Cet espoir naquit en elle avec une certaine joie.
Bien que ce qu'il lui demanda était quelque chose d'affreux à ses yeux, de rabaissant et de salissant, elle n'avait pas tellement le choix. Elle devait s'en sortir. Au nom, au moins, de sa fichue dignité. Elle était tremblante, et avait envisagée, d'abord, de le mordre violemment avant de s'enfuir en courant, mais elle constata avec une certaine angoisse dans le regard qu'un Magnum était vissé sur sa tête.
Elle déglutit difficilement. Une arme contre elle, une arme qui visait sa vie, et contre laquelle elle ne pouvait rien faire. A contre-cœur, les poings serrés, les yeux lançant des éclairs, elle s'abaissa, se plaçant accroupie sur le sol. Elle ne voulait pas en arriver à ce point, elle détestait d'ailleurs cette histoire de gâteries, de violence ... Mais s'il la laissait effectivement tranquille, elle pourrait en sortir presque indemne. C'était son seul échappatoire.
Coincée entre gêne et rage, un peu tremblante, elle captura entre ses doigts fins le sexe de l'homme. D'un geste habile, mais non sans un certain dégoût, elle commença à le caresser, opérant des vas-et-vient peu réguliers, et lents, tandis qu'elle se préparait mentalement à la suite de l'histoire. Elle leva les yeux au ciel, et approcha sa bouche du membre de Don, le calant entre ses lèvres, sans oser aller plus loin. Elle dut presque se pincer pour se rappeler qu'au bout de cela, elle serait libre.
Alors elle continua. Tandis qu'elle gardait le membre en main, elle dirigea sa langue tout autour de lui, comme pour mieux le capter, et commença à créer des ronds avec sa langue, caressant, chatouillant presque le sexe de Don. Puis, vivement, elle commença des vas-et-vient, aussi bien avec sa bouche qu'avec sa main, qui continuait à le masturber. Et elle priait pour, qu'après cela, il la relâche.