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La vampire domestique [ Draven Dairn ]

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Thanasia

Créature

La vampire domestique [ Draven Dairn ]

mercredi 14 février 2024, 01:44:39

Voilà sept mois que Thanasia était prisonnière du repaire de Draven Dairn, l'avatar de brume aux yeux verts.

Plus que prisonnière, c'était une possession, un trophée de chasse réservé à son propriétaire.
Et depuis sa capture, la petite silhouette agrémentait l'espace de ses luxueux quartiers souterrains, un collier d'argent au cou, des menottes lui fermant pieds et poings comme des bijoux d'esclave.
Il en fallait moins que ça pour museler ses pouvoirs vampiriques ;  Car une seule entrave de ce métal précieux suffisait pour réduire Thanasia à l'état d'adolescente inoffensive.

Pourtant, Dairn avait jugé bon de la décorer d'un harnais de chaînettes ceinturant ses côtes. Les délicats maillons retenus par son collier se croisaient sur sa poitrine et séparaient ses seins. Un choix esthétique plus que pratique, de même pour sa tenue dont la soie transparente révélait les secrets au moindre rai de lumière.

En effet, une ficelle tressée à sa taille tendait un rideau pelvien qui tombait entre ses cuisses. Une autre pièce de textile épousait les formes de sa poitrine, attachée devant comme derrière par des fermoirs argentés. Deux pendentifs verticaux s'agitaient en silence sous ses lobes d'oreille.

C'en était tout. La vampire mourrait de vexation si elle n'appréciait pas elle-même dévoiler sa peau d'albâtre dont elle était si fière.
Ainsi vivait-elle derrière des portes closes, au cœur de la base des White Mantis, réseau souterrain d'où Draven et son groupe fomentaient leurs sordides opérations.

Reposant dans le salon, Thanasia flânait sur la table basse, étendue sur le ventre, ses pieds nus battant dans l'air comme un métronome.
Le Soleil s'était couché à travers les fausses fenêtres du repère, simulant un paysage de campagne à l'heure de la surface. Les quartiers de Draven restaient vides depuis plus d'une semaine, et elle s'en serait accommodée s'il ne l'avait pas si peu nourrie avant de partir.

Pour l'avoir vaincue et enchaînée, soumise et enfermée, Thanasia détestait ce bandit. Il profanait sa dignité dès qu'il s'en sentait l'envie et lui imposait des actes que son honneur préférait taire. Ce mufle n'avait que faire de ses protestations !
Nul n'enfermait la Rose Blanche de Saerth'wen !

...A part quand cela arrivait. Mais qu'importe ! Il l'avait capturée à la déloyale ! L'eut-il connue du temps où elle régnait sur le désert, Thanasia l'aurait rendu à son Créateur !

Les siècles n'y changeaient rien. La vampire ruminait toujours autant sur sa gloire passée et la force dont elle faisait preuve autrefois, occultant les détails peu reluisants de ses souvenirs biaisés.

Cependant, dans son grand orgueil elle osait l'admettre, l'avatar de brume était un des rares à l'avoir capturée.
Un exploit méritoire.
D'ordinaire, il exigeait la crème de l'Ordre Immaculé pour y parvenir... ou un autre vampire ancien.
Les premiers la soumettaient jour et nuit à des châtiments physiques précédant son 'éxécution', les seconds en faisaient une esclave dont ils drainaient le sang déléctable, indéfiniment.

S'échapper n'était jamais chose aisée et prenait parfois des années.
Mais quitte à comparer maux pour maux, appartenir à Draven restait un sort plus enviable pour la fière créature.

Certes, c'était un maître cruel et vulgaire, qui avait eu le culot de la vaincre. Mais au moins était-ce un esthète, et un amateur des belles choses :
Ses quartiers se paraient d’œuvres convoitées et ses armoires patinées débordaient d'objets et de babioles chargées de valeur, sentimentale comme pécuniaire. Un cocon, un musée, un lieu de vie que seuls des êtres aussi anciens qu'eux savaient créer.

De plus, présent comme absent, il la laissait paresser à sa guise. Elle faisait partie des meubles en quelque sorte. Sa bibliothèque comme son cellier étaient garnis de pièces remarquables qu'elle s'assurait de consommer prudemment.
Bien que Draven lui en ai permis l'accès, il se fâcherait si elle en abusait.

L'avatar la punissait à la moindre faute, même celles auxquelles il n'assistait pas. Comme la fois où elle s'était couchée dans son lit double en son absence, plutôt que la paillasse étroite qu'il lui avait assigné. Elle avait refait les draps à l'identique, il n'avait pourtant aucun moyen de le deviner ! Mais son dos violenté se rappelait encore de sa sanction.

Le bout pointu de ses ongles ébènes caresse le souvenir disparu des marques de fouet... puis s'aventure sur sa croupe en souvenir d'autres coups. D'une nature plus bestiale.

Elle ne détestait pas sa vigueur... Autrement plus plaisante que le gras des bourreaux de l'Ordre ou l'anémie osseuse des vampires.
Enfer, elle avait soif...
Et ni le tome déplié devant elle, ni le contenu de son verre ne pouvaient y remédier. Ses crocs appelaient à mordre dans son avant-bras puissant...

Son maître appréciait sa morsure.
L'intense libération de dopamine qui l'accompagnait. Thanasia le savait.
Et le savoir submergé par elle plutôt que l'inverse lui procurait toujours une forme de consolation dans cette existence soumise et forcée.

Et puis, la saveur d'un avatar  possédait un raffinement incomparable à la plus douce des jugulaires humaine ou terranide. Et le goût de sa sève...

Les doigts de Thanasia s'aventurent entre ses cuisses, elle appuie ses canines contre le bord de la table en espérant les tromper, donner l'illusion de mordre. En vain.

Une heure à peine passe avant qu'elle n'entende des bruits de botte au dehors. Elle accueille avec soulagement le cliquetis de la serrure tournant dans la porte métallique. Enfin, il était de retour.


Draven retrouve ses pénates dans l'ambiance chaleureuse du salon où, dans l'âtre, ronflent encore les bûches. Quelques bougies font danser leurs flammes sur le lustre et dans les pièces attenante.

Il y a peu, Dairn devait encore empêcher son esclave de fuir à peine la porte entrouverte, la retenant au dedans sous un tsunami d'injures savantes.

Il trouve son trophée sur son présentoir favori, étendue sur la table basse au milieu de la pièce comme un grand félin, entre le sofa de Byssine et la cheminée en marbre. Son tapis d'Ashnard resplendissait dans cette lumière nocturne, léchant les blanches courbes de son esclave avec la même générosité. L'intérieur était impeccable, comme à l'accoutumée ; Thanasia savait le sort qu'il lui était réservé si son maître trouvait la moindre poussière.

La vampire lève le nez de son ouvrage usé, feignant l'indifférence, son doigt suivant la courbe du haut de son verre à pied, produisant un bruit clair et léger.

« Bon retour, Maître...» l'accueille-t-elle d'un discret sourire, sur le même ton mutin qu'elle adoptait lorsqu'elle devait l'appeler ainsi. « Les affaires sont-elles bonnes ? Qui avez-vous occis, cette fois ? »
Sans même regarder, elle attrape la bouteille entre ses pieds et, repliant habilement ses jambes, verse un autre verre pour l'avatar.
« Modifié: mercredi 14 février 2024, 19:12:27 par Thanasia »

Draven Dairn

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Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]

Réponse 1 mercredi 28 février 2024, 21:12:32

Enfin de retour chez soi, cela faisait du bien. Je regardais la porte de mes appartements souterrains. Ici, j’y serai bien, j’allais pouvoir m’y reposer et me faire beaucoup de bien. Être chez soi, un peu, cela faisait quelque chose de satisfaisant ; je me sentais moins oppressé, moins pressé, juste tranquille. Je pensai déjà commencer par me faire un bon bain bien chaud. Puis un somptueux repas, et sans doute faire sauter sur mes genoux une enclave ou deux. Oui, voilà, c’était pas mal. Bon, certes, je n’avais qu’une esclave pour le moment. C’était une esclave au rabais que j’avais depuis quelques mois. Cela me faisait du bien, d’autant qu’elle était majoritairement assez docile. Je l’avais capturée et enchainée il y avait sept mois. Jolie, j’avais pensé la vendre, mais devant le peu de valeur des vampires, j’avais fait graver son collier du mot « rabais » et j’avais choisi de la garder.
Ce n’était pas la seule raison, cela allait sans dire. Une autre, moins avouable était que je commençais un peu à prendre gout à ses morsures. Même si je détestais que cela me fasse autant d’effet…

Je franchis la porte d’entrée et me séparais de la lourde carpe qui me couvrait. Elle était imbibée d’eau, comment faire autrement quand il tempêtait dehors ? Je soupirai un peu avant de finalement arriver dans la grande pièce qui faisait office de salon.
Sur la table basse, comme souvent, elle était là, alanguie, un livre devant elle, une bouteille de vin à portée.
Un beau feu dansait dans le cheminé, jetant des reflets orangés sur sa peau diaphane. Je me disais que j’avais quand même bien fait de la garder. C’était agréable d’avoir quelqu’un qui vous attendait chez vous.
Je ne lui répondais pas. Je me contentais de rentrer et faisais bien en sorte de ne pas prendre son vin. Ce ne serait pas la première fois qu’elle essayerait de me soumettre à quelque drogue. Même au bout de sept mois, la confiance n’était pas pleinement acquise. Ce n’était pas nécessairement que de sa faute. Non, j’étais tout de même d’un naturel méfiant. La faute à ce corps qui pouvait se révéler faiblissant par moments. Et ce n’était pas parce qu’elle avait tenté de s’enfuir il n’y avait pas si longtemps, non, bien sûr…
Je finissais par m’asseoir dans mon fauteuil favori, me penchais pour prendre le vin, le regarder et le poser. ?

« Personne d’intéressant. »

Elle avait le ton et le regard mutin, ça lui donnait un air moqueur qu’elle savait que je n’appréciais pas. Mais je ne la punissais pas pour ça pour autant. Non. Elle avait une sorte de petit droit sur le sujet… je la regardais, tapotant ma cuisse pour l’inciter à faire comme à son devoir dans un tel moment, descendre de la table basse et venir choir à ma botte, la tête posée contre ladite cuisse. Pas pour mordre pour autant, non, juste y poser maman et lui demander, presque rituellement.

« As-tu fait quoique ce soit qui mérite punition ? »

Cette question était toute symbolique et assez rituelle. Parce qu’elle savait que je découvrais toujours ses méfaits, tôt ou tard, alors je lui donnais l’occasion de ne pas subir pire que nécessaire en se faisant pécheresse confessant chaque pêché qu’elle avait pu commettre tout au long de sa vie, en quête d’une absolution qu’elle savait pénible mais nécessaire…

Thanasia

Créature

Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]

Réponse 2 vendredi 01 mars 2024, 09:17:27

Ses yeux suivent l'athlétique avatar aller et venir dans la pièce, tombant sa glorieuse cape comme une seconde peau sur le plancher avant de s'installer sur son trône. Elle sourit en le voyant examiner son verre sans le boire mais se garde de commentaire, jouant à laisser planer le doute sur son potentiel contenu.

« Personne d’intéressant. »

Son sourire subsiste, appuyant le plat de sa main contre son menton. « Dans quelle époque vit-on où même l'assassin s'ennuie de sa besogne ? »

Mais en le voyant l'appeler à ses pieds, la vampire lève les yeux au plafond. A contrecœur, elle obéit, se laisse glisser de la table et, à quatre pattes, rejoint le fauteuil avec naturel.  Elle s’alanguit sur sa cuisse, la joue posée sur son avant-bras comme une demoiselle seule au comptoir d'une auberge, lasse de la compagnie de sa chope dont elle atteint bientôt le fond.
Lorsque l'avatar passe la main dans ses cheveux, son regard glacier rappelle celui d'un matou revêche ayant renoncé à se plaindre de ces indésirables marques d'affection, faute de pouvoir y échapper.  De ces regards silencieux où l'auteur des caresses aime imaginer chez l'animal une appréciation secrète de ce genre de traitement.

« As-tu fait quoique ce soit qui mérite punition ? »


 Elle s'amuse de la question habituelle. L'ongle pointu de son index se met à jouer distraitement avec la boucle de sa ceinture, décrivant des cercles sur le métal. Elle le regarde dans les yeux de son sourire taquin.

« J'ai... échoué à prédire dans les astres le jour et l'heure exacte de votre retour, maître. A vous accueillir la table dressée, le repas servi et l'eau du bain fumant sous la crémaillère... »

Mots d'esprits encore, car les étoiles demeuraient factices aux fenêtres de l'avatar , et la longueur de ses absences souvent inconnues même de lui.
Elle poursuit sa confesse avec moins de légèreté, sa main libre déssanglant ses bottes de cuir à mesure qu'elle parle.

« Comme à l'accoutumée, la mystérieuse soif qui me serre la gorge en votre absence me pousse à mordre des choses fâcheuses pour tromper mes crocs. Bien vainement. A commencer par mon perchoir, un peu plus tôt.
Des marques invisibles de tous, sauf de vous, j'en suis certaine.

Mais tout va bien maintenant que vous êtes rentré... Je suis contente de vous revoir. »


Draven peut lire la soif dans le regard de la vampire, l'envie, le manque qu'accompagnent ses gestes anodins. Tous deux savent ce qu'elle souhaite mais qu'elle refuse de supplier.
« Modifié: vendredi 01 mars 2024, 09:39:09 par Thanasia »

Draven Dairn

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Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]

Réponse 3 mardi 05 mars 2024, 19:24:26

Il y avait bien des choses qui se jouaient ici. En fait, c’étaient toute une série de rietuels qui instauraient le fait que j’étais le maiyre et elle l’esclave. Je lui fis un signe de tête positif avant de finalement lui caresser les cheveux, avec amusement, alors qu’elle s’installait contre ma cuisse comme elle le devait. Son regard était mutant, défiant, un peu aussi. Mais normal, elle ne pouvait pas s’empêcher de laisser entendre son caractère revêche dans l’acier de ses pupilles. Une manière de dire qu’elle obéiussait parce qu’elle le devait mais qu’elle ne voulait pas de cette situation.

Son regard se mua selon son sourire plus taquin et commença alors la confession. Enfin, la confession, c’était bien léger. Léger mais sufisant pour châtiment. Ce n’était pa comme quand elle avait dormi dans mes draps, par exemple. Elle avait une paillasse et c’était là sa place.

« Je vois cela. »

Je n’en disais pas plus. Je préférai la laisser continuer. Curieux de voir ce qu’elle pourrait bien révéler. Même si, à sa tête, elle ne me proposerai pas beaucoup de fautes possibles à faire expier, ou alors des fautes choisies comme mineures pour ne pas m’offrir le plaisir d’une grosse correction…. Ainsi donc madame laissit des traces sur le mobilier parce qu’elle avait les crocs. Je lui tapotis la joue, l’air de rien, sans plus la regarder. Elle avait la dalle. Elle avait les crocs.
Les crocs…

« Je devrais peut-être t’arracher les crocs pour que ça n’arrive plus ? »

Le ton était léger. Je n’arriverai pas jusue là, j’aimais, un peu, qu’elle me morde, parfois.
Je la laissais me déchausser un peu, histoire de me mettre à l’aise.

« Dans tous les cas, il va falloir que je te donne l’occasion de faire pénitence, n’est-ce pas ? Tu as peut être une proposition à faire sur le sujet ? »

C’était toujours une question d’enfoiré, je le savais, et pour cause : elle devait proposer la sauce à laquelle elle allait être dévorée tout en sachant que trop peu serait un mal, mais l’inverse pourrait être un déclencheur à bien pire…

Thanasia

Créature

Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]

Réponse 4 samedi 09 mars 2024, 21:59:04

« Je devrais peut-être t’arracher les crocs pour que ça n’arrive plus ? »

« Ne faites pas ça, elles repousseraient. » répond la créature avec la même légèreté. « Et elles y mettraient la semaine, avec tout cet argent sur ma peau... »

Thanasia contemple les reflets mercuréens autour de son poignet. Elle était si âgée que même tout ce métal consacré ne parvenait qu'à ralentir sa guérison vampirique, pas à la stopper.

Plus bas, Draven sent qu'il n'a plus qu'à lever les genoux pour quitter ses bottes.

« Dans tous les cas, il va falloir que je te donne l’occasion de faire pénitence, n’est-ce pas ? Tu as peut être une proposition à faire sur le sujet ? »

Les tapes qui agacent sa joue la font grimacer. Elle soupire d'un air maussade. « S'il le faut... » Un silence. Ses yeux plongent dans les siens. « Ce soir, je tolérerais les balades obscènes de vos mains sur ma peau innocente. Et je tacherais... de limiter les plaintes qui les accompagnent. » promet la vampire entre ses dents.

Ne point trop se plaindre et se débattre. Voilà qui constituait pourtant deux éléments essentiels de leurs ébats lorsque Draven s'emparait d'elle. De vaines gesticulations qui menaient toujours à l'inévitable sort et dont l'avatar s'amusait sans doute plus qu'il ne s'en agaçait.

Pendant qu'elle parle, le menton de Thanasia remonte depuis ses genoux et survole le bas de son torse. La vampire enjambe lentement ses cuisses, grimpe et se redresse pour venir s'asseoir à cheval contre son maître.

« Je pourrais soulager vos muscles noués par le voyage, les pétrir entre mes mains... Et à l'acmé de ce traitement, planter mes crocs dans votre cou, faisant de vous l'être le plus comblé de la Création l'espace d'un instant. »

Elle presse sa langue rose contre sa canine alors que ses deux pouces appuient sur la carotide de leur maître.
Thanasia exagère à peine. Tous deux savent ce qu'implique sa morsure: Les veines saturées de toxines, la divine poussée d'euphorie, du sang bu à même l'artère.

« Voilà jusqu'où j'irais pour me faire pardonner. » glisse-t-elle avec un parfum nouveau de séduction.

Ses mains caressent le torse habillé de l'avatar. La marque de l'ange l'empêchant de blesser quiconque, Thanasia était une déesse accidentelle des massages, la pointe de ses ongles agissant comme de délicieux instruments d'acupression.

Draven Dairn

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Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]

Réponse 5 mardi 12 mars 2024, 13:56:30

Apparemment, Idée d’arracher ses jolis crocs ne lui plaisait pas plus que ça moi je trouvais l’idée amusante. Avant de partir, la prochaine fois, je le ferai sans doute, juste pour voir.et je le ferai jusqu’à ce qu’elle ait un collier de ses propres quenottes, ce serait drôle, non ? $Quoi, vous ne trouviez pas cela drôle ? Oh, allons… je lui fis un sourire avant de finalement attendre d’elle une idée de ce qu’elle devrait subir par pénitence. Mais elle confondait – à dessein sans doute – faire pénitence et se faire pardonner… oh, elle savait parfaitement ce qu’elle faisait, c’était une certitude, selon moi.

« Oui, il le faut ma belle… »

Je lui souris et continuais alors qu’elle me regardait et proposait, finissant même par proposer quelque chose.

« Ce n’est pas vraiment quelque chose qui soit une manière de faire pénitence. Une pénitence demande une véritable souffrance. Ne m’offre pas quelque chose que j’attends de toi comme un comportement normal. »

Mais je la laissais monter sur mes genoux et ‘installer. Elle prenait trop ses aises. Mais y avait-il eu un moment où Thanasia n’avait pas « trop » pris ses aises. Elle était de ce genre-là, insolente, mutine, et arrogante… elle aurait presque pu me lâcher que l’avoir à mon service était un honneur.
Je remontais ma main dans son dos pour les serrer doucement ses cheveux d’une main ferme.

« C’est vrai que tu as des doigts de fée. Mais j’hésite… »

Je souris, une lueur amusée et intéressée s’empara de mon œil un instant à l’idée de la morsure.

« Ce serait te donner du sang et je ne suis pas sur d’en avoir envie. Après tout, tu as l’air d’aller bien… »

Je lui lâchais les cheveux pour lui saisir le menton et continuer à la regarder dans ses yeux, tâchant de rester le plus impassible possible… elle avait ses doigts à mon cou, ses pouces sur ma carotide. Un léger frisson me parcourut. La situation avait quelque chose d’hypnotisante.

« Commence par t’occuper de mon bain et de moi pendant mon bain. Et peut-être tolérerai-je ta morsure… »

Je caressais à joue du revers de la main.

« Ensuite, je choisirai une pénitence que tu devras faire ou subir et qui te déplaira profondément. Ce sera la solution à envisager pour ensuite te laisser l’immense plaisir de te repaitre de mon ichor, Thania. »

Petit plaisir, comme toujours, à écorcher son nom.
« Modifié: jeudi 21 mars 2024, 18:47:21 par Draven Dairn »

Thanasia

Créature

Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]

Réponse 6 mardi 19 mars 2024, 22:49:37

Thanasia se raidit quand il l'attrape par les cheveux, entrouvre la bouche, retient sa respiration de crainte qu'il ne tire plus fort.
Puis elle se mord la lèvre inférieure, par réflexe peut-être. Aime-t-elle secrètement ce genre de geste ?

« Ce serait te donner du sang et je ne suis pas sur d’en avoir envie. Après tout, tu as l’air d’aller bien… »

« Ce n'est qu'illusion... » tente d'argumenter la vampire, la tête contrainte à l'angle dicté par la poigne de son maître.

Elle soutient son regard quand il saisit son menton. Ses yeux chantent des Laissez vous tenter.

« Commence par t’occuper de mon bain et de moi pendant mon bain. Et peut-être tolérerai-je ta morsure… »

Ses mots sont une douce musique dans ses oreilles. Cette fois, Thanasia se penche vers la caresse.

L'idée du sang l'excite au point d'ignorer l'emploi du surnom qu'elle n'acceptait que de ses amis, d'ignorer la punition qu'il lui prometait, voire de l'espérer puisqu'elle la mènerait au liquide tant recherché.
Elle sent déjà les coups de fouet s'enrouler autour de ses cuisses, dans le bas de son dos. Elle a hâte d'y être.

« Oui maître. » répond-t-elle seulement pour ne pas trahir ses émotions.

Elle descend de ses cuisses avec son agilité habituelle et va remplir plusieurs chaudrons qu'elle accroche au dessus du feu. Celle qui rasait jadis des quartiers d'un claquement de doigts glacé peinait maintenant à soulever un lourd récipient en fonte.
Elle retourne la grande baignoire en bois, sorte de semi-tonneau à hanses et la pousse hors de la buanderie.
En attendant que l'eau chauffe, elle attrape moult légumes d'hiver en une grappe foisonnante et leur fait un sort sur le bloc de découpe.
Elle verse une mesure d'eau dans un pot et précipite les dés de légumes colorés à sa suite.
Thanasia ne cuisinait que pour Draven et pour s'occuper les papilles. Manger un bon plat la rassasiait autant que de fumer la pipe. Aussi, en captivité, elle cuisinait presque végétarien car la viande lui rappelait trop l'appel de l'hémoglobine. Elle la laissait volontairement sécher au saloir dès qu'elle pouvait. La vampire n'avait pas une vocation de chef mais ce qu'elle cuisinait restait comestible.

Elle pose un couvercle sur le bouquet de verdure, place le pot sur les braises à l'écart et l'oublie là. Les légumes seraient cuits quand Draven aurait faim, plus ou moins fondants en fonction du temps que le bain prendrait.

L'eau fume enfin dans les marmites. Thanasia attrape un torchon et transvase avec peine les récipients dans le bain. Quand il est rempli, la vampire s'assied au bord et y plonge les jambes dans les volutes de vapeur qui s'échappent vers les poutres. Elle lui présente la surface de l'eau où flotte un savon et un seau .

« Votre bain est prêt, maître. » dit-elle en délaçant sa ceinture tressée, laissant tomber son rideau pelvien sur le carrelage, croisant les jambes pour ne pas trop en montrer.

Draven Dairn

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Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]

Réponse 7 mercredi 20 mars 2024, 21:36:30

Vampirella devait avoir salement la dalle. En fait, c’était une quasi-certitude quand on voyait sa diligence. Elle allait devoir se donner du mal. Parce que si je n’étais pas réellement de mauvaise humeur, la voir ramper était toujours quelque chose que j’adorais. Elle subirait en guise de punition quelque mortification. Je me disais que ce serait quelque chose d’intéressant… je lui fis un sourire un peu moqueur, me moquant d’une dépendance que nous partagions mais à un degré asymétrique, pourrions-nous dire. D’autant que ce corps était neuf. Et du coup, il fallait sans doute qu’elle offre suffisamment de piqûres de rappel pour que je ressente ce même empressement à la morsure qu'elle semblait avoir... je savais que c'était une drogue...

Je la regardais se lever et se dépêcher, appréciant de voir ce petit corps élancé se mettre au travail, faire ce qu’elle aurait déjà dû faire et j’en ricanais presque de la voir peiner avec les chaudrons d’eau pour les faire chauffer. Aimait-elle ce genre de petites taches ? Je pariais que non, bien sûr.

« Je suis surpris de ta diligence. Un peu plus et je vais croire que je t’ai beaucoup manqué… »

Je ricanais un peu et quand le bain fut près, je lui souris et je la rejoignais vers la grande cuve d’eau. C’était une bonne chose de faite. Bien, maintenant. Je m’étirais et je retirais mes vêtements avant de m’étirer de nouveau, savourant cette nudité, étant d'un naturel peu enclin à la pudeur, contrairement à elle, ce qui lui valut, vous vous en doutiez bien, une nouvelle moquerie, cette fois concernant une pudeur particulièrement déplacée. Puis je m’immergeais dans l’eau chaude qui n’aurait pas déplu à un chef pour la cuisson du homard.
Ou alors j’exagérais un chouia.
Bon, d’accord, j’exagérais un chouia. Mais que ce serait chiant si je ne le faisais pas… je ne me plaignis pas et je me prélassais quelques instants, avant de lui laisser un peu plus de place pour qu’elle puisse s’immerger. Je l’entendis retirer son haut mais je ne la regardais pas. Je ne me souciais pas d’elle. Elle savait ce qu’elle avait à faire.

Je la sentais s’installer, venir doucement glisser ses jambes autour de ma taille, dans un premier temps, pendant qu’elle me savonnait, ses orteils venant chercher à caresser un sexe pour le moment endormi. Madame voulait la jouer coquine tout en faisant assaut de pudibonderie ? Voilà qui me faisait un peu rire, je le reconnaissais. Je la laissais faire. Elle m’enlaçait, utilisant son corps comme un gant de toilette pour me savonner, ses jolies petites rondeurs mammaires frottant contre mon dos, ses mains sur mon torse. Elle savait comment faire.

« Tu as été bien dressée, dis donc. Je me demande qui t’a modelée… »

Je ricanais. Elle avait eu une période bien plus rétive que cela. Maintenant c’était du passé et je la laissais gérer. Elle connaissait son œuvre, son art, faisant assaut de ses talents pour me laver et m’exciter en même temps, semblant chercher toujours à rester en contact avec mon sexe, avec mes testicules, en les caressant que ce soit de l’orteil, de la cheville, du mollet, de la main, du bras. Elle se donnait du mal pour ça, même si elle prit quelques petites tapes – légères – quand j’estimais que ses menottes   griffaient trop la peau pour être agréables. Même si, pour elle, c’était sans doute pire. Mais je m’en fichais. Qu’elle ne s’en plaigne pas, j’aurai pu décider de la menotter sous peau. Cela aurait été bien pire, bien sûr.

Je la laissais même me laver les cheveux avant de soupirer profondément, dans le bain, me sentant propre dans une eau rendue opaque par le savon. J’attirais la vampire sur mes genoux pour la peloter doucement et je la gardais sur mes genoux.

« Et toi, tu t’es bien lavée de partout, même à l’intérieur ? »

Bien sûr, j’exigeais d’elle des lavements réguliers, pour qu’elle soit impeccable. C’était, selon moi, une base nécessaire étant donné certains usages que je faisais d’elle. Je glissais entre ses cuisses d’un doigt aventureux, mais sans timidité, conscient qu’elle était mienne et que j’aurai pu faire n’importe quoi.

« Je pourrai utiliser le chat à neuf queues… tu sais, celui avec les lames…. Qu’en penses-tu ? »

Lui dire cela, avait quelque chose d’érotique, trouvais-je… surtout quand je savais qu’elle ne pouvait pas vraiment lutter.

« Il te reste une chose à faire pour me détendre complètement dans mon bain… tu ne crois pas ? »
« Modifié: jeudi 21 mars 2024, 19:01:41 par Draven Dairn »


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