Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Mahès

Terranide

Les regards curieux des passants sur sa fourrure majestueuse lui rappelaient pourquoi il avait évité les villes pendant si longtemps. Il était unique, différent, et les regards scrutateurs et les murmures étouffés des humains lui pesaient sur le cœur. On l'avait appelé Terranide, alors qu'il était tellement plus. Il ne pouvait pas prendre chaque idiot qui l’apostrophait pour lui expliquer qu'il était un ligre, l'union d'un lion et d'une tigresse. Il n'était pas un simple Terranide, sa lignée avait une pureté exceptionnelle des deux côtés. Mais il ne pouvaient pas comprendre. Eux n'avait pas vécu dans le manoir de Grand Père. Alors Mahès c'était résigné a les laisser dans l'ignorance et à passer sans leur accorder un regard.

La ville était extrêmement étrange. Ce n'était clairement la Ville. Des forêts de métal et de verre torturés semblaient avoir poussé dans des formes beaucoup trop géométrique pour être esthétique. Comme si quelqu'un avait pris tout les cauchemar d'un claustrophobe et les avait mélangé, au point que même le ciel semblait inaccessible. Mahès tentait de respirer par la bouche depuis un moment, l'odeur étant terriblement forte. Beaucoup trop d'informations, noyé sous la masse d'une dégradation de l'air.

Et les grands hommes de métal aussi. Mahès les regardait mais ceux-ci ne lui rendaient pas son regard, comme s'il n'existait pas. Il y avait beaucoup de femmes aussi qui le regardait. Mahès n'avait rien contre ce regard, mais dès qu'il s'approchait elle s'enfuyaient en hurlant. Comment établir un contact si les gens partaient avant même de lui parler ?


« Mais il est tout nu ! »

Mahès regarda la personne qui venait de faire cette affirmation pas très finaude. Il n'était pas tout nu, il avait enveloppé ses pattes arrière des meilleurs sabots à la doublure de soie. Et que dire des hommes de fer, eux aussi ils ne portaient aucun vêtement et personne ne les montraient du doigt. Il s'avança vers celle qui venait de faire cette réflexion et qui tendait un … tube ? Un tube. Ces gens étaient fous. La preuve, elle parlait aussi à sa main qu'elle avait collé contre son oreille. Est-ce que Mahès devait faire pareil ? C'était comme ça qu'ils communiquaient ?

Mahès soupira et continua son chemin. Enfin … il essayait de repérer un chemin pour le prendre, mais là c'était compliqué, toute les rues larges se ressemblaient. Il entendit un bruit perçant venir vers lui et un monstre de métal s'arrêta, dégorgeant des gens en bleus, un homme et trois femmes. Enfin des gens a qui parler, ils allaient bien lui expliquer où il était.

Seraphina Grimshaw

Humain(e)

« Au revoir, Seraphina. Bonne fin de journée ! »

« Mmh, oui, salut. »

Seraphina salua sa collègue avec une relative indifférence, sans prendre la peine de croiser son regard. Elle n'avait pas d'affection particulière pour elle, mais pas vraiment d'animosité pour autant. Tout au plus, elle était légèrement irritée par son optimisme et sa perpétuelle bonne humeur. Mais ça restait tolérable, songea-t-elle. Sur le mur, dans un placard prévu à cet effet, elle rangea son trousseau de clé avec les autres. Puis elle scanna son badge, et un bip sonore lui signifia la fin officielle de son service pour la journée. La gardienne de prison pouvait rentrer chez elle.

Sur le chemin du retour, elle se perdit dans ses pensées. Sa journée avait été assez ordinaire. La prison était relativement calme, ces derniers jours, sans débordement. C'était une bonne chose en soi, après tout, mais Seraphina était quand même un peu déçue, car cela impliquait aussi que les opportunités de punitions étaient rares. Et c'était la partie de son travail qu'elle préférait. Elle soupira. Peut-être que si elle provoquait certains prisonniers...

Au détour d'une rue, des cris de foules la tirèrent de sa rêverie. Elle ne percevait pas de danger ou d'hystérie, mais manifestement quelque chose d'atypique était en train de se produire. Guidée par sa curiosité et par les bruits, elle se dirigea vers la source de ce brouhaha. De loin, elle ne pouvait pas manquer la vue d'un homme-lion, si grand qu'il surplombait la foule. Quelques coups de coude plus tard, elle parvint à se faufiler jusqu'au premier rang, et remarqua qu'une escouade de policières entourait le terranide, les armes dégainées et pointées sur lui. Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien se passer ?

La jeune femme tendit l'oreille pour comprendre, et déduit assez rapidement qu'elle faisait face à un dialogue de sourds. Le terranide voulait des réponses à ses questions, visiblement un peu perdu, et les policières voulaient qu'il abdique à leur sommation. Le ton montait, et tout autour, une foule agitée qui se demandait comment tout cela allait se terminer, le téléphone dégainé et prêt à immortaliser la scène.

Une lueur de malice scintilla alors dans ses yeux bleus. Peut-être qu'elle avait un coup à jouer dans cette histoire... Brisant le cercle, elle s'avança vers les policières, levant les mains en signes d'apaisement. Avec sa tenue de gardienne, le képi sur la tête, et la matraque attaché à sa ceinture, elle espérait que cela donnerait un peu de crédibilité à ce qu'elle allait dire, au moins pour être écoutée.

« Mesdames les agentes ? Je m'appelle Seraphina, gardienne de troisième quart à la prison Lodestar. Il s'agit de mon terranide, hum... Grosminet. Je l'ai obtenu très récemment, et il ne s'est pas encore adapté à la vie à Tekhos. » se justifia-t-elle, en reluquant le terranide, nu de la tête aux pieds. Un beau spécimen, songea-t-elle, un sourire en coin, avant de poursuivre. « Je suis vraiment désolée pour tout ce raffut inutile, il n'est pas dangereux, vous savez ? Je dois signer une déposition, ou je peux le ramener chez moi ? »

Seraphina, un poil manipulatrice, s'était bien gardée de mentionner les autres options, comme la garde-à-vue. La jeune femme sourit aimablement, à qui elle pensait être la cheffe de l'escouade. Tandis qu'elle hésitait, ses deux autres collègues, tenaient toujours l'étranger en joue, pendant que le troisième, un homme qui n'avait pas le droit de porter des armes à feu, brandissait nerveusement une matraque télescopique. La foule commençait à montrer de bref signe d'hostilité, avec des insultes scandées comme "Sale homme-lette !" ou "Retourne dans ta niche !". Rien d'inhabituel, mais plus vite la situation se résolvait, plus vite la foule se disperserait. Et c'était à la police d'en décider.

Mahès

Terranide

Re : J'aime bien ma citadine, petite, pratique, douce et étroite [PV]

Réponse 2 mercredi 05 juillet 2023, 15:22:04

Mahès ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Mais il savait lire le langage corporel. Même s'il ne comprenait pas comment la chose que la policière pointait sur lui pouvait être dangereuse, la position du corps ce celle-ci était sans équivoque, elle pointait une arme vers Mahès. Il vit aussi le langage corporel des deux autres policières, qui la considéraient comme la chef de la meute. L'homme lui montrait aussi qu'il était soumis, mais il faisait partie aussi de la meute de quatre. Mahès analysa tout ça avec ses propres perspectives et tourna ses mains pour les montrer vides.

_ Bonj ...

_ TA GUEULE ! Mains en l'air, sans geste brusque !

Mahès obéit, levant bien haut ses mains, mais il sentit aussitôt un tremblement dans la posture des policière. Il avait fait quelque chose. Ou elles s'étaient rendu compte de sa taille, il était effectivement bien plus grand qu'elle ainsi. Mais l'une d'elle chuchota.

_ Chef, il a sorti ses griffes, on l'abat ?

Mahès soupira bruyamment, évidemment que ses griffes étaient sorties, c'était une conséquence anatomique, si ses bras étaient tendus, ils appuyaient sur ses coussinets qui faisaient sortir ses griffes. Mais ça ne voulait pas dire qu'il allait attaquer. La fille continua.

_ Il l'air énervé, on pourra dire qu'il nous a foncé droit dessus.

_ Non la protection animale va encore me faire chier. On tire que s'il attaque. GARDE LES BRAS LEVÉS !


Mahès avait juste légèrement baissé ses mains pour rentrer ses griffes, essayant de comprendre elles agissaient étrangement, elles voyaient bien qu'il les comprenait, mais elles agissaient comme s'il ne les comprenait pas. Il réfléchissait encore à réussir à les calmer quand quelqu'un émergea de la foule. Mahès ne regarda pas vraiment son apparence, mais surtout sa démarche. Elle était sûre d'elle et dominante. Instinctivement, les deux autres policières s'écartèrent légèrement pour laisser les deux femmes discuter.

Quand elle eut formulé sa demande Mahès réfléchit rapidement, soit il négociait avec elle, soit avec les quatre policiers énervés. Il prit exemple sur le policier mâle, rétractant légèrement sa tête entre ses épaules, pliant ses bras et ses jambes pour paraître légèrement plus petit, puis il se plaça doucement derrière la femme, légèrement en retrait bien qu'il la dépasse en taille. Il vint murmurer à son oreille.


_ Je vais faire semblant. Mais je m'appelle Mahès.

La femme ne répondit pas, mais son bras se détendit et avec une certaine aisance, elle le caressa doucement dans sa crinière, déclenchant un ronronnement sourd chez Mahès. Au moins, cela confirmait leur histoire.

La policière semblait moins sur ses gardes. La possible invasion terranide venait de se transformer en simple affaire de mœurs. Elle rengaina son arme et s'approcha de la femme, sans jeter un regard à Mahès.


_ Madame, je vais passer l'éponge aujourd'hui parce qu'il n'a rien fait de mal. Mais si cela se reproduit, vous aurez une amende et nous devrons placer votre animal en fourrière.

_ Hey je suis pas un anim … Aïe !


Mais elle était complètement dingue ! Elle lui avait griffé le cou ! Elle se rendait compte que s'il répliquait de la même manière elle aurait une place toute désignée pour le cimetière ? Mais elle était dangereuse pour elle-même cette fille !

_ Frank, ton maillot de rechange.

L'homme commença à grogner et la femme répéta son nom d'un ton menaçant. Le policier retourna dans le véhicule et tendit à Mahès deux vêtements blancs. Une sorte de short serré et un t-shirt qui ne lui allait pas du tout. Mahès les enfila et sentit immédiatement le tissu le comprimer. Il allait s'en débarrasser le plus rapidement possible.

_ Rentrez directement chez vous avec votre animal madame où je vais devoir sévir.

Seraphina Grimshaw

Humain(e)

Re : J'aime bien ma citadine, petite, pratique, douce et étroite [PV]

Réponse 3 vendredi 07 juillet 2023, 00:18:43

Seraphina observait silencieusement, croisant mentalement les doigts. La tension de la police était presque palpable. Elle ne doutait pas que sa petite histoire bien ficelée ait son petit effet, et qu'elle aurait gain de cause, mais au fond, tout était possible. Pendant ce moment de réflexion, qui parut durer une éternité, le terranide chuchota pour corriger son prénom. Elle balaya sa remarque d'un revers de main, comme s'il s'agissait d'un détail sans importance. En revanche, elle était assez rassurée de voir qu'il la suivait dans son histoire, et pour lui donner plus de crédibilité, elle le grattouilla doucement la crinière, comme elle le ferait à un chat.

Finalement, la police abonda dans son sens, et jugea que la situation n'en valait pas la peine. Le sourire aux lèvres, Seraphina acquiesça comme une bonne citoyenne, ravie que son histoire ait fonctionné. Ce n'était que le début. Maintenant, elle avait hâte de pouvoir récolter les fruits de son travail. Alors que Mahès allait répliquer, elle s'empressa de le faire taire. Ce n'était vraiment pas le moment de tout faire capoter !

« Oui oui bien sûr, madame l'agente ! Vous n'entendrez plus parler de nous, je m'assurerai qu'il ai bien retenu la leçon. Promis ! » Elle se tourna vers l'homme-ligre, et ajouta. « Allez Grosminet, sois gentil et excuse-toi. »

Comprenant que la tension était tombée, et que rien de croustillant n'allait se passer, la foule finit par se disperser, dans un brouhaha de propos mêlant indignation et déception. On apporta à Mahès de quoi se vêtir avec un minimum de pudeur, et Seraphina pouffa de rire en voyant le résultat. Les coutures menacèrent de craquer lorsqu'il enfila la tenue, manifestement trop courte et étroite pour lui. Remerciant une dernière fois la police, elle les salua et quitta la scène, en emmenant le terranide avec elle, lui tenant la patte.

Maintenant qu'ils étaient tirés d'affaire, c'était le moment pour la jeune femme de capitaliser sur la situation. Tandis qu'ils marchaient dans les rues, en direction de son appartement, elle lui expliqua la situation.

« Hé bien dit donc, on peut dire que tu as eu chaud. La police n'est pas tendre avec les petits délinquants, ici. Encore moins avec les étrangers. Ou les terranides. Ou les hommes. Alors si en plus tu cumules les tares... Tu aurais pu finir abattu sur place, ou placé en garde à vue. Et, honnêtement, je ne sais pas lequel serait le pire, la police a une définition très laxiste de ce qui relève de la bavure, pour les gens comme toi. »

Ils s'arrêtèrent à l'entrée d'une barre d'immeuble en mauvais état, des graffitis sur les murs, la porte tordue qui ne se fermait plus, la vitre cassée. Elle se tourna ensuite vers le terranide, et poursuivit.

« Comme je le disais, ça aurait pu très mal tourner. Heureusement que j'étais là pour toi... mmh, Nalas, c'est ça ? Qu'est-ce que tu faisais là, d'ailleurs ? »

Elle reprit ensuite le fil de sa conversation. Elle hésita à adopter une approche mielleuse, plus manipulatrice, pour l'inciter à obtenir de lui ce qu'elle voulait. Mais à première vue, Mahès lui paraissait être quelqu'un de plutôt perspicace, et honorable. Elle préféra donc jouer sur cette fibre, et adopter une approche plus directe.

« Si je suis intervenue, ce n'est pas par bonté de coeur, tu dois t'en douter. Quoique, peut-être un peu, je ne suis pas un monstre après tout... enfin. Tel que je vois les choses, tu as une dette envers moi. Je dirais même que je t'ai sauvé la vie, en un sens. Et, en retour, je ne demande pas grand chose. Disons, 24 heures de ton temps. Tu t'engageras à me servir, et devras inéluctablement m'obéir. 24 heures, seulement. Ensuite, ta dette sera payée, tu seras libre de retourner à tes aventures. Peut-être même qu'on te trouvera des vêtements adaptés pour éviter d'attirer la police une nouvelle fois, héhé. »

Seraphina lui sourit, son visage froid ne trahissant ni malice, ni bienveillance. Juste un sourire de circonstance, sincère.

« La réponse ne tient qu’à toi. Tu es libre de tes choix, et de leurs conséquences. Si tu acceptes, il suffit de me répondre "Oui, maîtresse". »

Mahès

Terranide

Mahès suivit la femme sans trop comprendre ce qui s'était passé. Ses nouveaux vêtements le grattaient, et il avait été obligé de marmonner des excuses, sans même savoir pour quoi ils devraient s'excuser. Il n'était pas nu, pas entièrement, et il y avait des animaux qui se promenaient nus. Pourquoi n'aurait-il pas le droit, lui aussi ?

Mais la police les avait laissés tranquilles et lui avait même offert des vêtements. Ils le grattaient, ébouriffaient sa fourrure lustrée et contraignaient ses muscles. Chaque mouvement qu'il faisait semblait lui infliger une nouvelle brûlure, comme si une fibre rugueuse se tordait à chaque instant. Bon, il exagérait peut-être, mais il avait besoin de rejeter sa mauvaise humeur sur quelque chose, et les vêtements inconfortables étaient une cible facile.

Il n'avait pas remarqué que l'endroit où ils arrivaient était beaucoup plus délabré. Toujours aussi grand, hideux et géométrique, mais là où avant les bâtiments cultivaient une impression de perfection et d'immuabilité, ceux-ci avaient clairement subi les ravages du temps.

La femme lui expliqua quelque chose, et sa voix le détourna un instant de ce qui l'entourait. Pas vraiment ce qu'elle disait, Mahès ne comprenait pas pourquoi la police voudrait baver sur lui. Mais c'était une belle femme, sa tenue moulant ses courbes de manière à ce que quelqu'un de la taille de Mahès se noie littéralement dans la profondeur de son décolleté. Il se contentait de regarder avec les yeux, mais il aurait bien aimé le faire avec les mains.


_ C'est Mahès, Ma hhhhhhh ès.

Même si le "H" était muet, le nom se prononçait en deux temps. Bien sûr, aucun des habitants de ce monde ne le prononçait avec l'accent chantant de sa mère, mais il essayait tout de même de montrer comment il préférait être nommé.

Elle lui expliqua clairement ce qu'elle voulait. Ce n'était pas ce que le ligre avait prévu, mais d'un autre côté, il avait prévu une promenade et cela s'était transformé en attroupement. Néanmoins, il voulait clarifier les choses avec elle.


_ J'ai joué le jeu tout à l'heure, mais je ne suis pas un animal. Je veux que tu l'intègres bien.

Néanmoins, il avait déjà joué à ce jeu avec des clientes de la Ville. Il avait compris ce qu'elle voulait, et il ferait bien attention de le lui donner, même s'il aurait préféré qu'elle ne marque pas autant la demande d'obéissance.

Il regarda autour d'eux et ne vit personne. Ceux qui s'aventuraient dans ce quartier rentraient bien vite chez eux. Pour l'instant, ils étaient seuls dans la ruelle, et Mahès voulut lui montrer ce qu'il savait faire. Qu'elle donne autant d'ordres qu'elle veut, lui était tout autant dominateur.

Sans la prévenir, il la plaqua contre un mur, avec assez de force pour la surprendre, mais sans vouloir lui infliger de blessure. Il savait doser sa puissance lorsqu'il désirait exprimer sa force. Puis, sans attendre, sa gueule vint s'emparer de son cou. Ses crocs se plantèrent dans la peau tendre, mais ne lui firent aucun autre mal que quelques traces de salive. Il appuya, voulant lui faire sentir qu'en un instant, il pouvait serrer suffisamment fort pour mettre fin à sa vie. En même temps, il la retenait contre le mur de ses bras. Puis, lentement, il relâcha l'étreinte de ses crocs, remontant jusqu'à son oreille.


_ Oui, maîtresse.

Il la maintenait toujours fermement contre le mur, ses pieds ne touchant plus le sol, tandis qu'il la regardait droit dans les yeux. Elle avait le pouvoir de lui donner des ordres, de lui dicter ses envies. mais dans certains aspects, c'était lui qui avait le pouvoir.

Seraphina Grimshaw

Humain(e)

Re : J'aime bien ma citadine, petite, pratique, douce et étroite [PV]

Réponse 5 mercredi 12 juillet 2023, 21:37:05

Oui ? Non ? Peut-être ? Seraphina attendait patiemment sa réponse. Mais elle ne se faisait pas de soucis. Avec l'expérience, elle avait appris à mieux cerner les gens, et le fait que le terranide n'ait pas été choqué par sa suggestion était bon signe. Elle le toisa de haut, de son regard bleu imperturbable. Enfin, de haut... au sens figuré. Ce n'était pas du haut de ses 160cm qu'elle pouvait regarder qui que ce soit avec hauteur, encore moins le colosse qui se tenait face à elle.

- Y-yaah !?!?

Elle poussa un bref cri de surprise. En un instant, elle se retrouva soulevée de terre, plaquée contre le mur. Avait-elle été trop loin ? Un frisson d'effroi traversa son échine. La jeune femme était effrayée, mais pas paniquée. C'était son quotidien, de fréquenter des gens dangereux, voire le fond de raclure de l'humanité ou d'autre peuple à conscience. Néanmoins, sentir son souffle chaud sur son cou, la pression de ses crocs contre sa peau, cela donnait une toute autre perspective à la vie. Suspendue, elle ne disait rien, ni ne respirait plus, dans une attente angoissante.

Jusqu'à ce qu'il murmure les mots magiques. Après un discret soupir de soulagement, Seraphina put enfin reprendre son souffle. Son coeur battait la chamade. Était-ce de la peur, ou... de l'excitation ? Dans tout les cas, elle reprit bien vite du poil de la bête.

- Oho, je vois. Le chaton montre les crocs, huh...

Toujours maintenue en l'air, aussi facilement qu'une poupée de chiffon étant donnée son gabarit, elle ne se débattait pas, et se laisser aller avec le flow. Mieux, elle joua même le jeu, et s'installa plus confortablement. Elle enlaça le terranide, un bras à son cou, et les jambes autour de sa taille, croisées derrière son fessier. Avec une pointe d'insolence, elle posa l'index de son autre main sur le museau du lion d'un geste maternaliste.

- Oui, bien sûr, tu n'es pas UN animal.

Une petite pause, un sourire en coin, et elle ajouta.

- Tu es MON animal, héhé.

Elle avait voulu le promener plus longtemps dans les rues, s'amuser un peu a ses dépends ou ceux des passants, mais le réflexe animal de Mahès l'avait toute troublée. Et maintenant, elle avait envie de toute autre chose.

Elle fouilla dans la petite sacoche attachée à sa ceinture, et tendit à Mahès un petit trousseau de clé. Avec un ton malicieux et un sourire amusée, elle lui indiqua.

- Et là, la maitresse veut que son animal de compagnie la porte et aille la déposer chez elle, dans son lit. Avec délicatesse bien sûr, tu ne voudrais pas blesser ta nouvelle maitresse, mmh ? C'est au 6eme étage, porte à droite. Oh, et l'ascenseur est cassé.

Cela faisait bien 4 ans que l'ascenseur ne fonctionnait plus. A l'image du quartier, délabré et mal entretenu. Ce n'était pas le pire endroit de Tekhos, mais s'il y avait un classement, il y aurait matière à être nominé. Pour une employée, Seraphina était pauvre, et un petit appartement ici était tout ce qu'elle pouvait se permettre. Il y avait cependant tout le confort nécessaire, une cuisine-salon, une salle de bain, une chambre, et des meubles autour desquels il fallait slalomer pour se déplacer. Étonnamment (ou pas), tout était entretenue et bien rangé. Même si la décoration, par son absence, lui donnait un caractère assez froid et austère. A l'image de sa locataire ?

Mahès

Terranide

Re : J'aime bien ma citadine, petite, pratique, douce et étroite [PV]

Réponse 6 vendredi 14 juillet 2023, 11:13:11

Elle avait du cran, malgré sa démonstration de force, elle s'était vite fait à lui, il sentit ses jambes l'enserrer, le garder contre elle, comme si c'était elle qui décidait, comme si elle n'était pas totalement à sa merci. Elle continuait de le traiter d'animal, mais avec cette nuance de possession, elle rabaissait et rehaussait en même temps ce statut.


_ Je préfère être votre chaton maîtresse si ça ne vous dérange pas. Ou Mahès.


Il avait un nom tout de même, même s'il aimait beaucoup les petits surnoms amoureux, son nom était quand même joli à ses oreilles. Et vu qu'elle le traitait d'animal, il avait une idée pour le lui faire payer.


Doucement, il la souleva, modifiant sa prise sur elle pour la porter dans ses bras. Elle n'était pas lourde, mais ça ne voulait pas dire que ce serait facile, monter plusieurs étages serait une épreuve, surtout avec un morceau de chair aussi succulent dans ses bras. Il aurait pu la plaquer là, contre le sol, mais il se retint. Il mit le trousseau de clé à son petit doigt, ne s'interrogeant pas plus sur sa forme étrange. Doucement, il la plaqua contre lui, ses griffes sur ses fesses pour la soutenir le plus facilement possible, tant pis si elle sentait ses petites pointes.


Mahès commença l'ascension, pas après pas, essayant de ne pas tenir compte de son délicieux fardeau, du fait qu'elle bougeait en retour à chacun de ses mouvements, que malgré ses efforts elle glissait lentement, doucement, jusqu'à son bas-ventre, jusqu'à sentir sa virilité érigée qui cherchait à sortir de l'écrin de ses vêtements.


Il atteint le premier palier, retenant son halètement. Il pouvait tenir encore cinq étages comme celui-là, il le sentait, mais il allait devoir faire quelques pauses, il en profita pour soulever encore la jeune femme, l'installant mieux sur son corps pour ne pas le gêner, mais la gardant quand même contre lui. Puis il la plaqua brutalement contre un mur, mordant son cou. Pas comme à l'entrée ou il y était allé lentement pour la soumettre, là il mordit sans douceur, mais sans la volonté de la marquer, juste qu'elle sente ses crocs.


Il repris l'ascension sans rien dire, sans plus expliquer son geste, peu importait qu'elle lui interdise, il était son animal, et des fois un animal agissait comme tel, sauvagement. Il prit confiance dans sa forces et ses mains commencèrent à se balader sur le corps de la femme, sa maîtresse, la soutenant, mais commençant à jouer avec elle.


Au deuxième étage, il la plaqua une nouvelle fois pour mordre, plus doucement, plus tendrement, faisant durer le plaisir avant de la réaligner sur son corps pour la porter plus facilement. Ses muscles commençaient à grimacer, mais il pouvait le faire, il pouvait continuer. Il se focalisa sur la récompense qu'il exigerait.


Elle glissa tout le long de la montée sur son corps, à chaque pas, jusqu'à se trouver contre sa virilité. Les deux sexes se caressaient au travers des vêtement, rendant difficiles de se concentrer sur autre chose. Il ne s’embarrassa pas de douceur au troisième étage, il la souleva soudainement pour mordre un sein, cette fois voulant laisser une trace, une marque, peut être lui faire mal aussi, pas longtemps, mais qu'elle sente ce qu'elle lui faisait subir. Puis au quatrième étage, il mordit l'autre, plus doucement, avec moins d'exigence, sans la marquer.


Mahès la regarda au cinquième étage, Elle sentait ce qu'il voulait faire, mais elle pouvait donner tous les ordres qu'elle voulaient, ses crocs revinrent à sa poitrine, suçant, tirant, poussant le tissu, forçant le sein à jaillir libéré des vêtements. Il la porta ainsi sans rien dire, ses mains sur ses fesses, passant sous ses vêtements pour caresser ses fesses, bougeant brusquement à chaque fois qu'elle essayait de remettre ses vêtements en place. Elle était totalement en son pouvoir et il en abusait un peu, mais il sentait que ça faisait partie des droits implicites qu'elle lui avait donnés.


Au sixième étage, il enfonça la clé, la plaquant contre la porte, attaquant le sein libre de nouvelles morsures et suçons alors que la clé tournait et ouvrait la porte. Il eut tout juste la présence d'esprit de reprendre la clé et de claquer la porte derrière eux.


Le petit appartement était propre, bien rangé et nettoyé malgré l'extérieur, mais semblait vide. Rien qui n'était vraiment à elle. Tout semblait froid, mécanique. Mahès s'avança, portant toujours la jeune femme, sa queue bougeant à droite et à gauche de façon parfaitement calculée pour mettre un bazar ''accidentel'' sur son passage. Heureusement que l'appartement était haut, il pouvait déplacer sans se cogner. Il n'essaya pas de lui en mettre plein la vue, ses bras commençaient à hurler de souffrance, il voulait juste aller sur le lit où il la déposa peut-être un peu violemment.


Mais avant qu'elle ne fasse le moindre mouvement, il lui prit les jambes, les soulevant. Pendant tout le trajet, il s'était ingénié à défaire tout ce qui retenait ses vêtements, en haut comme en bas. Dans un long frottement d'étoffes, ses cuissardes partirent. Il claqua brutalement ses fesses, puis lui fit reposer les jambes, les massant, lentement, doucement, s'occupant d'elle avec ardeur. Elle devait avoir senti et maintenant vu son érection, mais il ne dit pas un mot, lui faisant profiter de son massage avant de se dresser au-dessus d'elle


_ Maîtresse, vous voulez autre chose ? Un massage du haut ? Une autre morsure ? Une fessée ? Peut-être à boire avant que je ne vous prenne violemment ?


Non il n'accepterais pas qu'elle coupe à la dernière partie, la montée avait été épuisante et elle allait devoir payer d'une manière ou d'une autre.


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