Prise la main dans le sac -King Red (Atem)-

Shizuka se réveilla doucement, étirant ses membres souples sous les rayons chaleureux du soleil qui filtraient à travers les rideaux. Sa queue touffue se balança légèrement alors qu'elle bâillait, révélant ses petites dents pointues. La jeune fille chat s'étira gracieusement, ses membres agiles comme un chat qui se prépare pour une journée pleine de surprises, avant de glisser hors de son lit douillet.

Elle se dirigea vers la fenêtre, le doux ronronnement du matin berçant l'air. Après un rapide coup d'œil par la fenêtre, Shizuka se rendit compte que c'était une journée ensoleillée. Shizuka observa la rue animée depuis son perchoir, sa curiosité naturelle éveillée. Ses oreilles pointues tressaillirent à chaque bruit, captant le gazouillis des oiseaux.

Elle séjournait dans la ville de Nexus, cachant ses attributs pour parvenir à se déplacer sans trop de soucis et volant un peu pour se faire de l’argent. C’était comme cela qu’elle avait pu se trouver un petit appartement dans le coin. Il était petit, mais suffisant pour elle. Shizuka s'avança vers sa cuisine, son agilité féline évidente dans chacun de ses mouvements. Elle prépara un petit déjeuner sain, mélangeant habilement des fruits frais et des céréales dans un bol. La jeune fille chat huma l'arôme sucré qui s'échappait de son repas, ses yeux bleus pétillant d'anticipation.

Le petit déjeuner terminé, Shizuka prit la peine de se vêtir d’une cape qui couvrait en grande partit son corps délicat et ses attributs animaliers. Elle décida de se rendre au parc voisin. Ses pas légers résonnaient sur le trottoir alors qu'elle se faufilait gracieusement entre les passants. Elle parvenait sans trop de mal à leur dérober quelques petits trucs sans se faire remarquer.

Elle continuait de se promener, agissant vite et discrètement. Elle marchait encore avant de tomber face à un homme dans lequel elle rentra. Elle avait bien évidement tenté de lui dérober quelque chose. Mais qui sait ce qu’il allait se passer maintenant ?

Ce fut les rayons du soleil sur mon visage qui m'extirpèrent de ma torpeur. Aujourd'hui, c'était repos ! Grognant contre ce réveil non désirer, je viens à me rendre compte que c'était de ma faute. Les volets ouverts ayant laisser la lumière pénétrer chez moi.
Je me redressais vivement, presque sautant du lit, avant d'aller à la salle de bain où une eau froide me réveilla plus franchement. Je n'avais pas spécialement de raison de me réveiller aussi brutalement, mais si je ne le faisais pas, l'appel du lit risquait d'être un peu trop fort.

La maison était silencieuse, sur une petite colline au bord de la ville. Franchement, j'avais une belle vue. La raison pourquoi je pouvais me payer celle-ci et qu'on ne m'ai pas déloger ? Une histoire de malédiction. Les trois derniers propriétaires étaient morts dans d'étrange circonstance. Et pourquoi je m'en moquais ? ... Si je vous dis que j'étais responsable de la situation ? Hihi, j'avais un peu abuser de mes pouvoirs pour maudire l'emplacement et ainsi être tranquille. Du coup, hop, maison pas chère pour un facteur, même renommé, comme moi.

Aujourd'hui, c'était l'heure du marché, fallait bien refaire le plein des vivres, sinon j'allais devoir partir à la chasse... Sous cette forme, ce n'était pas mon truc préférer, alors le marché m'allais parfaitement !

Je vous passe mes achats, pas sûr que ça vous intéresse... Je terminais donc mes courses quand une jeune femme me rentra dedans au détour d'un passage. La chapardeuse fut agile, mais pas autant que moi. Je lui attrapais le poignet fermement.

- Hop ! Bonjour belle chapardeuse, que tu pose tes mimines sur moi ne me dérange pas, mais que tu me chipe mon porte-monnaie va bien plus me déranger. Lui souriais-je comme si ce n'était pas grave. J'en profitais pour mieux la regardé, elle portait une tenue amusante, un peu sexy, mais qui donnait une autre idée d'elle. ... une idée stupide me traversa la tête. Si tu cherche de la monnaie, autant trouver un job. T'es une maid ? tu sais t'occuper d'un logis ?

Shizuka se retrouva dans une situation inattendue, le poignet fermement saisi par l’homme qui lui adressait un sourire charmeur. Son regard espiègle, mais surpris, rencontra celui de l'inconnu, créant une étincelle de curiosité dans ses yeux.

Elle lui rendit son sourire, un peu nerveuse d’avoir été prise la main dans le sac, ses joues avaient prises une teinte rosée. Shizuka appréciait le fait que cet homme abordait la situation avec légèreté. Il ne semblait pas en colère. Son regard se posa sur la tenue de la jeune femme, une observation teintée d'amusement et d'une certaine appréciation.

Shizuka, plutôt que de se sentir offensée, laissa échapper un rire léger, vibrant dans l'air du marché animé. Pourquoi tout le monde croyait qu'elle était une maid? ... Bon sa tenue était des plus explicite, mais quand même. Elle dégagea doucement son poignet de la prise de l'homme, tout en conservant une proximité amicale. Il ne se montrait pas intimidant pour le moment.

"Je ne suis pas une maid. Mais... un travail… ne me ferait pas de mal... j’imagine"

Elle se recula un peu et le regardait. C’est qu’il n’était pas effrayant finalement. Le marché bourdonnait autour d'eux, mais Shizuka observa l'homme avec un mélange d'anticipation et de curiosité, attendant de voir ce qu’il allait dire, où faire maintenant.

La jeune femme ainsi attraper fut surprise, mais à ma grande surprise aussi, elle resta calme. Etait-ce parce que me remontrance n'était pas bien lourde ? En tout cas, elle ne semblait pas prête à prendre la fuite après mon propos, ainsi, lorsqu'elle voulut retirer sa main de ma prise, je la lâchais sans chercher à la maintenir à tout prix. D'une certaine manière, elle semblait me faire confiance et... bien j'allais faire pareil.

Elle me sourit et trouva l'idée plutôt intéressante. Je n'aurais pas pensée qu'elle accepterait comme ça mais bon... Allons-y ! Si elle volait, c'est qu'elle avait besoin d'argent, non ? Et puis sa tenue commençait à être un peu sale et s'usée. Elle en avait d'autre ?
Après un instant d'observation, l'un sur l'autre, je lui offris un sourire bienveillant.

- Parfait alors, tu me suis. Je te montre ou j'habite et tu me diras si tu prendre le poste.

Je pris alors lentement le chemin vers ma maison, elle pouvait alors s'enfuir ou bien encore me suivre comme dit. Elle hésita peut-être, mais fini par être sur mes pas, ce qui me permis de marcher d'un pas plus normal, les courses en main.
Nous arrivèrent bientôt à ma maison,  pas bien large, elle était sur un niveau et plutôt résistante, fait de pierre.

Lui ouvrant la porte, elle découvrit bientôt mon petit monde. Une entrée couloirs, j'avais choisi de "cloisonner" l'entrée pour éviter que le froid n'entre trop rapidement dans la maison. Un porte manteau permettait d'y poser aussitôt ceux-ci et en avançant nous arrivions à un salon, cuisine, la cheminée était ici éteinte, car il faisait encore bon, mais en hiver...
Il y avait ainsi trois portes et un escalier, deux au fonds de la cuisine, une servant à sortir directement vers mon poulailler. Et la seconde menait à ma réserve. Contrairement à l'air moderne, on gardait la nourriture bien plus longtemps, il fallait donc un coin ou l'entreposer !
La troisième porte, côté couloir était... les toilettes, toilette sèche. Il faut dire que le système de chasse d'eau n'était pas encore prêt à cet ère.

Si le bas de la maison semblait ranger, l'étage l'était moins... On y comptait une chambre à dormir avec des vêtements posé n'importe où, un bureau impécablement rangé avec une petite bibliothèque et enfin une salle de bain. Là encore, tout marchait grâce à des pierres magiques, créant un flux d'eau et une autre pour la faire chauffer. Par contre, il fallait vidé l'eau avec un sceau. C'était chiant, ou sinon tout verser par un conduit spécial fait pour, mais à même le sol, et non directement lié au bain. En gros... c'était une grosse cuvette !

- Voilà, bienvenue chez moi. Je vais rangé les courses, je te laisse faire un petit tour et on pourra commencer à discuter.

Sur ce, j'allais poser mes provisions dans la réserve et regardait ce que je ferais pour ce midi. Tiens, elle savait cuisiné ?

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La petite neko du nom de Shizuka écoutait attentivement les paroles de l'inconnu qui l'avait surprise en train de voler. À sa grande surprise, cette personne ne se montra pas hostile, et lorsque Shizuka retira sa main de sa prise, il la laissa faire sans chercher à la retenir. Un étrange sentiment de confiance s'installa alors qu’elle le regardait.

Un sourire bienveillant éclaira le visage de l’inconnu, apparemment prêt à donner une chance à Shizuka. Il  proposa même de le suivre, visiblement intéressé par l'idée de lui offrir un travail. Shizuka, après un moment d'hésitation, décida de le suivre. Elle se demandait bien ce qui l'attendait, mais l'opportunité de sortir de la rue l'emporta sur la méfiance.

Ils se dirigèrent vers la maison où il vivait. Shizuka observa le bâtiment en pierre, simple, mais accueillant. La simplicité de l'endroit ajoutait à son charme, et elle commençait à se sentir plus à l'aise malgré la situation inhabituelle. Une fois à l'intérieur, elle découvrit un intérieur chaleureux.

Pendant qu'il s'occupait des provisions, elle se faufilait avec curiosité dans chaque coin de la maison. Ses grands yeux curieux, pétillants d'intérêt, observaient les moindres détails. L'idée de partager cet espace avec une personne inconnue l'intriguait, mais elle se sentait curieusement à l'aise ici. La maisonnette était très mignonne et tout semblait être confortable ici.

Elle s'aventura dans la chambre, remarquant les vêtements éparpillés et se demandant si elle aurait une place ici. Ensuite, elle examina le bureau impeccable, soulignant le contraste avec le désordre de la chambre. Les détails intrigants, comme les toilettes sèches, suscitèrent la curiosité de la petite neko. L'étage était un peu plus désordonné, mais cela ajoutait une touche personnelle à l'endroit.

"C'est vraiment un endroit charmant que vous avez ici ! Merci de m'accueillir."

La neko le regardait.

"Je tâcherâis de faire de mon mieux"

Elle espérait que cela serait suffisant pour convaincre cette personne généreuse de lui donner une opportunité de changer de vie.

Sachant qu'elle venait tout juste de me voler... que je la laissais tranquillement faire le tour de la maison. Si elle me volait immédiatement, elle perdrait toute ma confiance. Si elle le faisait sur du long terme, je le verrais moins. Mais le fera-t-elle vraiment ?
Je sais que lorsqu'on est poussé au "pire" on ne le fait pas par plaisir, alors si quelqu'un vous donne sa confiance, le trahirez vous comme même ? Au vous donnerez vous à 100% afin d'être à la hauteur de cette confiance ? C'est ce que je voulais voir avec elle !

On se retrouvait au salon, son regard pétillait, elle semblait avoir apprécier la visite et acceptait le job. Est-ce mon esprit lubrique ou ses mots qui me firent penser autre chose ? Me voilà avec une idée de plus. Que j'arrivais finalement à modifier dans ma tête pour avoir quelque chose d'un peu plus "neutre".

- Ravie, je me nomme Atem et toi ? J'attendis sa réponse et repris. Enchanté Shizuka. Bien, du coup pour le travail, tu peux me dire tes conditions. Voici ce que je peux te proposer et tu me diras ce que tu préfères.

Je l'invitais à s'asseoir en face à face  à table, lui souriant charmeur. Tentant de me mettre bien pour elle, lui faire baisser sa garde et savoir à quel point elle serait suspicieuse à mon égard ou non.

- Ton d'abord, comme tu vas travailler ici, voici le travail proposer. Ranger la maison, faire la lessive. Je te paierais 2 pièces d'argent par jour pour ça. Si tu sais et veux faire la cuisine. Ce sera 5 pièces d'argents, toutefois, si tu manges avec moi, ce sera 4 pièces. Si tu désire loger ici, pour x raison, alors je descendrais à 2 pièces d'argents, mais tu vivras au chaud et sera nourrie. Si cela ne te gêne pas, tu auras le choix entre le canapé ou avec moi, dans mon lit. Plus confortable, mais avec moi dedans. Lui souriais-je faussement embarrasser. Evidemment, tu peux à tout moment changer de "formule", comme tu peux commencer à juste faire le ménage et plus tard décider de vivre ici.

Voilà, tout est dit, a elle de voir dans quelle condition elle voudrai travailler et vivre. Avoir plus d'argent, mais garder une vie difficile, car se loger coûte chère. Où être payé moins, mais... avoir presque une vie de couple, que je tenterais d'ailleurs d'instaurer petit à petit.
Par quoi allait-elle se laisser tenter ?