La Loi de Murphy [Pv.]

Sue gémit, se cramponne là où elle peut, et encaisse les coups de rein avec plaisir. Shun s’était montré timide au premier abord, puis pas forcément à l’aise au début de l’acte, mais dès qu’il se laissait aller il n’avait plus la moindre retenu ! L’étudiante en est ravie, préférant une baise rapide et sauvage à des câlineries lorsqu’il s’agit d’hommes, et continue de se doigter furieusement. Après tout ce n’était pas tous les jours qu’elle se faisait prendre par derrière, même si ce n’était clairement pas voulu par son partenaire.

En pleine bourrade, Sue sent quelque chose commencer se répandre en elle. Surprise et surtout très excitée, ses jambes se mettent à trembler alors qu’une petite série de jets émanent d’elle à l’idée d’être en train de se faire remplir. C’était clairement plus sympa que ce qu’elle avait prévue… mais son jouet lui servira sans doute plus tard, ce n’est que partie remise. Elle le sent se redresser en prenant appui sur elle, manquant de la faire tomber, et elle fait de même après avoir repris un minimum son souffle. C’était… intense !

Dehors, alors qu’ils reprennent leurs esprits, la pluie semble s’être arrêtée. Un peu à l’étroit, c’est d’abord Shun qui s’habille et part en éclaireur. Sue commence alors à s’habiller elle aussi, et se met à fouiller dans son sac avant de remettre sa culotte. Elle a bien l’intention de faire un crochet par les toilettes après, mais en attendant… autant éviter de laisser couler ce qu’elle a en elle, ça pourrait un peu trop attirer l’attention. Elle sourit en retrouvant un petit plug anal, qu’elle vient glisser entre ses fesses. Elle se mordille un instant la lèvre, puis attrape finalement le bout de tissu qu’elle enfile. La voilà prête ! Elle remet son sac sur son épaule, et prend le sandwich encore mouillé. Beurk. Elle le jettera dans la première poubelle qui passe lui.

La jeune femme sort finalement et prend une bonne bouffée d’air frais. Elle ne s’était pas rendu compte que l’air était si pesant dans la cabane, ça fait un bien fou d’être dehors à nouveau. Elle regarde Shun avec curiosité alors qu’il s’approche d’elle… et lui roule une pelle. Elle le regarde cette fois-ci avec un air surpris avant de se mettre à sourire, d’humeur taquine.

Tu prends tes aises dit donc !

Elle affiche un large sourire alors qu’il la remercie, et attrape sa main. Il est effectivement très à l’aise ! Elle est plutôt amusée de le voir soudainement prendre les devants ainsi, ou alors peut-être qu’il est un peu perdu et fait ce qui lui passe par la tête ? Elle n’en est pas sûre, et n’a pas le temps de demander : alors qu’ils approchent la porte, le directeur surgit de nulle part avec un air mécontent. Oups. Les excuses fusent dans sa tête. Elle peut toujours brandir son sandwich trempé avec un air triste et dire que c’est terrible car ils se sont retrouvés bloqués dans la cabane sans rien à manger, mais elle sent que ça ne va pas bien fonctionner. Elle se console un instant en se disant qu’elle a bien fait d’utiliser son plug, et croise les doigts pour que la sentence soit clémente… au pire, elle jouera sur le fait qu’ils sont étrangers et ont mal compris certaines règles sur l’accès au toit !

L'orage avait cessé à l'extérieur mais il continuait à l'intérieur. Le directeur avait été particulièrement véhément à leur encontre. Ils avaient eu droit à un sermon en règle et tout y était passé, du respect du règlement de l'établissement à celui dû aux professeurs qui peinaient tous les jours pour assurer leurs cours. Shun et Sue s'étaient tenus debout face à son bureau et dès que l'un d'eux essayait d'en placer une, l'homme en colère leur assénait une nouvelle réplique cinglante. Pour qu'ils réfléchissent bien à leurs erreurs, il leur offrait généreusement la possibilité de revenir samedi pour contribuer à l'entretien de l'établissement. Bien sûr, protester eut été une mauvaise idée et les deux étudiants quittèrent le bureau lessivés. Il leur fallait à présent rejoindre chacun leur classe et ils firent un bout de chemin ensemble dans les couloirs. Le directeur les avait bien rincé et l'humeur restait moyenne. Ce n'était pas la première fois que Shun prenait une punition mais d'habitude, ça passait beaucoup mieux. A un embranchement, ils durent se séparer et il hésita un instant avant de pousser Sue dans un coin pour l'embrasser. Il lui pelota ses gros seins et dû s'arracher à regret de cette étreinte.

Il ne la revit pas de la journée et rentra chez lui. Comme d'habitude à cette heure-ci, sa mère préparait le repas et quand elle lui demanda comment s'était passée sa journée, il répondit qu'elle avait été meilleure que prévue. La soirée passa et il alla se coucher assez tard. Il dormit mal. Sue ne quittait pas son esprit. De bruyante et envahissante, la jolie fille était passée de super sympa et super sexy. Ils avaient salement baisé et cet aspect de lui-même le surprenait. Sue avait encaissé une gorge profonde et une sodomie et elle n'avait pas rechigné une seconde. Au contraire, elle avait aimé ce traitement et s'était même caressée alors qu'il lui prenait le cul. Il s'était tourné et retourné dans son lit et avait même choppé une érection. Il s'était réveillé de mauvaise humeur le matin suivant et s'était levé tôt pour prendre son petit déjeuner. On était samedi et il prétexta une compétition de skate à sa mère pour son absence de la journée.

Quand il arriva au campus, un surveillant l'attendait et lui demanda d'aller ranger la salle de matériels au gymnase. Etant le premier arrivé, le type lui dit qu'il lui enverrait le prochain étudiant puni pour l'aider. Shun soupira. Il allait se casser le dos toute la journée pour un truc qui ne l'intéressait pas. Au gymnase, il alluma les lumières et alla dans la remise. C'était un vaste bordel où tout trainait après une semaine d'utilisation.

Et puis, son partenaire de malheur arriva. Oh ... Sue! Shun eut un pincement au cœur en la voyant. Elle était seule et le surveillant ne la suivait pas. Tout un tas de saloperies passèrent par la tête du garçon qui se dirigea vers elle. Super canon! Elle l'était!

"Salut! Tu ..."

Il se racla la gorge.

"T'as envie de ..."

Puis il déballa tout ce qui pesait depuis la nuit dernière.

"J'ai envie qu'on recommence... les mêmes trucs."