Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

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Eugene Erik

Humain(e)

Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

mardi 21 novembre 2023, 22:36:00

Il arrive que vous vous trouviez parfois au mauvais endroit au mauvais moment. Lorsque ce « parfois » vire au « tout le temps », vous êtes le mauvais endroit et le mauvais moment ; l'élément renégat de chaque instant. Eugene, à ce titre, n'était pas malchanceux. Il ne l'était pas en ce sens où ses déboires n'étaient guère que la juste conséquence de ses actes. Des actes incohérents, peut-être inadmissibles, en tout cas franchement dommageables. Il n'avait en effet pas attendu qu'on lui maudisse les boyaux crâniens pour agir en ce sens ; car bien avant qu'il n'oublia tous ses acquis du jour et ce, à chaque cycle de vingt-quatre heures qui venait, son sort, il ne l'avait jamais dû qu'à lui-même. En somme, il était sa propre malédiction.

Tout ça pour dire qu'on ne finissait jamais engeôlé par erreur. Car il avait, Eugene, débarqué un beau matin dans un sous-bois. Une mémoire régressive telle que la sienne l'y conduisait parfois. Ici ou ailleurs ; sa vie, il la passait à déambuler comme un chien fou dans un champ de mine.
Aussi était-il tombé sur des braconniers, du genre mauvais - y'avait rarement de braconniers sympas dans les sous-bois - à qui il était allé demandé, la gueule enfariné, s'il savait où il pouvait « la » trouver. Car son amnésie répétitive était couplée à un tatouage sur son bras droit où il y fut intitulé « Retrouve-la », message vaporeux s'il en était, lui faisait office de seule boussole à même de guider son existence.

- La trouver ? Qui ça ? Avait demandé un braconnier encore occupé à se demander d'où avait débaroulé l'importun.

- « La », avait aussitôt répliqué Eugene en pointant le tatouage sur son avant-bras.

La petite assemblée de chasseurs clandestins, à force que ce drôle de bonhomme s'évertua à les faire tourner en bourrique, convinrent qu'Eugene, sans doute, devait être un de ces militants écologistes qui ne manqueraient à personne. Un de ceux qui aimaient à vous compliquer l'existence. Toujours est-il que ce garçon, rendu irritant à force de vouloir sans cesse combler les trous de ses souvenirs abandonnés, les braconniers l'avaient finalement jeté dans un cachot. Un joli petit repaire qu'ils avaient aménagé eux-mêmes dans le sous-bois où il traquaient les espèces surnaturelle qui y traînaient parfois.

Il s'agissait ni plus ni moins qu'un trou. Un qui n'était humide que par temps de pluie alors que l'ouverture se faisait en amont, au travers de larges barreaux de métal. L'endroit, du reste, était relativement vaste et cossu pour un captif. Il y avait même un canapé. Il n'y avait en réalité que cela, ce qui, au regard du contexte, n'était finalement pas si mal.
Oui, pour s'en satisfaire de ce trou profond de bien dix mètres et creusé au milieu de la forêt, il fallait un contexte. Eugene, ainsi rendu captif, serait vendu en esclave d'ici à ce que ses ravisseurs attrapèrent suffisamment de « gibier » rare afin de vendre sur le marché noir toute une fournée de créatures rares. Eugene, au milieu de la tambouille à venir, serait un « extra ». Un extra qui se réveilla au lendemain de sa capture sans trop savoir ce qu'il faisait dans ce trou, s'imaginant - son absence de mémoire aidant - qu'il y avait vécu une vie entière bien qu'il s'y trouva depuis moins de quarante-huit heures.
Jamais esclave ne fut si docile que lui alors qu'il se contentait déjà de cette vie modique. Après tout, il avait un canapé. Eugene jouait d'ailleurs à cache-cache avec lui, lui racontait des histoires qui font peur et s'enguirlandait avec parfois au point où ils en venaient aux mains. Cette vie, alors que sa mémoire lui échappait chaque fois minuit venu, il partait pour s'en contenter.

Mais il y eut un élément perturbateur qui survint au milieu de sa routine balbutiante. Alors qu'il confondait ses geôliers avec des « dieux », au seul prétexte que ceux-ci lui jetaient de la nourriture, les braconniers, au retour d'une traque, jetèrent dans leur prison rustique une denrée plus précieuse et, vraisemblablement, moins comestible qu'à l'accoutumée. Il sembla en effet qu'ils avaient jeté dans leur donjon sylvestre une créature rare. Une qu'ils vendraient au prix fort le jour où ils iraient écouler leur marchandise au marché aux esclaves.

- Tiens Concon, ils avaient en effet trouvé un petit nom à Eugene après l'avoir observé, tu joueras à cache-cache avec elle maintenant. Essaye de bien t'entendr... eh ! Arrête de la mordre, c'est pas à bouffer !

- Pardon seigneur ! S'excusa benoîtement Eugene qui, après y avoir ôté les crocs, examina ensuite la nouvelle venue avant de se présenter énergiquement auprès d'elle. Salut, je m'appelle Eugene ! Et ça, c'est Couchy. Il vient de la planète Canapax. Je crois. Fais pas attention à lui ; s'il dit jamais rien, c'est pour faire son intéressant.

Qu'on fut sur le point de la vendre comme esclave dans quelques jours était alors le cadet des soucis de la récente captive ; car il lui faudrait avant ça, en guise de supplice préliminaire, supporter son codétenu nouvellement trouvé.
« Modifié: mercredi 22 novembre 2023, 18:14:53 par Eugene Erik »

Marmelade

Créature

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 1 mercredi 22 novembre 2023, 15:50:42

Les braconniers et les esclavagistes ne manquent pas d'imagination pour s'en prendre aux Crazilles. Peuple de la forêt à l'ouest de Nexus, plusieurs parties de leur corps valent une fortune. Principalement les yeux, qui peuvent atteindre des sommes astronomiques aux enchères. Les collectionneurs aiment les produits exotiques au point de s'arracher les parties du corps de cette tribu, sachant pertinemment la souffrance qu'il y a derrière. Un être vivant arraché de sa forêt, torturé vivant pour capter la plus belle nuance de leurs yeux lors de la mort, car celle-ci reste figée à tout jamais, ils se moquent de tout ça, eux veulent seulement une nouvelle pièce dans leur collection ou plutôt cabinets de curiosité, regroupant un tas d'objets plus macabres les uns que les autres.

Les braconniers qui étaient à la bordure de la forêt savaient comment fonctionnaient les Crazilles. Il était resté plus d'un mois à l'écart pour les observer sans se faire remarquer, mettre un pied dans la forêt est comme sonner à la porte d'une maison pour signaler sa présence. En résonance avec la nature, ils peuvent savoir quand un intrus franchit cette muraille d'arbres millénaires, c'est pourquoi ils se tenaient bien à l'écart pour ne pas se faire remarquer. Du campement, ils avaient pu observer sans crainte les Crazilles sortir parfois de la forêt pour partir en exploration. Les expéditions semblaient aléatoires ainsi que le nombre de Crazilles dans le groupe. Le plan avait été rapidement mis en place par le chef du groupe : - On attend l'occasion parfaite. Une seule personne et une femelle. Les combattants chez les Crazilles étaient des guerriers redoutables, si les braconniers pouvaient assurer le moins de pertes possible, ils n'allaient pas s’en priver. Et c'est Marmelade qui allait tomber dans ce piège.

Prête pour sortir, la Crazilles aimait les voyages en solitaire, elle avait ses habitudes, ses chemins, ses ambitions et préférait être seule pour expérimenter tout ça. Elle changeait de forme uniquement vers la frontière rocheuse pour garder ses forces pour la première partie du chemin, son pouvoir n'était pas utilisable à l'infini, c'est pourquoi elle se montrait prudente dans l'utilisation. Sortant de la muraille végétale, Marmelade faisait un signe de main en guise de salut à un congénère avant de se mettre en route. Le soleil tapait fort sur sa peau blanchâtre, l'air frais de la forêt s'était alourdi dans cette étendue de roches et de végétations sèches. La différence entre les deux zones était si brutale que cela semblait irréaliste, mais c'était bien le cas. Marmelade portait une tunique faite de larges feuilles cachant son buste ainsi que des cuisses, des branches fines aidaient à maintenir le tout en place ainsi que du fil à coudre réalisé avec des tendons d'animaux. Ses cheveux attachés en queue de cheval étaient recouverts de fleurs, de fruits à coque avec des feuilles fraîches ainsi que d'os d'animaux. Marmelade ne portait qu'un sac à dos pour son voyage, celui-ci venait de la civilisation des hommes. Un tissu solide, plusieurs poches qui contenaient de l'eau, de la nourriture, un couteau, de la corde et d'autres ustensiles utiles pour une sortie en extérieur.

- Attendez qu'elle s'éloigne de la forêt. Sauf que Marmelade n'allait pas profiter de son aventure cette fois.

Les braconniers étaient aux aguets, ils savaient qu'ils allaient disposer que d'une chance pour capturer la Crazilles. Quand le moment opportun se présenta, c'est une attaque éclair qui s'abattit sur Marmelade qui ne sut avoir la capacité de se rebeller. Plusieurs hommes pour la maintenir, alors qu'elle grognait déployant la partie base de ses oreilles pour impressionner ses adversaires pendant que ses yeux entièrement roses plongeaient dans une teinte sombre.

- Ne lui faites pas de mal, notre client souhaite avoir un Crazille en parfaite santé. La folie des collectionneurs s'étendait parfois qu'un simple achat, pour celui qui avait passé commande son désir était de torturer lui-même une pauvre créature.

- Tu as des yeux adorables, poupée. Je crois que le rose est une des teintes qu'il affectionne le plus, nous avons de la chance.

Les gros doigts du braconnier posés sur le contour de l'œil de la Crazilles, il examinait la marchandise, avant qu'un tissu se pose sur son nez. De forte inspiration, voilà que Marmelade voyait flou, son corps lâche prise et la troisième inspiration du produit à la forte odeur fut radicale. Elle se laissa tomber dans les bras des braconniers qui s'empressèrent de la ficeler comme un gigot, lui bandant les yeux et la bouche pour éviter de se faire repérer. C'est un nouveau périple qui commençait pour Marmelade à la merci de ces hommes, elle sentait qu'on la bougeait régulièrement d'endroits sans savoir où elle se trouvait. Avec ce bandeau, elle ne voyait rien, l'odeur forte du produit qu'elle avait inhalé remplissait encore ses narines et il arrivait qu'elle se fasse encore endormir quand les hommes le pensaient nécessaire. Ainsi, ils brouillaient au maximum les pistes entre Marmelade et son clan. Perdant le fil du temps, c'est après un long voyage que Marmelade allait pouvoir souffler.

- Mettez là avec Concon, nous allons nous reposer au campement plusieurs jours et nous avons encore des créatures à trouver avant de rentrer en ville.

Le bandeau sur le visage de Marmelade se dénouait pour lui rendre la vue… Presque, après autant de temps sans voir le jour où la nuit, la première lueur qui lui frappa le visage l’aveugle, une aura blanche où des formes oniriques aux teintes sombres semblaient lui boucher la vue.

- Tu vas voir avec Concon, tu ne vas pas t’ennuyer.

Marmelade ne résistait pas, elle n'était pas en état pour le moment de faire quoi que ce soit. Elle préférait garder les forces qu'elle avait, se reposer et faire le point qu'essayer de tenter le diable maintenant. Docile, elle se laissa conduire à la prison sylvestre, les yeux pétillants d’encore quelques lumières, elle se fit balancer avec celui que les braconniers nommait Concon. Dans le flou, Marmelade glissa dans le trou arrivant en roulant à ses pieds, où qu'il eut comme seule idée… - Nnnn ? De la grignoter plantant ses dents dans son bras. Fort heureusement les geôliers viennent le rappeler à l'ordre rapidement pour qu'ils arrêtent. Marmelade ne mit pas longtemps à comprendre ce surnom face à Eugene le simple d'esprit ou le crétin. D'où pouvait sortir ce type qui parlait à un canapé, est ce que c'était l'isolement qui l'avait conduit dans une sorte de folie au point d'imaginer des choses.

- Salut Con… Nnn… Eugene.

Marmelade se relevait de son roulé-boulé, frottant ses yeux avant de faire papillonner ses longs cils noirs, la teinte de ses yeux était revenue à la normale un rose pâle qui couvrait l'entièreté de ses globes oculaires. Sa tunique faite de feuilles n'avait pas survécu à cette dernière cabriole, le haut c'était déchiré laissant apparaître son buste svelte à la peau couverte de tatouages. Des dessins ancrés dans sa peau, du bleu, du rose, du vert en rapport principalement avec la nature. Une douceur harmonique qui dansait sur son corps presque nu, dessinant le contour de ses seins bien formés, ses côtes quelque peu apparents, tournant autour de son nombril telle une spirale sans fin.

- Moi, c'est Marmelade. Elle arrachait les feuilles ballantes de sa tunique pour ne garder que le bas.

- Comment tu sais que son nom est Couchy et qu'il vient de la planète Canapax s'il ne dit jamais rien ? Marmelade allait tâter le terrain avec son codétenu, jauger son niveau de folie. Ce n'était peut-être qu'une couverture pour tromper les braconniers plus haut.

- Tu es ici depuis combien de temps ? D'ici on voyait le haut du trou, il était possible de compter les nuits pour se tenir au courant.

Marmelade était bien loin d’imaginer que son compagnon de fortune avait hérité d'une malédiction qu'il allait rendre bien difficile d'avoir une réponse à certaines de ses interrogations.

- Pourquoi appelles tu ces sales types, Seigneur ? Ils te retiennent dans une cage, tu n'as pas en plus à courber l'échine. De plus, eux n'ont pas de respect pour toi en t’appelant Concon. En plus de sa folie est-ce qu'il avait subi un lavage de cerveau de ces hommes.

Il y avait un flot d'informations pour Marmelade qui se grattait le crâne en regardant les environs de sa prison. Il n'y avait rien à par ce canapé du nom de Couchy, elle se dirigeait vers celui-ci pour s'y laisser tomber avec soulagement, les bras écartés sur le dossier et sa poitrine libre se soulevant à chaque battement de son cœur.

- Hahn.

Les doigts de pied en éventail, Marmelade se permet une dernière question à Eugene.

- Dis-moi aussi, pourquoi tu es ici ?

La Crazilles avait du mal à comprendre pourquoi un type comme lui était dans ce trou. Il ne semblait pas être une créature, encore moins un être rare chassé pour les collectionneurs, il n'avait rien d'un terranide d'une quelconque espèce, s'il était fort il ne se laisserait pas faire ainsi en les appelant seigneurs. Ce type était un o.v.n.i pour Marmelade qui n'y voyait rien de logique.
« Modifié: mercredi 22 novembre 2023, 16:43:35 par Marmelade »
Je m'excuse pour mon temps de réponse, je n'ai plus d'ordinateur, je dois écrire sur tablette.

Que faire avec Marmelade ?

Si je vous dis « maquis » ? avec Eugene Erik
Le chemin du retour à ses racines est souvent noueux. avec Klaus
Néon Musique. avec Nyoras Club
Comme une lettre à la... Marmelade avec Red King (En pause)
Lady Marmalade avec Hôtel ElemHunt
La nouveauté, ce n'est jamais bon signe avec Einrich Schätze
Mise à prix. avec Draven Dairn

Que faire sans Marmelade ?
Célestine dans La capture est ouverte avec Zack Arias
Thérèse dans Ne me ménage pas. avec Souta et Janus
Rosa dans Divin dieu avec Neel
Blair dans ... avec Vittorio Vulcano

Eugene Erik

Humain(e)

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 2 jeudi 23 novembre 2023, 01:12:15

Bien que ce qu’on lui servit pour ce jour de captivité ne se mangeait pas – du moins le lui assurait-on, la fragrance qui émana néanmoins de la masse venue rouler jusqu’à ses pieds contre-indiquait l’injonction qui lui fut faite. De par ses effluves boisées, presque sucrées même, le bien curieux fruit qui lui parvint si brutalement s’était avéré décidément trop appétissant pour qu’Eugene n’y planta pas les crocs. Mais il était vrai, à bien la regarder, et surtout à l’entendre, que cette demoiselle dénotait de beaucoup avec ses festins ordinaires. Notamment du fait qu’elle fut bien vivante, alors qu’on ne lui avait guère jeté jusqu’à présent que quelques châtaignes afin qu’il se sustenta.

De cette carne à l’odeur résineuse, Eugene en fut d’abord curieux puis méfiant. La créature s’était en effet dressée sur ses gigots, ceux-là apparemment noueux et athlétique comme pouvaient l’être les muscles sculptés par une vie sylvicole. Enfin plantée sur ses cannes, c’est alors de plus d’une tête que la prisonnière toisa son compagnon d’infortune, le dominant d’une vingtaine de centimètres au moins. Qu’elle fut si grande, et levée si promptement, conduisit le reclus de ces geôles à s’esquiver d’un pas en arrière ; par prudence pour ainsi dire. Car des deux spécimens écroués, Eugene sut en effet, et d’instinct, qu’il était plus à même de finir comme repas de l'autre.

Et cette « Autre », si inopinément amenée à lui par les dieux, quelle était-elle au juste ? Pas une humaine ; la chose était entendue. Outre les oreilles pointues, les yeux roses ou cette taille jugée considérable s’il s’était agi d’une femelle de son espèce, Eugene se persuada en sus que, les garnitures de bois et de fruits aménagées en une coiffe sylvestre, constituèrent pour la demoiselle rien moins que son extension capillaire. Contraint à la cohabitation avec un spécimen dont il ne savait rien, le primo-captif constata bien vite à quel point la bête n’était point farouche.
Sans crainte ni réserve d’aucune sorte, elle l’avait assaillie de questions au point qu’il se sentit crouler sous les interrogations multiples. La pauvre ignorait alors tout de ce zouave improbable, mystérieux malgré lui et cela, tant les avaries de sa mémoire carençaient jusqu’à la compréhension même de son environnement direct. Il ne faisait jamais bon interroger Eugene Erik sur quelque sujet que ce soit. Car d’une pareille entrevue, on en sortait généralement plus perplexe qu’instruit.

Cette inquisition soudaine à laquelle il fut en proie, le maître de ces lieux aurait pu y répondre une question à la fois. Ou plutôt, il aurait pu ne pas y répondre, ignorant tout de sa propre situation du fait que l’amnésie l’accablait si bien. Mais plutôt que de l’entretenir de son affliction, que sa comparse fut au moins avertie de ce détail significatif le concernant, Eugene se pensa capable de répondre à tout. À commencer par ce dont il ignorait tout. Il avait en effet ce pouvoir ; c’était, disait-on, le privilège des abrutis.

- Au commencement ! Cria-t-il après que la créature feuillue se fut affalée sur le sofa, furent les dieux !

Aucune explication rationnelle ou viable à-demi ne s’entamait sur « Au commencement ». La suite laisserait alors autant à désirer que ce préfigura cette introduction tonitruante.

- Démiurges célestes qu’on aperçoit parfois en levant les cieux, ce sont eux qui ont créé la grande fosse, puits de l’existence. Dans leur infinie sagesse, les dieux élaborèrent leur plus remarquable création : les Comme Moi. C’est ainsi qu’il désigna les humains avec toute la créativité qui le caractérisait. Ils ont aussi bricolés de trucs à côté, comme les géraniums géants à yeux roses, mais ça ils en étaient pas franchement fiers. Les Comme Moi, donc, vécurent en paix durant des millénaires et cela, d’autant plus facilement qu’ils se bornaient au nombre de un. Ils vivaient tous ensemble une vie bien remplie, occupée à tourner dans la fosse vers la droite, puis parfois, vers la gauche. C’est alors que les Canapaxiens firent irruption depuis les étoiles ! Ils venaient profaner la création des dieux.
Les dieux, afin de déterminer si leur plus magnifique conception – je parle de moi – était digne de leurs bienfaits, mirent en effet les Comme Moi à l’épreuve. Ils devraient triompher de l’invasion mystico-spatiale afin de mériter leur existence dans le grand trou !
La bataille fit rage des siècles durant, les Canapax, redoutables, périrent jusqu’à l’extinction, ne laissant derrière eux comme vestige que leur roi, Couchy VII, devenu depuis otage des Comme Moi. Ainsi les dieux, satisfaits, firent pleuvoir châtaignes et groseilles afin de couvrir les vainqueurs d’un festin spectaculaire. D’ailleurs, je me suis pris un bogue de châtaigne sur la tête ce jour-là. Ça fait super mal.


Son exposé accompli, celui-ci étayé en un ramassis d’inepties aux lourds relents religieux, le prêcheur trouva son auditoire pour le moins circonspect. Sans doute ne s’était-elle pas attendue à un récit quasi-apocalyptique en guise d’accueil.

- Tu me crois pas, hein ?… Marmonna l'amnésique souterrain alors qu’il avait encore en lui un semblant de lucidité.

Aussi fouilla-t-il la poche intérieure de son manteau vert pour en extraire un calepin insignifiant. Avec précaution et révérence, il s’en empara à deux mains et le brandit au-dessus de sa tête.

- Pourtant, toute la Vérité révélée est inscrite ici ! Dans le carnet bleu ! Si ça c'est pas une preuve.

Ce carnet n’était rien moins qu'une béquille mémorielle. Privé de ses souvenirs – ceux-ci étant réinitialisés toutes les vingt-quatre heures par le fait d’une malédiction – Eugene annotait périodiquement son carnet afin d’y amasser les connaissances. L’inconvénient tenait au fait qu’Eugene se trouva plus souvent disposé à remplir son encyclopédie de poche qu’à la lire. Aussi, parce qu’il s’était ennuyé le premier jour de sa captivité, avait-il rédigé cette exégèse insane afin de se distraire. Il paya les conséquences de ses facéties le lendemain même, alors qu’il prit littéralement ses écrits pour parole d’Évangile.

Avec sa « Bible » épaisse comme un répertoire téléphonique, il avait espéré impressionner sa convive. Il n’en fut rien. Il lui avait par la suite soutenu qu’il se trouvait ici car il y était né, que l’univers connu se bornait aux parois de leur cachot et que rien au dehors n’existait. Rien, hormis les dieux qui veillaient là-haut dans les cieux et leur apportaient à manger.
Avec une mémoire lourdement déficiente et ce seul horizon cloisonné comme rapport au monde, Eugene s’était ainsi persuadé de ses propres histoires. À l’écouter élucubrer si énergiquement, on put en déduire dépité que, ce garçon remuant, était soit né ici, ou bien avait oublié jusqu’à l’extérieur de sa prison. Que ses vêtements furent si impeccables et ses lunettes noires aussi luisantes tendaient par ailleurs à indiquer qu’il ne s’était pas trouvé ici depuis bien longtemps.

- La vraie question, Marmelmuche, c’est pourquoi les dieux t’ont créé ?

Brusquement suspicieux, passant aisément d’un sentiment à un autre, Eugene plissa ses yeux de derrière ses binocles noires pour la scruter tandis qu’elle fut étendue sur SON canapé, celui qu’il jurait avoir vaincu de ses mains lors de la grande guerre intergalactique. Canapé qui, en plus d’être sa plus estimée prise de guerre, lui servait accessoirement de couchette à la nuit tombée.
À une distance respectable, il inspecta plus attentivement cette belle plante venue prendre racine dans son petit univers. L'amnésique l’examina tant et si bien qu’il tomba soudain en proie à quelques sentiments contraires. D’abord surpris de la découvrir à son arrivée, ensuite craintif qu’elle fut si éminente une fois perchée sur ses gambettes, il s’était enfin perdu dans une litanie exaltée pour l'accueillir. À aucun moment depuis son intrusion n’avait-il pris le temps de l’étudier plus attentivement, chaque fois distrait par une nouvelle lubie. Prenant désormais soin à l'observer ainsi étendue, il la découvrait là, à se prélasser, lui trouvant un rien de lascif à frétiller ainsi des orteils du bout de ses longues jambes pâles. Des jambes qui l’intimidèrent moins désormais qu’il y fit défiler son regard. Alors qu’elles n’en finissaient pas, il ne se privait pas de les caresser du regard, les sentant glabres et ciselées du seul bout de ses prunelles. Échauffé jusqu’à ses sens les plus lubriques, Eugene se maudit soudain de trouver tant d’attraits à cette « plante verte » dont on lui avait fait cadeau.

S’imaginant être un fin psychologue, Eugene considéra la ravissante créature comme une épreuve des dieux. À n’en point douter, du moins s’en persuadait-il à présent que les divagations cheminaient bon train dans son esprit, les dieux avaient voulu le soumettre à la tentation. N’étant cependant que bien peu au fait de ce qui se rapporta à la licence, sa mémoire ayant oblitéré jusqu’à cette connaissance, le maudit aux lunettes noires ne sut trop ce qu’il convoitait chez elle. Était-ce la gourmandise qui lui commanda l'attention qu'il lui portait à présent ? Oui. Il avait faim d’elle, mais d’une faim qui ne lui rassasierait pas l’estomac.

Défilant son regard indiscret, à l’abri derrière ses carreaux teintés de noir, Eugene était judicieusement passé par-delà la parure garnie de branches qu’elle portait à la taille, se risquant vers des horizons dont on ne revenait pas indemne. Svelte et cambrée sur ce sofa qu’elle avait si opportunément investi, il trouva, au milieu de ce ventre présenté à ses appétits, un ravissant nombril venu percer la peau d’un abdomen tendu. Tout autour, il avait, comme hypnotisé, suivi le parcours de ces tatouages aux couleurs vives, ondulant des yeux en un tourbillon qu’elle avait sur le ventre, cheminant des yeux jusqu’à quelques monts aux reliefs instables. Sous sa respiration, la poitrine de la beauté sylvestre se soulevait avant de s’effondrer en douceur le temps de perpétuer un cycle apaisant pour peu qu’on y laissa traîner le regard. Et c’est d’ailleurs ce que fit Eugene, capté par ces deux éminences laiteuses sur lesquelles les tatouages n’avaient cessé de glisser tout du long d'une peau lisse et diaphane. Que ces seins délicats furent ainsi exposés dans l’impudeur, troubla l’épieur jusqu’à l’épieu dont le malheureux éprouva la lente raideur, celle-ci venue lui remuer un organe qu’il crut pourtant paisible.
Eugene ne savait alors trop ce que lui suggérait cette poitrine exquise sur laquelle les mirettes se trouvèrent collées au beau milieu de son parcours. Elle ne lui disait trop rien qui vaille, cette envahisseuse, mais sans qu’il ne sut pourquoi, Eugene la trouvait affriolante, peut-être enivré qu'il fut par cette fragrance de fruit des bois qui lui aiguisait divers appétits.

Autant méfiant qu’il se trouvait intéressé par la créature, l'amnésique l’avait redécouverte d’un œil neuf et fureteur afin de mieux y porter un regard nouveau. Un au fond duquel brillait des espérances dont Eugene ne sut trop comment les formuler. Son esprit s'étant trouvé troublé, ce fut à la chair de lui commander une approche audacieuse. Il ne pouvait, après tout, pas rester indéfiniment bouche bée face à une squatteuse venue lui soustraire son canapé.

Mais que celle-ci fut déployée de tout son long sur les coussins, finalement, ne l’indisposa que bien peu. Eugene la considérait autrement moins menaçante à gésir indécemment comme elle le faisait alors, fut-ce sur son trône.
Cauteleux bien qu’on le savait habituellement plus franc dans ses approches, le maudit marcha vers elle, s'accroupissant à son niveau afin qu'ils s'entretinrent de leur nouvelle cohabitation. Ignorant toutefois en quels termes il pouvait appréhender la bête, se jurant de ne pas évoquer ces deux seins dont il fut obsédé bien malgré lui, Eugene prit les devants et brisa son silence inquisitorial.

- Bien que je sois maître en mon royaume, sache, géranium, que je daigne t’accorder l’hospitalité en mes terres. Eh oui.

Ce n’était pas comme si de « ses terres », la damoiselle extraite de ses bois fut en mesure de s’en émanciper.

- Les dieux t’ont sûrement livrée au monde à dessein. Peut-être que y’a la réponse dans tes tatouages. Tiens, moi aussi j’en ai !

Après qu’il eut tôt fait d'exhiber son avant-bras gauche où il était inscrit « Ne perds pas le carnet bleu », le droit fut à son tour dévoilé de sous la manche du sous-pull noir et moulant qu’arborait Eugene sous son manteau.

- C’est marqué : « Retrouve-la ».

Resté interdit quelques secondes, papillonnant finalement des cils le temps qu’une révélation lui heurta le ciboulot, le tatoué se hasarda à une question impromptue.

- Dis voir… tu serais pas une « La » par hasard ? Une « La » comme dans Retrouve-La ? Ça a peut-être un lien avec tes tatouages.

Qu’elle fut possiblement de sexe féminin et que tous deux portèrent des tatouages constitua de bien maigres indices pour en appeler à une rencontre du destin. Mais dans un monde aussi réduit que se trouvait le leur, à dix mètres en contrebas du monde réel, le moindre événement, à commencer par le plus anodin, valait qu’on s’y attarde. Et cette belle plante, qu’on lui avait amenée afin qu’elle prit racine avec lui sous terre, Eugene ne s’était déjà que trop attardé sur elle pour qu’il ne poursuivit pas ses efforts, ne résistant pas à quelques coups d’œil honteux, posés à nouveau sur les petites bombances laiteuses et bariolées qu’il trouvait à présent plus appétissantes désormais qu’il se fut accroupi si proche du canapé, assez près d'elle pour l'effleurer de son souffle nasal et la sentir, pétrie qu'elle était d'un fumet qui humait si bon la forêt.

Marmelade

Créature

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 3 jeudi 23 novembre 2023, 22:16:53

Marmelade ne savait pas qu'avec les questions qu'elle avait levées, celle-ci allait lancer en roue libre le gland qui se trouvait dans le crâne d'Eugene. Si elle avait déjà vu des fous dans sa vie, la Crazilles était loin d’imaginer que cet homme allait lui faire comprendre que la folie n'avait pas de limites. Confortablement installée dans le canapé, elle profitait de ce confort après avoir été trimballée dans tous les sens par les braconniers. Dans sa forêt, il n'y avait point d'objets comme ça et quand elle allait visiter le monde des humains, c'était toujours un plaisir de tester le mobilier. Marmelade avait essayé d'en fabriquer un dans son village avec de la boue séchée, des feuilles et de la mousse, le résultat n'avait pas fait l'unanimité dans sa tribu laissant beaucoup plus de douleur au postérieur de ceux qui l'utilisaient qu'un semblant de confort. Se souvenir plutôt marrant venait la faire sourire, alors que la teinte de ses yeux se mettait à scintiller légèrement.

Sauf que ce souvenir allait vite s'estomper grâce ou à cause d'Eugene. Celui-ci commençait son spectacle en poussant un cri qui sortit Marmelade de ses pensées, sa tête basculant en avant, ses oreilles se mirent à frémir sous ce bruit brusque. Au commencement, furent les dieux. Dès les premiers mots, Marmelade affichait un regard interrogateur, pourquoi parler de la création de l'univers maintenant alors que la Crazilles avait seulement posé des questions sur son incarcération. Elle levait la main pour le couper, mais Marmelade n'eut pas le temps, la machine venait de se lancer. La bouche entrouverte, la Crazilles l'écoutait balancer une histoire sortie d'un imaginaire farfelu, rocambolesque que même un enfant Crazilles jamais ne sortirait.

Les dieux sont les braconniers, le comme moi, c'est ainsi qu'il se désigne, les géraniums… Marmelade n'avait aucune connaissance que ce mot. L'invasion des canapés, le combat pour gagner le roi, les dieux satisfaits… Elle comprenait mieux pourquoi les braconniers le surnommaient Concon et peut-être même pourquoi ils le gardaient enfermé là. C'était mieux pour lui et surtout pour eux, l'avoir dans les pattes raconter n'importe quoi toute la journée ça doit courir sur le haricot.

- Nnn… Il est vrai que je ne te crois pas. Marmelade avait hésité à répondre à son interrogation après ce qu'elle venait d'entendre. Est-ce que prendre la parole allait vraiment changer quelque chose sur son état de santé mentale.

C'est un soupir profond soulevant sa poitrine qui sortit de sa bouche et son nez quand il leva dans les airs son carnet. Elle pensait toucher le fond et Eugene arrivait à en remettre une couche.

- Ce n'est pas une preuve. Chuchota la Crazille en levant ses yeux vers le ciel en poussant encore un soupir qui relevait une mèche de cheveux qui tombait sur son visage.

- Marmelade. Elle le reprenait sur son prénom alors qu’il avait l'air de s'être calmé un peu, même si la Crazilles pouvait sentir son regard sur son corps, même à travers ses lunettes. Qu'est-ce qu'il pouvait bien reluquer ainsi ? Marmelade n'allait pas lui poser la question pour éviter encore une autre histoire loufoque. En attendant, elle devait mettre les choses au clair sur cette situation. Essayer de lui faire entendre raison ou de le tromper… Ce n'était pas dans les habitudes de Marmelade d'utiliser la tromperie, mais avec cet allumé, c'était peut-être la meilleure des choses à faire.

Elle devait réfléchir comme il faut avant de se jeter la tête la première sur cette piste. Bien choisir ses mots, jauger le respect qu'il donnait aux braconniers qu'il nommait dieux. C'était une histoire bien compliquée, où elle devait jouer finement si Marmelade voulait mettre Eugene dans sa besace pour la suite de l'aventure. Elle allait commencer à parler quand il reprit la parole juste avant, il n'y avait donc jamais de bouton pour le stopper. Il recommençait son délire, en parlant de ses terres, du canapé sûrement et s'attendait à un grand monologue quand pour une fois, il démontra un peu de logique dans ses propos. Un tatouage avec écrit retrouve-la ? La teinte des yeux de Marmelade changeait encore une fois de couleur sous les idées qui s'engouffraient dans sa tête et cet indice allait peut-être devenir la clé pour s'échapper.

- Je t'arrête tout de suite je ne suis pas celle que tu cherches. Marmelade n'était pas folle à prendre la place d'une inconnue. Il fallait savoir quand s'arrêter quand elle jouait avec le feu.

- Mais je peux peut-être t'aider à la retrouver, mais pour ça il faut que tu m'écoutes attentivement.

Le plan allait se mettre en place, Marmelade marchait sur des oeufs, elle n'avait que des idées confuses dans la tête, mais ce n'était pas le moment de renoncer. Il faut battre l'abruti pendant qu'il est chaud et là, Eugene était brûlant.

- Je vais te raconter la vérité Eugene, elle ne va pas être facile à entendre. La Crazilles décrochait son dos du canapé pour se pencher en avant, retrouvant l'homme à ses pieds. Elle tendit une main en avant pour lui offrir s'il désirait la saisir en guise de soutien. Sa poitrine bien entendu suivait le mouvement, se retrouvant à balancer comme un pendule hypnotique pas si loin de son visage comme elle se retrouvait penchée en avant.

- Ceux que tu vois comme des Dieux ne sont que des imposteurs. Je ne sais pas comment ils ont réussi à troubler autant ta mémoire, pour que tu oublies qui sont les véritables idéaux qui peuplent les terres à l'extérieur. Mais là n'est pas la question. Ces personnes que tu vois comme des Dieux sont de dangereuses personnes, il ne faut pas leur faire confiance. Ils t'ont seulement jeté dans un trou pour que tu ne puisses pas savoir la vérité, que font-ils à part te jeter des graines quelquefois dans la journée et se moquer de toi ? T'ont-ils déjà prouvé qu'ils étaient des Dieux ?

Marmelade glissa son autre main vers son visage pour y déposer son index sur sa bouche. C'étaient des questions, mais elle n'attendait pas une réponse, surtout venant de lui.

- Tu ne t'es jamais demandé s'ils ne t'avaient pas enfermé ici pour t'empêcher de retrouver LA personne que tu recherches ?

Voilà de quoi normalement semer le doute dans son esprit en plus de tout ce qu'elle avait dit avant. C'était un bon levier qui devrait lui faciliter la tâche pour la suite. Elle laissait son doigt sur ses lèvres pour ne pas se faire couper, il fallait mieux déballer le plus d'informations qu'elle jugeait importantes sortir.

- Je ne sais pas qui tu es réellement Eugene, mais moi Marmelade je suis une véritable Déesse et je peux te le prouver pas comme les imposteurs en dehors de ce trou.

Les choses sérieuses allaient commencer pour lui en mettre plein les yeux, s'il était content avec quelques châtaignes et des groseilles, il n'allait pas être déçu.

- Regarde.

Marmelade enlevait son doigt de sa bouche et retirait l'autre main qu'elle lui avait tendue. Redressant son dos, la Crazilles leva les bras vers sa chevelure pour commencer à chercher quelques fruits à coque qui s'y cachaient ainsi que des tiges minuscules. D'apparence cela avait l'air bien sec, elle regroupa ses mains en formant un creux avec les éléments qu'elle avait piochés à l'intérieur pour lui présenter. Fermant les yeux, levant la tête vers le haut, Marmelade se mit à marmonner. En communion avec la nature, elle pouvait parfois avoir la chance de lui demander quelques services, Minimes, faire apparaître des liens pour briser une prison, c'était bien trop beau. Une douche chaleur émanait du corps de la Crazilles, les odeurs fruitées qu'elle dégageait se montraient plus fortes, son visage semblait si détendu, mais là n'était pas l'importance. Au creux de ses mains où la nature morte reposait, c'était la vie qui allait se créer.

Les noix noires reprenaient de la couleur, comme pour les glands et la châtaigne. Les tiges se mettaient à bourgeonner une palette de couleurs dans ses paumes jusqu'à faire apparaître des fruits au point que tout déborde pour tomber aux pieds de la Crazilles.

- Voici pour toi. Et si tu m'aides à sortir d'ici, je te promets de t'en donner autant que tu le souhaites. Le cadeau d'une soi-disant Déesse, bien entendu tout était comestible, s'il avait des doutes, Marmelade prendrait l'initiative de les goûter.

- En plus comme je te l'ai dis, je t'aiderai à trouver une piste pour la personne que tu recherches.

Les idées étaient annoncées, si Eugene suivait la voie offerte et que les deux arrivaient à sortir, elle n'allait pas revenir sur sa parole. La Crazilles l'aiderait vraiment dans sa quête, en attendant elle devait voir comment il allait réagir à cette vague d'information. Peut-être qu'elle venait de le submerger, ou cela fera l'affaire d'un électrochoc. Si ce n'était pas le cas, elle avait encore quelques tours à lui présenter comme sa capacité pour changer de forme. Mais il semblait attiré par la nourriture, c'est pour ça qu'elle en profitait pour lui offrir un petit festin évitant au passage de se faire manger dans la nuit.
Je m'excuse pour mon temps de réponse, je n'ai plus d'ordinateur, je dois écrire sur tablette.

Que faire avec Marmelade ?

Si je vous dis « maquis » ? avec Eugene Erik
Le chemin du retour à ses racines est souvent noueux. avec Klaus
Néon Musique. avec Nyoras Club
Comme une lettre à la... Marmelade avec Red King (En pause)
Lady Marmalade avec Hôtel ElemHunt
La nouveauté, ce n'est jamais bon signe avec Einrich Schätze
Mise à prix. avec Draven Dairn

Que faire sans Marmelade ?
Célestine dans La capture est ouverte avec Zack Arias
Thérèse dans Ne me ménage pas. avec Souta et Janus
Rosa dans Divin dieu avec Neel
Blair dans ... avec Vittorio Vulcano

Eugene Erik

Humain(e)

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 4 vendredi 24 novembre 2023, 18:24:21

Toutes les forces de la nature coalisées, même affairées à commettre des miracles flagrants, ne pouvaient venir à bout de la crédulité forcenée d’un seul homme. Peut-être avait-elle insufflé la vie dans ce qui s’en trouva dépourvu, mais pareil tour de force, pour prodigieux qu’il fut, n’avait aucune emprise sur un profane invétéré. Habité par le zèle du nouveau converti, jamais Eugene ne se serait détourné du chemin tortueux de sa foi. Pas pour si peu ; pas pour deux noix et trois branches régénérées.

- Mouais. Je dis pas. C’est un début. Je suppose

On eut cru, à le voir si peu convaincu et apparemment blasé de la merveille accomplie sous ses yeux, qu’il chercha presque à ménager la déesse présomptive afin de ne pas la vexer. Bien que témoin d’un miracle manifeste, un qui justifia amplement l’intérêt que portèrent les braconniers à l’endroit de cette nymphe sylvestre, le fervent aux lunettes noires ne trouva pas là matière à apostasier.
En dépit qu’il se trouva présentement bien dubitatif, la sylphide avait pourtant manqué de peu de faire au moins chanceler ses croyances, et sans que le surnaturel prit part à l’affaire. Si proche qu’elle s’était trouvée de lui, son arôme fruité, intense de mille senteurs capiteuses, avait d’abord obscurci ses songes. Cela, tant et si bien qu’elle avait, à son corps défendant et défendu, exercé sur Eugene une ascendance somme toute narcotique au point d’assouvir toute emprise sur lui. Cette désinvolture insolente avec laquelle elle avait posé l’index sur ses lèvres, de surcroît, n’avait que mieux prononcé la sujétion de son camarade d’infortune. Mais, qu’elle approcha tant de son visage deux mamelles panachées de couleurs multiples, à commencer par celles des deux proéminences rosies par une nature aguicheuse ; tout ça ne contribua que mieux à l’achever. Perdu qu’il se trouva entre quelques fragrances irréelles et un érotisme larvé, Eugene avait manqué de peu d’abjurer.

Mais la nymphe se trouva apparemment aussi ignorante des bagatelles de la volupté qu’Eugene se trouva quant à lui ingénu de pareilles réjouissances. Son amnésie l’avait en effet privé de sa copieuse érudition en la matière. Seule la mémoire de ses sens, émoustillés par l’innocente promiscuité qu’était la leur, suggérèrent à ses bas instincts quelques insinuations obscènes qu’il ne sut interpréter. Que ce fut l’un ou autre, aucun ne tira profit des prouesses hypnotiques que permettait si bien la nature.

Ainsi qu’il fut à la fois témoin et victime d’une sensualité que sa codétenue n’exprimait que malgré elle, une excitation sans exutoire avait fait bouillonner le profane jusque dans ses recoins les moins avouables. D’abord accroupi, puis tombé sur le séant après qu’elle se fut penchée vers lui le temps qu’elle s’adressa à lui, le bougre accusait une protubérance manifeste cherchant comme à s’échapper hors de ses linges.
Cette magie qui ne disait pas son nom, lascive qu’elle fut sans avoir pourtant cherché à l’être, avait assuré un empire certain de la déesse des bois obscurs sur un potentiel adulateur. En usant d’un rien, la Crazille avait dompté un mâle rien qu’en laissant apparaître à sa portée quelques convoitises affriolantes. De son doigt doux et glacé, elle l’avait tenu en respect sans savoir que pareille démarche s’avéra indécente en diable. Puis, il avait fallu qu’elle rompe le charme. Car de tous les fruits qu’elle recueillit sans sa crinière, aucun n’étaient à même d’égaler ceux dont la nature l’avait déjà gratifiée.

Distrait qu’il fut soudain par la prestation miraculeuse de ces noix et brindilles qui renaissaient, Eugene était revenu à la raison. Si l’on put toutefois qualifier ça ainsi. Alors qu’il croqua sans conviction dans un des fruits venus éclore fabuleusement aux pieds fluets de la déesse, on put jurer que les dieux s’étaient rappelés à son bon souvenir. Ce même « bon » souvenir qui lui glissait des méninges à raison d’une fois par jour.
Renier sa foi en ces dieux qui n’en étaient pas au prétexte qu’elle lui avait fourni des preuves incontestables ? C’était décidément trop en attendre de lui. Car il n’était nul besoin de souscrire à quelconque preuve que ce fut dès lors où on se targuait d’avoir des certitudes. La raison n’était en effet d’aucun secours à ceux qui en faisaient usage sur ceux-là même qui s’en trouvèrent dépourvus.

Pire encore, alors qu’il fut extirpé de ses songes enfiévrés, après que ses sens furent si bien troublés par la nymphe et ce, jusqu’au son de sa douce et délicate voix, Eugene crut comprendre de quoi il en retournait. Il comprenait à présent que si les dieux lui avaient jeté si belle plante, ce fut précisément afin qu’elle l’enjôla pernicieusement, qu’elle le détourna de sa foi ardente. Les dieux, par cet instrument somptueux, cherchaient en réalité à ébranler ses convictions ; à tester sa dévotion en eux. De ce raisonnement bancal, Eugene en était à présent persuadé.

Qu’elle l’émoustilla si bien et qu’il se sentit tant à l’étroit dans ses sous-vêtements par sa faute ne le conforta que mieux dans cette nouvelle lubie. À n’en point douter, ce qu’il éprouvait en la présence de la sylphide constitua la marque incontestable d’une malédiction qui lui remuait la chair sans qu’il ne put le contrôler. De cette affliction libidinale, cette diablesse des bois en était la cause ; il n’avait à présent aucun doute à ce propos.
Eut-il alors cherché à combler ces appétits nouveaux qui le tourmentaient – bien qu’il ne sut trop comment – qu’il aurait alors failli les dieux et annihilé jusqu’à sa croyance en eux. Ce test qu’ils lui soumettaient, il le relèverait avec honneur. Du moins aussi honorablement qu’il lui fut permis d’agir en étant aussi crétin.

- Huhuhu… ricana-t-il content de lui tout en remettant ses lunettes sur son nez d’un mouvement d’index précis. Naïve que tu es. Je vois bien à travers ton petit jeu, sorcière !

La Crazille, pourtant, ne jouait à rien, cherchant plutôt désespérément à quitter cette cage souterraine à laquelle on l’avait réduite. À travers ce « petit jeu », Eugene y voyait en réalité aussi clair qu’on le put au travers de ses lunettes noires.

- Tu cherches à me perdre pour que je n’aie pas accès au ciel à ma mort, que mon âme hante à jamais la Grande Fosse. Bien joué, j’avoue, bien joué.

Eugene léchait en plus l’espoir, dans son dogme insane, d’atteindre lui aussi les dieux, là-haut dans les cieux, lorsqu’il s’émanciperait de sa carapace mortelle. Car, du seul fait qu’il apercevait les dieux en contre-plongée avec le ciel comme seul panorama, le captif avait été conduit à penser que les braconniers vivaient littéralement dans les cieux.

- Pour qui tu me prends, tu crois que je vais être impressionné par un peu de verdure, là. T’as… t’as juste changé la couleur des châtaignes, voilà tout. Moi aussi je peux le faire en les passant au feu.

On ne sut alors trop dire si, pour l’heure, Eugene se trouva plus crédule qu’incrédule alors qu’il relativisait rien moins qu’un miracle. Sans doute la ravissante Crazille l’aurait-elle d’ailleurs volontiers jeté au feu afin qu’il changea lui aussi de couleur et d’attitude.

- Les dieux, les vrais, vivent en dehors de la Grande Fosse. Pas toi. Eux, ils ne changent pas la nourriture avec des… des effets de manche, là. Non ! Eux, la bouffe, ils la font pleuvoir de nulle part. Et toc.
À part mal les copier, tu sais faire quoi au juste, sorcière ?


Il lui avait préféré le sobriquet de « sorcière » à  celui de« tentatrice », ne souhaitant pas dévoiler les idées roses venues lui encombrer un esprit aussi passablement tourmenté qu’Eugene se trouva encore à l’étroit dans son futal. Son esprit était en effet toujours en proie à des aspirations plus roses encore que pouvaient être les yeux envoûtants de l’afficiant fléau avec lequel il partagea l’oubliette.

Il se crut bien malin de la mettre ainsi au défi, bien que les charmes irrésistibles de la beauté sylvestre – qu’elle exprima pourtant malgré elle – constituaient un envoûtement en soi. Un auquel Eugene ne fut certainement pas insensible, quoi qu’y résistant opiniâtrement malgré ce que la lubricité lui hurlait jusqu’au dessous de sa taille. La mémoire de sa chair, alors, persistait à lui évoquer quelques réminiscences impudiques compte tenu des circonstances.
Comment au juste la malheureuse Marmelade le persuaderait-il, cet illustre imbécile, de se joindre à elle pour entreprendre une tentative d’évasion en commun. Rendus à l’état de prisonniers au fond d’une cuve, il ne faisait alors pas un pli qu’ils ne pourraient pas s’en sortir l’un sans l’autre.
« Modifié: mardi 16 janvier 2024, 16:05:31 par Eugene Erik »

Marmelade

Créature

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 5 lundi 27 novembre 2023, 22:31:41

Ce tour de passe-passe Marmelade pensait vraiment qu'il allait fonctionner ou au moins créer une hésitation de sa caboche… C'était voir trop loin dans l'avenir, alors qu'il semblait envoûté, il se mit à ricaner comme l'imbécile qu'il est en l'insultant de sorcière. Marmelade gonfla les joues en retenant son souffle d'un brin d'agacement. Elle, une sorcière, comment il osait dire ça ? Est-ce qu'il avait déjà eu affaire à une vraie sorcière dans sa vie, non, sinon il ne serait plus là pour en parler. Et si la Crazilles en était vraiment une, elle ne s’embêterait pas à lui faire des tours de passe-passe avec des fruits et des noix.

- La Grande-Fosse. Ouvre les yeux, tu es en prison et ceux que tu prends pour des Dieux, ne sont que tes geôliers. Marmelade haussa la voix sur Eugene lui crachant la vérité au visage.

Les mains de Marmelade se refermaient sur les fruits qu'elle tenait, remontant ses mains au creux de sa poitrine.

- J'en déduis que cela ne t'intéresse pas.

Serrant ses mains de plus en plus, la nourriture reprenait leurs formes de base. Les fruits des vulgaires tiges et les coques s'assombrissaient pour redevenir noirs et vides. Marmelade lâchait le tout, sur ses cuisses et le canapé, à l'image de son espoir de le convaincre de sortir le tout, c'était légèrement fané, mais heureusement, il lui restait encore quelques tours dans son sac.

- Je vivais en dehors de cette fosse avant qu'on ne m'arrache à mes terres. Comme je t'ai dit, ils ne sont pas gentils. Toi aussi, tu devais vivre loin de tout ça avant et celle que tu cherches doit encore y être.

Marmelade c'était un peu calmée, le ton de sa voix reprenant une sonorité basse. S'il voulait encore de la magie, Marmelade allait lui en servir.

- Tu vas me dire si tes Dieux arrivent à faire ce que tu vas voir. Marmelade se levait brusquement du canapé lui tournant le dos sans rien ajouter de plus.

Si appeler la force de la nature lui demandait peu d'énergie pour changer l'apparence des fruits, utiliser son autre pouvoir pour modifier entièrement son corps allait être une autre affaire. Dos à Eugene, Marmelade contrôlait sa respiration tout en parlant à voix basse.

- Cinq doigts, deux yeux, pas d'oreilles pointues, des poils sur les jambes, un ventre rebondit…

La Crazilles listait ce dont elle devait se souvenir pour assurer une transformation convenable. Elle ne pouvait pas se transformer en tout ce qu'elle voulait, son pouvoir était limité par faute d'implication et d'apprentissage n'étant pas son domaine de prédilection. Elle se tendit de toute sa hauteur, basculant ses épaules en arrière tout en étirant ses bras sur le côté.

- Tu vas voir. Une dernière grande inspiration avant de commencer la transformation.

Marmelade allait effectuer la transformation qu'elle maîtrisait le mieux, celle d'un homme quelque peu roublard amoché par le mauvais temps. Elle l'utilisait souvent quand elle sortait de sa forêt pour éviter de se faire remarquer, car même en simple humain, elle se faisait souvent accoster par des gros balourds. Comme pour la transformation des noix, on pouvait sentir une aura s'échapper de Marmelade cette fois bien plus forte suite à la grande concentration dont elle faisait preuve. Un souffle constant, alors que son corps se métamorphosait, du haut vers bas, ses cheveux disparaissent pour devenir plus court et noir. Ses oreilles devenaient plus petites pour s'arrondir, les bras toujours écartés, elle se mit à tourner sur elle-même pour afficher un visage carré avec une barbe de plusieurs jours. Des yeux totalement normaux comme ceux des humains, sa poitrine envoûtante laissait place à des muscles puissants si bien que son torse avait pris en envergure… Avec ses jambes de brindilles, l'ensemble était très déconcertant.

Ses bras, eux aussi avait pris en muscles dessinant une belle carrure carrée et impressionnante. C'était maintenant autour de ses hanches, elles prenaient plus de place tirant sur la ficelle qui retenait les feuilles qui cachaient son intimité. Des craquements avant que cette simple ficelle ne craque… Sauf que ce n'est pas elle qui allait lâcher prise, ou plutôt pas maintenant. Marmelade depuis sa capture n'avait pas eu le temps de se reposer, elle n'avait pas mangé ni même bu. Cette transformation, qui lui demandait beaucoup d'énergie, la fit vaciller.

- Nnn.

Elle lâcha un grognement pendant que sa vision se troublait et que sa tête se mettait à tourner. Tout ce qu'elle avait fait jusqu'à maintenant de s'effacer brutalement Marmelade reprenait forme normale tout en basculant en arrière de sa hauteur. Ses fesses s'écrasaient sur le sol en premières, son bas en feuilles était à ses genoux la ficelle qui s'était entendue pendant la transformation avait glissé laissant apparaître son intimité dépourvue de poils, ses lèvres intimes légèrement plus roses que le reste de sa peau étaient ouvertes face à Eugene comme pendant sa chute elle avait écarté les jambes pour tenter de se rattraper. Après ses fesses, c'est son dos qui touchait le sol, ses bras étendus sur le côté de son corps. Et pour finir, sa tête reposait sur le sol, elle cherchait de l'air prenant des grandes inspirations, sa poitrine se soulevant bien vite. Sa tête tournait encore légèrement et malgré tout ça qu'elle soit au sol, Marmelade rongeait son frein. Si elle pouvait crier, elle le ferait, la Crazilles était en colère contre elle-même d'avoir échoué. Eugene allait maintenant la prendre pour une truite.
Je m'excuse pour mon temps de réponse, je n'ai plus d'ordinateur, je dois écrire sur tablette.

Que faire avec Marmelade ?

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La nouveauté, ce n'est jamais bon signe avec Einrich Schätze
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Eugene Erik

Humain(e)

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 6 mardi 28 novembre 2023, 23:36:51

Fameuse démonstration que celle-ci. La postérité retiendrait sans doute Les Métamorphoses d’Ovide puis, peut-être, cette piteuse métamorphose à vide ; celle advenue sans même un rien dans l’estomac. Réclamer tant de son corps, quand les forces vous faisaient défaut, conduisait inexorablement à la panne sèche, à la débandade. Débandade, ce fut bien le mot juste. Car après qu’Eugene fut témoin de la prouesse avortée, le malheureux eut comme soudainement le mât en berne, bien que celui-ci manqua pourtant de rompre tissus et braguette un instant plus tôt. Son désenchantement avait été cinglant. Il l’avait vue, cette nymphe enchanteresse, s’avilir d’une graisse touffue – et pas là où il fallut – jusqu’à ce qu’elle prit tout partout sur elle l’allure d’un mâle adipeux. La débâcle de cette bien sinistre performance permit fort heureusement de surseoir au dégoût du captif qui, de cette prestation inachevée, s’en trouva davantage victime qu’il n’en avait été le témoin. Non, décidément, ses dieux à lui étaient bien incapables d’un tel exploit pareil à celui qui s’était accompli sous ses yeux dépités. Et de cela, il les en remerciait du plus profond de son cœur, car suite à cet instant qu’il jugea tragique, dame Marmelade n’avait que mieux confirmé à ses yeux sa qualité de sorcière.
Ne se fût-il pas trouvé sur le cul le temps qu’elle se modula sous ses yeux, qu’il en serait tombé à la renverse.

Toutefois, et contre toute attente, l’effondrement incomba à la belle qui, un instant avant qu’elle ne se réceptionna sur son ravissant derrière, avait pourtant perdu de sa superbe pour la retrouver le temps qu’elle chût. Sans grâce, mais sans vacarme, il lui sembla que le sol s’était comme dérobé sous ses pieds nus. Elle avait alors achevé son brusque affaissement d’un coup d’un seul, subitement assise à même le sol, ainsi que s’était trouvé son codétenu face à elle. Or, non contente de s’en tenir à une position déjà bien fâcheuse, elle étendit la disgrâce ainsi que son corps tout entier. De force pour se maintenir assise seulement, pour l’instant présent, elle en trouva si peu qu’elle se résigna apparemment à tomber plus bas, sans gloire aucune, désormais affalée de tout son long sur le sol. Quand bien même ne pouvait-elle plus tomber plus bas, déjà échouée du haut de ses deux mètres, sa déchéance s’avéra encore loin du terme de sa totale infortune.

Si elle n’eut en tête à présent que son échec à ruminer, c’était car elle était trop impudique pour concevoir l’indécence qui la caractérisa pour l'heure. Digne fruit d’une nature généreuse, la nymphe arboricole ne concevait sans doute pas quel effet son innocente et somptueuse nudité, ô combien révélée après cet épisode honteux, pouvait avoir sur les hommes. Car effet il y eut.
 
À la trouver là, rendue indécente et obscène bien malgré elle, Eugene n’eut soudain que trop de délices à contempler pour ne plus savoir lesquels l’alléchaient le mieux. Pareille à la chute d’un ange, le revers de la Crazille donna naissance à un beau diable venu rugir depuis le bas-ventre de son compagnon de cellule. À ce spectacle qui se présenta à lui, comment eut-il pu seulement y être insensible, alors qu’elle apparut totalement révélée à qui la contempla ; à la fois si pure et si offerte aux appétits qu’elle suggéra.
Le pagne feuillu ayant couvert ses dernières pudeurs avait ainsi fait son temps, libérant derrière lui un fruit qu’on trouva exquis rien qu’à le scruter. Ce que ne se priva pas de faire Eugene. Car autant que sa mâchoire extérieure s’était décrochée de quelques centimètres, ses binocles lui avaient glissé le long du nez tant il se trouva désarmé par la sublime apothéose de la métamorphose. Ainsi privé d’un écran opportun afin de couvrir là où bifurqua son regard, le nigaud halluciné ne ne gêna cependant pas pour mirer l’intimité entrouverte, captivant regard et concupiscence d’un rose suggestif dans ce qu’il avait d’excitant. Sans qu’il ne sut exactement ce qu’il observait, sa mémoire défaillante l’ayant privé de ses souvenirs les plus essentiels, Eugene crut discerner, entre ces lèvres délicates entrouvertes à la verticales, des promesses de bonheur véritable. C’était à présent qu’il la voyait dépouillée jusqu’à la dernière feuille qu’il la sut déesse plutôt que sorcière. La démonstration de force de la dryade, finalement, s’était avérée plus convaincante qu’elle ne le crut.

Assurément, il ne la prendrait pas pour une truite bien que la prestation de la demoiselle se fut achevée sur une queue de poisson. Eut-elle été cette truite qu’elle se soupçonnait d’être que, son spectateur, rendu très attentif par ce qu’il fixait obstinément, ne serait alors pas resté mué comme une carpe, à la regarder avec de grands yeux de merlan frit.
La sylphide, désormais révélée, ne tenait ni de la truite, et encore moins du thon alors que sa posture étendue et lascive ne pouvait guère qu’évoquer le désir même chez le plus impuissant des honnêtes hommes. Eugene n’était ni honnête homme et encore moins impuissant, en attestait l’excroissance patente et ostensible qui cherchait si âprement à lui sortir du futal. Elle dévoila tant de bienfaits, cette créature sylvestre, que son voyeur souffrit de se sentir si à l’étroit dans ses accoutrements. Marmelade, ainsi retournée à son plus strict état de nature, en était alors si belle que cela en était douloureux à contempler.

Revenu à lui à force que la douleur de l’étroitesse lui rappela que la réalité existait par-delà l’attrayante tanière à régals qu’il lorgnait si ouvertement, l’amnésique, troublé plus que de raison, tressaillit presque alors qu’il remit correctement ses lunettes de soleil devant ses yeux. Ne sachant pas que faire des sensations venues le tirailler du cœur aux gonades, il savait cependant d’instinct qu’il faudrait leur trouver un exutoire. Car ces sentiments, pour intenses qu’ils s’avéraient être à présent dans sa chair, ne lui dictaient plus sa conduite en devenir, mais la lui hurlaient.

Plus question alors de l’agonir de qualificatifs déplaisants. La sorcière n’était plus. Elle était la déesse, la seule qu’il daignerait jamais vénérer du fait que les atouts charnels qu’elle exhiba avaient conquis aussi facilement son corps que son esprit. Marmelade avait un corps à ébranler la foi d’un zélé. Sa foi, entre autres choses.

Précisément parce que ses instincts – toutefois tempérés par quelques rudiments de raison – lui désignaient sa marche à suivre, Eugene savait pertinemment qu’il ne pouvait se contenter de la reluquer, aussi plaisant pouvait s’avérer l’exercice. La chose lui était en effet si insupportable de bienfaits qu’il lui fallut déboutonner et descendre la fermeture éclair de son pantalon sans toutefois s’en délester. À présent contenue par la seule élasticité de son caleçon, son supplice lubrique s’en trouva apaisée. Délesté de la douleur comme contrecoup du plaisir qui l’habitait, l’esprit maintenant clairsemé à moitié, le nigaud réagit enfin, peut-être une minute après que sa compère se fut effondrée devant lui et l’ait si bien ravi de sa délectable indignité.

- Ça… ça va ?

Une question con pour commencer, ne serait-ce que pour marquer le coup et, au moins, simuler l’empathie ; ou en tout cas l’inquiétude. Du cas de la dryade, Eugene s’en sentit tellement concerné qu’il n’attendit pas qu’elle lui répondit avant qu’il s’en alla potasser son « carnet-bible ». Des pages qui s’ouvrirent à lui, il en raya d’un trait auguste et sec tout ce qu’il avait jamais pu écrire des dieux. Par-dessus, il en dresserait plus tard la panégyrie de sa déesse trouvée, devenu monothéiste priapique après que révélation fut faite des beautés de ce monde. Il s’en était fallu de deux lèvres délicatement entrouvertes et muettes pour qu’il trouva le chemin de la déraison à travers l’avenue de ses errances libidinales.

De sorte à ce que ce nouveau fervent se montra secourable à l’entité divine, apparemment devenue son seul horizon pour l’heure, celui-ci effeuilla les pages de son calepin pour y trouver ne serait-ce qu’un rien de connaissances médicales. Il perpétra ainsi ses recherches à l’index de la lettre « P ».

- Précoce… Prédateur… Préférence… Préliminaire, ah, voilà « Premiers soins ».

Se serait elle trouvée à l’article de la mort qu’elle aurait eu le temps de mourir cent fois d’ici à ce qu’il trouva la marche à suivre. À sa rubrique « Premiers soins », le dévot n’y trouva d’ailleurs qu’un renvoi orienté plus loin dans son index. Il y était en effet inscrit « Premiers soins : Se référer à Jouer au docteur ». Le médecin amateur, alors qu’il découvrit l’affaire d’un air déconfit, trouva en supplément une vignette autocollante afin d’illustrer ses recommandations.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Le jeu de piste se poursuivit donc alors que, plus au sud, sa raideur licencieuse ne perdit pas une once de rigidité, encore émoustillée par la seule fragrance de cette nymphe étalée tout devant lui.

- Alors… Jockey… Joe Dassin… Joli minois… Jonc…, là, on y est, « Jouer au docteur ».

Manifestement très inspiré lorsqu’il écrivit jadis cet article dont le caractère médical fut présumé douteux, sans qu’il ne sut d’ailleurs rien des motivations l’ayant conduit à sa rédaction, Eugene trouva même quelques schémas explicatifs afin qu’il fut en mesure de parfaire son instruction. À présent qu’il eut trouvé un formidable prétexte pour prodiguer ses soins, tant et si bien que ses joues s’empourprèrent, le guérisseur improvisé osa la médecine. Sa, médecine.

D’abord hésitant, puis aiguillé par l’ardeur qu’il avait au bout de l’abdomen, le primo-captif de la geôle se débarrassa du reste de pagne feuillu qui était resté au genou de la créature. Cette première intention préluda alors de ses soins en devenir, apposant déjà ses mains sur ce qui se trouva être rien moins que les hanches de son infortunée patiente. Profitant allègrement qu’elle fut allongée, il ne l’esquissait à présent plus seulement des yeux, ses doigts avides d'elle prenant désormais le pas sur son regard. Que sa peau fut douce à cette déesse, il n’en avait jamais douté, mais il se régala des mains jusqu’à l’âme de trouver sous ses doigts un corps si chaud tandis qu’il en parcourut audacieusement les courbes.

- Je… c’est… hésitait-il dans son improvisation du moment, nerveux de trouver ses yeux d'un rose pâle orné de cils soyeux, c’est parce que vous êtes tombée sur le… sur les… vous êtes tombée dessus, quoi. Il faut… il faut masser pour que ça guérisse. Sinon, phase terminale et faut couper, ça pardonne pas..

Eugene se prodiguait autant de soins à hasarder ses doigts le long des hanches de la divinité qu’il espéra lui être secourable. Découvrant – et avec quel plaisir – la chair gracile et ferme qu’elle avait aux hanches, il ne la frottait plus tant qu’il pétrissait doucement ses muscles. Le massage s’accomplissait tandis que, dans ce caleçon saillant, une vigueur y tremblait autant de rage que d’envie, trempant l’extrémité de son linge de quelques effusions impatientes.

Plus hardi, il longea alors la courbe de la nymphe convalescente pour dessiner de ses doigts les fessiers athlétiques dont il se plut tout particulièrement à faire connaissance. Bien qu’elle fut allongé sur le dos et ne révéla que les alentours de son renflement, l’infirmier libidineux ne démérita pas dans ses tendresses maquillées derrière une soi disant procédure médicale. Sa mine réjouie, la fermeté de ses caresses avides et, plus encore, cette virilité tendue sous un vêtement étiré, trahissaient son bon plaisir. Un bon plaisir qu’il ne rassasia cependant que du bout des doigts, savourant à présent sans borne et sans scrupule le grain de la peau ainsi que le tonus musculaire du doux cul-cul qu'il s'en venait flatter. Même s’il n’eut sous ses doigts que le galbe de la croupe pour se sustenter, il bavait presque au devant de cette divine carne dont il aborda ainsi les rivages à ses risques et périls. La licence l’avait perdu jusqu’à l'imprudence. Une qu’il dissimula néanmoins derrière un altruisme de bazar auquel personne ne put même faire semblant d’y croire.

- Voilà, voilààààà, susurrait-il alors autant à l’intention de sa patiente que pour s’enhardir. Vous serez bien rétablie après ça, déesse.

Penché sur elle tandis qu’il perpétrait son vice sous couvert de largesses curatives, Eugene la respirait à pleins poumons. Il la dégustait ainsi depuis ses sinus autant qu’il la savourait de ses mains et la dévorait des yeux. Un tel fumet de femme, aux relents boisés qui plus est, l’enivrait et ne l’encourageait qu'à mieux se fourvoyer. De cette nymphe affalée, il en aurait fait un repas, un dont il ne sut comment se rassasier, pour l’instant réduit aux modiques caresses qu’il lui passa le long du charnu.

- J’ai bien l’impression que vous vous réchauffez, Non ? C’est bien la preuve que vous êtes en train de vous rétablir, déesse. Je crois.

À le dire, il se sentit aussi gêné qu’excité d'avoir formulé cette précision à voix haute.
Par deux fois déjà, il l’avait appelée « déesse », attestant qu’il s’était enfin subordonné devant le caractère divin de sa suppliciée. Mais la chaleur, à celle-ci, lui revenait-elle de s’être ainsi remise de sa chute, ou bien de la rage qu’un humain osa s’éconduire auprès d’elle comme Eugene persistait à le faire éhontément, sa bosse pénienne n’en finissant pas de remuer à mesure que ses doigts s’enfonçaient dans les muscles du séant qu’il s’affairait à rétablir.
Dorénavant qu'elle retrouvait contenance et vigueur, peut-être sa déesse aux prunelles rosies le châtierait du blasphème qu'il en était allé commettre à son endroit. Un qu'il avait perpétré sans vergogne et de ses pleines mains baladeuses.
« Modifié: mardi 16 janvier 2024, 16:32:37 par Eugene Erik »

Marmelade

Créature

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 7 jeudi 25 janvier 2024, 00:31:01

À terre Marmelade ruminait cet échec, elle entendait déjà Eugene venir lui crier dans les oreilles : ceux du dessus étaient mieux qu’elle fausse déesse, une sorcière qui ne sait même pas lancer un sort entier, Marmeluche la tricheuse… Elle le voyait approcher de son visage pour lui rire au nez, la pointer du doigt tout en lui crachant au visage… Avec son esprit dérangé, il était capable d’avoir ces réactions hors du commun. Elle levait une main honteuse vers son visage pour ne pas oser croiser son regard, elle était bien loin d’être une fière Crazilles. C’était peut-être un défaut de Marmelade s’avancer de trop avant de voir la vérité, elle était déjà dans une situation d’échec alors qu’Eugene lui… Découvrait sa vénus. Son petit abricot rose qui lui était offert sans la moindre once de honte, la nudité chez les Crazilles n’est pas semblable à celle des humains. La pudeur est un concept bien étrange pour eux, depuis petits, ils ont pour habitude de se promener les fesses à l’air, en grandissant, c’est la même chose, les mâles et les femelles sont tout le temps ensemble sans jugement sur le physique. Que quelqu’un soit plus gros, plus mince, plus musclé, plus ou moins chez eux ça n’a aucune importance car tout le monde à une place dans cette grande famille. Tout ça pour dire que pour Marmelade se retrouver les cuisses écartées, la vulve ouverte devant un inconnu n’était pas sa principale source d'ennui.

À son premier mot, Marmelade eut envie de se boucher les oreilles, elle se mit à grimacer prête à entendre les rires qui allaient sortir de sa gorge et contre toute attente, il était là pour lui demander comment ça allait. La Crazilles attendait encore, on ne sait jamais avec lui, il pouvait se moquer, elle laissa sa main glisser de son visage pour d’un œil la tête sur le côté le regarder. Est-ce qu’il avait l’air sérieux en lui posant cette question ? À sa grande surprise, la réponse était sans aucun doute : oui. Pas un rictus, pas un doigt pointé dans sa direction, il venait même de se plonger bien vite dans son bouquin pour chercher à lui prodiguer les premiers soins. Le cœur de Marmelade se mit à battre brutalement dans sa poitrine, cette fois, ce n’était pas la fatigue, le stress… C’était la joie d’avoir réussi à faire bouger les choses. Elle venait de se faire un allié, bon il n’avait pas la lumière à tous les étages, mais ça restait un allié. Elle en avait besoin pour sortir d’ici et elle n’allait pas revenir sur sa parole, quand ils seront dehors, elle l’aiderait à retrouver la personne qu’il cherche. Elle l’avait dit, elle le ferait. Bon, avant de faire des plans sur la comète, il fallait déjà commencer par les bases et Eugene était bien décidé à venir en aide à Marmelade qui s'était quand même effondrée de fatigue.

- Ça va aller, je dois prendre un peu de repos, passer une bonne nuit et…

Marmelade coupa sa phrase, un bon repas était la suite, mais ici, elle doute qu’elle puisse se remplir la panse comme il se devait même si elle en avait bien envie. - Non, rien, juste me reposer.

Sauf que le brave duo de Marmelade avait une autre idée en tête, alors qu’elle se relevait sur les coudes pour avoir une position à peine plus confortable, Eugene continuait à s’activer, il tournait les pages de son livre en marmonnant des mots incompréhensibles. - C’est quoi un Jock Dessin ? Voilà bien une question importante, ou pas du tout. Il y avait beaucoup trop d’informations pour Marmelade qui avait l’esprit dans le vague déjà et sans avoir d’explication pour le coup, elle vit l’homme s’approcher d’elle, enlevant son pagne dans un premier temps sans grande difficulté avant de poser ses mains sur ses hanches. Les yeux de la Crazilles s’écarquillaient devant lui, elle arrêtait de respirer et Eugene pouvait sentir son corps se crisper brutalement sous ses doigts. - Que… Que… Vous… Tu… Fais ?

Sa bouche et sa langue semblaient ne plus pouvoir enchaîner deux mots sans buter, elle donnait l’impression de ne plus savoir où elle habitait. Si la nudité n’était pas un problème, le contact charnel était bien autre chose. Ses yeux se mettaient à rougir d’un coup d’un seul, passant d’un joli rose à un rouge foncé où dansait des ondes blanches. Tout comme ses joues qui prennent une couleur pivoine malgré les tatouages. Chez les Crazilles il y avait très peu de contact entre les individus, même entre les parents et les enfants, une fois en âge le seul contact possible est pendant les relations intimes. Et quand on parle ça, encore une fois chez ce peuple c’est très particulier, loin des coutumes des humains. Les Crazilles peuvent avoir de nombreux partenaires, le tout est de trouver le bon pour assurer une descendance. Lorsqu’ils sont avec un partenaire avant de penser à enfanter, ce peuple ne pratique aucune pénétration, leurs relations sont plutôt une danse de préliminaires. Des danses très proches, des frottements, des caresses, des baisers jusqu’à atteindre l’orgasme. Et même pendant le passage à donner la vie les pénétrations sont là juste à la fin… En soit Marmelade a déjà eu des relations comme son peuple le pense, mais des relations comme les humains le conçoit non, elle est bien encore vierge à leurs yeux. Mais elle sait quand même ce qui se trouve dans le caleçon d’Eugene, cette barre dressée entre ses cuisses qui laisse quelques tâches sur le tissu de son caleçon.

Marmelade détournait le regard, plongeant ses yeux dans les lunettes d’Eugene, essayant de passer ce filtre noir pour tenter de découvrir ce qu’il regardait, c’était peine perdue pour le coup. - C’est… C’est courant… De faire ça pour soigner quelqu’un ?

Ce massage, pour la remettre en forme la perturbait en plus de voir sa masculinité bien droite, voulait-il aller plus loin ? Ici ? Elle ne se doutait pas un seul instant que tout cela était dû à sa position, à l’exposition de son intimité bien ouverte, à sa poitrine ronde qui restait bien en place malgré sa position, à sa légère odeur boisée. Un mélange explosif pour Eugene qui continuait à lui masser les hanches, à faire courir ses grandes mains sur la peau douce de Marmelade.

- Si je me réchauffe… ? Et bien… Je ne sais pas… Peut-être…

La pauvre Marmelade ne savait pas quoi lui répondre, il avait bien parlé de premiers soins une médecine qu’elle ne connaissait pas appartement à la race des humains. Il avait l’air de s’appliquer quand même pour lui faire du bien… Où plutôt diminuer la douleur qui parcourait le bas de son corps à la suite de sa chute. Lui dire d’arrêter allait peut-être le braquer alors qu’il pensait aider sa déesse. Marmelade était passée si rapidement du rang de géranium à celui de divinité, elle ne savait pas trop comment réagir, il faut l’avouer. La Crazilles forçait pour se redresser totalement sur les fesses, le buste droit, elle sentait un peu sa tête tambouriner après tout ce qui venait de se passer. - Nnnn. Un petit soupir en fermant les yeux un bref instant pour tenter de ne pas retomber en arrière.

- Si je me mets comme ça le… Traitement ? Va encore fonctionner ?

Marmelade était assise en face d’Eugene, ses jambes écartées bien plus qu’avant autour de lui, une de chaque côté pour lui laisser la place d’approcher afin de continuer les premiers soins. Bien entendu, sa fleur lui était ouverte juste à quelques centimètres, en plus de son buste qui venait se rapprocher de lui, sa poitrine telle un pendule qui basculait à chaque mouvement qu’elle faisait.

- Après ça… Il faudra trouver un moyen de s’enfuir d’ici, finit la Grande-fosse, tu vas retrouver ta liberté et retrouver celle que tu cherches. Marmelade lançait un sujet pour essayer de se changer les idées attendant le verdict d’Eugene sur le traitement qu’il était en train de faire. Il serait dommage de ne pas attendre assez longtemps et de se faire couper les jambes, la fuite serait plus difficile ainsi.
Je m'excuse pour mon temps de réponse, je n'ai plus d'ordinateur, je dois écrire sur tablette.

Que faire avec Marmelade ?

Si je vous dis « maquis » ? avec Eugene Erik
Le chemin du retour à ses racines est souvent noueux. avec Klaus
Néon Musique. avec Nyoras Club
Comme une lettre à la... Marmelade avec Red King (En pause)
Lady Marmalade avec Hôtel ElemHunt
La nouveauté, ce n'est jamais bon signe avec Einrich Schätze
Mise à prix. avec Draven Dairn

Que faire sans Marmelade ?
Célestine dans La capture est ouverte avec Zack Arias
Thérèse dans Ne me ménage pas. avec Souta et Janus
Rosa dans Divin dieu avec Neel
Blair dans ... avec Vittorio Vulcano

Eugene Erik

Humain(e)

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 8 vendredi 26 janvier 2024, 22:33:23

Celle qu’il cherchait, à supposer qu’elle exista, Eugene l’avait ici trouvée, jetée à lui en pâture au fond de son terrier, à présent sujette de ses intentions et ce, quelles qu’elles furent. Dépourvu de mémoire par la voie d’un maléfice, mais aussi privé de jugeote au point de ne trop comprendre le pourquoi de ses envies à tout instant donné, les rares influx nerveux à même d’électriser la caboche d’Eugene n’étaient guère commandés que par ses inspirations charnelles les plus élémentaires. Ces influx nerveux, au demeurant, ne lui firent pas seulement palpiter le cœur et bouillir le cervelet, car à la savoir si bien en proie à ses soins, cette convalescente, son cylindre n’en finissait alors plus de se raidir dans ses linges visqueux.

Avec son seul cerveau reptilien pour le conduire, quoi que tempéré par quelques rudiments de décence afin qu’il ne s’éconduisit pas dans la sauvagerie qui lui fut dictée par ses sens, le dévot trouvé ne se rassasiait jamais assez du corps livré ainsi à son zèle. Le sang, irriguant à présent moins sa cervelle que ses attributs, l’échauffait au point de le perdre sur le sentier d’une confortable déraison. La curiosité et l’appétit lui suggérèrent l’audace dans ses approches, et cette audace-ci eut le tort de ne pas être entravée à temps pour qu’on puisse la contenir par la suite. Un torrent, à cet animal-là, lui animait l’âme jusqu’à chercher à lui déborder du corps. Or, ne pas barrer la voie du déluge quand celui-ci se trouva à son ébauche, exposait irrémédiablement à quelques débordement ultérieurs.

Ils étaient deux drôles d’animaux, ceux-là, au fond de la tanière qu’on leur avait creusée. Lui, car sa candeur amnésique l’amenait à l’indécence en suivant le chemin de son ignorance. Elle, car ses mœurs impudiques et ses origines lointaines ne la rendait que trop ingénue des esprits incombant aux mâles. C’est ainsi, sur le lit de deux malentendus conjoints, que se poursuivit la curieuse séance curative. La piété du nouveau paroissien, alors, n’en finissait pas de le mettre en émoi, bien à l’étroit dans son caleçon moite et distendu. Que marmelade se redressa sur le séant comme elle le fit à l’instant, bien que ce ne fut que pour être mieux installée, lui cria quelques nouvelles et indécentes hardiesses.
Naturellement, ses lunettes noires, après qu’il fut littéralement hypnotisé par deux mamelles en danse, lui glissèrent le long du nez pour y dévoiler un regard où mille sentiments furent mêlés dans ses prunelles. Extasié, abasourdi, le souffle à l’arrêt puis légèrement haletant, ce dont il était ainsi le bienheureux spectateur n’attisait que mieux ses altruismes thérapeutiques. Sans qu’il ne sut pourquoi ces deux excroissances bombées le stimulaient tant, il ne pouvait en décoller les yeux.

Alors que Marmelade se trouvait dorénavant assise face à son fervent, ses mains en appui sur le sol rugueux de leur geôle creusée, sa haute taille fit que son ravissant corps, ainsi qu’il se trouvait à présent exposé, exhiba les ravissantes proéminences aux mamelons rosés tout à portée des mâchoires d’un fanatique affamé d’elle.
Le temps que la raison s’extirpa du bas de son abdomen afin de lui effleurer le citron, peut-être vingt secondes de contemplation lubriques s’étaient écoulées. Troublé – et il y avait de quoi – c’est d’une main tremblante et maladroite qu’Eugene replaça ses lunettes, s’y reprenant à deux fois au moins. Son regard éberlué maintenant derrière deux carreaux noirs, il chercha péniblement à reprendre contenance sur lui-même afin que son idolâtrie put reprendre son libre cours.

- Ouuuuuuuuuu...i. Oui, oui, oui, oui, oui. Oui. Ça se prodigue couché, assis, debout, accroupis, enfin, dans tous les sens possibles quoi.

Associant l’imagerie au verbe, son esprit ne put l’empêcher de se la représenter « dans tous les sens possibles », ne faisait ainsi que mieux tressaillir la colonne de chair qui, agitée en contrebas, semblait franchement animée d’une volonté propre. La Grand Fosse, la liberté ; de ça et du reste, le captif n’aurait pu s’en foutre davantage alors que tout en lui et par-delà n’était plus à présent captivé que par la déesse sylvestre, le corps affiché comme l’autel même qui seyait à son propre culte.

- De toute manière,  hésita Eugene chez qui l’audace mutait à présent en témérité, il faut vérifier qu’absolument tout soit en ordre. Je veux dire, on peut rien laisser au hasard.

Et joignant quelques gestes obscènes à une parole faussement désintéressée, il consentit à nouveau – et volontiers – à apposer ses mains sur elle. Délicatement ; prudemment même, alors que ses instincts, afin qu’il se ménagea la somptueuse créature, l’intimèrent à ne pas la brusquer, Eugene glissa ses doigts d’abord, puis ses paumes entières tout du long des douces et musculeuses cambrures de la nymphe gracile. Bien qu’il ne manquait pas de souffle, à réitérer ainsi ses soins débauchés, sa respiration se fit cependant plus allongée, ainsi qu’il se commettait à un effort modeste. Eugene, avec révérence, laissait insinuer ses mains contre elle. Partant de l’orée d’une croupe dont il avait dessiné le pourtour, il fureta vers une trajectoire ascendante, caressant flancs et lombaires pour, insidieusement, trouver les accès d’un nouveau paradis.

La poitrine de la Crazilles, alors laissée libre, ondulait effrontément au moindre mouvement que la divinité fut à même de perpétrer. Telle ostentation, dès lors, légitima amplement que le « soigneur » se risqua à l’escalade éventuelle de pareilles éminences.
À se faire frôler sa peau, celle-ci rendue douce et tendue autant par le muscle que l’impudence d’un masseur opportun, la sylphide eut tôt fait de sentir les deux mains se rejoindre sur son abdomen, poursuivant la caresse jusque qu’en dessous de ses atouts vallonnés. La licence avait en effet conduit les gestes scrupuleux d’Eugene jusqu’à ce qu’il s’achemina sous deux nouveaux arrondis lui étant mieux révélés que les précédents. Quels mots, cette fois, aurait-il alors pu trouver pour la persuader du bien-fondé de son entreprise ? Lui-même, après tout, ignorait jusqu’au pourquoi de cette fascination qu’avait pu exercer deux seins innocents sur son esprit troublé.

- C’est pour… c’est pour…

Tandis qu’il se trouva quelques prétextes pour s’adonner à sa manœuvre, ses mains, comme prenant le pas sur ses intentions, épousèrent déjà les courbes adipeuses d’une poitrine leste. Alors qu’il s’en saisissait lentement du dessous, l’explorateur remarqua qu’elle avait le sein léger et le cœur chaud. Soulevant une des deux masses bombées d’abord, puis l’autre ensuite, ses mains s’insinuaient lentement, prenant le soin de savourer leur incursion. Eugene trouva là de quoi remplir la main d’un honnête homme et ne se priva pas de mouler la poitrine de ses doigts déployés et avides. À présent qu’il la palpait, son mât, tressaillant d’être si négligés, laissa finalement dépasser un gland rendu huileux par l’abondance de sa sève. Impatient, l’épieu échappait ainsi progressivement à son dernier rempart.

- C’est pour se sentir mieux.  N’avait-il alors trouvé qu’à ajouter, entremêlant ses œuvres de quelques Làààà, làààà, c’est très bien… pour s’enhardir autant que pour la rassurer.

Derrière la poitrine bombée qu’il travaillait avec méthode, une douce chaleur lui régalait également les pognes, ne l’encourageant que mieux à parcourir ces monts interdits. Caressant alors les chairs qu’il avait si âprement désirées, il eut semblé qu’Eugene, entre ses mains, cherchait à les faire reluire tandis qu’il n’omettait pas une parcelle de peau tout du long de son passage. Il s’en était à peine fallu de deux bombances charnues pour que le zèle exprimé à l’endroit de sa déesse tourna à la vénération.
Tandis qu’il se trouva si proche d’elle, son souffle excité caressa jusqu’aux extrémités de ce dont il s’était saisi. Voir ce buste cambré ne lui avait pas suffi ; pas plus que le humer d’ailleurs. Tout cela n’avait que contribué qu’à affermir son désir de mieux se délecter des bienfaits charnels offerts par ce corps divin. Cette poitrine, il l’avait d’abord vue, il l’avait ensuite sentie et, à présent qu’il la manipulait sans réserve d’aucune sorte, un appétit luxurieux lui venait en mangeant.

- Il faut que je… que je goûte.  Assurait-il la souffle court et la bouche à demi ouverte, se parlant plus vraisemblablement à lui-même qu’il ne s’adressait à sa divinité.

La cervelle embrumée par quelques brouillards libidineux, il ne racla pas cette fois le fond de sa boîte crânienne afin de justifier son égarement. Ce serait à elle, alors, de trouver un prétexte curatif à la débauche qui s’annonçait si elle voulut légitimer la turpitude dont elle serait l’autel.

Si proche des proéminences généreuses dont il s’était emparé et, qui plus est enivré par les délicats relents boisés dont il se sentait imprégné, Eugene, en proie à ses seuls instincts, s’en était remis à leurs bons conseils. Il n’avait alors eu qu’à pencher légèrement la tête en avant d’ici à ce que ses lèvres s’emparèrent goulûment d’un mamelon dressé à sa portée. Sans dessaisir l’étreinte de ses mains d’autour de cette poitrine qu’il n’en finissait plus d’assaillir, il aspirait savoureusement la cime galbée d’une des deux protubérance laiteuses.
Sa maladresse, d’abord, traduisit son empressement frénétique et désespéré. Il suçait à sa mamelle comme s’il eut voulu la consumer toute entière. Ses dents, par instants, tenaillaient avec douceur la pointe rosée dont il parut ne jamais être assez rassasié. Puis, après que ses mains en eurent fini de se crisper d’autour des tendres collines, il s’en retourna à des caresses plus affectueuses. Ôtant ses lèvres d’autour d’une poitrine souillée de ses mains puis de sa bouche, il plongea la tête au creux de ses seins pour en humer l’arôme, léchant ensuite d’une langue humide le pourtour d’un des deux reliefs toute entier.
Qu’il avait adoré, ainsi, mieux la connaître au travers de chacun de ses sens. Décollé enfin de cette poitrine sur laquelle il avait fondu, Eugene s’en recula à regret, conscient cependant d’être allé trop loin, sans savoir où exactement. Ses mains persistaient alors à se commettre en tendresses autour du buste captif, mais il chercha malgré tout à se commettre en excuses.

- Oh, divine Marmeluche… avait-il enfin soufflé alors qu’il reprenait le pas sur ses ardeurs indécentes. C’est… je… c’était pour voir si… si les soins fonctionnaient. Parce que ça se devine au goût ces choses-là, comprenez.

Une telle inconduite pouvait en effet convier un châtiment divin des plus sévères ; et pourtant, il n’avait guère trouvé qu’un si piteux mensonge pour s’en exonérer. Aurait-il eu beau jeu de jurer, celui-ci, qu’il n’œuvrait que pour guérir sa déesse, que le caleçon glissant alors tout du long de sa hampe, révéla comme un indice relatif à son intéressement. Du reste, de cette raideur qui le travaillait au-dessous, Eugene n’y prêta pas attention, n’ignorant que trop comment étancher une soif si scandaleusement concupiscente.

Marmelade

Créature

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 9 jeudi 15 février 2024, 21:29:39

- Pour… Marmelade attendait la fin de la phrase, sentant les mains d’Eugene monter de plus, frôlant sa poitrine avant de s’y glisser en dessous, relevant légèrement ses deux monts de chair pour finir par en englober un de sa main chaude. Un étrange frisson remonta tout le long de la Crazilles quand elle sentit ses doigts le serrer, un profond souffle glissa entre ses lèvres à peine entrouvertes, alors que son petit téton rose décida de pointer le bout de son nez en se durcissant tout en passant entre les doigts écartés de son compagnon de cellule. Sa deuxième main, toute aussi chaude, ne tarda pas à venir malaxer son sein solitaire. Il fallait bien s’assurer que les deux allaient bien pendant ce contrôle médical qui servait à ce qu’elle se sente mieux comme il lui avait dit.

Les jambes écartées en face d’Eugene, son dos prenait une nouvelle cambrure, bombant le torse vers l’avant pour lui imposer de plus en plus sa poitrine gonflée. Ses tétons qui étaient de plus en plus indécents, d’une raideur accomplie. Le rose pâle de ses mamelons semblait changer de couleur avec l’afflut de sang… Et en parlant de changement de couleur, ses yeux, une explosion de nuances de rouges et de roses, le tout accompagné de formes lumineuses qui traversaient son regard comme des étoiles filantes. 

- Goûter… Je n’en vois pas ââââ… Marmelade n’avait pas le temps de finir sa phrase que les lèvres charnues d’Eugene était déjà sur sa poitrine à aspirer sa pointe déjà bien tendue. Les mains de la Crazilles se posaient sur sa tête comme pour le repousser mais elle n’y mettait aucune résistance. La tête vers le haut, elle soufflait de plus en plus fort, tout en tortillant son postérieur sur le sol.

Les doigts fins de la créature s’accrochaient à la crinière du fauve qui ne quittait pas sa poitrine, continuant de profiter de cette pointe, de ce mamelon gonflé, s’enivrant de son odeur boisée qui semblait devenir de plus en plus forte. Son corps se tortillait de plus en plus, ses jambes venaient à se serrer contre lui alors qu’elle tremblait tout en soufflant plus fort. Poussant parfois des soupirs qui en disaient long sur la situation qui se déroulait dans cette fosse, l’esprit de Marmelade s’embrumait de plus en plus sous la langue, les lèvres et même les dents d’Eugene qui n’avait pas l’air de la déranger plus que ça. Elle était loin de penser que ce remède allait la mettre dans cet état, c’est bien une étrange médecine que possèdent les hommes, ressemblant légèrement à certaines actions que les Crazilles peuvent avoir lors des périodes amoureuses. Mais il y avait quand même un fossé entre les deux, ce qui perturbait Marmelade sur les intentions précises d’Eugene, même si son mât était bien tendu entre ses jambes. Si tendu qu’il s'était faufilé en dehors de sa prison de tissu pour se sentir moins compressé, pourtant la tête haute en direction du plafond de la fosse Marmelade n'y prêtait aucune attention comme absorbée par le plaisir qui coulait dans son corps jusqu'à qu'il décide de rompre ce lien.

- Hnnn. Un soupir, un grognement, pas simple de le savoir. Marmelade sentait comme une frustration au fond d'elle que ce contact si particulier s'arrête maintenant.

- Et… Est-ce que les soins… Un souffle plus rude. Fonctionne ? Ses lèvres tremblaient alors qu'elle enlevait ses mains des cheveux d'Eugene pour se palper son visage. Elle pouvait sentir qu'elle était bouillante, sa peau blanche ne l'était plus, certains tatouages avaient même disparu sous la rougeur ardente qui la prenait.

- Peut-être faudrait-il…

Marmelade se coupa encore une fois, tournant la tête sur le côté, enlevant les mains d’Eugene qui se promenait encore sur son corps. Rapidement, elle replia ses jambes contre elle, prenant appui pour se dresser en face de lui, le regardant de haut. Cette réaction semblait peut-être excessive, Eugene allait peut-être craindre le gourou de la Crazilles face à ce qu'il venait de faire.

- Vérifier aussi que ça va ici…

Cette voix lascive, qui venait glisser d'entre ses lèvres devait éteindre toutes les questions qu'il se posait. Si c'était le cas, car avec lui on ne sait jamais. Marmelade debout face à lui tendait une nouvelle fois une main dans sa chevelure pour attirer sa tête vers elle… Et qu'est ce qui se trouvait si facilement à cette hauteur ? Le petit abricot humide de la Crazilles. Si Eugene avait une forte érection, chez Marmelade c'était les grandes eaux. Son intimité imberbe avait elle aussi pris de la couleur, de la cyprine recouvrait sa fente qui faisait face à son compagnon.

- Pour me sentir mieux… Les soins… Marmelade n'insistait pas sur la tête d'Eugene pour ne pas le forcer, même si son bassin dansait devant son visage. La Crazilles pouvait sentir son souffle glisser sur ce petit abricot brûlant, de quoi la faire frissonner tout en poussant des murmures en se pinçant les lèvres. - Ne prenons aucun risques ? Une dernière phrase comme pour le motiver s'il hésitait à se lancer face à sa 'Déesse'.
Je m'excuse pour mon temps de réponse, je n'ai plus d'ordinateur, je dois écrire sur tablette.

Que faire avec Marmelade ?

Si je vous dis « maquis » ? avec Eugene Erik
Le chemin du retour à ses racines est souvent noueux. avec Klaus
Néon Musique. avec Nyoras Club
Comme une lettre à la... Marmelade avec Red King (En pause)
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La nouveauté, ce n'est jamais bon signe avec Einrich Schätze
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Eugene Erik

Humain(e)

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 10 lundi 19 février 2024, 00:07:59

Sanction d’abord redoutée, ensuite éprouvée à regret, l’aventureux dévot, comme première sanction à ses excès de zèle, sentit les doux et chaleureux reliefs fuguer lentement d’entre ses doigts. Bien qu’il se crut capable et ô combien disposé à s’y cramponner avec la hargne que put lui suggérer un désespoir libidineux, c’est toutefois le plus docilement du monde qu’Eugene renonça à ces indulgences galbées. N’était-elle pas la déesse, après tout ? Il s’en était en tout cas persuadé ; au point de se dédier à elle, heureux tributaire de sa volonté. Du moins, de la libre interprétation qu’il se plaisait à en faire.

Au fond, c’est un égoïsme forcené qui avait conduit et éconduit ses bienveillantes intentions jusqu’au plus inqualifiable outrage. Sous couvert de la soulager d’un mal imaginaire aperçut de nul autre que lui seul, il avait, sans le savoir, cédé à quelques honteux désirs qui lui commandaient ses instincts les plus élémentaires. Démuni du moindre souvenir, rendu ingénu au point de ne pas savoir interpréter ce qui guidait cet appétit nouveau, il avait fallu qu’il la dévore. Du bout des lèvres d’abord, jusqu’à lui effleurer son éminence rosée du bout des dents à peine. Il avait faim d’elle, Eugene, mais il ignorait tout du comment passer à table. Comme seule boussole, une concupiscence veineuse et suintante lui pointait la voie à suivre. De cet appendice gorgé de vigueur, cependant, le pèlerin parut s’en méfier, ne sachant trop quoi faire d’un mal si encombrant qu’il lui fallut l’extraire  entier de son caleçon afin qu’il le fit moins souffrir. Le feu, néanmoins, persistait à lui consumer le bas du ventre.

Sa préoccupation première, pour l’heure, venait de le modérer dans ses élans de gourmandise. Sa récente fringale, pour scandaleuse qu’elle fut, tînt du registre de la stricte profanation. Sous réserve de servir la déesse, il s’était servi – et généreusement – rendu indécent au point de se repaître d’elle. C’est à ce sacrilège qu’il crut devoir sa privation d’elle, les mains encore échauffées de tant avoir arpenté les combes laiteuses et bariolées d’encre qu’il avait pris tant de plaisir à soigner. Il le savait à présent que la raison – ou du moins quelques semblants – lui revinrent en tête, ces soins, c’était finalement à lui qu’il se les était prodigués. Sa piété en camouflage, il avait failli à ses devoirs, désormais désireux de faire pénitence pour son inconduite.

Craignant qu’elle le bannit de son ordre, la divine Crazilles, du fond de sa noblesse de cœur s’avéra toutefois déesse magnanime. À moins que ce ne fut d’ailleurs, que du fond de son cœur, qu’elle puisa sa clémence. S’ils avaient été accordés par prétexte et motivés par une saine malice, les soins, visiblement, lui avaient été profitables. Le rouge au corps, son souffle alourdi, il l’avait en effet sentie tanguer contre lui ; chavirer même, le temps qu’il se plut à la découvrir. Cambrée qu’elle fut alors, explicitement offerte à la charité qu’Eugene lui accorda de ses mains impatientes et rustres, la déesse avait enhardi son adorateur jusqu’à lui faire perdre tout sens commun. Quelle poussa le vice, cette nymphe gracieuse, jusqu’à serrer autour de lui une paire de jambes longues et engageantes, revînt à priver inconsciemment son « captif » de toute retraite, le résignant ainsi à la fuite en avant ; en avant, jusqu’à ce que ses lèvres ceignirent affectueusement le sommet d’une des hautes vallées qu’il avait palpé avec tant de piété.

S’il avait fauté, ce défroqué, ce n’était que parce que ses tendresses curieuses avaient trouvé une réponse chaleureuse et suave au bout de ses doigts. Eugene n’aurait su dire comment ou pourquoi, mais un souffle d’elle, chaque fois plus long et séraphique que le précédent, ne contribua qu’à le conforter dans ses errances. Ainsi, tout au  fond de ce cachot, la licence d’un amnésique maudit s’éprouvait à une sensualité naissant sous ses maladresses.

- Les soins ? Demanda-t-il, presque interloqué.

Les soins. Il avait oublié jusqu’à la raison même l’ayant amené à assouvir une curiosité d’homme de ses deux mains. Enivré par ce grain de sa peau dont il ne s’était que trop régalé, par la chaleur de ce corps, sans compter les délicieuses effluves sylvestres qui s’en dégageait, Eugene eut peine à s’exhiber des brumes salaces suintant de dans son esprit.

- Ah euh… oui. Oui ! Oui oui oui, même. Les soins ! Bien sûr, je situe, ça y’est. Ah bah, ils marchent bien. Très b…

Elle ne parut pas tant l’écouter, le coupant dans ses soliloques empotés et rengainant aussitôt pour lui suggérer quelques pistes médicales à explorer. Que ce fut pour la déesse ou son dévot, la question curative ne revêtait déjà plus que l’ombre d’un prétexte.
Alors, elle s’était dressée sur ses jambes, rendue soudain auguste et impérieuse par sa taille, n’affirmant que mieux une stature de haute dame. Loin d’être cette dryade qu’on cueillait comme un fruit, Marmelade se révéla dressée, nue et majestueuse comme aurait pu l’être une arborescence fabuleuse. Qu’elle le surplomba ainsi, ce fervent resté résolument assis au sol, n’intimida que mieux ce dernier. S’il eut osé, celui-ci, douter de la nature divine une seule seconde, le seul fait que la sylphide le toisa en ces termes ne put que le raviser dans l’instant.

Beauté sylvestre envoûtante, Marmelade ne devina sans doute pas à quel point sa silhouette dressée fut imposante aux yeux de son dévoué bienfaiteur. S’il conserva ses mirettes derrière une paire de binocles noires, Eugene le museau levé, alors qu’il eut peine la regarder dans son regard plongeant, demeura un instant bouche bée. Les somptueuses prunelles de la dryade prenaient alors une nouvelle teinte, oscillant du rose au violet, indicateur d’intentions qu’Eugene ne savait deviner. Jamais de sa vie d’amnésique il ne se sentit aussi impressionné, la découvrant plus déesse encore qu’il ne l’avait supputée.

Ainsi subordonné à une splendeur sur laquelle il se crut indigne de seulement poser ses yeux, la stature venue le surplomber le rendit plus malléable encore. Elle ondulait à présent doucement, avec grâce et méthode, hypnotisant presque son fervent du léger mouvement de son bassin. Inconscient qu’il fut, le bienheureux fidèle avait enfin posé ses yeux sur l’orée qu’on lui présenta si explicitement. Tandis qu’il redécouvrait ce fruit à portée de son visage, celui-ci s’avéra plus alléchant encore que la première fois où Eugene s’était trouvé émoustillé devant. Ce sillon lisse et rosé brillait à présent qu’il s’était enrobé dans sa liqueur. Luisant et moite, l’appétissant sexe de la dryade, désormais si manifestement exhibé, hurlait à Eugene quelques langoureux appels.

Resté longtemps éberlué, l’esprit comme absorbé dans la délicate embrasure qu'il scrutait avec insistance, Eugene tressaillit mollement lorsque, du bout des doigts seulement, l’impérieuse déesse l’invita à poursuivre ses offices. Sans qu’elle n’eut à forcer, elle l’engageait d’une main tendre à bien vouloir approcher. Par déférence pour la sylphide, et conduit par une saine curiosité de mâle, c’est sans se faire prier ni résignation d’aucune sorte que le binoclé se traîna plus proche d’elle. Il lui avait semblé alors que cela découlait de l’ordre des choses.

Elle était si grande, perchée au sommet de ses deux mètres, qu’il fallut à Eugene se mettre à genoux pour accorder la juste révérence due à l’auguste nymphe. Il alla alors solennellement jusqu’à ce « ici » qu’elle lui avait désigné du bout des lèvres.
Le nez désormais collé à ce soupirail de chair, il en émanait une exaltation chaude venue lui envelopper les songes. La vulve bouillante ne s’était entrouverte que timidement sans que son contemplateur ne sut de quels délices elles étaient les gardiennes. À dire vrai, Eugene ignorait tout de cette antre, mais il sut, à la fixer de si près, que la plus infinie vénération n’aurait suffi à lui faire honneur.
En explorateur aveugle, ignorant quelles contrées nouvelles il s’en allait découvrir, l’audacieux amnésique se risqua à l’échappée que réclama la déesse.

- Alors là… alors là… balbutiait-il, intimidé par le joyaux de stupre trouvé sous ses lunettes noires, faut surtout pas négliger « ici », ça c’est certain. Assurait-il en ignorant jusqu’au nom de cet « ici ».

Sans doute aurait-il pu élucubrer encore longtemps, mais en son for intérieur, il sentit que chaque nouveau mot eut été de trop ; qu’il aurait, en les prononçant, brisé le caractère solennel d’un rituel qui prenait forme. Déglutissant d’abord, car l’inconnu intimidait même les téméraires, Eugene posa prudemment ses mains sur les cuisses chaudes et ouvertes à ses incursions, poursuivant un sillage qui le conduirait inexorablement vers cet horizon que lui indiquait la splendeur sylvestre. Le tracé de ses paumes se fit langoureux, comme s’il redouta autant la destination de ses tendresses qu’il la désirait. Le festin capiteux contre lequel il fut si proche lui paraissait en effet trop appétissant pour qu’il ne céda pas aux sirènes instinctives de la ripaille.

Ça y était cependant ; il avait enfin esquissé le pourtour de ces lèvres chaudes du bout de ses doigts. Prenant d'abord une profonde inspiration, ne se régalant ainsi que mieux du sexe odorant dont il s’accaparait les senteurs sylvestres et vicieuses, Eugene fit se joindre ses doigts sur la béance humide. L’air concerné, le soigneur hasarda l’extrémité de ses index et majeurs le long de l’ouverture visqueuse, chatouillant sans le savoir une vulve chaude et délicate. Il sembla, alors qu’il tâtait un fruit scandaleux, que du jus en perla un peu plus à son contact. Surpris, il se pensa argonaute lorsqu’il comprit que la pulpe de ce fruit coulait du dedans. Écartant alors légèrement les petites lèvres sans aucune gêne, ignorant tout de l’obscénité de son geste, il s’époustoufla de révéler la partie tendre et charnue de cet abricot insolite. Les muqueuses, timides, alors qu’elles se trouvèrent révélées, laissèrent perler, comme pour se défendre d’être mises à nue, une nouvelle coulée venue couvrir et faire mieux scintiller l’embouchure du sexe éclos.   

- Je…, les mots lui manquaient, car il ne savait pas ce qu’il observait, devinant seulement la grandeur d’une telle découverte, c’est… c’est un joli rose. Très joli ; c’est bon signe.

Cela, il s’en persuada alors que son aiguillon, plus puissamment dressé que jamais, tremblait de trop retenir ses ardeurs.
Curieux, profitant qu’on ne lui interdît pas de l’être davantage, il conserva l’antre ouverte de ses index, frottant la chair rose et sensible de ses pouces. Ainsi fit-il la connaissance de cette ouverture aguichante, l’effleurant du bout des doigts, se risquant jusqu’au sommet du sillon, décelant une perle improbable. Il glissa à peine un pouce avenant à son sommet qu’il sentit le corps de sa nymphe réagir, une nouvelle dégoulinade coulant sur ses doigts.

- Déesse ! S’exclama-t-il alors. Vous perdez trop de sève !

Inquiet dans un premier temps, Eugene, dans une précipitation soudaine et malhabile, lécha sans prévenir d’un long tracé les gouttes ayant ruisselé tout du long des cuisses agiles de la vénérée Marmelade. Remontant ainsi jusqu’à la source, il apposa une bouche gourmande comme s’il eut désiré épouser les lèvres ouvertes à sa portée. Enivré par son odeur, il le fut enfin par son goût. Le goût âcre et salé des effusions qu’il s’en était allé trouver d’une langue secourable lui semblèrent plus délicieuses que s’il eut pourléché du miel. Ses mains maintenant crispées jusque sous les fesses musclées de l’impérieuse dryade, il cramponnait son visage tout contre elle afin de ne rien perdre des égouttures femelles. Le plus indécemment du monde, Eugene se régalait de la sève divine lui coulant en bouche comme une onction sylvestre. La bouche serrée contre la chair rose d’où coulait la pulpe, il cédait à la licence en aspirant le jus lubrique, multipliant par la suite les coups de langue gourmande pour lui laper la fente en longueur. L’appétit lui venait en mangeant et, le museau couvert de mouille, il en était encore réduit à la dévorer de sa soif d’elle.

À genoux à lécher l’entre-cuisse de sa déesse, il accomplissait le devoir qu’on lui commanda avec ferveur. D’abord concerné qu’elle fut si humide, il se jouait à présent du clitoris frileux en le titillant langoureusement du bout de la langue à chaque issue de ses léchouilles.
Acharné dans sa besogne, il se régalait honteusement, quoi que sans remord, du fruit qu’on lui avait servi afin qu’il loua mieux la déesse sylvestre. Affamé d’elle, il croyait qu’il s’abreuverait de son nectar salé jusqu’à ce que la source fut tarie ; ignorant par-là même qu’il fut la raison même de cette incessante sécrétion débauchée, celle-ci ruisselant dans un lent déferlement de luxure inavouée.

Sans qu’il ne fut plus maître de ses sens, sa bouche n’étant alors plus à présent que l’extension de la fente dont il se délectait, Eugene n’avait pas remarqué que, durant l’accomplissement de ses basses œuvres, celui-ci s’était obstiné, comme par un réflexe malheureux, à frotter sa raideur visqueuse contre l’un de mollets de la divinité qu’il servait si bien. À le voir ainsi, gourmand et enfiévré, on devinait que la nature en lui, par des moyens dévoyés, cherchait désespérément un exutoire au stupre qui n’en finissait plus de l’enhardir à mesure qu’il aiguisait son appétit honteux.
« Modifié: samedi 24 février 2024, 11:13:16 par Eugene Erik »

Marmelade

Créature

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 11 dimanche 03 mars 2024, 00:00:38

Marmelade sentait son souffle chaud s'approcher de plus en plus de son abricot qui était en ébullition, une fine couche de nectar couvrait sa fente rose preuve de ce qu'elle ressentait actuellement. Et ce n'était que le début, Eugene allait le remarquer au fur et à mesure de son auscultation pour procurer les meilleurs soins à la Crazilles. Les meilleurs soins… Marmelade trépignait de le sentir se lancer à l'œuvre, en témoigne son souffle qui devenait de plus en plus profond, ses doigts qui se serraient parfois plus fort entre ses cheveux et son bassin qui avançait et reculait lascivement face à son visage. Et le premier contact d'Eugene lui fit relever la tête vers le plafond de la fosse. - Nnnnnnn… Elle se pinçait les lèvres pour se contenir, ses joues se gonflaient avant d'expirer par le nez pendant que ses yeux passaient rapidement par plusieurs teintes de roses et de rouges, s'illuminant de plusieurs filaments de couleurs qui semblaient danser de plus en plus vite.

Elle ne disait rien de peur de le distraire, lui qui avait la tête en l'air si facilement ce n'était pas le moment de le déconcentrer. Marmelade le sentait ouvrir son intimité de ses doigts découvrant son humidité déraisonnable. Son cœur explosait sous sa poitrine, le moindre geste de son compagnon était un délice, mais il était si calme dans ses mouvements que la Crazilles sentait comme une certaine frustration dans son bas-ventre. Elle se retenait de se coller à lui, d'écraser son abricot contre ses lèvres, elle ne voulait pas le forcer… Il devait découvrir et elle devait prendre son mal en patience, surtout qu'elle n'était pas seule dans ce cas. La verge d'Eugene devait le torturer à ne pas être prise d'attention, Marmelade pouvait la sentir si chaude, si dure, quelque peu humide frôler sa jambe, titiller sa peau blanche.

- Ooohh ohhh ahhhhnn… Un gémissement qu'elle avait essayé tant bien que mal de retenir quand Eugene découvrit sa perle si sensible.

La Crazilles se crispa brutalement pendant quelques secondes, le souffle coupé tout en cambrant son dos sur l'arrière sentant une nouvelle inondation entre ses cuisses… Offerte à Eugene. Sa langue passa sur ses lèvres avant d'aller se mordre l'intérieur de la lèvre pour encore une fois tenter de se contrôler même si son bassin se mettait de plus en plus à se mouvoir sous le doigté d'Eugene. S'il n'était pas le plus grand expert en la matière et qu'il se montrait hésitant, il savait trouver les points sensibles qui faisaient vibrer la Crazilles. S’étonnant par la suite qu'elle perdait trop de sève, elle prenait une grande inspiration pour lui répondre avec décence.

- C'est… HENNNNN AHHHHHH… Un gémissement si fort qui avait coupé sa phrase.

Marmelade s'était fait surprendre par Eugene qui avait décidé d'aller boire son nectar d'abord sur sa cuisse avant de remonter à la source. Ses mains tenaient l'arrière de ses cuisses bombant son fessier tandis que celles de la Crazilles semblaient ne plus savoir où se poser. Sur ses cheveux, glissant sur son visage manquant de lui enlever ses lunettes noires, remontant sur ses oreilles. Ses gestes étaient désarticulés pendant que ses jambes tremblaient sous le plaisir grandissant de plus en plus. Son bas-ventre s’était enflammé plus qu'il ne l'était, il lui était impossible de retenir ses couinements qui devenaient parfois plus forts quand Eugene titillait de sa langue son clitoris gorgé de sang devenant de plus en plus sensible.

- Ahhhh hennnn… Hennnn… Marmelade ne pouvait plus se retenir de laisser sa bouche ouverte, haletante, des gouttelettes de sueur marquaient ses tempes.

Marmelade sentait le plaisir monter de plus en plus, elle n'avait pas envie que ça s'arrête si vite, pas maintenant, ses jambes tremblaient de plus en plus. La fatigue d'avant était toujours présente malgré tout ça, rajoutant tout le plaisir qu'elle ressentait, c'était un miracle qu'elle ne s'effondre pas encore une fois. Pourtant, elle allait mettre fin à la découverte d'Eugene, ses mains moites glissaient sur son visage pour le faire reculer, baissant enfin sa tête dans sa direction à bout de souffle, elle avait du mal à avaler comme il faut sa salive.

- Attends… Attends… Une halte pour faire durer ces soins médicaux.

Du mieux qu'elle le pouvait, elle se remettait à genoux devant Eugene titubant de droite à gauche. Une main passait sur le visage de l'homme, de son index, elle nettoyait sa bouche couverte de son nectar.

- Il me faut reprendre mon souffle. Son doigt couvert de sa propre humidité, elle l'apportait à sa bouche pour le nettoyer d'un coup de langue. Et il me semble que toi aussi, tu perds de la sève, je devrais peut-être m'en occuper.

Cette sève blanche qui coulait de sa verge, Marmelade allait à présent lui administrer des soins pour qu'il puisse lui aussi se sentir mieux tout en maintenant sa propre flamme ardente. Posant ses mains sur le sol, la Crazilles se pencha en avant pour approcher son visage du vice d'Eugene, il était toujours aussi tendu. Dans cette position Marmelade pouvait donner l'impression qu'elle priait aux pieds de l'homme, les fesses tendues vers l'arrière, les cuisses ouvertes marquaient sa déferlante de plaisir. Son nectar, mélangé à la salive d'Eugene, maculait ses cuisses et sa vulve brûlante.

Une fois sa position trouvée en se tortillant, elle sortit sa langue pour la poser sur base de cette hampe moite appuyant sur ses bourses. Comme lui, Marmelade se mit à monter doucement sur cette longue verge, prenant son temps, elle y dessinait des sillons en fonction de ses veines dominantes, elle relevait son buste en même temps ses seins à la base écrasés contre le sol reprenait leurs libertés. Et elle arrivait en haut de son ascension, ses yeux luisant de plaisir se levaient vers Eugene. Une profonde liaison sans un mot de la Crazilles qui ouvrait de plus en plus sa bouche pour y faire entrer ce gland couvert de nectar. Les lèvres de Marmelade se refermaient sur sa prise, descendant un peu pour faire mouvoir sa langue avec agilité autour. Elle tournait dans un sens, dans l'autre, prenant soin de s'occuper comme il le fallait de cette douceur ardente qui remplissait sa petite bouche accueillante. Pour avoir une meilleure prise, elle posait l'une après l'autre ses mains sur les cuisses d'Eugene, écartant ses doigts pour ne pas bouger. S'il arrivait à garder les idées claires, il pouvait la voir dandiner toujours aussi lascivement son postérieur en arrière-plan. Elle espérait que ce soin apporté allait lui faire autant plaisir que celui qu'elle avait reçu.
Je m'excuse pour mon temps de réponse, je n'ai plus d'ordinateur, je dois écrire sur tablette.

Que faire avec Marmelade ?

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Eugene Erik

Humain(e)

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 12 dimanche 03 mars 2024, 20:21:33

Le temps qu'il lui dévora la fente, ne profanait-il alors pas ses dogmes à agir ainsi, ce fidèle ; bien obstiné à la souiller de sa bouche profane et insatiable ? Pas à en juger les clameurs langoureuses venue d’en haut, comme tombées du ciel sur un fanatique manifestement assoiffé de grâce. À force qu’il se rassasia âprement de la douce et délicate embouchure dégoulinante, la divinité, confondue en faveurs, s’était épanchée plus généreusement ; n’encourageant que mieux son adepte à persévérer dans son vice.
Une lapée d’elle, c’est un grand cru qu’on savoure ; c’est un beau cul qu’on rassasie. De brève expérience, Eugene s’en était persuadé. Qu’elle laissa si bien perler sa sève n’était en aucun cas signe d’une affliction, mais l'heureux symptôme d’un intense soulagement.

Sans qu’il n’eut rien à savoir des choses de la sensualité, il sut, à entendre glapir l'impérieuse sylphide, qu’il accomplissait le Bien chaque nouvelle fois qu’il lui lichait l’embrasure. Feulements et lamentations lascives sonnaient alors à la moindre coulure. Dégradée par la bouche même de son plus fervent séide, la dryade n'avait que mieux récompensé sa piété en lui dégouttant généreusement en bouche. Ainsi le gourmet scandaleux, son visage collé contre le sexe chaud et odorant qu'il contentait religieusement, se laissait-il oindre les lèvres et la langue, suintant à présent de ses audaces lubriques du nez au menton. Il y avait mis de la ferveur, à s’en régaler à satiété. Eugene, outre sa soif obscène, avait assouvi un rite dont il se crut gratifié d’une eau bénite en retour. Ainsi fondait-il sa piété, le groin logé entre les cuisses d’une déesse enfiévrée.

Parfumé des âcres effluves qui lui coulaient des lèvres et tout autour, il avait crispé ses mains sous le charnu, là où il les y avait logé ses pognes afin de mieux se plaquer contre elle et, ainsi, de mieux se rassasier du sillon trempé des passions éprouvées. Si proche d’elle, la langue tout contre sa perle la plus précieuse, il avait senti le fruit se mettre en émoi, annonciateur d’une éruption qu’il appelait autant de sa bouche que de ses vœux. Mais comme lorsqu’il arpenta plus tôt quelques monts affriolants, on le priva une nouvelle fois des saveurs dont on ne l’avait que trop gâté.

Le temps qu’il la vénéra comme il se dut, Marmelade eut la main mal assurée, abandonnant et glissant ses doigts sur lui, comme capitulant le temps de son calvaire exquis. Mais alors qu’elle s’échauffait au point que le plaisir culminant lui échauffait le ventre, la divinité avait retrouvé ce qu’il fallut de contenant sur elle pour repousser son zélé contempteur. Elle dut bien insister par deux fois avant que, de guerre las, le fervent serviteur se résigna à faire sa volonté divine.

Toute abandonnée à sa bouche qu’elle se trouva durant de longues minutes à gémir d’aise, elle demeurait toutefois la divine Marmelmuche. Il sembla, à force de trop avoir honoré son fidèle de ses onctions visqueuses, que celle-ci se fut donnée trop libéralement. Moins imposante à présent qu’elle s’agenouilla, elle apparaissait cependant si gracieuse et digne qu’elle ne perdit rien de sa superbe. Pourtant les cuisses trempées et ouvertes, le rouge aux joues et le souffle naissant de trop avoir geint ses plaisirs, Marmelade persistait à rayonner divinement dans les yeux de son laudateur acharné.
Ses yeux à elle n’en finissaient plus de varier de teinte violacées, ses prunelles scintillant de ses émois à trop avoir été révérée.

Tombée à genoux, mais pas en disgrâce, elle prit le temps de s’installer aussi noblement que lui permirent les circonstances. Jamais à court de bénévolence, toute Haute Dame fut-elle, sa prodigalité la conduisit cette fois à se prosterner physiquement face à son avoué. Embarrassé un instant, quoi qu’inexplicablement excité de la découvrir dans cette position, Eugene tenta bien de lui rappeler son assise, ne devant pas se rabaisser face à un subalterne, aussi dévoué fut-il.

- Dé… déesse… ! Balbutia-t-il gêné presque affolé, remettant machinalement ses lunettes de soleil sur son nez de trois coups perpétrés d’un index tremblant, vous souciez pas de mon mal, laissez-moi plutôt vous apaiser… je vous en prie, c'est mon devoir.

Agitant les mains de manière frénétique devant son visage niais et paniqué, cherchant mollement à la dissuader de sa présente dégradation alors qu’elle se tenait ainsi, il ne prit cependant ni la peine de se redresser de la position assise prise après être resté si longtemps à genoux, et encore moins de battre retraite. Vainement, avec une malice mal contenue, il l’avait même insidieusement implorée de lui rendre le fruit dont il souffrait presque de ne plus s’en pourlécher. Ce n’était cependant pas à un dévot de commander la volonté d’une déesse.
Alors qu’elle s’inquiéta faussement de la pulpe qui lui débordait le long du vit, Eugene avait admis un mal. Car il en souffrait du bas ventre ; que sa sève lui gonfla tant la vigueur sans qu’il ne comprit comment ou pourquoi.

Parfaitement ingénu, en tout cas lent la compréhension, il ne saisît trop pourquoi elle accentua sa prosternation, ignorant alors quel attrait pouvait exercer sa concupiscence sur une si généreuse femelle. Il en eut en tout cas une idée nette lorsqu’une langue chaude et goulue laissa traîner sa salive, partant de ses gonades jusqu’à ce qu’elle arriva au sommet de l’indécente vigueur. Il en avait tressailli, lâchant soudain un léger souffle honteux et languide, les dents aussitôt serrées afin qu’il conserva ce qu’il croyait être sa fierté de mâle. Il ne souhaita pas en effet que ses lamentations lascives purent être interprétées par la dryade comme un reproche. Ses plaintes, toutefois, furent si ostensiblement licencieuses, qu’elle ne laissèrent guère planer le doute quant à son état d’esprit.

Jamais il ne crut éprouver si vive et délicieuse sensation. Aussi considéra-t-il que sa déesse avait ainsi opéré de sa magie sur sa chair afin de la soulager par-delà l'entendement. Quand, arrivée au sommet de son gourdin veineux et moite de désir, elle leva les yeux vers lui, Eugene crut défaillir. Elle avait cheminé sûre d’elle le long de son jonc, le gâtant, puis le plaçant ainsi mieux sous son emprise de par l’intensité se dégageant de ses iris violacés. Bien qu’elle se fut placée dans une position subalterne et servile, Marmelade conserva alors son statut de déesse, l’avalant d’abord du regard avant que sa bouche mutine ne s’entrouvrit.

- Que… euh…  Déesse, qu’est-ce que vous f...MmmMmHhhlavache aaaaah...

Terrifié qu’elle le dévora, trop fasciné par ses yeux pour seulement trouver en lui les ressources afin de réagir, il lui avait abandonné son sexe en pâture, trop en proie au stupre qu’il fut. La divinité avait ainsi opéré sa magie de nouveau, n’en finissant alors pas de peaufiner son sortilège du bout des lippes. Se sentant affaibli à peine eut-elle les lèvres refermées autour de son épieu, Eugene se laissa presque chuter, son dos partant légèrement en arrière, il s’était aussitôt rattrapé au sol en positionnant ses mains en appui, derrière lui.
Douce et prévenante dans son approche, en maîtresse femme scrupuleuse, la plantureuse sylphide avait délicatement posé deux grandes mains ouvertes en appui sur les cuisses qui lui furent présentées. Qu’elle se campa en ces termes indiqua qu’elle compta rester rivée à cette proie gorgée de turpitudes, ne boudant apparemment pas le repas scandaleux qu’elle en faisait alors.

Une langue gourmande et divine, s’agitant dans la chaleur d’une bouche aimante, ravissait les sens d’un heureux paroissien. Heureux de l’instant présent seulement, car Eugene redoutait la manœuvre dont il faisait les frais dans les rares instants de lucidité auxquels il put accéder dans ces conditions.

- M… mais. Dé… déesse… Vous… HmMMPf… Vous me… haaaa… Vous me dévorez…! Se lamentait-il, sans trop savoir s’il s’escompta heureux qu’une divinité si vénérable à ses yeux fit ainsi bombance de sa chair.

À mesure qu’il sentit ses forces le quitter vers cette turgescence en proie à la gâterie, Eugene crut pouvoir encore interpréter le phénomène. Trop gourmand d’avoir abusé des onctions salaces dont il ne s’était que trop abreuvé, il avait aperçu, avant qu'elle ne se mit à genoux pour se repaître de sa raideur, à quel point la dryade chancela de fatigue une fois qu'elle eut privé son fidèle de son fruit. Sans doute éreintée que son dévot fut trop avide des libéralités si généreusement accordée, Marmelade avait eu besoin de retrouver force et pétulance. Aussi se goinfrait-elle à présent de l’énergie vitale d’un fervent dont le sacrifice tenait par principe de la prérogative.
Il n’y avait, entre les deux oreilles de l'amnésique, aucune autre explication possible, alors qu’elle lui ravissait l’âme le corps et l’esprit rien qu’en usant de son appétit.

Elle le tenait bien en bouche à présent, et lui branlait langoureusement de vit de sa langue comme de ses lèvres fines ; ses mains plus puissamment posées contre les cuisses de sa proie alors qu’elle accentuait sa gloutonnerie. Son système nerveux à vif, Eugene avait décroché les mâchoires, rendu à l’impuissance au point de panteler comme une bête blessée. Il ne souffrait pas, pourtant ; loin s'en faut. Peut-être, pensa-t-il, apaisait-elle les tourments de son offrande par sa magie afin qu’il se tînt plus docile tandis qu’elle le consumait. Il eut aimé se débattre, réchapper à un trépas qui, en réalité, ne serait qu’une petite mort. Cependant, la chair prit le pas sur l’esprit désormais qu’il était si onctueusement assailli par cette bouche chaude et humide. Tenu en respect par la langue méticuleuse de sa déesse, celle-ci, paisiblement, perpétrait ses offices et rassasiait sa faim en commettant ses douceurs là où la chair était la plus sensible. Eugene n’avait alors aucune chance d’en échapper
Incapable de résister à l’extase qu’elle n’en finissait plus d’attiser avec vice et méthode, la bouche coulissant sur son sexe rendu épais d’être si bien contenté, le fervent se laissait mourir nonchalamment, imbibé dans la joie et le stupre. Les gémissements honteux et lascifs lui échappaient en souffles saccadés. Pire encore ; alors qu’elle l’enhardissait de ses cajoleries buccales, prenant appui sur ses mains restées derrière lui, l'heureux sacrifice fit inconsciemment se mouvoir son bassin, comme avide qu’on le consuma plus intensément. Il ne se tortillait alors que piètrement, mais assez toutefois pour témoigner à quel point il lui était acquise.

Devant lui, comme dernier paysage avant qu’elle eut fini d'aspirer son énergie vitale d’un appétit croissant, Eugene trouvait là deux fesses cambrées qui, délurées dans le tourment de la passion venu nouer une virilité lubrique aux lèvres d’une ravissante dryade, hochaient et se dandinaient en rythme. Tantôt roulaient-elle doucement, accompagnant ainsi la dégustation lente suave de lèvres voraces et patientes puis, la croupe saillante remuait soudain plus fougueusement, alors qu’une bouche baiseuse se faisait plus goinfre et avide de l'essence l'homme dont elle raffolait et se pourléchait sans gêne aucune.

Qu’il perdit son regard sur ce sémillant derrière ou bien dans l’intensité du regard hypnotique et rougeoyant de la déesse, tout ce sur quoi Eugene fut susceptible de poser les yeux ne put que contribuer à mieux le faire chavirer tandis qu’elle le perdait par ses lippes gourmandes. Les légers remuements de bassin qu’exerçait désespérément Eugene parurent gagner quelque peu en secousses. Il sembla que le plaisir s’accentua de beaucoup en lui, au point que ce fut de trop. Le dévoué zélateur sentait que la somptueuse déesse lui aspirait jusqu’aux dernières sources de puissance ; que ses forces s’évacueraient sous peu dans l’implosion de sa raideur si bien rendue captive des lèvres d'une divinité impérieuse. Il se crut, dans cette bouche qui lui coulissait le long du mât, sur le point de quitter ce monde, sans regret toutefois. Car la divine Marmelade, dans ses offices langoureux, lui arrachait le trépas de telle sorte qu’il s’extasiait de la lui abandonner tant sa chair fut si bien ravie.

- Ah… Déesse… aaaaah… je… faites bombance de… de ma force. Ce ... GgGnNn, haaa… Ce fut un plaisiIIiir MmfF, de vous… gh… de vous servir.

Ainsi lui souffla-t-il péniblement son épitaphe alors qu’il tutoyait un orgasme dont il n’avait pas idée. Son vit frétillait à présent déraisonnablement, tremblant contre la langue qui l’avait si bien taquiné de ses délicates intentions. C’en était fini. À moins que Marmelade fut déesse miséricordieuse et qu’elle lui épargna l’implosion. Cette même implosion ultime que redoutait peut-être Eugene autant qu’il s'évertuait à l'invoquer de ses mouvements de bassin maladroits, ceux-ci commis contre un visage perdu tout contre lui à le dévorer de tendresses.

Marmelade

Créature

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 13 samedi 09 mars 2024, 18:49:25

Le dévorer était un grand mot sachant que Marmelade n’avait que son gland en bouche, ce n’était qu’un avant-goût à ce qu’elle voulait lui faire. Mais elle avait bien peu de comprendre que cette dégustation qu’elle lui offrait allait être de courte durée, le pauvre Eugene devait se retenir depuis bien trop longtemps. Une souffrance qui devait lui serrer les bourses et remonter le long de son vif veineux, La Crazilles pouvait lui apporter le soulagement qui ne devait pas attendre, ou pas de la façon dont il le pensait. Toujours d’une oreille attentive, elle l’écoutait baragouiner des mots qui n’avaient pas de sens dans la situation. Est-ce que c’était vraiment étonnant ? Non, il restait bizarre à sa façon et Marmelade se disait qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’apporter sa petite touche personnelle. Elle n’avait pas passé beaucoup de temps avec, mais ça lui avait suffi pour comprendre la bête. Plongeant toujours ses yeux à travers les lunettes noires d’Eugene comme si elle pouvait transpercer le verre, elle gardait son gland en bouche. D’une langue experte, elle l’enroulait avec parfois de la tendresse en détaillant au mieux ce qu’elle avait en bouche et tantôt avec plus de sauvagerie en tournant rapidement autour pour lui faire connaître bien des sensations.

Des sensations qu’il semblait apprécier malgré tout, à la façon dont il ondulait son bassin d’avant en arrière laissant les lèvres charnues de Marmelade glisser sur son sexe. Elle avait toujours cette position d’équilibre en appui sur les cuisses d’Eugene, ses mains appuyant sur sa peau, ses ongles pénétrant légèrement dans sa chair de quoi lui laisser quelques marques quand elle décidera de se retirer. Au fur et à mesure que le temps passait, elle pouvait sentir de plus en plus son membre frétiller dans sa cavité humide et chaude, signe qu’il était proche de venir. Elle le savait, car il venait de lui signaler entre quelques gémissements, c’est à cet instant que Marmelade comprenait le lien avec ce qu’il racontait avant. Cet homme était d’une grande surprise, il pensait vraiment que Marmelade allait aspirer sa force au point de succomber avec le vif à l’air.

Marmelade glissait en arrière pour extraire la verge d’Eugene de sa bouche, non sans donner un dernier coup de langue sur le haut de son gland. Un sourire habillait ses lèvres pendant qu’elle se mettait à lui grimper dessus, à l’instar d’une féline, La Crazilles avait détaché ses mains des cuisses de son partenaire pour les mettre de chaque côté de lui le temps de parcourir son ascension. Ses fesses, qui se balançaient, se posaient sur son bas-ventre, laissant le vif d’Eugene se caler entre ses fesses. Le buste en avant, elle appuyait contre celui d’Eugene pour qu’il se laisse totalement en arrière, arrêtant de s'aider de ses bras pour se tenir. Son visage au-dessus du sien, ses lèvres presque contre les siennes, ses cheveux tombaient pour les encercler créant un cocon juste pour eux.

- Détends-toi, tu ne vas pas y laisser la vie. J’ai promis de nous sortir d’ici, je ne compte pas te laisser au fond de ce trou. Tu vas ressentir une sensation qui dépasse l’imagination, pour te sentir soulagé, libéré. Peut-être qu’après tu vas sentir une légère fatigue ou au contraire un regain d’énergie. Marmelade ne savait pas exactement comment ça fonctionnait de ce côté, parfois ses partenaires finissaient par rapidement s’endormir ou certains étaient assez en forme pour remettre le couvert dans un second round.


- Il faut te laisser aller, tu n’auras pas mal. Et tu seras toujours à mes côtés après. Marmelade finissait de parler, donnant un coup de langue sur les lèvres d’Eugene pour regagner sa place initiale. Ondulant le long du corps de l’homme, elle descendait en se frottant, ses seins passant sur son vif puis ses bourses, jusqu'à ce que sa tête se retrouve entre ses cuisses.

Comme la première fois, elle repartait de la base, embrassant ses bourses le couvrant de baisers pour atteindre une nouvelle fois son gland qu’elle remettait dans sa bouche. La différence comparée à la première fois, c’est que Marmelade déposait une main sur son sexe, ses doigts l’entourant en exerçant une chaude pression dessus. Le final allait arriver, elle se mettait en route pour lui faire connaître son premier orgasme avec elle. Il pourrait l’écrire dans son bouquin, si ce n’était pas déjà fait, peut-être bien qu’il avait déjà une page qui en parlait et qu’il l’avait oublié. Mais avant de voir le futur, Marmelade devait déjà en finir. Elle s’activait avec sa main sur la base de son sexe, pendant que sa bouche allait sur le haut sans l’enfoncer totalement dans la bouche. Son sexe, qui avait eu le droit à un peu de repos lors de sa discussion, recommençait quand même vite à remuer dans sa bouche. Des tressaillements qui en disaient long sur ce qui allait arriver, Marmelade y mettait plus d’énergie jusqu’à le faire venir.

Son vif se dressait dans sa bouche, la Crazilles sentait les veines tressaillir et rapidement suivait son nectar chaud s’échapper de son gland. Des salves de foutre, qui remplissait sa cavité humide lui gonflant les joues sous la pression importante de nectar. Elle en avalait des petites gorgées quand elle le pouvait, pendant que le surplus sortait par des petites ouvertures au coin de ses lèvres. Le temps de son orgasme, elle continuait d’agiter sa main sur la base de son vif, serrant plus fort pour qu’il puisse profiter au maximum. Son nectar, qui se déversait, devenait de plus en plus rare, laissant Marmelade respirer, pendant qu’elle se retirait les joues pleines, avalant ce qu’elle avait en bouche avec quelques gouttes de foutre qui coulait le long de son menton. Entre ses cuisses Marmelade ne disait rien, attendant une réaction d’Eugene qui était encore en vie.
Je m'excuse pour mon temps de réponse, je n'ai plus d'ordinateur, je dois écrire sur tablette.

Que faire avec Marmelade ?

Si je vous dis « maquis » ? avec Eugene Erik
Le chemin du retour à ses racines est souvent noueux. avec Klaus
Néon Musique. avec Nyoras Club
Comme une lettre à la... Marmelade avec Red King (En pause)
Lady Marmalade avec Hôtel ElemHunt
La nouveauté, ce n'est jamais bon signe avec Einrich Schätze
Mise à prix. avec Draven Dairn

Que faire sans Marmelade ?
Célestine dans La capture est ouverte avec Zack Arias
Thérèse dans Ne me ménage pas. avec Souta et Janus
Rosa dans Divin dieu avec Neel
Blair dans ... avec Vittorio Vulcano

Eugene Erik

Humain(e)

Re : Si je vous dis « maquis » ? [PV Marmelade]

Réponse 14 dimanche 10 mars 2024, 23:19:50

Vulnérable, offert, consumé ; le dévot, tandis qu’il pantela qu’on lui ravît si bien ses forces à même son goulot turgescent, se sachant quitter ce monde, sentit soudain la succulente chaleur humide se soustraire à sa concupiscence. Lui refusait-elle encore qu’il la vénéra par l’expérience des gracieusetés de son corps gracile et majestueux ? La sensation de cette bouche goulue qui se délaçait d’autour de son sexe le fit aussitôt souffrir d’un manque ; non pas d’une envie, mais d’un besoin, une soif d’elle qu’il voulu étancher jusqu’à en succomber.
Jamais cruelle néanmoins, c’était toujours à dessein que la déesse Marmelade le priva de ses onctueux délices. Aussitôt avait-elle détaché ses lippes qu’elle glissa contre lui, en délicate tigresse, cette fois faisant usage de sa langue afin d’attendrir le mâle par l’esprit. Elle avait été langoureuse et  suave, prenant emprise sur lui avec patience et méthode, son corps exhalant la volupté jusqu’à ce qu’elle prit le temps de l’enrober de son bouquet et de sa chaleur. Méthodique et impérieuse, ce grand corps élancé et gracile lui avait glissé dessus lascivement, sans que sa nudité ensorcelante ne prêta le flanc à quelque débauche que ce fut. Tendrement, doucement, elle l’avait surplombé de tout son long, le gâtant ainsi des cajoleries d’un corps bouillant et sensuel collé contre lui, leur sueur et leurs sucs entremêlés.

Perdu dans ses yeux rouges aux teintes si variées et changeante, ne sachant trop s’il trouva la déesse aimante ou oppressante, en tout cas rendue plus souveraine de lui par cette approche, Eugene se sentit fondre et succomber contre elle. La sentir contre lui toute entière, le cœur battant derrière une poitrine ferme lentement écrasée sur la sienne, soulagea l’âme et l’esprit tourmenté d’un adorateur perdu dans son zèle. La Dryade n’eut-elle pas passé à ses yeux pour une déesse qu’il aurait vulgairement joui contre les douceurs dont on l’accablait. Elle avait en tout cas sursit un temps à sa petite mort.
Écrasé sous le seul poids de la volupté faite femme, il avait délicatement croulé sous elle tandis qu’elle marqua sur lui une assise plus prononcée. Qu’elle glissa somptueusement son adorable derrière jusqu’à caler le dard au creux de son vallon charnu n’attisa que davantage les flammes du mâle. L’instant fut cependant trop solennel pour qu’il se risqua à une friction débauchée alors qu’il fut pourtant si bien logé, la verge comprimée contre son postérieur athlétique.

Eugene se crut emporté dans un monde à part quand la déesse le garda presque captif de son visage, ses yeux rougeoyants étant alors autant de constellations sur lesquelles il perdit ses prunelles hallucinées. Les mots qu’elle lui glissa avec tant de bienveillance ne confirmèrent que mieux l’emprise qu’elle asseyait littéralement lui sur. Elle l’avait dorloté par le verbe, l’encourageant à répondre à ses sens plutôt qu’à sa raison, lui promettant en retour quelques infinies largesses en retour. Doucereuse en diable, alors qu’elle avait si bien trouvé les mots et les avait soufflé avec tant de finesse, Eugene l’eut cru diablesse irrésistible s’il ne l’avait pas su déesse si charitable. Lorsqu’elle scella enfin ses directives impudiques d’un bout de langue portée sur les lèvres de son zélé partisan, celui-ci sentit sur son cœur un rien d’intimité se greffer à l’érotisme de l’instant.

Sa mansuétude ainsi gratifiée à la proie de ses appétits charnels, Marmelade s’en retourna à ses premiers amours, toute aussi langoureuse alors qu’elle retrouva sa juste place de dégustatrice, retournée tâter un met sensible du bout des lèvres. Il n’avait rien trouvé à lui répondre, captif à nouveau des chaleurs moites renouées autour de son épieu, mais aussi des désirs ardents et irrépressibles dont elle le pressait à pleine bouche. Sa verge renflée, si convenablement logée de nouveau entre deux lèvres plantureuses, les sentit remuer là où sa chair lubrique s’y trouva la plus sensible. Maîtresse dans ses œuvres, fermement décidée à lui soustraire jusqu’aux dernières larmes de son stupre, Marmelade s’était aidée d’une main aux doigts fins, cramponnée à la base de la raideur.

Usant des efforts conjoints de ses lippes, de sa langue et de cette main résolument nouée autour du sexe qu’elle convoitait avec tant d’appétits scandaleux, elle le savoura plus impudemment qu’auparavant, lui secouant la vigueur toute entière à la force du poignet. Elle ne le goûtait plus seulement à présent ; la déesse Marmelade réclamait son offrande. D’une main habile et intraitable, elle amorçait opiniâtrement la pompe de sa licence pour invoquer la débauche.
Rendu au supplice désormais qu’elle l’assaillit tout du long de sa verge, Eugene eut envie d’implorer son nom. Mais il se remémora les saintes paroles de la déesse. Hors d’haleine, la tête relevée pour ne rien rater du scandale, ne souhaitant se priver du regard de l’exquise obscénité dont il se savait complice, il s’en remit à ses paroles passées. Alors, assailli mais résigné, le stupre régnant sur lui tandis que Marmelade s’obstinait à la convoquer d’une bouche vorace et d’une paluche acharnée, Eugene s’en remit à ses directives et, comme elle le lui avait commandé avec douceur, se laissa aller.

La digue ayant jusque là subsisté dans son esprit, contenant derrière elle un flot dont il ne soupçonna pas l’existence, céda afin que l’orgasme trouva en lui ses accès.

- AaAArgh…

Dans un long cri disgracieux, ses doigts enfoncés dans le sol contre lequel il était étalé, le corps crispé et tortillé dans la tourmente, Eugene avait joui dans une allégresse mijaurée. Depuis des mois peut-être, des années sinon, privé d’un exutoire à la chair faute d’une mémoire fonctionnelle, sa pulpe avait enfin jailli hors de lui.
La première rasade, puisée du fond de ses gonades, emplit à elle seule l’étui chaud dans lequel son organe avait exulté. Chaque spasme lui partant ensuite du bassin purgea ses attributs d’un nouveau crachat lubrique, épais et visqueux, n’en finissant plus d’inonder la gueule divine qui, si bien récompensée de ses indulgences, laissa perler le trop-plein échappé à la commissures de ses lèvres serrées.

Ses esprits libérés des brumes licencieuses par un souffle orgasmique, Eugene la redécouvrait ainsi d’un œil nouveau, la bouche souillée de son essence. La trouvant salie de ses éructations orgiaques, le fervent la découvrit plus belle que jamais. Demeurée digne malgré la souillure ostensible, elle avait laborieusement et méthodiquement dégluti ce qui ne lui avait pas débordé hors des lippes afin d’en faire un copieux festin. De cette expérience, Eugene n’en était pas mort, mais sa déesse l’avait bel et bien consumé, allant jusqu’à lui extraire sa force de mâle dont il se sentit dépourvu.

Bien que la déesse eut à commettre tous les efforts dans cette entreprise dévergondée, ce fut celui-là même dont elle fit un festin obscène qui se trouva épuisé. Peut-être lui fallut-il deux minutes d’ici à ce que le souffle lui revînt et que le souvenir de sa jouissance s’évacua hors de ses songes. Jamais il crut tel plaisir envisageable. Qu’il y goûta avec une telle intensité ne contribua qu’à mieux asseoir Marmelade comme déesse dans son esprit à présent éclairci d’avoir été si bien vidangé.

Marmelade, son office divinement accompli, était restée quiète entre les cuisses du dévot, là où elle y avait laissé ses tendres griffures ; comme une déesse jalouse venue marquer son adepte de son sceau. Elle attendait à présent de son avoué qu’il prit l’initiative attendue d’un fervent de son ordre. Paisible et auguste, bien que logée si indécemment, elle posait sur lui un regard puissant, renforcé sans doute de la sève dont elle avait fait bombance jusqu’à se ragaillardir.

Eugene, reconnaissant et extatique des sensations éprouvées, aurait voulu se lover contre elle, multiplier les caresses, et se fondre tout contre son corps. Mais il y renonça. Elle était déesse et il lui était subordonné ; une telle familiarité aurait tenu de la profanation, il le savait. D’autant qu’à présent que leurs effusions libidinales s’étaient évanouies, que la chaleur des corps et les senteurs de rut s’étaient lentement dispersées, toute expression de proximité, à moins qu’elle ne fut requête divine, aurait alors été déplacée.

- Déesse Marmelmuche, chercha-t-il à scander avec force, c'est décidé, je nous ferai nous envoler au-delà du ciel grillagé !

Cet homme-là, comme tous ses congénères, réfléchissait apparemment bien mieux les couilles vides. Doté d’une énergie nouvelle – notamment suggérée par l’euphorie de l’instant – il s’empara de son carnet après l’avoir cherché à tâtons de sa main. Dedans, il y nota en priorité qu’il était adepte du culte de Marmelmuche ; qu’il lui serait agréable en toute doléance, et consentirait à lui accorder une « offrande » de corps afin de lui faire honneur. Un dessin approximatif – et plutôt brouillon – de sa déesse fut rajouté de sorte à ce qu’il sut qui révérer, et en quels termes. Cela, il l’avait griffonné à une vitesse folle tout en s'habillant d'une main.

- C’était vous celle mentionnée par mon tatouage, y'a pas de doute maintenant ! Assura-t-il en brandissant l’intérieur de son bras droit où y était inscrit « retrouve-la ». Laissez-moi le temps d’immoler mes anciens dieux histoire de faire les choses bien et je vous suivrai dans vos bénédictions partout où vous irez.

Parce qu’elle avait fait preuve de bien des égards à l’endroit de ce drôle de paroissien, Marmelade s’était semble-t-il encombrée d’un compagnon de route particulièrement envahissant. Chaque parole et chaque geste professé à son endroit n’avait en effet que mieux subordonné Eugene à son culte ; un dont il fut l’auteur sur un bête malentendu, et sur lequel il avait à présent décrit les rites dans son carnet. Osant se lever, ayant le sentiment toutefois de s’être fait scier les pattes, l'amnésique s’inclina préalablement devant la divine créature dont il s’enorgueillissait de la savoir maculée de son jus d’homme de la bouche au menton. Il la trouvait si belle ainsi qu’il s’en émoustillait presque, son sexe rabougri reprenant un semblant de contenance.

- ‘agdez, ‘agadez ! S’agitait-il entre deux coups de crayon compulsifs dans son recueil-mémoire.

Inarrêtable, doté d’une vigueur nouvelle, se sentant plus léger que jamais, Eugene fit le deuil de son compagnon le canapé et le retourna afin de le placer sur la tranche, dressé à la verticale. Péniblement, après qu’il se fut cassé la gueule à trois reprises en cherchant à l’escalader, il avait ainsi couvert près des deux tiers de la distance séparant le fond de la fosse à la liberté.

- Vous avez plus qu’à vous servir de moi comme échelle pour retourner vers les cieux, déesse !

L’équilibre était bancal, mais la Crazilles était élancée et agile ; la démonstration n’étant alors plus à faire dans ce registre. Gracile de ses orteils à la pointe de ses cheveux, perchée du haut de ses deux mètres, elle pouvait ainsi atteindre les barreaux de bois situés au sommet de leur enclos de fortune. La félicitée s’était ainsi présentée à elle après qu’elle usa de ses faveurs sur un imbécile invétéré. Peut-être finirait-elle par croire elle-même en sa magie tant elle avait si bien domestiqué ce spécimen revêche, à présent acquis à la cause de l’évasion qui ne demandait plus qu’à poindre.

- Grimpez que je vous dis ! Insista son fervent. On ira à votre sanctuaire après qu’on les aura zigouillés les autres. Vous croyez qu’on peut prendre le canapé avec nous en partant au fait ? Il est pas encore trop trop lourd, je peux le porter facile. Ajoutait-il en gonflant les muscles afin de gagner en valeur à ses yeux, manquant de peu, au passage, de tomber de son perchoir de fortune.

Bien qu’il s’avéra débonnaire et qu’il fit preuve d’une initiative remarquable, certains détails cuisant laissaient encore entendre que, bien que doté d’un esprit plus clairsemé après son « offrande », Eugene demeurait un parfait abruti. Du reste, à peine érudit des affres de la volupté, il ignorait que la divine créature l’ayant délesté de ses tourments n’avait, quant à elle, pas joui à satiété après qu’elle l’eut privé de son nectar. Aussi ne savait-il rien de la réelle dévotion dont elle avait fait preuve à son égard sans qu’elle n’en fut récompensée en retour.
Mais l’heure n’était apparemment plus aux polissonneries alors que le monde s’offrait à eux. Sous réserve en tout cas qu’Eugene ne tomba pas du canapé branlant qu’il s’en était allé dresser laborieusement en vue de leur évasion.


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