Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Bombe & renforts (PV Kasui/Carolina)

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Bando

Humain(e)

Bombe & renforts (PV Kasui/Carolina)

jeudi 30 décembre 2021, 22:27:45

Un grand soupir, las et quelque peu exaspéré. Il est 21h et la nuit gagne le centre-ville de Seikusu, qui se pare de ses néons plus criards que chatoyants. Nous sommes dans une grande tour, je ne saurai vraiment dire laquelle, ce n’en est qu’une parmi tant d’autres. Les limousines se garent, les garçons d’hôtel s’activent de leur mieux pour accueillir bon nombre de convives pleins aux as, ceux dont le visage ne m’inspire pas vraiment confiance, vous savez ? Pas forcément des gens dangereux, non, mais une bonne foule de faux-culs, quoi, de ceux qui sourient en montrant les dents, qui font semblant pour se garantir une image faussement impeccable.

Vous vous demandez ce que j’fous là ? Eh bah... moi aussi, figurez-vous.
Vous allez vite comprendre. À l’entrée, je termine ma clope, et on s’y met aussitôt.

Pourquoi ? Eh bien, ce n’est pas vraiment de mon plein gré, si vous voulez tout savoir. Nan, ce soir est un soir, LE soir, selon mon dernier éditeur en date. Beaucoup des grands pontes et « incroyables » mécènes de la ville se réunissent pour fêter ensemble la fin d’année, soirée prenant la forme d’un autre de ces galas de charité, en faveur de l’épanouissement si florissant de la culture en notre belle métropole. L’occasion de récompenser des artistes de tous types, engagés... plus ou moins... bref, vous l’aurez compris, une occasion à ne pas manquer si tant est que l’on veuille se faire un peu de pub.

C’était d’un barbant. D’autant plus que, si j’avais choisi un alias et ne donnait jamais, ô grand jamais mon véritable nom, si je ne faisais jamais d’apparition nulle part, vous vous doutez bien que c’était pas pour me pointer dans une soirée pareille où déjà, rien qu’aux portes, les paparazzis s’agglutinent. M’enfin, après quelques tours de passe-passe dont il avait le secret, j’avais encore fini par me laisser convaincre. Paraît-il que l’on voulait même me décerner un prix, pour mes dernières années, en effet très prolifiques. Pas sûr d’avoir besoin de cela pour mon égo, mais mon éditeur pensait qu’un prix pourrait jouer en ma faveur afin de distribuer mes bouquins ailleurs, par delà les mers. Histoire de toucher un public toujours plus large, tout ça tout ça...

Bon, j’écrase ma cigarette dans un coin et tend mon carton d’invitation au type en charge de l’accueil des « invités de marque ». J’entre, dépose ma veste sombre et me saisis bien vite d’une coupe de champagne. À droite, à gauche, j’évite et esquive cette foule de gens à qui je n’ai pas forcément envie de parler. Rien que leurs rires m’hérissent déjà les poils. Tous me dévisagent. Ça aussi c’est gênant. Je prends l’ascenseur, monte au penthouse où est organisée la fête et me perds vite dans un petit coin où j’aurais la paix, à quelques mètres de la scène. On me dévisage encore, c’est agaçant.

Bien sûr que je ne fais pas partie de leur monde, de leur cercle. Je n’achète pas mes costumes au rabais, mais n’affiche bien sûr pas leur aisance financière dans ma chemise de coton noire. Ni cravate, ni noeud papillon ni veste... ce n’était pas moi et je n’allais pas trop en faire non plus, si ? Mon pantalon, gris, est peut-être un peu large. Mais, pour ceux et celles qui commencent à me connaître un peu, vous savez très bien pourquoi. Vous m’imaginez, moi, monter sur l’estrade là en face, dans un pantalon moulant, armé d’un sexe au repos gonflé jusqu’à mi-cuisse ? Ce serait ridicule. Et... clairement, même si je n’en avais pas forcément l’intention, ce serait sûr que là, jamais, jamais jamais jamais, je ne ferai d’autre apparition en public.

Pfff...
Dans mon coin, je remue du pied près de l’estrade, tandis que les convives se rapprochent, s’ameutent autour de leur table et de leur caviar comme au cour d’un dîner spectacle. Je m’appuie sur une jambe, puis sur l’autre tandis que le discours d’ouverture me donne déjà l’envie de partir en courant. Bordel, demain, on va les renégocier, mes contrats. Il perd rien pour attendre.

Constatant au bout d’un temps que, chez les gens riches, fumer à l’intérieur n’est pas une gêne, je me décide à faire de même. Tripotant ma poche quelques instants, je me saisis vite de mon briquet pour m’en griller une.

J’ai toutefois l’étrange sensation d’être happé vers les coulisses.

Bando

Humain(e)

Re : Bombe & renforts (PV Kasui/Carolina)

Réponse 1 lundi 03 janvier 2022, 22:00:36

D’un coup d’un seul, me qui passe à travers l’un de ces épais rideaux qui nous sépare de la salle. On m’enserre les épaules avec force et, surpris, je ne comprends pas de suite ce qu’il m’arrive, les yeux grands ouverts, cherchant à capter celui ou celle qui se tient derrière moi.

Pas le temps de réfléchir un seul instant. Un tacle, puis un second, plus violent encore pour écarter mes jambes. On me force à lever les bras et... là. Là je comprends, quand une première jeune femme vient à me faire face, me toisant avec un air bien suspicieux. Inutile de chercher bien loin. Je comprends sa position à ce badge qu’elle porte et reconnaît à la manche de celle qui se tient derrière moi qu’il s’agit d’un autre agent de sécurité. Eh bah... la prochaine fois, annoncez peut-être « sécurité » avant d’me tirer à l’écart, nan ? La vache, les deux m’avaient filée une de ces trouilles.

Me calmant bien vite une fois que j’eus compris qu’il devait juste s’agir d’une méprise, je me contentais de me détendre un peu. Enfin, j’essayais. Difficile de pas être nerveux là tout de suite.

« Hum... oui. Bien sûr. »

Ayant un temps baissé les yeux, je les relève finalement pour croiser le regard de celle qui s’adresse à moi avec autant d’autorité. Son regard est vif, quelque peu sec mais, à ma grande surprise, elle n’est pas déplaisante. C’est tout l’inverse même. Bien qu’un peu perdu, je la regarde et soutiens son regard, venant détailler les contours de ce joli minois fort agréable. Sa peau est parfaite, comme l’est son teint. Elle n’est pas très grande, mais semble voluptueusement taillée, plutôt... sexy, même, sous le blazer qu’ils ont dû leur refiler ce soir. Bref. C’est vraiment, vraiment pas le moment de rêvasser.

À peine ai-je le temps de lire son nom que je reviens à moi, comme frappé d’une balle à l’écoute de ces derniers mots sur lesquels je ne m’étais pas vraiment concentré. Ainsi, j’avais peut-être mis deux ou trois secondes à réagir.

« P-pardon ?! Quoi ? »

J’avais bien compris mais, vous savez, le temps que ça monte au cerveau.
Fronçant un temps les sourcils, je baisse la tête en direction de la cuisse en question, sur laquelle se moule parfaitement les 25cm au repos qui semblent me faire passer pour un terroriste. Oulah. Oui, là il y a méprise.

Revenant capter le regard de la dénommée Carolina, je déglutis bruyamment, perdant quelque peu mes moyens une fois mis devant le fait accompli.

« Ah. Euh... u-une fouille ? Je... j’suis invité, ici. Vous trouverez mon invitation dans la poche arrière de mon pantalon. J’sais plus laquelle. »

Un nouveau coup d’œil vers l’objet du délit, puis je remonte aussitôt vers les yeux sombres de la jeune agent de sécurité. Le mouvement se répète une, deux, trois fois... alors que mes joues se colorent légèrement.

« C’est pas... hum... pfff, vous voulez bien vous approcher ? »

Dans l’attente d’une réponse, mes yeux se lèvent au ciel un bref instant. Penchant un peu la tête, je murmure alors, discrètement.

« C’est ma... mon... c’est... vous voyez, quoi. Nan ? »

Raaah, quelle plaie !

Bando

Humain(e)

Re : Bombe & renforts (PV Kasui/Carolina)

Réponse 2 samedi 08 janvier 2022, 20:10:11

Malgré toute la tension, tout la nervosité bien palpables qui m’assaillent sur l’instant, je n’oppose aucune résistance quant aux ordres simples qui me sont donnés par ces deux parfaites inconnues, supposant bien trop simplement de leur droit à procéder de la sorte.

Peut-être est-ce la panique, plus encore que l’incompréhension, mais quoiqu’il en soit, je me laisse faire bien sagement, convaincu qu’il est de mise de laisser l’autorité faire son oeuvre. Celle derrière, que je n’ai pas encore eu la chance de tout à fait rencontrer, me palpe un instant les fesses pour trouver dans cette poche que j’avais mentionnée plus tôt mon fameux carton d’invitation. Ne laissant pas transparaître mon agacement naissant, j’inspire grandement et me met à compter les secondes. Le carton a beau être grand et visible, sans nul doute, j’ai quand même la nette impression que les deux mains de l’agent viennent à se perdre quelques secondes de trop sur mes deux fesses qui se contractent par réflexe. Je ne fais toutefois aucune vague et en viens même à décliner dans un murmure mon nom, le vrai. Quelle idée... Hormis mon éditeur, personne, dans la sphère publique du moins, ne le connaissait... Mais, cas de force majeure oblige, voilà que j’en étais venu à cela, ne serait-ce que pour prouver mon identité. Je ne dis rien mais, pour moi qui n’utilisais même plus ce nom au quotidien, qui le refusais presque, c’était rageant.

Me contenant de toute agressivité, je restais donc passif. Je n’avais aucune envie d’empirer les choses tandis que la situation était déjà bien inconfortable.

J’avais beau tenter de m’expliquer avec ce peu de mots qui sortaient de ma bouche, mon interlocutrice, en face, semblait faire la sourde oreille. Soit elle ne comprenait pas, soit elle prenait un malin plaisir à profiter de son statut pour me prendre pour un idiot. Vu comment je rougissais à cet instant, n’était-ce pas assez clair comme ça ?
Ses mots suivants me tétanisèrent, tandis qu’elle enfilait une paire de gants en cuir, qu’elle faisait claquer à ses mains tel un proctologue sur le point d’user de toute sa technique.

« Oh. Euh... j-je... je bouge pas. »

Vite résigné, je prie alors pour que l’analyse et la fouille au corps qui s’en suivrait ne durent qu’un bref instant. La boule au ventre, je la regarde, un peu perdu et complètement décontenancé. Je décide de me concentrer sur autre chose ne serait-ce que pour m’oublier un peu et mes yeux se posent alors sur elle, sur le soin apporté à sa toilette, son rouge à lèvres sombre, sur la jolie boucle brune de ses cheveux qui passe par delà son oreille... Mes yeux glissent et je fixe alors son badge, puis remonte vers sa gorge en constatant à quel point les boutons de son chemisier semblent être mis à l’épreuve, tirés avec rudesse par une poitrine lourde et bien ronde...

Puis mes yeux descendent d’un coup, par réflexe en suivant son regard, à elle, Carolina, qui fixe avec attention ma braguette. Tout en moi se contracte et je retiens mon souffle. Ses deux mains se posent là, tout contre la base épaisse de mon sexe. Ses doigts, fins et gantés, y prennent appui en me pressant doucement alors qu’elle fait sauter le bouton de mon pantalon. Une main contre mon vît, l’autre me défait alors de ma braguette tout en douceur. Je suerais presque à grosse goutte tant cela, dans de telles circonstances, me met mal à l’aise.

Mon pantalon tombe à mes chevilles et je relâche mon souffle.

« Pfffouuu... »

Me prenant à penser que le plus gros est désormais fait, je me relâche un tout petit peu, me disant évidemment qu’en me voyant ainsi, elle comprendrait alors l’ampleur du quiproquo et qu’alors, je pourrais enfin repartir, bien rhabillé.

Ses yeux sombres ne quittèrent toutefois mon sexe à aucune seconde, se faisant dès lors bien interrogateurs et curieux. L’autre passa sa tête par-dessus mon épaule et je pus enfin apercevoir quelques-uns de ses traits fins et juvéniles, tandis qu’elle adressait déjà un petit sourire à sa partenaire. Leur curiosité me mit davantage mal à l’aise, mais je n’eus le temps de rien dire là encore.

D’un coup, je sens le contact du cuir contre ma peau, passer tout contre moi pour tirer lentement sur mon sous-vêtement.

« Wow... hum... »

Un léger raclement de gorge, mais rien de plus. Mes yeux revenant se poster par là, en bas, je vois mon boxer suivre la même route que mon pantalon plutôt, tombant d’un coup jusqu’à mes chevilles pour laisser mon sexe faire un bond bien indécent avant de mettre à se balancer lourdement de gauche à droite entre mes jambes, désormais libre de toute entrave, sous ces deux paires d’yeux que je vois s’écarquiller avec surprise.

Ne se laissant aucunement décontenancer, bien contrairement à moi, la jeune femme qui me fait face ne dit mot, feignant le plus de professionnalisme possible pour continuer son investigation, comme si tout cela était parfaitement normal.

Une première main se pose alors tout doucement sur ma tige, la décalant d’un côté. Ses deux mains gantées explorent et glissent doucement entre mes cuisses, me faisant lâcher un premier frisson, annonciateur d’une longue série d’autres à venir. Tout doucement, la brunette explore, remonte pour venir jusqu’à apposer ses doigts tout contre mes deux énormes prunes tombantes. Je regarde ailleurs, ferme les yeux, mais ne peut m’empêcher de tout ressentir de ce contact pressant. Ses doigts se ferment sur mes bourses et je la sens me palper, me malaxer tout en douceur, comme si elle était à la recherche d’une quelconque anomalie, tandis que mon sexe repose tout contre son avant-bras, qu’il dépasse déjà d’épaisseur comme de largeur.

Je frissonne encore et rouvre alors les yeux quand ses doigts quittent cette zone pour se poser sur mon sexe. De la même façon, je la sens me parcourir, faire rouler ma peau entre ses doigts, tracer de petits sillons sur ma chair comme si elle partait là à la recherche de la moindre aspérité. Bien sûr elle ne trouva rien... mais elle n’abandonna pas pour autant.

Arrivée au bout, je sens ses deux mains presser plus vigoureusement contre mon gland. Ses doigts remontent, plus insistants et cela tire plus durement sur ma peau. Mon gland se découvre alors sous la friction, me tirant une inspiration profonde alors que je sens cette zone si sensible être soudainement parcourue par un frais courant d’air.

« Oouuuh... »

Doucement elle remonte, plus lentement encore qu’elle n’était descendue plus tôt. L’instant n’en devient alors que plus gênant encore pour moi quand de grosses veines commencent à se dessiner, à gonfler sous ma fine couche de peau pour tout aussi bien faire gonfler cet épais mat auquel elle s’accroche. En une demie molle toutefois bien mesurée, je m’allonge déjà un peu, sur 30 premiers centimètres, la pression sanguine, soudaine, venant faire former un bel arc de cercle à mon sexe, soupesé par la belle.

Frissonnant et déglutissant encore avec force, je ne sais plus où me mettre, maintenant plus que jamais.

« Hum... Vous... vous pensez que je peux me rhabiller, ou... ? »

Bando

Humain(e)

Re : Bombe & renforts (PV Kasui/Carolina)

Réponse 3 jeudi 13 janvier 2022, 17:30:31

Peut-être bien que c’était simplement mon imagination qui me jouait des tours. Après tout, dans un moment pareil, difficile de ne pas commencer à s’imaginer des choses... Pour dire vrai, les secondes continuer de défiler très lentement dans les coulisses et, je commençais à me dire que je ne laissais pas l’agent en charge de ma fouille complètement indifférente. C’était peut-être totalement stupide de penser ça, toutefois, cela me permit de laisser ma gêne de côté un léger instant.

Imaginer que la jeune femme qui me faisait face prenait un peu de plaisir à poser ses mains tout contre moi ne me déplaisait pas. Disons que, je préférais voir ça comme une étonnante entrée en matière. C’était plus... agréable, de la voir comme une femme plutôt que comme « un agent de sécurité ». Après tout, rien ne l’avait obligée à parcourir mon sexe par deux fois, nan ? Ni à se faire aussi insistante, là, maintenant, alors qu’elle massait presque mon pubis à découvert tout en louchant grossièrement sur ma queue en train de gonfler.

À vrai dire, je finis par me plaire à seulement la regarder faire, n’attendant plus que son signal pour me rhabiller.
Puis, toutes deux finirent par échanger leur place et je mettais fin avec regret à tout contact visuel avec Carolina. Je faisais enfin plus ample connaissance avec sa collègue, qui ne se fit pas prier pour se mettre à genoux, bien face à ma demi-molle sur laquelle je la vis bien ancrer son regard, elle aussi. Elle était plutôt mignonne, elle aussi... Je la sentis coller son crâne à mon membre, m’effleurer de sa frange d’ébène tandis qu’elle trouvait ce qui, pour moi, n’était qu’une excuse destinée à me faire languir un peu plus dans cette position.

Carolina se collait à mon dos et, bien vite, je ressentis le cuir de ses gants. Je dois dire que j’éprouvais même un plaisir quelque peu coupable en retrouvant ses mains, que je trouvais bien plus baladeuses qu’occupées à faire leur travail.  Sans y mettre aucune force, la brunette se contentait de glisser de nouveau ses doigts contre mon aine, à détailler un peu ma toison, tout en veillant toutefois à s’écarter bien assez pour ne pas attraper mon sexe. Ses doigts glissèrent et glissèrent toutefois bien assez pour venir se replacer sur mes bourses sur lesquelles elle se mit à presser. Contenant difficilement un de ces petits soupirs que je lâchais, je me tournais légèrement, tentant de retrouver son regard sombre pour lui faire signe que ce jeu entre nous pourrait très bien finir par me plaire.

La seconde finit trop vite par se redresser, mettant fin à mon « calvaire ». Elle se reculait pour me faire face et je revenais à la regarder, sans manquer la discrète attention que sa collègue aux cheveux longs eut à mon égard. Ses doigts me lâchant, elle ne manqua sûrement pas de les serrer une petite seconde à peine sur ma hampe épaisse, qu’elle gratifia d’une caresse écartant tout doute. Ce léger va-et-vient de son poignet, c’était bien pour m’exciter, nan ? Ça ne pouvait pas être accidentel.

Bref. Tentons de nous calmer et tâchons de remettre un peu d’ordre dans ces méninges bien trop échauffées. Ceci fait, les deux jeunes femmes avaient fini par s’excuser platement, se confondant en excuses avant de me laisser repartir comme j’étais venu. J’avais renfilé mon pantalon en hâte, masquant ma gêne comme je le pouvais sans manquer d’adresser un dernier sourire intéressé mais discret à celle des deux qui m’avait définitivement tapé dans l’œil.

Remis de mes émotions, j’avais tenté de rejoindre la fête alors que l’on remettait déjà des prix à tour de bras. N’étant que « partiellement » remis, en vérité, j’avais pris la ferme décision de ne pas participer à toute cette mascarade. Après tout, ce n’était même pas mon idée. Retourné près de l’accueil, affalé dans l’un de ces fauteuils de cuir façon lounge bar, j’avais dû siroter un verre ou deux, à m’engueuler au téléphone avec mon éditeur, pour lui faire comprendre que ce soir ne serait pas LE soir, où la petite bourgeoisie de Seikusu pourrait mettre un visage sur mon pseudonyme. Valait mieux mettre ça sur le compte de mon sacro-saint anonymat plutôt que d’lui dire que j’me retrouvais pas foutu de planquer mon énorme demi-molle depuis pas loin de quarante minutes, vous croyez pas ? Ce fut de toutes façons mon choix.

Alors que mon nom avait déjà été nommé 4 fois dans le restant de la soirée, je m’étais enfoncé dans mon siège l’air de rien, à seulement profiter d’un peu plus de calme, à l’écart de la foule. J’attendrai que tout le monde se barre et puis je rentrerai chez moi. Ou bien j’irai me terrer dans la chambre qui m’avait été réservée, comme à tous pour la nuit, dans l’établissement. Ouais, au moins là-bas j’aurai la paix, vous m’direz. Tant qu’à faire faut profiter, non ? Dans un tel complexe, j’imagine qu’il doit y avoir de sacrées infrastructures : saunas, jaccuzzi, salle de sport, mini-bar dans les chambres, ce genre de trucs. C’était le grand luxe, quoi. Bon, ok, je resterai peut-être un peu, au moins le temps de voir tout ça.

Un verre de scotch à la main, je rejoins le comptoir pour demander le numéro et la clé de ma chambre pour ce soir. Je vide mon verre puis demande à ce qu’on m’en resserve un autre, l’esprit dans le vague. Par où commencer ?


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