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D'une colle deux profs. { Pv ~ Hase Aoi }

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Köda Hirobe

Humain(e)

D'une colle deux profs. { Pv ~ Hase Aoi }

vendredi 03 février 2023, 00:18:33

La vie est une chienne.

Une saloperie, du genre à vous faire croire que vous allez recevoir des bonbons à votre prochaine sortie, alors que finalement vous prenez dans la face que le père noël n'existe pas en même temps que le divorce de vos parents. Autrement dit, la vie est un bon gros doigt adressé à tout être doué d'une conscience, quelque chose qui est naturellement le cas de Koda. Alors bon, il est tout à fait vrai que le jeune homme ne s'était pas vraiment fendu d'une activité scolaire exemplaire depuis les deux derniers mois. Il était tout aussi vrai que sa propension à étudier une fois chez lui n'était pas non plus bien vive, ce qui se résumait à relire une fois son cours les weekends avant d'aller se permettre quelques heures de distractions bien méritées. Mais pourtant, le jeune homme pensait, actuellement, qu'il était sincèrement en droit d'en vouloir au monde pour ce qu'il vivait. Pour ce que l'on lui forçait à vivre même plutôt, car oui, ce n'était pas seulement une provocation du destin, non ! C'était, surtout et avant tout autre chose ... une provocation du système éducationnel.

Car le jeune homme avait été inscrit de force aux cours du soir. De FORCE ! Il n'avait même pas eut son mot à dire, ni même exprimé éventuellement l'intérêt de s'y présenter, pourtant l'éphèbe avait reçu sa convocation il y a deux jours, l'accueillant comme il se doit alors par un flot de grossièretés. La responsable de cette trahison, il avait mis un peu de temps à la trouver. Il faut dire qu'elle avait été vigilante la garce, profitant du fait qu'ils n'aient pas de cours ensemble la veille pour ne pas lui donner l'opportunité de se plaindre ou de contester cette convocation. Toutefois, dans la matinée, le jeune homme avait finalement acquis l'information cruciale qu'il recherchait, mettant le doigt sur un nom, une professeure qu'il appréciait pourtant, mais qui venait de bien tristement le trahir : Ubechi Kusino.

Professeure de Physique Appliquée... dont la moitié de la classe voulait pratiquer son physique. Il faut dire que cette toute jeune enseignante sortit tout juste de ses études. Tout au plus avait-elle sept ou huit années de différence avec ses élèves, ce qui donnait méchamment envie à certains. Pour ce qui était de Koda, l'idée ne l'avait pas vraiment effleuré, lui qui normalement préfère éviter les soucis immédiats. Par contre, maintenant qu'elle venait de le provoquer ouvertement, il ne comptait pas se débiner. D'ailleurs, ce matin déjà, il s'était présenté à son bureau, document en main, avant de finalement plonger son regard furibond dans les prunelles douces et calmes de l'adulte. Il lui avait demandé des explications, qu'il se doutait qu'elle était à l'origine de cette demande. Tout au plus, l'androgyne s'attendait à ce qu'elle perde un peu le contrôle, qu'elle soit déstabilisée par cette attaque frontale. A la place, elle lui avait sourit avec délicatesse, puis répondu ces mots, qui lui restaient désormais profondément ancrés en tête :

" Tu as de magnifiques compétences Koda, et tu les gâches en en faisait rien. Donc, je te force à étudier. Et je serais là pour te surveiller, sois en certains ! Je refuse que ton talent soit foutu en l'air parce qu'aucun adulte ne décide à te prendre en charge. "

Que répondre à cela ? Rien... Sur l'instant, l'efféminé fut tellement prit de court qu'il ne put avoir la moindre réaction. Il l'observa, béat, avant de regarder la convocation, puis de retourner en direction de sa place, complètement séché. Voilà, le monde était une traînée lubrique, lui un vermisseau sans répartie, et il se retrouvait, le soir, en heure de travail supplémentaire. Quel enfer.

*
*   *

Dans les faits, le jeune homme aux cheveux lilas comptait les minutes. Les cours étaient fini depuis bien longtemps, le soleil s'était couché, et il n'y avait bien que la lumière fade et blafarde des luminaires de la salle de cours pour lui donner encore la capacité de rester éveillé. Il en était à son septième exercice, tandis que son enseignante, elle, était assise à son bureau, visiblement en train de corriger quelques copies tout en tapant il ne savait quoi sur son ordinateur. C'était l'enfer. Il rêvait de son logis, de son chat, et d'une bonne bière. À la place, il voyait qu'il lui restait encore une bonne heure et demie avant de pouvoir oser imaginer rentrer. Le silence était absolu, hormis quelques grincements de chaise, laissant présupposer que l'ensemble du lycée était désormais vide, résumant les deux acteurs de cette scène comme seuls occupants du campus. C'était assez déprimant. Quitte à se retrouver seul avec une femme, le damoiseau aurait préféré être autour d'une table, dans une situation plus intime. A la place, il se faisait garder à l'oeil comme un chaton de quatre mois, cumulant l'insulte à l'ennui.

Le tapotement des touches de claviers lui permettait toutefois de se rendre compte quand elle ne le regardait plus. Cela lui permettait de soupirer sans se prendre une réflexion, ou de se gratter le sommet du crâne sans qu'elle ne lui fasse remarquer qu'ils devraient déjà avoir les réponses. Tout était bon pour paraître un élève modèle pour qu'elle lui lâche la grappe, sans qu'il ne se doute que Mademoiselle Kusino n'avait clairement pas l'intention de le laisser fuir après une seule séquence de travail supplémentaire. Par ailleurs, quand Koda releva son regard en direction de cette dernière, il ne sut dire si elle était fatiguée ou non, pourtant il aurait aimé la voir perdre en vigueur. En revanche, il remarqua avec beaucoup d'amusement qu'elle était suffisamment préoccupée par autre chose pour ne pas se rendre compte qu'elle laissait voir ses dessous au travers de la fente de son tailleur. Une lingerie noire du plus bel effet, très classique toutefois.

Enfin bon, ce fut une observation qu'il ne put faire que sommairement, avant de remettre le nez dans ses études pour encore un moment.

*
*   *

Sa montre se mit à biper, tirant le jeune homme de ses exercices. Il coupa le son de l'alarme, puis avec un long soupir s'étira, cherchant à détendre l'ensemble de ses muscles. Quelle horreur franchement, par bonheur tout cela était terminé ! Rabattant ses membres sur ses feuilles de travail, l'androgyne les rassembla en maugréant encore tout bas, puis tourna son visage vers son enseignante... avant d'ouvrir de grands yeux surprit. Elle ... Elle était endormie ! Couchée sur le bureau, Ebichu Kusino semblait être plongée dans un sommeil si profond que même le bruit pourtant élevé de la montre de Koda n'avait pas suffit pour la tirer de sa torpeur. Honnêtement, il n'en fallut pas plus pour que le damoiseau, la mine ricanante, quitte sa chaise sans un bruit avant de finalement se rapprocher de la nouvelle membre de l'éducation nationale. Dans les faits, il voulait l'observer de plus près, peut-être opérer à une petite vengeance, afin de se libérer du poids qu'il avait ressenti quand il n'avait su rétorquer face à la logique de sa professeure. Ce qu'il découvrit fut... autrement plus intéressant :

Arrivé sur l'estrade, il contempla l'écran de l'ordinateur personnel de son enseignante. Et sur celui-ci, il put non seulement remarquer une image que la morale réprouvait... Mais aussi un long texte dont la nature érotique était absolument indéniable. Ce qui avait été un enfer était en train de se transformer en une occasion en or. Une occasion que le damoiseau se refusait de ne pas immédiatement prendre en main.

Il prit une photo, puis deux. Quelque chose manquait encore pour en faire un outil de chantage absolument fantastique. Alors, délicatement, il ouvrit les boutons du chemisier de sa professeure, pour alors reprendre une pleine série de photo. Il n'avait plus qu'à attendre son réveil, ce qui fut bien trop long à son goût. Prenant une chaise, il la jeta dans la pièce afin de produire un horrible tintamarre, histoire de tirer en sursaut son aînée des songes qui l'occupaient tant.

" Oh bonsoir madame Kusino, désolé, je vous dérange ? Apparemment ce n'est pas la pudeur qui vous étouffe ! "

Il ne manqua pas de jouer prodigieusement la marque de l'outragé, pointant sans aucune honte la poitrine de son enseignante, à peine protégée par son soutien-gorge du regard de l'étudiant.
« Modifié: vendredi 03 février 2023, 00:57:31 par Köda Hirobe »

Köda Hirobe

Humain(e)

Re : D'une colle deux profs. { Pv ~ Hase Aoi }

Réponse 1 dimanche 12 février 2023, 18:34:45

La panique de la professeur était délectable. Dans les faits, Köda avait envoyé sa pique sans la moindre once de retenue, mais visiblement celle-ci avait fait mouche, la jeune enseignante se perdant en quelques gestes inutiles pour se voiler le torse tandis qu'elle regardait hâtivement autour d'elle, comme par peur qu'il y ait d'autres spectateurs que son élève. Ce dernier en jubilait, d'autant plus que les élégant melons de madame Kusino en profitèrent pour faire quelques mouvements biens honteux dans l'agitation de leur propriétaire, l'un tentant même de s'échapper de son ultime protection de tissu. Autant de réactions qui donnaient à l'étudiant la furieuse envie d'en rajouter une couche, peut-être pour définitivement faire perdre le contrôle de la situation à son aînée, mais ... Quelque-chose le perturba avant même qu'il ne puisse jouir encore un peu de sa position de supériorité. Un quelque-chose qui ouvrit la porte arrière de la salle de classe dans un grand mouvement, avant de se faire entendre d'un ton accusateur :

Qu’est-ce qu’il se passe ici !

Sursaut immédiat. Le jeune homme se tend d'un coup tandis que l'enseignante d'autant plus gênée relève son regard, ses bras enserrant sa poitrine révélée de manière à limiter comme elle peut les dégâts. Si le damoiseau aux airs de jeune femme n'ose pas vraiment se retourner afin d'observer de qui provenait l'éclat de voix, il ne pouvait douter de l'origine féminine de celle-ci, quelque-chose qui ne jouait pas en sa faveur. Non pas qu'une femme de plus dans cette pièce était vraiment un déplaisir pour les yeux, en revanche, cela avait la tendance à le mettre dans une triste position d'infériorité numérique. En revanche, si l'étudiant aux cheveux lilas ressentait ceci comme un événement des plus inconvenants, sa pauvre victime n'y voyait pas non plus une présence salvatrice. Ubechi était une toute nouvelle enseignante à Seïkusu, une marque d'opprobre sur son dossier pouvait très aisément faire sauter son dossier, tant et si bien que la présence d'un témoin supplémentaire ne jouait pas non plus en sa faveur. Et quant elle vit qu'il s'agissait d'une autre membre de la sphère professorale, elle eut immédiatement la crainte des bruits de couloirs qui risquerait d'ensuivre cette situation.

Monsieur Hirobe !

Pestant contre sa malchance, l'élève se tourne enfin légèrement vers la fauteuse de trouble, avant de constater immédiatement les deux énormes atours ... Hum, le visage encadré d'une chevelure aux mêmes couleurs que la sienne propre. Impossible de se méprendre : Mme Aoi, la professeur d'art. L'expression artistique était restée un cours d'importance dans l'établissement, nombreux étant les élèves appréciant les points supplémentaires d'assiduité que leur conférait ce cours. Toutefois, le damoiseau crachait intérieurement sur l'existence de cette matière en l'instant, car cela venait de provoquer l'existence, et donc la présence, de la fabuleuse et désirable professeur au milieu de son petit numéro de culpabilisation. Mais il se devait de faire bonne figure, il était actuellement la personne outrée dans cette affaire, et s'il montrait une forme de doute tandis que la pauvre enseignante de physique appliquée était encore dans la panique, il risquait juste de tout perdre en cette situation. Aussi se tourna-t'il vers madame Aoi, se fendit en avant, et la salua poliment :

Professeur Aoi.
 -  Madame Kusino des explications ?
 -  Eh... eh bien je ...

Il venait de se faire copieusement ignorer et ça lui déplaisait tout particulièrement. En revanche, les deux enseignantes se trouvaient ainsi face-à-face, l'une en train de tenter péniblement de sauver sa pureté, tandis que l'autre cherchait froidement à comprendre l'ensemble de la situation. Köda avait bien remarqué le coup d'oeil qu'avait adressé la femme aux cheveux lilas à la chaise qui s'était retrouvée au sol, plus loin dans la pièce. Cela laissait entendre qu'elle avait comprit l'origine du vacarme, pas sa raison en revanche au vu de la question qu'elle adressait à sa collègue. L'étudiant lui s'insulta profusément en lui-même : son impatience lui avait coûté la discrétion nécessaire pour poursuivre son petit jeu. A moins qu'il n'avait encore une façon de s'en sortir dans cette situation ? Tout pouvait dépendre de la gestion du stress de son professeur, actuellement empourprée de gêne, cherchant comme elle pouvait les moyens de s'expliquer.

Car oui, la pauvre Ebichu était perturbée. De son habit, de sa précédente torpeur, de cette impasse mexicaine dans laquelle ils se trouvaient tout trois. Dans les faits, le terme impasse mexicaine était même un peu exagéré, étant donné que l'un des partis, son aînée dans l'éducation nationale, avait clairement le pouvoir dans l'immédiat. Elle cherchait donc ses mots, incapable de trouver un élément pour se défendre étant donné qu'elle n'avait pas même la compréhension de ce qu'il s'était passé, se réveillant simplement avec la poitrine quasiment à l'air libre suite au fracas du mobilier sur le sol. D'ailleurs, autant dire que pendant ses bégaiements maladroits, Hase Aoi peut très bien voir dans le regard de sa cadette l'expression d'une détresse incontrôlée. Elle parvient toutefois à enfin trouver un brin de courage et de contrôle de soi pour enfin aligner quelques mots... Ce qui ne sera pas pour plaire à son étudiant, s'apprêtant alors immédiatement à enfoncer le clou :

Je ne ... ne sais pas trop, madame Aoi. J'étais... enfin... je crois que j'étais endormie et...
 -  Et je crois que je vais avoir mon droit de m'exprimer !

Le propos de Köda est froid, sec, conçu avec le ton parfait pour faire entendre que quelque chose lui déplaisait dans les propos de la professeur. Si l'une des deux profs en est immédiatement perturbée dans sa tentative maladroite de s'expliquer, l'amenant simplement à refermer ses bras contre sa poitrine pour chercher vainement à se protéger, l'autre doit sûrement le regarder de travers, mais l'éphèbe ne cherche pas plus à s'en inquiéter. Qu'elle le trouve impoli était en l'instant à la fois un avantage et une faiblesse. Certes, cela pouvait jouer en sa défaveur, amener l'enseignante à le prendre pour un délinquant sans la moindre forme de respect envers ses aînés, mais cela était aussi une "preuve" que le jeune homme était effectivement outré par quelque-chose, quoi que ce soit, l'obligeant ainsi à élever la voix pour se faire entendre.

Il avait capté leur attention. Il devait juste donner le coup de grâce :

Madame Kusino m'a imposé des cours du soir au vu d'un "manque de sérieux" dans mes études. Je ne saurais aller à l'encontre des choix d'un de mes enseignants, donc je suis venu. Toutefois, à l'heure de fin, je lève mon visage des mes exercices, et voilà ce que je découvre...

Il se laisse aller à une pause dramatique, se permettant quelques pas envers le bureau de sa prof, avant  de le contourner par la gauche. Il se trouve derrière l'ordinateur portable de son enseignante, qu'il tourne d'un geste en direction de la seconde membre du personnel éducatif ici présente. L'image donc d'une jeune femme au prise avec deux hommes solidement bâti est révélée aux yeux de la plantureuse dame aux cheveux violets, ainsi que nombre de lignes de textes qui sont sûrement bien trop petites pour que cette dernière puisse les lire. Pour ce qui était de madame Kusino, ses joues s'empourprent de gêne et de honte, un geste révélant qu'elle tenta instinctivement d'empêcher le jeune homme de révéler ceci à sa collègue... tandis que l'éphèbe aux traits féminins achève son petit numéro avec l'entrain d'un maître chanteur :

... Mon enseignante, la tenue ouverte sur sa poitrine, endormie devant une image porno et un texte du même acabit ! De stupeur, j'ai percuté une chaise qui est tombée un peu plus loin.

Ce n'était pas le moment de parler des photos... Et le fait que la chaise avait volée dans la pièce faisait que le témoignage du jeune homme pouvait paraître curieux. Toutefois, c'était là son explication, et la panique d'Ubechi Kusino n'aidait en rien à la défendre. Seul restait cet air désespéré qu'elle arborait sur ses traits, tandis qu'elle se tournait vers son aînée :

Ce n'est pas.... enfin je ne me ... me serais jamais permise de me dévêtir de la sorte !


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