La femme-plante ne relève pas le lapsus de la femme-chat. Tout simplement, parce qu’elle ne comprend et ne le juge pas utile. Plutôt que de serrer la main qui lui est tendue, tend les siennes. Elle touche la chevelure de l’étrange créature, fascinée par cette étrange couleur bleue qu’elle arbore. Elle lui masse ses oreilles, descend sur le cou. Les mains esquivent l’étrange collier. Elles viennent masser les épaules et le dos. Les bras sont examinés, les aisselles observées. Les seins sont lentement pétris entre les mains végétales et les leur sommets entre les doigts. L’exploration se poursuit en passant sur le ventre et en chatouillant le nombril. Le voyage des mains continue, elles examinent diligemment les jambes et les écarte. Une examine l’entrejambe, elle caresse la vulve, le clitoris. L’autre main caresse les fesses, l’entre-fesse, titille l’œillet brun. Le contact avec la fourrure, un contact qu’Akita ne connaît pas, plus qu’elle ne connaît le mot "fourrure", avait attiré la femme-plante au-delà de tout respect pour l’intégrité physique de la féline créature ou de tout respect des, sans que cela n’émeuve la végétale créature. Sa curiosité satisfaite, elle relâche son étreinte sur le pauvre être qui la saluait.
"-Akita n’a jamais vu cette couleur, ni d’être comme Kana.
Malgré son attitude, la tactile créature ne semble pas montrer de gêne ou de peur. Ses yeux ne reflètent que la curiosité et l’interrogation. Une de ses mains continue de caresser distraitement l’épaule de Kara, appréciant le contact avec son étrange fourrure.
"-Akita est une plante. Mâle, femelle, mâle et femelle, plusieurs fois mâle, plusieurs femelle, plusieurs fois mâle et femelle, tout ce qu’elle veut."