Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Mains inconnues & chaleur insoutenable (camille+ava)

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Ava Morris

Humain(e)

Mains inconnues & chaleur insoutenable (camille+ava)

dimanche 23 janvier 2022, 00:10:36

Adossée à un lampadaire, Ava pianote distraite sur son téléphone. Des messages envoyés à des amis, une série de gifs sans queue ni tête : tout est bon pour tromper l’ennui jusqu’à l’arrivée du métro. Elle n’a levé la tête mais pendant les quelques minutes attendues, le quai s’est rempli. Le voyage s’annonce inconfortable. Habituée à se déplacer aux heures de pointe, la blonde n’est guère effrayée par cette perspective. Au contraire, quand la locomotive fait son apparition, que les passagers sont descendus, elle se fraye, sans mal, un chemin vers la porte du fond. Face à cette dernière, elle garde son téléphone en main pour se distraire. Le restant des voyageurs entre, l'étudiante se retrouve pousser, presque plaquée contre le métal glacé. Ce n’était qu’un mouvement de foule ; elle a encore la place de respirer et peut s’en éloigner un peu.

C’est à la station suivante que les choses se compliquent. Une nouvelle foule se présente mais peu sont sortis. Ils poussent, encore et encore jusqu’à rentrer. Ses mains, ses pieds et son front sont plaqués contre la paroi chromée pour se maintenir debout, dos aux inconnus. Elle se sent bousculée, son espace est réduit. Une femme lui tourne le dos à droite. Deux hommes sont assis à gauche et derrière, un autre homme. Son torse la frôlait déjà mais sous le nouvel élan humain, son corps entier vient épouser les formes de la demoiselle. Et il n’a guère la place de s’éloigner. Elle ne peut le voir, juste sentir son contact. Car ce soir-là, Ava a adopté une robe échancrée. Dos nu, sa peau laiteuse est dévoilée jusqu’à le début de son fessier. Mais le tissu ne couvre que peu, se terminant juste en dessous. Chaque contact lui arrache un sensuel frisson.

L’alarme prévient ; les portes se renferment.

Les corps agglutinés lui donnent chaud, trop chaud. Mais jamais elle ne tente de retrouver la paroi fraîche pour se calmer. Oh non, elle reste collée à l’inconnu derrière elle, malgré les quelques maigres centimètres libres qui la séparent de la porte. Son souffle est raccourci, son cœur s’emballe. Habituée à cette situation, Ava reste stoïque, à l’accoutumée. Pourtant, cette fois-ci, son corps ne lui répond plus, s’échauffe à ce contact indésiré. Et rien ne va. Elle n’est censée réagir ainsi. Elle devrait fuir contre le métal, quitte à trouver une position fort inconfortable. Mais rien. Impossible de bouger. Comme si l’étudiante est une proie s’offrant de son plein gré à un prédateur ? Ou est-elle simplement persuadée que bouger n’y changera rien ? Ainsi, elle s’évite un effort indésirable et une condition incommode pour un trajet qui s’annonce bien long.
« Modifié: dimanche 23 janvier 2022, 16:54:29 par Ava Morris »

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Mains inconnus & chaleur insoutenable (camille+ava)

Réponse 1 dimanche 23 janvier 2022, 09:54:41

Encore un fantasme qui s'envole !
Vu de Paris, le métro local est sale et les passagers grossiers.
Vu de Paris, le métro japonais est propre et les passagers courtois.
Depuis que je suis à Seikusu, je peux jurer que le métro parisien n'a rien à envier au métro seikusien.

Ce serait peut-être même pire, parce que tu te fais piétiner par des mecs qui gardent le sourire en t'enfonçant leur attaché-case dans les côtes.
Et pas mieux côté nanas, où les girlies influenceuses bidons te balancent des coups de coude pour avoir la place de l'Etoile pour se selfiser.
Hashtag connasse est un signe de ralliement qui fonctionne très bien par ici. Si la France ne m'a pas offert beaucoup de nanas dans mon lit, timidité maladive oblige, le Japon n'a pas vraiment compensé mon retard.

Heureusement, j'ai trouvé un truc qui marche pas trop mal, photographier ces mêmes nanas d'une vingtaine d'années. Elles sont si coincées d'ordinaire, qu'il y a du boulot pour les décoincer devant l'objectif, mais c'est mon truc à moi, et, quand elles sont un peu plus à l'aise, ça permet de s'en faire quelques-unes.

Pas comme il y a une quinzaine de minutes ! Celle-là était super mignonne, franchement délurée genre kawai avec des oreilles de chat roses, et tout un harnachement de sous-vêtements roses aussi, le genre qui montre tout ça sur son Insta, et te dit ok pour une séance pour enrichir son book, en sous-entendant qu'elle remerciera le photographe en nature.
Ça a dérapé quand je lui ai refilé la carte pour qu'elle regarde les photos sur l'écran de son ordi. Elle les a copiées devant moi, la garce. Je lui ai dit que ce n'était pas comme ça qu'on faisait, et cette salope m'a juste répondu de me barrer avant qu'elle ne m'accuse de viol. Baisé, oui, je me suis fait baiser ! Et, pendant qu'elle me regardait ranger mes affaires, me provoquant encore de sa nudité, je bandais toujours, mais pour rien.

Ce n'est pas le métro qui va me calmer ! Quand il arrive à quai, il est déjà bondé. Je monte sans conviction, la trouille que ces abrutis écrasent mon sac photo. Les mouvements de foule, à chaque station, sont comme la houle d'un bateau, et, au gré des arrêts, ma place change malgré moi. Après avoir côtoyé un vieux rabougri en costume noir, je me trouve presque plaqué dans le dos d'une de ces minettes qui va encore me saouler.

Non ! J'étais tellement blasé que je n'avais pas fait attention, mais rien à voir. Une blonde, au cœur de tous ces cheveux de jais ? Et la peau laiteuse d'une européenne, j'en suis sûr, avec un dos nu absolument incongru ici, mais qui fascine mon regard, non de photographe, mais de prédateur.
« Eh derrière, poussez-moi ! », ai-je envie de crier, pour me rapprocher d'elle.

Elle est un rien cambrée, et mon bas-ventre, frustré de mon échec précédent, n'est pas très éloigné du nirvana.
Le métro tangue, et c'est tantôt ma tunique qui seule me sépare de son dos nu que je frôle, tantôt mon jeans qui s'interpose de la proximité de ses fesses.
Je m'étais déjà amusé à ce jeu dans le métro parisien, mais, sur une vingtaine de tentatives, ce fut une seule réussite, le restant se partageant entre les claques et les insultes.

J'en suis à réfléchir à ces stats, que je me sens comme projeté alors que retentit la sirène. Je pourrais jurer mes grands dieux que je n'y suis pour rien, que je subis la pression de ceux qui veulent à tout prix rentrer dans la rame.
Et je me retrouve ainsi projeté dans le dos de l'inconnue, ou plutôt contre son dos. C'est comme si mon torse moulait son dos nu, dommage d'ailleurs que je ne puisse pas défaire un peu ma tunique pour être peau contre peau.

Mais l'insolite n'est pas là ! Je la percevais cambrée, mais pas au point que ses fesses touchent aussi franchement mon jeans. Toucher n'est peut-être pas la bonne expression ; je dirais plutôt que ses fesses font comme mouler la bosse qui s'est formée sous mon pantalon.
J'en ai oublié l'autre connasse qui posait. Je suis même sûr que cette inconnue a un peu bougé ses fesses pour s'assurer de ce qu'elle frôlait.
Elle est coincée contre la porte du fond. Je ne parviens pas à savoir si elle pourrait encore avancer sa taille pour fuir le contact, ou si elle maintient la pose délibérément.
Me revient le fantasme de la jupe relevée, de la culotte écartée, de la baise au milieu de la foule. J'en bande comme un fou, mais attention, ce n'est peut-être que mon imagination.

Mon sac est bien calé, et même comprimé, à l'épaule. Mes mains sont libres. Qu'est-ce que je risque ? Quand on se balade comme ça, avec une robe échancrée presque jusqu'au cul, c'est qu'on a le feu là, précisément !

Merci Tenshi

Ava Morris

Humain(e)

Re : Mains inconnus & chaleur insoutenable (camille+ava)

Réponse 2 dimanche 23 janvier 2022, 16:40:56

Pour la première fois, Ava se trouve coincée contre un inconnu. Habitué à gérer la foule dense, à prendre le métro aux heures de pointe, aucun homme n’avait auparavant plaqué son érection contre ses fesses. Ou peut-être, n’est-ce qu’un pur hasard ? Et qu’il bandait déjà avant. Le mouvement des passagers l’y aurait ainsi conduit dans une heureuse coïncidence. La blonde ne trouve pas le contact désagréable, dérangeant que ses amies et collègues ont pu lui raconter. Oh non, la situation est excitante et frustrante. Elle attise un désir presque malsain ; elle répond à des fantasmes inavoués. Peut-être est-ce l’étudiante qui est anormale ? Mais la question ne se pose pas à son esprit, embrumée par l’envie.

A chaque occasion, où la locomotive connaît des perturbations, elle ondule ses hanches contre son bassin, à la recherche de plus. Plus qu’un contact accentué de sa queue prisonnière du tissu. Elle désire sentir ses mains parcourir son corps, s’arrêtait sur ses tétons honteusement dressés à travers sa robe, sentir sa peau contre la sienne. Les lèvres mordues, les mains tremblantes, il est difficile de résister à la tentation. Lui offrirait-il plus ? Incapable d’attendre pour répondre à cette langoureuse question, sa main droite se faufile dans son dos. Son index et son majeur se collent au tissu rugueux de son jeans, pour parcourir de haut en bas cette bosse qui anime ses plus bas instincts.

Dans un élan incontrôlé, ses doigts viennent défaire le premier bouton de son bas. Et sa main chaude se glisse dans ses sous-vêtements. Toute raison est perdue et la foulée oubliée pour assouvir ce désir enflammé. Elle vient enrouler sa main le long de sa queue. Par des caresses légères, elle se perd dans le stupre. Presque inarrêtable, ses gestes se veulent discrets mais ne le sont pas vraiment. L’étudiante attire des regards, ceux d’un homme assis à sa gauche. Désireux de connaître le même sort. Pourtant, elle l’ignore ; il ne la dissuadera pas d'arrêter tant que son appétit ne sera rassasié, par l’inconnu dissimulé dans son dos.

Enfin, c’est ce qu’elle crut. L’arrêt soudain du métro la surprit. Une voix métallique sortant des hauts-parleurs la sortit des abysses de la volupté. Ils sont arrivés à la station suivante. Les portes s’ouvrent et sa main revient devant elle. La gêne naquit sous le brutal retour à la réalité. Elle peine à réaliser qu’elle venait de branler un parfait étranger. Même pour elle, cela semblait irréel. Pourtant, après quelques descentes, de nouveaux voyageurs rejoignent le wagon. Poussé de nouveau, sa protubérance se frotte à ses fesses. Non, elle n’a rêvé. Pourtant, mené l’embarras, les joues légèrement rougis, elle ne tenterait plus. Mais son imagination endiablée, son caprice inassouvi l’empêche de reprendre pleinement possession de ses esprits. Plus que jamais, son corps réclame un plaisir charnel, jusqu’à rendre douloureuse cette frustration ancrée dans sa peau.

Les regards insistants du pervers à côté sont remarqués. Habituée à être celle qui observe, ce changement de situation la met mal à l'aise, sans en comprendre la teneur. Pourtant, elle ne bougera d'un pouce, son corps avide ne lui obéissant plus. Ava n'est plus qu'une proie à la merci de son prédateur.


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