Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Ares

Dieu

Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

samedi 21 novembre 2009, 17:12:05

Les vastes étendut, les poussiéres et sol non fertiles. Terra. Drôle de monde tout de méme que venait de battir sa soeur, Aphrodite. Ressemblant a la Terre Originelle, et pourtant si loin d'étre aussi... Conventionnelle qu'elle. La Magie par exemple y avait été inclut, et certain individu se croyaient desormais sans limite, sans frontiére a leurs envies, baclant méme les divinités parfois. Comme ce paysan, que le dieu Belliqueux d'Olympe tenait en bout de bras, la trachée bien sérré entre sa poigne de fer, laissant agoniser peu a peu le malheureux qui se croyait tout puissant avec sa maitrise de l'eau... Ares fronça les sourcils, son regard Bleu Glace se portant sur le visage du Mortel qui bougeait les jambes pour echapper a la prise du Guerrier... Arés avait tenue ses engagments envers Aphrodite, il avait laissé vierge de toute guerre les étendut de Terra, laissant les création de la Déesse de l'Amour faire en bon ame et conscience... Et qu'avait il en retour? Des bélligérants, des rebelles, et méme des veillards qui se croyait au dessus de sa Loi... Il etait le Dieu de La guerre et des Héros, il n'en restait pas moins l'un des plus puissant d'Olympe, et ne supporté pas l'ignorence de ces infidéles.

Alors doucement, il relacha le veillard, qui s'ecroula en suffoquant, s'eloignant aussi vite que possible de ce terrible personnage, qui reprit sa marche sous la pluie battante que cet idiot venait de declencher. Il avança pas a pas, ne regardant plus que dans une seule et unique direction desormais... Le Chateau D'Ashnard... Il eu un demi sourire, qui rapidement s'effaça, serrant les poings. Il etait resté tellement de temps loin de cette planéte. Occupé a regler certains soucis sur Olympie, ou encore l'enquéte sur terre de ce tueur de Dieu, qu'il n'etait plus revenue ici retrouver celle qui avait boulversé son exsitance. Heilayne... Comtesse D'Ashnard. Un tire qui sifflait bien, mais qui devait étre difficile à porter... Tout comme il avait été difficile pour lui de voir certaine images, par le Prophéte ou la Muse de voyance... Ces hommes, qui avaient tous approché la jeune femme, qui ne les avaient certes pas repoussé non plus...

La colére monta rapidement. Elle l'avait changé oui, mais pour devenir quoi? Un dieu tout mignon, qui n'oserait pas tuer ceux qu'elle jugerait bon de ramener en sa couche?! Un eclair frappa alors a cette instant les terres d'Ashnard. La Colére du Dieu etait tel, que méme Raven ne pourrait plus la contenir, et qu'il etait pret a exploser... Il avait mal, si mal d'avoir cru bon de ceder sa noirceur, au profit d'un amour qu'elle avait bafoué en des frivollités... Mais il lui laissai l'embarras du choix desormais... C'est avec impatience d'ecouter ce qu'elle avait a lui dire, qu'il franchit l'immense entrée de la demeure... Evidement, les gardes, pauvres d'eux, accoururent, pour tenter de retenir l'étranger. Leurs armes disparurent, et l'un d'entre eux sentit sa machoire comprimé entre deux etau, avec une puissance surhumaine. Il croisa alors le regard du Dieu en Colére.


- La Comtesse je te prie...

L'homme ouvra grand le yeux, et refusa de lui indiquer le chemin. Ce qui n'aida pas a calmer la colére du Dieu, qui serra de plus bel.

- Ne m'oblige pas a fouiller ton esprit de neuneu, mortel!

C'est alors qu'il la sentit... Présente, si proche. Il sentit son coeur se serre, et relacha enfin le pauvre bougre, devant les autres gardes medusés. Il se dirigea vers l'entrée de la demeure, trempé par cette pluie incessante...
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

Réponse 1 dimanche 20 décembre 2009, 04:33:15

[ Ô mon dieu, je m'excuse tant du temps de réponse. Néanmoins, j'en suis venue à bout. : ) ]

« Oh, ma dame ! » Siffla fortement une des domestiques engagées par la comtesse qui s'approchait d'un pas saccadé et rapide d'elle. En tournant petitement son corps et sa tête, Heilayne glissa ses mires claires sur la demoiselle vêtue d'un uniforme richement brodé. La mine interrogatrice étirait tranquillement les traits doux du visage de la jeune comtesse alors qu'elle s'arrêta pour entendre ce qu'avait sa servante à lui dire.

« Il y a une famille qui vient de voir leur demeure brûlée et quelques uns de leurs membres sont en piètre état... Mais votre partie du château n'est pas assez grande pour accueillir tout le monde ma dame, il nous faudrait rentrer au manoir de votre mère... »

D'un sourire dessiné dans la douceur, Heilayne replaça calmement une mèche de sa longue chevelure noisette derrière son oreille, la mine pensive. D'un geste tout naturel, elle replaça le panier qu'elle portait sur son bras en entrouvrant ses lèvres rosées pour parler.
« Nous rendre au manoir serait trop long, et les malades risqueraient de voir leurs états aggravée avec un tel voyage... Préparez-leurs ma chambre, ma demoiselle... Mon lit devrait pouvoir tous les accueillir, et si ce n'est pas le cas, faites apporter des couvertures en plus. Dites aux autres de se préparer et préparer le carrosse pour aller chercher les blesser, j'ai déjà nombreux onguents pour leurs blessures...» Souffla alors la comtesse en se retournant avec lenteur et d'un sourire pincé, tout en reprenant le pas dans le couloir.
Le château d'Ashnard... Ce n'était certes pas un endroit très fréquenté ou plutôt, ce n'était que très rarement un endroit fréquenté par la jeune comtesse, néanmoins, son manoir était à un point tel éloigné que rester trop en retrait serait démontrer une certaine haine vis à vis le roi. Ce qu'elle, bien sûr, n'avait aucunement. Il était froid, cruel et avait un sens de la démocratie ô combien... Insensée... Mais, pour la jeune Layne, il était un homme avec un fond de bonté... Comme tout le monde, si on l'écoutait un tant soit peu. Ses talons créaient une mélodie rythmée sous chaque pas que la comtesse enchaînait. Elle était vêtue d'une longue robe blanche qui laissait son dos nu alors que le vêtement créait un ''V'' de ses épaules jusqu'au haut de ses fesses. Sa traîne était tout de même longue mais, ce qui faisait surtout contraste – mis à part la couleur pure qu'elle était la seule à porter – était que, comparé aux autres nobles en ces murs, on ne voyait ni ses cuisses, ni sa poitrine vue le décolleté très minime et ses bras étaient recouvert d'une écharpe fait de soie rosée ou y était brodé diverses races de fleurs.

Le panier remplis de plantes et de fleurs sous le bras, Heilayne s'avançait jusqu'aux portes qui lui ferait quitter la demeure royale. Pour quel motif? Simplement celui de prendre l'air et de cueillir, peut être... Ou tout simplement, le livre dans sa besace laissait bien voir que la jeune femme avait une envie toute particulière de se reposer après une matinée ou elle avait pris soin de ses patients. Un livre, des plantes ; il ne lui manquai qu'un endroit ou se reposer. Une légère hésitation fit figer le corps de la belle un instant alors que, d'un pas hâté, un garde de la porte intérieur se rua sur la comtesse pour lui empoigner fermement le poignet.  « Il y a un homme q..qui vous cherche ma dame ! Il a l'air.. il a l'air dangereux...! Je vous amène en sécurité dans vos appartements...! »

Son coeur se serra sitôt les paroles de l'homme envolées alors qu'il tentait de tirer De Daelys plus loin, l'éloignant de la porte avec un empressement certain. Elle ne semblait réaliser, ou vouloir croire... Derrière ces portes pourrait-il se trouver... Lui ? L'homme qui avait crée en elle une telle jalousie, quelque chose qui l'avait rendue amère et pourtant si vivante. Approchée par tant d'homme mais conquit par un seul : Ares était-il réellement derrière ? Subitement, la jeune femme secoua son bras en suppliant le garde de la laisser, de la lâcher. Il fronça sitôt les sourcils en tirant la noble vers lui, criant des injures telles que : Folles, idiote, suicidaire et il en passait...

D'un coup rapide, elle envoya le panier sous son bras en direction de son visage, lui assenant un coup rapide avant de se faire relâcher sous la surprise de voir cette femme de nature si douce être aussi.. emportée ? La comtesse enchaîna le pas rapide vers les portes avec une hésitation toujours plongée dans son ventre. Si ce n'était pas lui...? Allait-elle se jeter dans la gueule du loup, encore une fois ? Peu importait ; elle allait oser. En inspirant profondément malgré son souffle haletant, elle tira sur une des poignée, attirant la lourde porte vers elle pour l'ouvrir. Quelques gouttelettes glissèrent sitôt vers elle, ce qui eut tôt fait de la faire frissonner et grelotter un brin. Néanmoins, elle glissa un premier pas à l'extérieur, sur la première marche d'une cinquantaine qui la séparait de son visiteur. Elle ne s'était pas trompée...

La vision était plutôt rigolote, ou alors à la Shakespeare.
Un bel homme trempée de la tête aux pieds à la basse des marches et la belle à la chevelure défaite qui virvoltait autant que sa robe dans la petite tempête pluvieuse qui se trouvait en haut complètement.

Ares...
Heilayne était la, tel un piquet qu'on aurait tout juste planté dans le sol alors qu'elle n'osait bouger autre que sa main pour retenir quelques mèches de sa longue chevelure brune. Déchirée entre la joie et l'incertitude, entre l'amour et la haine, entre la jalousie et l'envie... « Arès...? » Souffla-t-elle très bas, si bas que ses mots avaient semblé se perdent dans le brouhaha qu'était les clapotis de l'eau contre le décor plus ou moins joyeux. C'était, malgré tout, les seuls mots qui vinrent à s'extirper des lèvres entrouvertes de la comtesse derrière qui, la lourde porte vint se refermer dans un claquement.
« Modifié: dimanche 20 décembre 2009, 18:25:15 par Heilayne Daelys »
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''

Ares

Dieu

Re : Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

Réponse 2 lundi 21 décembre 2009, 09:35:51

La pluie continuait de s'abbatre, inlassablement, fouettant le visage fermé du Dieu. Arés, lança un regard sombre en direction d'une porte tout proche, d'ou une lumiére incroyable semblait jaillir... Elle devait étre la, cachée derriére ce maudit chateau, pour ne pas avoir a s'expliquer. Mais qu'importe, l'Olympien n'etait pas descendu ici bas pour rien, il voulait des explications, afin de comprendre comment, il avait put offrir son coeur a une mortelle, et comment celle ci, lui avait brisé en un rien de temps. Il sentait sa colére chauffer son visage, fermant les poings. Il etait si proche d'elle qu'il en avait mal a la poitrine. Heilayne, sa douce comtesse, sa belle humaine, celle pour qui il aurait put abandonner l'Olympe, si elle le lui avait demandé il y a de cela deja plusieurs mois... Il se sentait idiot, et bafoué. Le Dieu de la Guerre, trainé dans la boue par les bons souhaits d'une mortelle... Voila qui ferait rire tout l'Olympe si ils avaient vents de cette histoire. Mais qu'importe, pour lemoment, seul compté le fait de la retrouver... Ou s'etaient ils perdut? Comment avaient ils put en arriver là, tout deux, alors que leurs amour apeine naissant, etait deja aussi puissants que toutes les armées de gréce..

Il s'engoufra alors dans l'escalier, sentant la présence de la comtesse si proche... Mais avant qu'il n'attaque le premier pas, la porte s'ouvra lentement, et le temps fut alors arreté comme par magie... Plus de pluie, plus de cries d'alarmes, plus de colére... Juste la contemplation d'un ange, qui venait de lui apparaitre. Il la regarda sous toutes les formes, et il comprit, pourquoi il etait tombé amoureux de cette humaine... Son visage finement sculpté, son corps délicat et attisant en méme temps, ses yeux intense qui laisse courir toute sa douceur, sa préstance de princesse... Tout cela, représentait a merveille ce qu'etait Heilayne... Une Déesse parmis les hommes. Sa colére s'effaca, aux souvenirs de cette rencontre dans les landes devastés, a la recherche de cette plante, a la decouverte de son secret, et malgrés toute cette supercherie, ils s'etaient aimé, si fort, si doux... Il en avait méme changé de caractére, devenant plus docile, moins enclin a s'enerver, les merveille de l'amour, méme sur un Dieu, font des miracles..

Et pourtant... Il y avait eu son depart, et les trahisons... Elle avait été courtisé a de nombreuses reprises, par des humains.. Elle avait cédés a leurs avances. Le coeur du dieu, a peine decouvert, fut de nouveau enfermé au plus profond de son étre. Sa bien aimée, n'avait finalement pas sut resister a la tentation des avances masculines. Pauvre de lui, idiot et si Naïf a la fois... Et pourtant, lui méme n'avait il pas fait quelques ecarts? Mais il etait Arés, il etait le Dieu de tout les conflits, et en ce moment méme, sa plus grande bataille se deroulée en lui, qui de l'amour ou de la colére allait vaincre? Il ne sut quoi dire, pour la premiére fois, restant en admiration devant la beauté qui avait envahit tout ses réves, méme les plus fou... Heilayne, sa douce Comtesse.

Il perçu alors les quelques mots, malgrés les vents froid, et reprit prestance... Ainsi, elle se souvenait au moins de son nom? C'etait une bonne chose. Il etait amére, aigrit... Il avait tant donné a cette femme, et elle lui avait tout reprit.. Souffrir, voila avec quoi rime l'amour. Il monta alors lentement, les yeux braqués dans les siens, tandis que les gardes essayaient de se rassembler pour l'arreter. Mais il n'avait de yeux que pour elle, les autres n'etait que decors, sous sa beauté inégalable... Arriver a moitié, le Dieu s'arreta, un demi sourire froid se dessina sur son visage dur. Il s'inclina avec respect, pour se redresser peu aprés.


"Madame la Comtesse..."

Sa voix etait aussi froide que le bleu de ses yeux. Il avait mal, si mal, comment le lui dire, comment lui dire combien il l'aime, combien elle l'avait fait souffrir, et que, malgrés tout cela, il etait fou d'elle? Il n'etait pas doué pour cela. Habituellement, tout lui est offert sur un plateau d'Or... Mais la, son plus precieux bijoux, ne lui etait plus accessible... Il lui en voulait tellement, qu'il ne prettait méme plus attention a ce que lui avait fait entre temps... Pourquoi? Par vengence? Par dépit, pour oublier? Qu'importe les raisons... Ils s'etaient tout deux fait mal mutuellement, et aujourd'hui venait l'heure de s'expliquer, et de prendre la bonne decision... Arés, redevenue celui qu'il etait, avanca alors encore un peu plus, pour finalement prendre la main de la Comtesse, et y poser un baiser dessus... Main qu'il relacha sans douceur, pour croiser a nouveau son regard...

"Je suis heureux que tu te souvienne encore de mon nom."

Le garde, qui avait tenté de la retenir, fit alors son apparition, le souffle court, s'interposant entre eux deux. Encore un mortel qui veut la lui enlever.... La rage, encore, et la main part d'elle méme, saisissant la gorge du malheureux, la serrant, lui coupant le souffle. Il agonise, mais c'est un bon moyen de passer ses nerfs. Mais méme ici, méme aprés tout cela, il finit par le relacher... Oui, Heilayne l'avait changé, a jamais.

"Laisse nous... Je ne lui ferait pas le moindre mal..."

Sa voix etait las... Remplit de tristesse... La colére avait chuté, la souffrance prit donc naturellement sa place.

"Je crois que nous devons... Parler, Madame la comtesse..."
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

Réponse 3 mercredi 23 décembre 2009, 08:21:04

La pluie et le vent cessèrent tranquillement, laissant à la belle l'aise de relâcher sa longue chevelure défaites et de joindre ses mains avec timidité contre son ventre. Sa poitrine désirait se percer d'elle-même sous les battements incessant d'un coeur meurtris, d'un coeur jaloux mais surtout, d'un coeur amoureux... Il était là, il était réellement, véritablement là, devant elle à quelques pas à peine. Sa gorge se noua littéralement alors que ses mires restaient accrochées à celles du dieu, dieu pour qui elle aurait quitté sa vie de comtesse pour vivre à ses côtés, qu'importe ou, qu'importe comment... Si, bien sûr en échange, il ne lui briserait pas le coeur. Malheureusement, celui-ci s'était fendu aussitôt les rumeurs sur une prêtresse l'aidant à se calmer de manières... Sexuelles... Comme toute femme, elle aurait pu pardonner. Cependant, son coeur s'était déchiré brutalement lorsque cette même femme, très belle femme, douce, gentille, docile eut l'enfant de son amour en son ventre. L'avait-elle encore? La comtesse ne pouvait le savoir, ayant quitté sur le champs cet endroit qui n'était, visiblement pas fait pour l'accueillir. Comment avait-il pu donner un enfant à autre femme qu'elle alors que leur amour, à tous deux, était si fort, si vrai...?

Ils ne voyaient vraisemblablement que les erreurs de l'autre, sans se soucier de ce qu'eux faisaient. C'était typique de la jalousie mais, bien sûr, sans converser ils ne s'en rendrait nullement compte. Avec lenteur, les mains de la comtesse vinrent se hisser jusqu'à son cou, enlaçant avec une infinie douceur le joyau qui pendait au bout d'une chaîne d'or blanc. La larme.

Sous chaque pas qu'il faisait, ses doigts se resserraient contre le symbole. Elle voulue lui dire de ne pas avancer, elle voulue s'effondre en larme sous le poids qu'était sa tristesse. Mais elle n'en dit rien, laissant simplement un très fin filet d'eau venir humidifier ses yeux alors qu'elle relâcha son collier, laissant ses mains venir se laisser choir de chaque côté d'elle sous l'impuissance de son être, de son coeur et de sa voix.

Et il fit de nouveau un pas, s'approchant encore plus d'elle. Layne le sentait, elle sentait son odeur, son parfum corporel... Elle sentait tout, et même, par colère ou tristesse, elle oserait même penser sentir le souffle de ces prêtresses sur lui. Ce qui, aussitôt, ne manqua pas à lui humidifier encore plus les yeux, recueil de la mer qui menaçait de céder à tout moment pour déverser le fruit de sa peine. Une fois de plus, elle ne dit pas un mot, incapable de parler sous le nœud grossissant dans le fin fond de sa gorge. Cependant, un léger sursaut lui fit soulever les épaules lorsqu'un garde vin s'interposer entre la mortelle et l'immortel, ramenant tristement les deux personnes à la dure réalité.

Pendant qu'il parla de façon très... accueillante, chaleureuse et tout le reste au garde, la jeune comtesse en profita pour passer le revers de sa main contre ses yeux, essuyant les larmes qui vinrent aussitôt quitter leurs nids. Il était hors de question qu'elle se montre aussi peu en contrôle d'elle face à lui, face... À l'homme qu'elle aimait mais qui lui avait brisé le coeur. Quand l'enfant allait-il naître? Allait-il avoir ses yeux froids, doux que la comtesse aimait tant ? Allait-il avoir ses cheveux argenté, cette forme de visage ? Il était certain que l'enfant, dans la tête de la jeune femme, allait être plus important que s'il avait engendré la vie dans le ventre de la comtesse.

Elle était prêtresse, et elle, une simple comtesse...
Elle était d'une incroyable beauté, et elle, elle était mortelle.
Sa nature était de ne jamais être égoïste, Raven, ou tout autres prêtresses qu'Ares.. aimait peut être...
Elle se devait, par son code de conduite ; d'abandonner son amour pour la joie d'un plus grand nombre de personnes.

Mais... Elle en était incapable...
Ses mires revient tranquillement sur le dieu lorsqu'il écarta le garde, inspirant d'un souffle profond en hochant faiblement de la tête sous sa question qui, en fait, était plus un fait qu'ils se devaient de faire. Oui, ils devaient parler.
Elle devait ne pas être égoïste, elle... Oui, elle le devait.

« Je.. Vous donne l'ordre de prendre du repos, messieurs... Aller prendre un repas dans mes cartiers, faites comme chez vous et si, même, vous désirez vous reposer, je vous le permets Ne faites que dire à mes nourrices... Que je vous l'ai permis... Mais... »

Sa voix était hésitante, hoquetante à quelques reprises alors qu'elle tentait de garder une certaine prestance devant tous, bien malgré son vouloir de s'effondre pour pleurer. D'une voix douce, toujours, elle poursuivit. « Ne vous interposez plus, je vous en prie... » Elle n'ordonnait pas, elle demandait. C'était là une façon bien noble de traiter des gardes qui, en ces terres, sont des chiens aux yeux des autres nobles.

Même eux, un bref instant, eurent un léger sursaut d'incompréhension, incertain. Cependant, après un moment de réflexion, les gardes emboîtèrent le pas, entrant dans la demeure royale sans se priver. Une offre telle que celle-ci ne se présentait pas tous les jours. Dîner dans les cartiers d'une comtesse, pouvoir prendre du repos, se faire servir, et cetera. Peu importe qu'après cette autorisation, elle se fasse fouetter par le roi, se fasse insulter par les autres, qu'importe... Elle n'avait plus la force de repousser cette rencontre.

« Suis-moi... Il y a un endroit non loin qui n'est jamais visité, ce sera.. Parfait pour nous parlez.. »

La voix incertaine, emplis d'une certaine tristesse bien visible, la comtesse abaissa tranquillement la tête après ses mots, emboîtant le premier pas, puis un second avant de s'arrêter sur une marche plus bas qu'Arès, relevant le menton et les prunelles de ses yeux sur lui. D'un geste incertain mais pourtant remplis d'une douceur innée, la comtesse glissa ses doigts sur la main du dieu, refermant ceux-ci sur sa paume en l'attirant dans sa marche, les yeux ramenés devant elle sans dévier. Ils descendirent des marches alors qu'elle l'attirait toujours, sans le brusquer, s'arrêtant s'il voulait s'arrêter, ralentissant s'il voulait ralentir, et cetera. Elle figea son corps un instant alors que les marches, puis les dalles prirent fin, laissant la verdure se glisser sous leurs pieds. En voulant se dépêcher, peut être, Layne se pencha un peu pour défaire ses chaussures, retirant ses pieds de celles-ci en les attirant vers elle dans sa main libre pour être, maintenant, pieds nus dans sa marche.

« Désolé... » souffla-t-elle à demi-voix en reprenant la marche, s'excusant vraisemblablement pour y avoir mis fin un court instant. Quelques minutes suffirent pour qu'ils se rendent à destination. Ce n'était, bien sûr, pas un palace qui valait tout l'or du monde. L'endroit était simple et beau ; un arbre, de la verdure et un lac tout près. Comme dans les livres d'histoires dira-t-on.. Avec lenteur, Heilayne lui relâcha la main, ramenant celle-ci à son ventre ou elle joignit ses paumes l'une contre l'autre, restant un peu en avant du dieu sans oser, réellement, se retourner.

D'un ton faible, autant l'était-elle moralement, elle parla. « Par ou.. commençons-nous..? »
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''

Ares

Dieu

Re : Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

Réponse 4 lundi 28 décembre 2009, 11:04:35

La scéne etait inimaginable... Le Dieu de la guerre, le colérique, le belliqueux Ares, redescendut sur Terra a la seule et unique fin de retrouver une mortelle, pour lui demander des expliquations, sur ses actes, gestes, et autres calomnies... Il etait rageur, mais tellement triste... Jamais une telle tristesse ne s'etait emparé de lui auparavant, méme parmis les souvenirs des siécles et des siécles de son existance, il n'avait vecue pareil souffrance, encore moins pour une... Humaine. Il pesta intérieurement, ne comprenant plus vraiment sa venue ici bas... Heilayne l'avait trahit, il en avait fait de méme, alors a quoi bon se perdre dans des explications incessantes? Car il l'aimait. Il n'y avait pas plus logique explication que celle ci. Pourtant, a l'heure qu'il etait, ce sentiment etait partagé. Devait il simplement l'oublier, et rentrer en Olympe, ou il vivra une vie bien remplit, ou il obtiendra, comme d'habitude, ce qu'il veut... OU rester la, essayer de comprendre pourquoi, comment... Et reessayer de tout faire fonctionner, de remettre la flamme en son coeur, et reconquérir la douce comtesse?...

Mais il nepouvait oublier les images. Jamais elles ne pourront quitter son esprit, tant il avait haïs les hommes qui s'etaient approché d'elle... Qui l'avaient touchés, mais surtout, jamais il ne pourra pardonner le plaisir qu'elle en a resentit... Serrant les dents, il la regarda mettre a l'ecart les soldats, qui echappaient ainsi a une mort certaine. Ares, dans un tel etat de colére etait incontrolable. Finalement, elle s'adressa pour la premiére fois a lui. Il sentit son coeur de pierre se pincer sous les mots, sous tant de douceur, et sous l'effet de cette main qui se pressa contre la sienne. Il resta un bref moment silencieux, se laissant guider, resserant méme la main douce de la comtesse sous la sienne... Ils marchérent, silencieux toujours... Un silence pesant, lourd de sens. Qui allait commencer, qui allait d'abord ouvrir les hostilités? Car il etait bien question ici d'hostilité, de guerre... L'amour et la guerre ne sont point dissociable... L'un ne se fait que pour l'autre... On peut combattre par amour. Et Ares etait bien placé pour le savoir. Il connaissait maintenant ce sentiment... Il le regrettait amérement.

Ils arrivérent enfin à destination, et un demi sourire illumina le visage sombre du guerrier... Cet endroit ressemblé bien a Heilayne... Simple, beau, accueillant. Le lac, ou se reflettait le peu de lumiére qui s'echappait de la pleine lune, l'arbre, fiére et solide, passant les ages, sans broncher ni bouger... Un lieu simple, mais remplit de magie... La main relacha alors la sienne, et le Dieu reposa de nouveau son regard d'azur sur la comtesse... Cette derniére n'osait, ou ne voulait pas le regarder. Ainsi donc, voila ou ils en etaient tout deux... A qui la faute? Qui etait en tord, qui avait raison? Avait elle fait cela par vengeance? Par depit? Par ennui? Le temps sans lui etait il si long qu'elle devait le passer dans les bras d'autres hommes? La rage remonta, et méme la voix douce, presque inaudible d'Heilayne ne put la contenir... Par ou commencer?! Il leva les yeux au ciel, et le vent se leva quelque peu, chassant la pluie, les nuages, laissant les rayons lunaires venir les eclairer.


"Et bien..."

Il avanca, se plantant sur la berge du Lac, le contemplant comme si il y cherchait quelques chose. D'un geste, il fit alors apparaitre un miroir, simple, sans apparat, qui se planta face a la mortelle, lui renvoyant son image, tandis que le Dieu s'approchait de son dos, venant alors poser sa main glacial sur son epaule, ses lévres préte a murmurer dans l'oreille de la jolie mortelle...

"Vois tu ce que je vois?..."

Il designa le reflet de sa comtesse d'un geste lente de la main libre.

"Heilayne, la femme qui a reussi l'impenssable, voler le coeur d'un Dieu, du Dieu de la Guerre qui plus est, encore plus remarquable ma chére... Et pour cela, je te rend grace, j'aurais au moins connu l'amour dans tes bras... Mais..."

Il fit une spirale de sa main, et l'image se brouillat, ne laissant apparaitre alors que les visages des hommes qui avaient eu contact avec elle durant ces derniers mois, tous sans exceptions Daisuke, Kamui... Kamui, lui, resta de longue minutes sur le mirroir...

"Comme je fut Naïf..."

Les images motraient ensuite les touchés, les baisers, les caresses, leurs corps nues... Il resta tout contre elle, sa main sur son epaule se serrant quelques peu sous la douleur de son coeur a revoir ce genre d'image la... Il finit par faire exploser le mirroir, qui s'eclata en des milliers de morceau de verres, qui peu a peu, se retransformérent en eau... Il se reculat alors d'elle, un eclair venant frapper l'arbre qui se trouvait a leurs cotés...

"Naïf de croire en une chose si misérable que ton AMOUR!!! Trompé, par plusieur fois qui plus est, alors que mon coeur..."

Il s'arreta net... Sa respiration saccadé par la colére et la tristesse... Il avait tellement mal, qu'il ne parvenait méme plus a sourire de l'idiotie de sa jalousie... Il l'aimait... Il l'aime.. Et il l'aimera a jamais... Mais impossible au Dieu si fiére, de le lui annoncer....
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

Réponse 5 lundi 28 décembre 2009, 23:57:18

Elle n'osait pas, elle n'osait plus. Que dire en ce moment ou même le silence était trop lourd, trop pesant sur la jeune comtesse? Elle était fautive, mais de qu'elles fautes l'accusaient-on? D'aimer, de trop aimer... De jalousie, une jalousie si forte, si haute, que même elle n'avait su comment agir et surtout, que faire lorsque douceur venait à elle. Tenter de l'oublier? Peut être était-ce réellement ce qu'elle avait tenter de faire, oui, c'était une possibilité fortement attrayante. Mais comment, elle, jeune femme bien élevée prête à tout faire pour aider les plus démunis, pouvait-elle faire preuve d'égoïsme lorsqu'un sentiment impensable la prenait? Il avait mit une femme enceinte, il l'avait touché, peut être même l'avait-il aimé... Ce qui c'était dit entre les murs, ce qu'elle avait entendu et ce qui l'avait fait quitter sitôt l'Olympe, oui, non, c'était ou ce n'était pas de sa faute. Après tout... N'était-elle pas qu'une vulgaire, banale et simple humaine en ce bas monde...? Comment avait-elle pu penser, ne serait-ce qu'un instant de pouvoir avoir une vie amoureuse avec Ares, avec l'homme qu'elle... Le cœur de la comtesse se serra fortement dans sa poitrine alors qu'elle ne pu penser à ce mot une fois de plus. Ni le penser, ni le dire ; elle avait mal, si mal... Et même s'ils se réconciliaient... Il allait être père non pas de son enfant, mais de celui d'une autre. Jamais Layne ne pourrait être assez gentille, assez belle, assez douce, assez forte pour accoster la place qu'avait cette prêtresse dans le cœur du dieu. Du moins, c'était ce de quoi elle se convainquait...

Les mires glissées sur le sol, sur l'herbe qui, sous les rayons de la lune semblaient danser sous la très basse valse que créait la douce brise de la soirée. Néanmoins, cette beauté ne réussissait guère à rehausser quoi que ce soit dans la tête, et surtout le cœur de la comtesse. Ce qui, habituellement aurait tôt fait de la faire sourire. Ce soir, ce sourire était perdu, incertain et surtout invisible. De son statut, elle se devait de rester humble, peut être même égale en cette conversation. Sans larmes ni tristesse. Et, bien sûr, c'était ce qu'elle tentait de faire voir... Ses yeux étaient rougis dans cette faible pénombre du soir, mais jamais elle n'oserait se laisser aller à pleurer devant lui, il devait la trouver, déjà, bien trop faible...

Sous la pesée de sa main contre sa frêle épaule, Heilayne eut un très bref sursaut, n'osant au début regarder ce qu'il lui mettait sous le nez. Après quelques secondes de lutte incertaine, Heilayne glissa ses mires sur le reflet banal, laid pensait-elle même ; tout simplement elle. Alors, elle remarquait tous ces défauts qui, en ce moment, la rendait folle d'une jalousie inimaginable, mais ô combien secrète. Il n'y a pas à savoir pourquoi il la choisit, elle... Pensa-t-elle silencieusement alors que, sitôt, la glace du miroir se changea. Les yeux de la comtesse se grossirent alors que ses iris se rivèrent sur les hommes qui défilaient devant eux, dans cette glace tel un spectacle à deux sous. Elle les voyaient mais elle ne voulait pas les voir... Du revers de la main, elle repoussa le dit miroir en abaissant ses prunelles vers le sol, allant fermer les yeux un moment pour contenir les larmes dans leurs bassins. Comment pouvait-il... Être cruel à ce point...? Ne comprenait-il pas, ne voulait-il pas comprendre? Ou alors, peut être comprenait-il, mais voulait faire encore, encore et encore souffrir la jeune femme. Et un second sursaut prit tout le corps de la mortelle, cette fois, elle échappa même un crie qu'elle voulue garder dans sa gorge mais qui, sous la peur soudaine, n'avait pu n'être que lâchée. Ses jambes fléchirent sous le poids des mots, des images, de la douleur... Elle l'aimait, oui, elle l'aimait... Mais comment pouvait-elle le lui dire, alors qu'elle était certaine que son cœur, à lui, était déjà donné...? 

Maintenant assise sur l'herbe que plus tôt, elle contemplait, Heilayne gardait tête basse, vraisemblablement entrain de chercher que dire, quoi lui répondre. Oui, bien sûr, elle pourrait lui lancer que c'était de sa faute, qu'elle n'aurait jamais quittée l'Olympe si elle n'avait guère entendue les rumeurs sur lui et cette prêtresse dont le nom lui était inconnu. Ses doigts se pressèrent fortement contre l'herbe, alors qu'elle détourna la tête vers la gauche, le corps, quand à lui, toujours dos à l'homme qui tenait son cœur.

« Comment aurais-je pu avoir une chance.. Elle si belle, si près de toi, et moi, simple mortelle dont l'amour n'est qu'un cadeau misérable... J..Je suis heureuse pour l'enfant qu'elle a en son ventre, qu..qui est le tien... »  Une faible pause marqua lentement le silence revenu alors que la comtesse tentait, toujours autant de ne pas s'effondrer sous le poids de la douleur. La tonalité toujours aussi basse, toujours ornée de cette tristesse qu'elle tâchait de faire disparaître, Layne poursuivit.

« Et jamais.. je n'aurais eue l'égoïsme de rester à tes côtés en sachant cela... Bien que mon amour... pour toi soit réel et présent, je n'ai pu que me laisser quérir facilement pour ne plus être … Dans votre chemin, à toi et à elle... »

Elle l'avait dit. Elle l'aimait, mais ne pouvait pas l'aimer. Il avait un enfant, ou plutôt, allait en avoir un. Du moins c'était ce qu'elle croyait, bien que Raven ait fait une fausse couche, d'où la mortelle vit, jamais elle n'aurait pu le savoir. Elle releva néanmoins le menton avec lenteur pour glisser ses mires trempées sur le ciel, puis sur l'arbre tout juste martyrisé. « Je ne saurais dire combien je suis désolée que tu ai assisté à de telles.. choses... »

Sans terminer, une fois de plus le silence fit le reste du travail. Si ce n'était qu'il vint être entrecoupé d'une simple phrase, basse. « Cela doit être douloureux... » Avait-elle conclut en observant l'arbre calciné,  alors qu'elle reprit silence.
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''

Ares

Dieu

Re : Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

Réponse 6 mardi 29 décembre 2009, 11:04:48

L'immortel avait craché son venin... Il ne s'en sentait pas mieux pour autant. Au contraire méme. Toujours colérique, souvent mauvais, Ares etait connu dans tout l'olympe pour cela, mais aujourd'hui, ce soir, ces derniers mois, il n'etait plus celui qu'il etait... Heilayne, lui avait non seulement permis de connaitre le fabuleux sentiments d'amour, mais lui avait aussi permis de changer... Radicalement. Odieu, mechant et acerbe, avec elle il etait doux, sensible, et tendre... Deux opposés, la lumiére et son ombre, l'amour et la haine... Tout ceci ce soir, se confrontés, lutté pour prendre le controle du coeur et de l'esprit d'un Dieu totallement perdu... Sans elle. Elle, qui avait été son point de ratachement a sa part d'humainté, elle qu'il avait aimé, sans compromis ni demande, elle qui etait une humaine, si simple, et pourtant si complexe a la fois... Tout en Heilayne De Daelys etait une enigme pour lui, une enigme qu'il avait tenté de resoudre, jusqu'a sa disparition de l'Olympe.. La, tout avait basulé dans le noir... Sans sa lumiére, sans son ange, le Dieu redevenait l'enfer, retombant dans ses travers... Comment avait il put devenir aussi dépendant de quelqu'un aussi rapidement? Comment avait elle fait? Un sortilége? De la magie? oui, la Magie universelle de l'amour, le puissant, le fort, l'incontrolable sentiment qui balaye tout sur son passage...

Et c'etait bien pour cela que sa colére éclatait ce soir... Pour tout cela, cette absence, ce sentiment d'abandon, de trahison... Il avait tout vecue en direct. Il aurait tant aimé lui pardonner, lui dire qu'il etait responsable, qu'il avait lui aussi fait des fautes, et qu'il ne voulait pas la perdre... Mais.. Il restait Ares. La divinité belliqueuse d'Olympie, qui a osait croire en l'amour, qui a osé aimer une humaine, et qui aujourd'hui en payé le prix. Pourquoi devait il subir cela? Etait ce la le bon vouloir de Zeus? Son pére si vollage, qui avait été jaloux du bonheur du plus malheureux de ses fils? Ou tout simplement le destin, qui refusait au Dieu de la guerre, qui avait semé trop de morts, la joie de vivre enfin en paix avec lui méme?... Qu'importe, il avait tenté de jouer contre ce sort la, malgrés les avertissements de ses fréres et soeurs, malgrés les moqueries, les jalousies... Mais tout lui echappait. Elle, lui echappait... Avait il subit tout cela pour rien? C'etait elle moqué elle aussi de lui pour lui faire subir une telle peine, une telle souffrance... A quoi bon aimer si vous devez d'autant plus souffrir par la suite.

Mais qu'est ce qui lui faisait le plus mal en finalité? La perte de sa bien aimé? Ou la maniére dont il venait de la perdre? L'ego, ou le coeur? Regardant l'arbre calciné, le Dieu ne posa plus l'ombre d'un regard sur elle, ne voulant plus succomber a sa douceur et a son minoie si adorable... Méme sa voix resta lointaine. Mais elle lui parla alors de l'enfant, et de la pretresse... Raven. Il se tourna rapidement sur elle. Ainsi donc, c'etait cela... Il comprit alors l'enchainement des évenements, le pourquoi de son depart, de ses trahisons, de ses tromperies... Il en avait été le principale instigateur... C'etait lui, qui avait laissé libre court a ses pulsions, et qui avait fait en sorte que tout cela se passe ainsi... Tout s'ecroula alors autour de lui... La pluie, recommenca a tomber, le Dieu regarda le sol, serrant les poings... Il etait le premier fautif... Cela ne pouvait pas étre possible... Il n'aurait pas commis un tel impair si... Il n'avait pas ses colére légendaires, si il n'avait pas laissé ses pulsions agir et si il n'avait pas user de son pouvoirs sur Raven... Et l'enfant, qui aujourd'hui avait rejoint le fleuve du Styx, etait mort, ayant subit les assaut d'une créature etrange... Tout cela... Voila donc le point de départ..

Il osa alors la regarder... Comme a son habitude, il avait apporter le conflit avec lui... Méme entre deux étres qui s'aiment, il parvenait à creer la destruction... Logique finalement... Tout avait une explication logique, et il avait osé la hair, la detester pour cela. Ares etait abbatut, et s'en voulait... Il venait de la perdre, sans le moindre doute, et pourtant, aujourd'hui il etait appasé... Heureux qu'elle n'ai commis aucunes fautes, du moins, sans vengence ou jalousie, des sentiments qu'il etait dur de renier..


"Ainsi donc... Voila pourquoi..."

Sa voix etait cassé... Loin de la voix colérique de quelques minutes auparavants... Il s'installa tout contre l'abre en fumée, laissant la pluie lui mouiller le visage, n'osant méme plus regarder celle qu'il avait dans le coeur et dans la téte...

"L'enfant n'est plus... Et Raven ne pourra jamais te remplacer, aucunes autre d'ailleurs... Mais j'ai tout gaché..."

Il sourit, de dépis, se faisant a la fatalité...

"Pourtant, personne ne pourra t'aimer plus que je t'aime, Heilayne De Daelys, la femme, qui a dérobé le Coeur du Dieu de la guerre... Personne."

Il posa enfin son regard Azur sur elle, une mine triste, et fataliste sur le visage.

"Puisses tu rencontrer un Homme bon, qui saura te rendre Heureuse... Puisses tu vivre, aimait comme tu le merite."
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

Réponse 7 mardi 29 décembre 2009, 12:02:05

D'un très lent haussement d'épaule sous les premières gouttelettes qui osèrent venir tomber sur le corps de la jeune humaine, elle resserra un peu l'écharpe de soie rosée contre ses bras pour quérir une piètre chaleur sous le froid qui guettais son corps depuis la première goutte d'eau. Sitôt sentie, sitôt compris. La comtesse redressa petitement son regard pour apporter ses prunelles claires sur l'homme qui, elle le voyait bien, maintenant, était d'un état inquiétant. Inquiétant pour elle, pour lui, pour tous mais, égoïstement, elle osait peser plus sur le pour elle. Son cœur s'en était même serré dans sa cage en le voyant ainsi, incapable de prononcer mots cependant, le tout était bien trop dur à supporter. Dire quelque chose, souffler un mot, une lettre... Quelque chose... Non, ce n'était pas entièrement de sa faute, elle avait elle-même été un brin distante dans l'Olympe... Ils étaient tous deux fautifs, c'était vrai et il fallait le comprendre. Oui, il avait glissé dans le ventre d'une prêtresse le cadeau que toutes femmes rêvant nuit et jour du dieu pourraient espérées avoir ; mais l'avait-il réellement calculé, voulu même? De ça, elle n'en était qu'incertaine.

Petitement, les sourcils de la comtesse se froncèrent, puis se soulevèrent avant de revenir à leurs endroits respectifs, eux-même incertain de ce que le dieu devait de dire. L'enfant n'était... Plus?...Avait-elle donc fait tout cela pour rien, guidé par une simple jalousie de ne pouvoir avoir ce qu'elle désirait plus que tout au monde? Oui, ça l'était... Mais il ne restait qu'à l'assumer, rien de ce qu'elle ne pourrait dire ou faire réussirait à effacer ses erreurs passées.

Cependant... elle pouvait néanmoins tenter d'arranger le présent...Non...?
En se relevant un brin, Layne s'approcha de l'arbre martyrisé et surtout, d'Ares. Ses mouvements étaient commandés par son instinct, peut être. Mais bien que son cœur était brisé, sa tête, elle, était toujours posée sur ses épaules. De ce qu'elle savait ; elle était amoureuse de cet homme et tous deux avaient fait des erreurs. Ce n'était... en soit... Pas la fin du monde. Les jambes de la comtesse vinrent se fléchir avec une douce lenteur, venant s'asseoir et contre l'arbre, et tout près du dieu qui, maintenant, était à ses côtés. L'avait-elle autant fait souffrir...? Oui, sans l'ombre d'un doute. Lui en vouloir n'était désormais plus une possibilité. Il avait souffert, il souffrait et elle ne pouvait supporter de le voir ainsi. Ses yeux retenaient toujours le courant de mer qui voulait céder et glisser contre les douces joues de la jeune femme, mais, à ce moment, ce n'était nul autre qu'une tristesse de voir son amour, son tendre, Ares dans cet état...

« Oh... Ares... »Souffla-t-elle à demi-voix alors que sa main vint se lover contre la joue du dieu, sans gêne ni crainte de se faire repousser. « J'espère de tout mon coeur... Que Raven se porte bien... » Ironique? Bien sûr que non. N'était-elle pas la douce comtesse? Femme à s'occuper des autres plus qu'à s'occuper d'elle-même. C'était tout naturel, et, bien que peut être étrange, Layne se souciait réellement de l'état de la prêtresse... Prêtresse pour qui elle avait relâchée tant de jalousie...

Ses doigts glissèrent tranquillement sur sa peau, traçant avec délicatesse la mâchoire de l'homme d'un regard plutôt doux, trempé et rougis par les pleurs, mais n'était-ce donc pas le destin? Pleurer la première journée de leur rencontre, puis ce soir...

« Vivre dans cette vie maussade sans t'avoir près de moi n'est que torture.. Et je doute pouvoir vivre une journée de plus en te sachant ailleurs, dans les bras d'une autre ou ainsi mutilé par mes fautes.. Je t'aime Ares.. Comme je n'ai et ne pourrai aimer. Et si te perdre pour mes fautes hmf... Pour nos fautes est ma punition, eh bien je n'y survivrai pas... »

Sa main vint descendre avec une douce lenteur de son visage jusqu'à son cou, puis sur son épaule jusqu'à ses propres cuisses trempées ou le tissu de sa robe blanche avait tôt fait de lui coller à la peau. Néanmoins, cela ne semblait pas la déranger, elle parlait franchement et du bout des lèvres, comme par peur que quelqu'un ose les épier.
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''

Ares

Dieu

Re : Paix, Guerre... Armistice. [Heilayne]

Réponse 8 jeudi 31 décembre 2009, 09:50:32

Le poid du monde sur ses epaules. Voila le sentiment du moment. Quelle drole revirement de situation, et quelle ironie... Le Dieu resta ainsi planté, sans bouger, le regard perdut sur celle, qui détenait un pouvoir bien spécifique sur lui... Certes, Raven avait la capacité de le calmer, Lame, celui de le rendre fou, Aphrodite celui de l'enflammer... Mais Heilayne elle, les avait toutes. Magnifique ange venue de Terra, au premier instant il en etait tombé amoureux. Il n'avait pas fallut longtemps pour que son coeur ne se manifeste, et que son caractére ne change pour elle... Dieu pitoyable, mais Dieu amoureux, le patron des guerriers etait redevenue pendant un temps un mortel, capable de ressentir l'amour puissant et foudroyant. Tandis que ses yeux restaient planté sur la silouhette de sa comtesse, il se rendait compte combien il avait put étre difficile pour elle de vivre en Olympe... Il avait été egoïste de croire qu'elle pourrait s'y plaire, mais avait tout de méme tenté le coup. Echec cuisante, leurs brisant le coeur, a tout deux. Et ils avaient tenté de soigner les blessures de la méme maniéres tout deux. Dans les bras des autres... Des idiots, ni plus, ni moins. Ne faisant que rendre leur eloignements plus présent encore.

Il sentit alors la présence de sa muse, proche de lui, respirant son parfum, qui l'enivrait méme altéré par la pluie incessante... Il n'avait plus la force d'arreter les éléments, méme cela devenait bien trop difficile pour lui. L'ironie du sort... Ares, Dieu de la guerre, avait perdut des batailles, mais aucune défaites n'avaient été aussi douloureuse que celle ci... Son coeur était rongé, un mélange de culpabilité, d'amour bafoué et de fierté... Elle avait préféré des humains a un Dieu... Mais Heilayne etait ainsi... Ce n'etait pas la race qui avait de l'importance, elle avait bien succombé au dieu de la guerre.. Egale a elle méme, toujours, c'etait aussi cela qui avait d'elle un étre exceptionnel. Méme en l'abscence de qualités martiales chez la comtesse, le dieu lui vouait presque un culte, et il devait ainsi reconnaitre qu'Aphrodite avait raison sur un point... L'amour fait bien plus de ravages que la guerre dans le coeur d'un guerrier.

Il perçu le contact, et ne put s'empecher de la regarder plus intensement encore, tandis qu'il redecouvrait avec frisson, le plaisir des doigts fin et de la main tendre de son aimée. Son visage pouvait sentir le moindre contact, mais aucuns n'avait autant de pouvoir que celui de sa comtesse... Aucunes autres femme n'avait la capacités a le faire fondre comme neige au soleil. Insensible voila encore quelques mois, il etait devenue gentleman auprés d'elle, et amoureux de ces moments ou ils n'etaient que tout les deux, dans une intimités sensuelles et delicieuse. Un couple inconcevable, mais Arés n'avait jamais rien fait comme ses fréres et soeurs. Il etait fou amoureux d'une mortelle, au point méme de venir la trouver ici, pour tenter de percer le probléme de leurs eloignements... Il ne voulait pas la perdre, plus jamais.

Il l'ecouta alors parler, et son coeur se mit a bondir dans sa poitrine... Elle avait prononcé les mots, ces fameux mots qui changeaient toute une vie, qui avaient changé toute la sienne..AInsi donc elle voulait repartir.. Retenter une fois, avec le Dieu, méme si ce dernier a fauté... Il prit alors lentement la main de la Muse dans la sienne, la serrant amoureusement, la pluie cessant enfin... Un brin de soleil percant méme les nuages. Ses yeux croisérent ceux d'Hei', et sans plus de cérémonie, il souda ses lévres aux siennes, dans un baiser fougueux, tant il n'y croyait plus... Il aurait certes dut faire confiance a leurs amours si puissants... Mais c'etait une premiére pour lui. Ses mains enlacérent alors la taille fine de sa douce, la collant tout contre son corps, continuant son baiser, avant de la relacher lentement...


"Hei... Ma douce et tendre. Auprés de toi j'ai apprit ce qu'etait que de vivre pour quelqu'un... Loin de toi, j'apprendrais a mourir pour quelqu'un... Ton absence a eu plus d'impact que je ne pensais... Je reste un Dieu, parmis les plus... Cruels. Mais en ton contact, je redevien un mortel, avec les sentiments qui font de vous nos supérieurs... Mon amour pour toi, est le premier, et sera le dernier. Je ne peux, et ne veux te perdre... Plus jamais..."

Il finit par de nouveau l'embrasser, regoutant a ses lévres au gout de miel, reprenant son corps contre le sien, avant de l'enlacer dans ses bras, embrassant ses joues, son cou, et de nouveau sa bouche sublimement dessiné...
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme



Répondre
Tags :