La bouche à demi ouverte et les yeux écarquillés derrière ces petites lunettes qui n’avaient de cesse de tomber sous le coup des légers mouvements impulsés par mon bras, je ne lâchais rien de ce petit jeu voyeur auquel je m’adonnais.
Il fallait me comprendre, jamais n’avais-je ne serait-ce qu’espéré voir pareille chose en vrai ! Foutue comme une véritable bombe atomique -de celles que l’on ne voit que sur le net, à la télé ou dans quelques clips encore-, la pulpeuse chaudasse qui faisait vriller toutes les têtes était quand même là en train de se faire du bien… dans un lieu public !
Oui, alors très bien, la petite blonde s’était écartée des zones les plus bondées pour faire ça plus à l’abri des regards, dans un coin plus tranquille, mais quand bien même, il paraissait sensé d’imaginer qu’elle devait prendre plaisir dans un lieu où on risquerait de la voir. Sinon, pourquoi faire ça là ?
Voilà du moins tout ce que je me racontais pour essayer me convaincre qu’il n’y avait aucun mal à faire ce que j’étais à en train de faire. Et puis bon, il y en avait d’autres, des curieux, d’autres yeux, un peu plus lointains et distants certes, mais qui comme moi, ne lâchaient pas ce gros cul dandinant du regard.
À forces de va-et-vient humides mais surtout chauds, le premier bâtonnet de bois finit par se déloger de lui-même, glissant longuement en un petit bruit, visqueux et particulièrement caractéristique, pour tomber hors de cette petite chatte maintenant pleine de sucre. À cette vue, je me raidissais encore, n’en revenant toujours pas que ce petit bâtonnet ait, lui aussi, eu plus d’expérience sexuelle que moi au cours de sa vie pourtant si courte.
Mais tout sembla basculer d’un coup… d’un seul…
Alors que je rampais doucement, m’approchais un peu pour voir tout ça d’un peu plus près, le bâton bien raide alors que la blonde agitait longuement la friandise dans son fondement, celle-ci finit par se l’extirper soudainement. Un petit « plop » survint, et tout le sucre coloré vint s’épandre, depuis son petit orifice ouvert, tout le long de sa belle raie marquée par son bronzage.
J’étais à peine à un mètre d’elle, ou d’eux, lorsque, sans se tourner pour me voir, elle tendit sa main vers moi pour me tendre le bâtonnet qu’elle venait de se fourrer dans le cul.
Ses mots, comme ce ton qu’elle prenait, me flanquèrent un grand frisson. Je comprenais bien vite comme j’avais été démasqué, mais aussi comme elle devait être consciente, depuis un moment déjà, de ma présence. Présence qui, en aucun cas, ne l’avait visiblement arrêtée, ou freinée dans ses envies de se farcir…
Rampant encore un peu pour venir à elle, comme elle me le demandait, tout rouge du fait d’être ainsi pris sur le vif, je finissais par me lever. Ayant constaté douloureusement comme il n’était pas agréable de sentir ma bûche traîner dans le sable, j’avançais alors tout doucement, à genoux, la main tendue.
Hésitant, j’approchais. Tout cela me paraissait dégoûtant, mais… à bien y regarder…
Arrivé à sa hauteur, soufflant par le nez comme un taureau énervé, j’observais, détaillais l’énorme cul devant moi, sa belle raie tenue par un fil, son petit trou délicat suintant la glace… J’essayais de me convaincre. C’était… comme lui lécher le cul, non ? Indirectement. C’était… bien plus que tout ce que j’avais fait. Et plus que tout ce que j’aurais pu espérer.
« Heu… e-eh ben… o-ok »
Silencieusement, je hochais la tête après une lourde déglutition nerveuse. Sans oser la toucher, dans son dos, j’attrapais la glace entre mes doigts et la portait à ma bouche. De peur que ne transparaisse un goût au-delà de tout ce sucre, je croquais dedans à pleine dents et avalait d’un coup sec.
Honteux, je regardais tout autour de moi, évitant avec gêne les quelques regards tournés dans ma direction. Fort heureusement, en cet instant, tout le monde sembla vaquer à ses occupations… pfiou.
Sur le point d’exploser, sans plus penser à rien, je me contenta juste de faire ce que mon corps me dictait. Baissant mon short d’un coup sec, je lâchais un profond soupir de soulagement, laissant l’épais et long mandrin d’une quarantaine de centimètres rebondir à l’air libre, au-dessus de ces belles fesses dodues.
Je n’osa rien dire, mais bon… si elle se faisait du bien en public, j’imaginais que ça ne gênerait pas l’inconnue que je me mette également à mon aise.
L'ombre massive du large tronc se dessinait alors sur le sable, se projetant au-dessus de la jeune femme tel un drapeau.