sentit qu’elle le jaugea. Érudite et assidue dans ses offices scandaleux, sans doute devinait-elle l’imminence du surgeon rien qu’aux grimaces et contorsions du mâle.

Mais lui ignorait tout de la bagatelle. Abandonné entre ses doigts fins de paysanne, il s'ene remettais aux bons soins de l’aumône débauchée qi lui fut si bien accordée, sa respiration saccadée en conséquence. Son indécente ardeur, plus tôt indomptable, se prélassait à présent sous le massage vigoureux qu’on lui prodiguait sans halte. Le sexe rendu poisseux de ses propres sucs se laissait à présent apprivoiser d’une main de maître, celle-ci coulissant avec vivacité de tout son long.

Sa tête d’abord penchée en arrière, se gargarisant de râles discrets tant il savourait impudemment des bienfaits qu’on lui accordait, Eugene bascule le chef plus en avant afin de lui trouver son regard, à cette villageoise si hospitalière. La voir ainsi, subordonnée à lui, débonnaire et pure au milieu de la licence dans laquelle elle se vautrait allègrement, titillait chez lui quelques instincts que même l’amnésie ne saurait effacer.

- Oui… fais-moi du bien,  petit fermière… C… Mmf.. continue. T’arrêtes pas, t’arrêtes pas. Lui soufflait-il alors, enhardi d’une vigueur masculine éveillée sous des doigts tendres.

Les sens tout aussi ébranlés que ne l’est son sceptre lubrique, il s’égarait vers des encouragements scandés depuis son vice. Ne se doutant pas du caractère condescendant de ce qu’il baragouinait alors,  ses mots étaient à présent moins bien choisis dès lors où elle l’avait bien en main.
L’épieu se raidît davantage, autant stimulé des caresses si vertement administrées que de ce qu’il venait de professer. N’avait-il alors pas fauté en la gratifiant ainsi de ses supplications égrillardes et complaisantes ? Le salut de sa chair s’en serait vu compromis si elle venait en tout cas à s’en courroucer.

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 21 lundi 11 mars 2024, 19:15:22

Voilà peut être ... la toute première fois que son invité avait une réaction normale d'homme depuis qu'elle le connaissait. La fermière en parait amusée alors qu'elle souffle en réponse à ses sollicitations.

- J'n'avais pas l'intention d'arrêter ... j'ne suis point une fille cruelle.

Quand bien même il en douterait, la jeune femme a un coeur d'or à bien des égards ... Voyant que ses caresses sont appréciées, elle se sent encouragée à donner de son mieux. La cadence de ses va et viens ralentit un peu. Elle offre une prestation plus lente, plus douce et plus délectable. Récompensée par les soupirs d'aise de l'homme, elle sourit et propose avec indulgence.

- Vous pouvez toucher, si le coeur vous en dit.


Toucher ... ? Toucher quoi ... ? Il lui faut baisser le regard pour s'apercevoir que Marguerite agenouillée à ses côtés avait largement ouvert le col de sa robe et dévoilé sa poitrine. La vue de ses précieuses rondeurs est d'habitude un agréable stimulant pour ces messieurs.

Elle est prête à guider la main maladroite qui s'avancerait, l'aidant à la placer de manière à englober son sein et à mentorer ses gestes maladroits.

- Vous pouvez caresser doucement ... les presser mais avec douceur.

Redoutant la brutalité possible d'un homme qui pourrait se perdre dans le plaisir, elle prévient.

- Ce n'est point de la pâte à pétrir, soyez doux.



Eugene Erik

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 22 mercredi 13 mars 2024, 12:32:08

Bien charitable fut la taulière, ne s'acquittant alors plus de la singulière besogne par stricte sens du devoir. Elle mit à présent du cœur à l'ouvrage. Marguerite avait le cœur généreux et chaud, le resquilleur en tînt compte quand la chair lourde bombée d'un de ses seins lui atterrît presque en main, sans qu'il n'en formula la demande ; sans qu'il ne se douta que tel plaisir fut concevable.

Jamais, en quelque foyer que ce fut, hôtesse s'avéra si accueillante envers un intrus pourtant si envahissant. Celui-ci, entré en vandale dans la chaumière, fut réceptionné dextrement par l'hôtesse de la bicoque afin qu'elle tempéra son impétuosité. Pour qui savait par où et comment se saisir de l'homme, un rien de délicatesse suffisait à canaliser la fougue afin qu'elle se destina à d'autres attributions. Plutôt que de tenir tête à ce diable d'homme, l'agréable friponne, rendue experte des turpitudes masculines de tant s'y être éprouvée, avait pour elle la juste méthode afin de rediriger son ardeur.

Désormais langoureuse dans son approche, suffisamment prévenante envers ce puceau présomptif afin qu'elle l'accommoda en douceur, Marguerite lui flattait adroitement le pilum de sorte à ce qu'il put savourer l'hospitalité dont on le gratifia si obligeamment.
Crispé de tant éprouver à la fois, perdu au milieu de ses sens en ébullition, Eugene, ses dents serrées, basculait occasionnellement la tête en arrière tandis que la paysanne le massa avec adresse. Sa main, fine et délicate, lui coulissait paisiblement le long du sexe, étranglant sa vigueur d'une poigne affirmée afin que Marguerite garda emprise sur la bête. Elle l'avait bien en main. Eugene avait en effet cessé de s'agiter, apaisé quoi que tourmenté dans sa basse chair, presque rendu au supplice d'être loché de la sorte.

Ignorant jusqu'au « pourquoi » des attraits que ces mamelles révélées exerçaient désormais sur lui, la main d'abord hésitante avant qu'elle ne se saisît de l'une d'elles, il se surprit à lui en dessiner aussitôt le pourtour avec un empressement des plus excités qui soit. D'une main, il l'explorait après l'avoir découverte des yeux, offerte à son appétence de mâle.
Sa peau, laiteuse et ferme, s'échauffait alors sous une paume fureteuse et indiscrète, venue lui soulever un sein avant qu'il ne l'enroba affectueusement, comme s'il eut cherché à le polir. Le vice turgide, témoin des émois de son maître, tremblait entre les doigts venus l'assaillir de leurs lentes cajoleries. Son souffle court, ses lèvres entrouvertes, grotesque alors qu'il se trouva la proie de l'accueil chaleureux de son hôtesse, Eugene crispa sa main autour d'un de ses globes adipeux, comme cherchant à se raccrocher à quelque chose tandis qu'il perdit pied. S'excusant prestement d'avoir désobéi à l'injonction, sans un mot autre qu'un léger râle, il lui pétrît le sein comme s'il eut cherché à la traire affectueusement en retour de sa brusquerie soudaine.

- Làààààà, lui soufflait-il  comme s'il eut cherché à amadouer une jument, ça va mieux comme ça. En douceur...

Par ces mots, usés de concert avec une main plus avenante à présent qu'il la pelotait du buste à la pointe, il espéra la rassurer ; qu'elle ne le priva pas des grâces accordées pour un instant d'égarement. Plus audacieux, ne sachant trop ce qu'il recherchait chez elle, bien qu'il partit à sa poursuite, sa main baladeuse glissa de la rondeur qu'il malaxait soigneusement pour lui ouvrir davantage la robe. C'était le propre de l'homme de chercher sans cesse davantage ; de découvrir de nouvelles contrées à peine eut-il esquissé les précédents rivages.

- Fau.... Ng... faudrait pas que j'abîme tes... tes beaux vêtements. Prétexta-t-il avec ce qu'il crut être de la subtilité. Enlève-les... l'implorait-il presque, comme s'il eut soupçonné des trésors derrière ses parures.

Sa hampe suintant des délices qu'elle lui suggérait à la seule force de ses mains, l'amnésique grognait entre ses dents de sentir les doigts galants et minutieux lui glisser le long de son sceptre lubrique. Marguerite, à la seule puissance d'un poignet suave et de ses doigts serrés, tenait ainsi l'homme en respect. Il n'en demeura pas moins que celui-ci, sans cesse plus avide du bien qu'on lui prodiguait, cherchait d'une main désinvolte quelques nouvelles somptuosités pour s'agréger au contentement dont toute la chair était à présent imprégnée.

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 23 mercredi 13 mars 2024, 16:14:36


Effectivement ... elle n'est pas fort rancunière la jeune fermière. Elle paluche avec douceur l'invité et le laisse même profiter de sa généreuse poitrine. Satisfaite de constater l'emprise qu'elle avait à présent sur lui, elle éclate d'un rire léger quand il suggère qu'elle doive enlever ses vêtements.

- Vraiment, les abimer ?

Répond t'elle d'une voix à la fois doucereuse et incrédule. Elle ralentit subtilement ses mouvements au point de créer rapidement, elle le sait, un manque chez le jeune homme à qui elle applique ses bons soins.

- Je n'ai pas l'impression qu'mes vêtements risquent grand chose.

Prononce t'elle avec douceur, savourant d'un oeil brillant le pouvoir qu'elle détient sur le pauvre hère.

- J'ai dans l'idée ... qu'vous rêvez simplement d'me voir oter ça pour pouvoir m'voir dans l'plus simple appareil, j'me trompe ... ?

anticipant l'incompréhension de l'homme pour commencer à le pratiquer depuis quelques heures maintenant, elle précise spontanément.

- Ca veut dire "me voir toute nue".

Connaissant la nature masculine, elle ne saurait certainement pas lui en vouloir de tenter sa chance. Mais elle n'est pas prête à si facilement se laisser dicter la marche à suivre. Pas sans avoir profité un petit peu de la situation.

-  Excusez vous la vilaine attitude qu'vous avez eue ... D'mandez ensuite plus gentiment et sans détours ce que vous voulez. Et peut-être ...

Dit elle alors que elle imprimé à son poignet quelques brefs mouvements amples, offrant à la frustration de l'homme un répit à peine suffisant pour lui donner l'espoir d'une délivrance prochaine.

- ... que je voudrais bien retirer ma chemise.

Elle affiche un fin sourire triomphant alors que d'un mouvement de tête léger, elle écarte les fins cheveux qui lui couvraient partiellement le visage et qu'elle lève son regard espiègle à la rencontre de celui ce l'homme.


Eugene Erik

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 24 mercredi 13 mars 2024, 19:12:26

Ce n'était parce qu'elle était complaisante à son endroit, ou prompte aux aumônes luxurieuses qu'il fallut la tenir pour légère, cette jeune fermière. Toujours bien serviable mais jamais dupe, ce n'était pas une étourdie qui le branlait avec rigueur, mais une femme qui, bien que jeunette, portait sur elle l'expérience du labeur et de la misère. De trop s'y être échaudée, à ce monde, elle le connaissait déjà trop bien pour s'y laisser prendre à la première entourloupe venue. À Eugene, au fond, elle ne lui tînt pas tant rigueur de ses envies libidineuse - bien au contraire - mais du manque d'honnêteté dont il fit preuve envers elle.

On lisait en Eugene comme au travers d'un livre ouvert ; un livre avec des images mal dessinées. Qu'il tenta un subterfuge bien piteux afin qu'elle lui régala les binocles de ses chairs délivrées, cela, Marguerite ne lui pardonna guère. Déjà moins conciliante, elle freina la coulisse de sa main caressante, prélude au supplice. Elle avait déjà si bien dompté l'envahisseur que celui-ci, abonné à ses largesses, respirait à présent au rythmes des cajolerie qu'on lui prodigua. D'un main ferme et adroite, et d'une main seulement ; d'une main de maître, elle l'avait assujetti. Sa poigne, habile et experte, décéléra de sorte à ce que le plaisir fut tari. Toutes ces chatteries dévouées avaient fait entrer Eugene en dépendance de l'hospitalité dont il profita jusqu'à lors. S'il voulut à nouveau savourer sa débauche, il lui fallut en retour se montrer suffisamment accommodant, pour qu'il fut digne de l'accueil somptueux qu'on lui avait réservé.

- Marguerite... tu... tu vas quand même pas t'arr...

La mimine toujours puissamment nouée à la base de son sexe, l'hôtesse de ces lieux, magnanime, consentit à ce que l'érection du mâle demeura, ne dispensant plus ses délices que par lentes et rares paluchées. Par le verbe et par les actes, elle lui avait intimé la docilité, gardienne de sa turpitude. Penché en avant, souffrant de savoir le plaisir dont on l'avait soustrait à la fois si proche et lointain, Eugene commençait à se contorsionner mollement comme une bête blessée.
Magistrale en ce qui la concerna, Marguerite le gratifiait d'un sourire radieux quoi qu'empreint d'une malice dérobée au coin des lèvres. Sans même chercher à s'en cacher, elle s'amusait du sort qu'elle réserva à l'intrus après qu'elle l'eut si facilement asservi du bout des doigts.

Lui s'était raccroché à un sein pour le palper désespérément, agitant le bassin comme pour lui commander de par le corps qu'elle reprit ses bons offices. Il n'en fut rien. Paisiblement, avec un sourire séraphique placardé sur son doux visage de paysanne, elle attendait de lui qu'il se montra honnête. Le voir se débattre ne lui suggérait aucune pitié ; pas après qu'il fut pour elle une plaie qu'elle se plaisait à présent à subjuguer. C'était son toit, c'était sa loi ; il ne faisait pas bon en déroger.

- Je... je veux juste..., il cherchait encore à louvoyer, ne sachant trop ce qu'il désirait en réalité, incapable de mettre les mots sur ses désirs concupiscents, tu sais... voir... allez, continue de m'astiquer s'teu plaît, voir comment t'es toute nue. Je... je trouve ça beau. Ça me fait du bien... voilà. Tu sais tout... pitié, câline-moi en bas...

Il n'avait pas manqué, le temps de sa supplique maladroite, de lui palper à nouveau la chair onctueuse qu'il malaxait comme s'il se fut alors accroché au plaisir charnel par ce seul biais. Déglutissant, détournant le regard de derrière ses lunettes noires, il se sentit honteux de lui avoir tenu ce discours, croyant cet aveu plus indécent encore que de découvrir leur corps mutuellement tel qu'ils le faisaient si complaisamment.

La satisfaction de son vice ne passait plus à présent que par l'aval de la maîtresse de ces lieux. Il lui fallut alors se montrer un invité de marque, souscrivant sagement aux doléances de la maison, s'il voulut que sa licence trouva le juste exutoire réclamé par son corps. Marguerite s'était alors à peine imposée à lui qu'Eugene fut le tributaire de ses largesses. Elle connaissait mieux les convoitises de la chair qu'il ne fut à même de les comprendre. De cette ascendance qu'elle avait sur lui, celle-ci en profita allègrement, un sourire chaste sur son visage venu couvrir ses intentions espiègles.

Fallait pas y péter le verrou à sa porte. Ça non, fallait pas.

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 25 jeudi 14 mars 2024, 10:30:39


L'amusement étire les traits de Marguerite devant l'attitude de l'homme qu'elle avait su rendre docile.

Elle lui avait dit de demander gentiment ce qu'il voulait ET de s'excuser pour son attitude. Si l'invité s'était appliqué pour la première partie, force est de constater que la repentance manque à l'appel. La jeune femme pourrait le reprendre, exiger que l'homme aille jusqu'au bout de la démarche et exprime des regrets qui seraient peu sincères au vu de la position dans laquelle il se retrouve. Ce serait facile comme quelques coups de poignets,

Mais comme vous avez déjà pu le constater, elle n'est pas cruelle. Les supplications et les tremblements du pauvre homme lui suffisent amplement.

- D'accord

Finit elle par trancher.

Elle relâche le manche dressé de l'énergumène, juste le temps de passer sa robe par dessus la tête, se retrouvant d'un simple geste dans le plus simple appareil. Amusée par la lueur d'envie qu'elle lit dans le regard de son invité, elle se relève, et s'approche de lui. Elle vient se coller nue contre lui. Ses douces rondeurs pressent contre son torse alors que son ventre plat vient doucement se presser contre le sexe en érection.

Un rien provocatrice, elle demande.

- C'est comme ça qu'vous souhaitiez m'voir ... ?

Ce contact, pas si déplaisant au demeurant maintenant qu'il est lavé, lui permet de lentement baisser la main et de serrer de nouveau la tige turgescente qui darde contre son nombril. Avec une douceur calculée, elle reprend les mouvements de va et viens avec l'intention évidente de faire monter le plaisir chez lui. Après quelques longues secondes passées à satisfaire ainsi la bête docile, elle finit par souffler.

- Vous avez l'droit de toucher de nouveau ... si l'coeur vous en dit. Mes seins, mes fesses ... c'qui vous plait.


Eugene Erik

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 26 vendredi 15 mars 2024, 17:05:45

Pour elle, tout cela avait été si naturel ; d'autant qu'elle avait la nature généreuse. Sans tabou ni réserve d'aucune sorte, elle avait finalement obtempéré comme s'il se fut agi du déroulé le plus convenable aux événements en cours. Il était un intrus chez elle, aussi ne trouva-t-elle aucun prétexte à refuser ses doléances.
À ne pas savoir ce qu'il y avait sous la robe, à ne pas même se douter de quels honteux délices on y trouvait, Eugene fut pour le moins abasourdi de sa découverte. Ce n'était certes que de la chair aux yeux d'un profane, mais quelle carne appétissante on lui servait là.

Il l'avait désirée déparée du moindre atout, afin qu'elle s'exhiba à lui dans ce qu'elle avait de plus pur. Son épiderme d'un blanc glacé, privilège d'une travailleuse qui n'avait guère le temps ou la lubie de bronzer, éveilla en Eugene quelques nouvelles sensations. Un instinct de prédation naquit en lui sans qu'il ne sut quoi en faire, pareil à un piètre animal qui, privé de son état naturel, ignorait comment chasser. Ce n'était pourtant pas l'envie qui lui manqua.

Une envie suggérée par cette diable d'hôtesse qui, sans vice et sans pudeur, était allée à lui après qu'elle se fut dressée contre sa peau. Il avait à peine eu le temps de lui découvrir formes et volupté qu'elle les avait jetées en pâture à son invité. Plus petite que lui, elle avait une silhouette plus gracile que ne le laissa entendre ses épaules qui, bien que modestes, étaient larges de son âpreté aux travaux manuels et ingrats. Un ventre souple et chaud s'était écrasé contre sa vigueur, soucieuse sans doute de lui faire sentir la chaleur qui la faisait bouillir en dedans, et dont Eugene ignora que le désir enfoui répondait au sien.
Les seins ballants de la belle, après qu'elle se fut approchée de lui, s'étaient alors appuyés contre son buste. Bien qu'elle put presque sentir battre le pouls de son galant alors qu'elle recueillit à nouveau le sexe dressé au creux de sa petite main, Marguerite fut à même, au corps à corps, d'entendre le cœur de son envahisseur battre à la chamade. Elle s'employait alors à le calmer tendrement, apaisant la chair en se saisissant vertement de la vigueur tendue afin d'en purger le poison obscène qui s'y trouva.

D'abord hésitant, ne sachant pas où commencer, Eugene avait d'abord posé ses mains sur les solides épaules de la fermière, se raccrochant à elle, les dents serrées, alors qu'il renouait avec l'extase de la savoir aux petits soins avec lui.

- Ooooh... merci. Je... je... continue, ouais, j'avais  pas haaa voulu vous contrarier vous savez.

Ignorant pourquoi, il l'avait vouvoyée pour la première fois, lui trouvant sans doute une stature intimidante à présent qu'elle accomplissait ses bonnes œuvres sans un tissu pour entraver sa beauté naturelle. Beauté qui ne demanda qu'à être dégustée par-delà les yeux. Les mains de l'importun, déjà moins farouches, lui glissèrent sur le dos, effleurant alors ses flancs rondelets et tendres, pour lui atterrir irrésistiblement sur les fesses. Il lui sembla, à chaque nouveau centimètre de femme qu'il explorait aussi indécemment, que la rigueur nouée autour de son pal chercha à le récompenser un peu mieux de ses saines curiosités d'homme.

Les caresses complaisantes venues lui faire reluire l'épieu ne l'encourageaient ainsi que mieux à fureter le long des paumes sur elle. Enjoué mais gêné de son exaltation, Eugene penchait la tête vers elle, lui présentant un sourire perplexe entrecoupé de souffles contentés, tandis qu'il perdit ses yeux sur son beau sourire ; celui-ci surplombant de peu la poitrine ondulant contre sa peau.
De ses doigts, il lui parcourut le galbe, frottant les rivages de sa croupe pour s'en régaler les pognes et mieux affrioler sa turgescence. Elle le branlait si près d'elle qu'il sentait sa chaleur l'envelopper ; Eugene tressaillait, par instants, de sentir les broussailles pubiennes lui chatouiller son épiderme sensible alors qu'elle le massait avec tant d'attentions.

- Je sais pas pourquoi c'est si bon... mais... MmmMmMff, c'est comme si j'aaa haaaa, j'avais la... la félicité au bout des doigts et que ça me redescendait jusque... tu me fais du bien... jusque... Oh bon sang, z'êtes donc sorcière pour m'avoir chauffé la chair comme vous le faites ?

Ses doigts se crispaient sur l'arrondi du petit derrière qu'il palpait, hasardant le bout de ses phalanges jusqu'aux confins pour mieux lui écarter ses bombances et ainsi lui découvrir la moindre facette du charnu. En sus, il semblait même sautiller légèrement, sur la pointe des pieds parfois, comme s'il eut accompagné l'effort prévenant auquel consentait la propriétaire des lieux, à son égard. Elle lui lustrait si bien l'appendice qu'il se serait damné auprès d'elle s'il se fut à nouveau trouvé privé du secours de cette main habile et charitable. Comment, dès lors, ne pas la tenir pour sorcière désormais qu'elle l'avait sous son sort ?


Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 27 samedi 16 mars 2024, 23:07:44


Un sourire de gentille ironie ourle les lèvres de la paysanne alors qu'elle receuille au creux de l'oreille la confession de l'homme en pleine extase.

-J'avais pas voulu vous contrarier vous savez.

Elle n'en croit pas un mot. Elle sait que les hommes sont capables de dire absolument tout et n'importe quoi quand ils sont dans cette condition. C'est la preuve (s'il en avait encore besoin) que dans le secret de chaque foyer, ce sont les femmes qui tirent les ficelles dans le dos de leurs hommes. C'est ainsi d'un ton à la fois sceptique et amusée qu'elle répond du bout des lèvres.

- C'est cela oui.

Elle n'en intensifie que davantage ses caresses. Elle avait maintenant saisi la hampe dressée et appliquée sur elle un ample et régulier mouvement de va et vien, le laissant profiter à volonté de la chaleur du corps qu'elle écrase contre le sien. Une deuxième main vient en douceur se glisser en coupe sous les bourses à la fois précieuses et délicates. Marguerite les caresse, consciente de leur fragilité et de leur sensibilité.
Les mains d'Eugene parcourent maintenant librement son corps, tâtant la rondeur de ses fesses, se crispant parfois lorsque les caresses de Marguerite se font plus prononcées. L'homme, selon toute logique, ne devrait plus tarder à connaître le paroxysme de cette expérience. Une éventualité à laquelle Marguerite est préparée. Nue, elle estime ne craindre aucune éclaboussure. Rien de ce que pourrait lui faire son visiteur ne demandera plus qu'un coup d'eau pour partir.

Au comble d'un plaisir qu'il semble découvrir pour la première fois, l'homme est aussi bavard qu'à l'accoutumée, bien que cette fois, ses élucubrations fassent sourire voire rire la campagnarde quand celui ci la compare à une sorcière.

- Allons bon ! Si c'est c'la toutes les femmes sont sorcières.

Répond t'elle avec amusement.

- Si cela était maléfique, j'peux vous assurer qu'le bon Père Yves y aurait trouvé à redire depuis longtemps.

Le brave ecclésiaste est probablement l'homme le plus à même d'être juge en la matière ! Elle lui prodigue ce genre de traitement bien régulièrement.

- J'en déduis qu'ca vous plait ... ? Retenez bien ce qu'je vous fait car après c'soir, il faudra qu'vous vous occupez d'ca tout seul.

Eugene Erik

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 28 dimanche 17 mars 2024, 10:11:02

Toujours, Marguerite contentait son rut en manœuvre diligente, faisant aisément fi de ses élucubrations du benêt. Afin qu'il trouva entre ses mains un prompt répit, la taulière joignit une deuxième pogne à l'exercice, souriante et débonnaire, lui travaillant son vice jusqu'à ce qu'il fut exorcisé de ses récentes vicissitudes. Eugene s'était alors raidi par-delà son sceptre crapuleux lorsqu'il sentit son semencier enveloppé entre des doigts fins et scrupuleux. L'homme, quand Margerite s'en saisissait, n'était pas un mystère, mais un outil dont elle connaissait les rouages et savait faire un bon usage.

En menue gourgandine qu'elle était, dispendieuse de ses chairs et de ses louables intentions, la friponne devinait l'imminence d'une exaltation mâle rien que du bout des doigts. La protubérance vicieuse, alors lubrifiée de ses propres émois, gonflait irrésistiblement entre les petits doigts besogneux venue la travailler. Cela était signe avant-coureur d'un dénouement dont elle ne connaissait que trop bien l'issue, l'appelant à elle par l'usage habile qu'elle faisait de ses deux mains.

Tandis qu'il la palpait de toute part pour trouver ses assises sur elle, devenu gauche et frénétique en vue de sa perdition en devenir, Eugene, au rythme de sa dépravation égoïste, agitait son bassin tandis qu'il se noyait dans la chaleur d'un corps qui, contre lui, lui fit savoir qu'il était fait tout entier pour l'amour. La source de sa vigueur lui résonnait en dedans, lui partant du cylindre qu'on lustra si bien pour trouver écho jusqu'à la moindre parcelle de son corps. Enhardi d'une énergie licencieuse, il remuait contre elle, grotesque et frustre.

Sans grande peine, Marguerite devina là les derniers soubresauts du mâle avant que n'expira sa luxure. Ses gémissements et grognements, Eugene ne cherchait plus à les dissimuler, audible dans sa débauche, haletant dans l'impudeur. Ne subsistait, autour d'eux que le son de son souffle rauque, de ses suppliques orgiaques et le son scabreux d'une verge dure qu'on astiquait dans son fluide visqueux.

Elle n'était pas sorcière, mais cette magie de femme dont la campagnarde fit usage sur lui n'en finissait plus de le brûler de l'intérieur. Son ardeur culminait bientôt au sommet de ce qui lui fut possible d'endurer. Sans savoir quelle réaction lui suggéra cette sensation croissante, il pantelait, comme à l'agonie. Une agonie dont il savoura cependant jusqu'au moindre tourment.

- Dame Marguerite.... suppliait-il presque alors qu'il la voyait, irrésistiblement souriante, paisible dans ses tractations, lui remuant sa virilité avec l'intention claire et définie de le faire succomber entre ses doigts. Ça... B...bordel... ça... je...

Incapable de mettre les mots sur ce qu'il éprouvait à la veille de la jouissance, ses complaintes heureuses résonnèrent comme l'épitaphe venu signaler la fin de sa gloire de mâle. Il lui avait alors, pour l'occasion, donné du « Dame » alors qu'il n'en finissait plus d'exprimer sa reconnaissance informelle par un ton obséquieux.
Puis il se perdit dans un souffle soudain, ainsi qu'on l'eut frappé à l'estomac. Le souffle ainsi coupé, il avait enfin perdu contenance sur lui-même ; son hôtesse ayant triomphé de lui.

Sans réserve ni scrupule, les mains enfoncée dans la chair généreuse d'un fessier bombé, Eugene s'était enfin laissé purger. L'embrasement, soudain, s'était confondu avec l'extase quand il s'abandonna. Ses regorgements libidineux lui surgirent si puissamment de la saillance qu'il rinça bien vite le ventre chaud présenté à lui. Le priape s'agitait avant tant de force à chaque nouvelle éructation, qu'il se dressa dans un dernier baroud d'honneur, maculant jusqu'au rivage des seins pâles trouvés si proches.
Disgracieux tandis qu'il se vidait sur elle de ses excès de stupre, Eugene lâchait un « OoOh.. » surpris chaque fois qu'il épancha davantage sa liqueur sur la fermière. Prolifique dans son orgasme, il sembla que le sujet de sa débauche, le ventre suintant désormais de ses débordements, lui avait drainé les bourses jusqu'à puiser au fond de son âme.
S'étant déraisonnablement complu dans sa capitulation éruptive, Eugene, sa basse besogne accomplie, eut les pattes sciées de l'intensité du ravissement. Tombé à genoux, posant sa tête contre une cuisse de fermière affermie par l'effort aux champs, Eugene, recouvrant au mieux son souffle et sa raison, persista à être l'incorrigible profiteur qu'il incarnait malgré lui.

- Dame Marguerite... je... je ferai tout ce que vous me dites, j'aiderai aux champs, tout ça, jamais je me plaindrai. même que j'ôterai mes lunettes de soleil pour qu'on me reconnaisse pas. Alors pitié... laissez-moi rester encore quelques temps.

L'hospitalité qui lui fut consenti s'avéra si légendaire qu'il ne se sentit pas de déguerpir les lieux un jour prochain. Il nota même, dans son carnet trouvé dans la poche de son pantalon déchu, qu'il était ouvrier à la ferme de « Dame Marguerite » afin que ce fut gravé dans le marbre de ce qui constitua sa mémoire de substitution. L'amnésique apaisé s'en retourna aussitôt aux jambes de son hôtesse, frottant sa joue désormais collée à la jonction du cuisseau et de la fesse.
Il ne faisait jamais bon cajoler les animaux errants, on avait alors trop vite fait de les domestiquer à ses dépends.
« Modifié: dimanche 17 mars 2024, 14:36:53 par Eugene Erik »

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Bouc émissaire

Réponse 29 dimanche 17 mars 2024, 11:24:39


Le moment attendu arrive. Marguerite ralentit le rythme de ses va et viens, accompagnant l'extase de l'homme sans chercher à la brusquer ni à violenter le membre qui, elle le sait, deviendra sensible à l'excès une fois la vague du plaisir passée. La chaude semence lui éclabousse le ventre et coule en longues trainées blanches qui, pour certaines, se perdent dans la délicate toison pubienne qui surplombe sa propre intimité. La pression avait été telle que les giclées les plus puissantes avaient même su frôler sa poitrine, un exploit qu'elle salue d'un rire léger, loin d'être moqueur.

- Mon pauvre, vous aviez l'air tell'ment sous pression ... je n'ose imaginer d'puis combien d'temps qu'vous en aviez b'soin.

Loin d'être incommodée par le liquide blanchâtre qui la macule, elle se saisit d'un linge humide d'avoir été utilisé pour le bain et entreprend de se frotter avec en toute simplicité.

C'était sans compter sur l'élan soudain d'Eugene qui se jette presque littéralement à ses pieds pour la supplier de le garder avec elle. La surprise la déstabilise un bref moment mais elle finit par avoir un rire indulgent alors qu'elle baisse le regard vers l'homme à ses pieds. Le geste est touchant, mais hélas il ignore que ce n'est pas le premier à tenter cette manœuvre pour obtenir les faveurs définitives de la belle. Nombre de jeunes hommes l'ont demandée en mariage, immédiatement après avoir bénéficié de ses faveurs. Marguerite, amoureuse de sa liberté malgré les moults désagréments que ca peut lui causer, les a toujours éconduits. Vous comprendrez vite pourquoi, dans la balance, la demande du brave Eugene ne pèse pas bien lourd.

Ferme mais point cruelle, Marguerite sourit avec douceur à l'homme,, elle vient gentiment déposer un baiser sur sa joue avant de lui tenir le visage entre les mains et lui expliquer.

- Vous partirez demain matin ...

Elle se rend compte à ce moment qu'elle ne connait même pas son prénom. Elle est incapable de finir sa phrase autrement que par

- ... monsieur.

Elle poursuit.

- Vous êtes en danger de mort dans ce village. Vous partirez demain matin caché dans ma charrette.

Evidemment la déception doit être grande pour le pauvre homme. Elle la jeune femme qui (en dépit de ce que vous pouvez penser) a un coeur d'or. Aussi décide t'elle d'offrir un tout petit lot de consolation en proposant.

- Nous allons dormir. Si vous le désirez, je vous fait une place à côté de moi ... Pour vous, je n'me rhabillerai pas. 

Dormir à côté d'une femme nue, ce n'est pas l'assurance d'une nuit très paisible mais au moins s'agira t'il sûrement d'une nuit mémorable pour lui.




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