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Dernier Tango dans le métro

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Grayle le pérégrin

Humain(e)

Dernier Tango dans le métro

lundi 20 décembre 2021, 23:27:37

Grayle n'avait jamais compris celles et ceux critiquant la beauté des villes. La nature, les montagnes, les forêts, c'était très bien, mais... une métropole la nuit, même après des siècles d'exploration, continuait de titiller la sensibilité du jeune homme. Dans la nuit, les lumières allumées brillaient comme autant de lucioles nocturnes, tandis que les formes des bâtiments, tantôt claires, tantôt à indistinctes, s'étendaient à des kilomètres à la ronde, jusqu'à l'horizon, au-delà de Seikuzu, s'étendant jusqu'à sa proche et sa lointaine banlieue, et les autres villes de la mégalopole japonaise. Qu'il s'agisse de coupe-gorges, de boulevards illuminés, de ruelles tortueuses, de parcs grands ouverts, la ville était superbe.

Il était 23h30.

Assis sur la banquette du métro aérien, l'immortel était légèrement habillé, avec un simple pantalon, un t-shirt et un pull en laine avec un col en V. Un blouson de cuir marron, et une belle écharpe orange autour du cou. A chaque expiration, un peu de vapeur s'échappait de ses lèvres. Le nouveau métro aérien de Seikusu, joyeux de technologie de la ville, était peu fréquenté. L'arrivée des vacances de Noël faisait que beaucoup de gens étaient partis à la campagne, et des travaux avaient foutus un bordel monstre sur la ligne. Mais dans leur habituelle professionnalisé, les japonais avaient réussis à maintenir le fonctionnement de la ligne, plutôt que l'arrêter totalement.

Le prix à payer ? Une lenteur frustrante. Pour cette nuit, le métro, qui traversait les deux banlieues de Seikusu, puis son centre ville, faisait le trajet en plus de 7 heures au lieu de 2.

Il n'y avait personne dans la rame de Grayle, qui avançait à peine plus vite qu'une voiture en ville. C'était pour cette solitude qu'il avait élu domicile ici, pour la nuit. Pour voir la ville, au chaud...

... et fumer un peu. De son sac sans fond, il avait sorti sa pipe médiévale, qu'il avait bourré d'un tabac de Terra, d'un rose brillant. Le genre qui réchauffe le corps, excite les sens, et déforme légèrement la vision. Un vrai good trip, sans défonce trop grave. De quoi passer la meilleure des nuits.

Il allongea ses jambes, posant ses pieds sur le siège en face de lui, et commença doucement à fumer, expulsant des vapeurs violettes.

Après quelques minutes, le métro s'arrêta à la station suivante. Vide...

A par une personne. Une jeune femme, jeune fille même, qui entra avec précipitation dans la rame.

Ils échangèrent un regard. Souriant, il la salua en levant sa pipe, avant d'expulser un peu de fumée, et ramena ses jambes sous lui, comme pour l'inviter à s'asseoir en face de lui.

- Salut.

Une autre voyageuse solitaire ?


Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dernier Tango dans le métro

Réponse 1 dimanche 05 février 2023, 15:20:52

- Pas du tout. Je n'aurais pas retiré mes pieds sinon. La fumée dérange pas, j'espère ? répondit-il dans un japonais parfait, sans le moindre accent.

Grayle approcha sa pipe de ses lèvres, tirant légèrement dessus, expulsant un peu de fumée violette par le nez, avant de lever sa tête, regardant le plafond. Il ferma les yeux, retirant sa pipe, et souffla un cercle creux quasiment parfait, qui s'écrasa mollement contre le plafond avant de s'évanouir dans l'air. Les fumerolles laissaient une douce odeur derrière elle, piquante comme du gingembre, mais apaisante comme la vanille.

Les yeux bleus du jeune homme, éclairés par la lueur orangée des lampadaires en contrebas et du reste des lumières de la ville, se fixèrent sur la nouvelle venue. Son regard mystérieusement affligé par le poids des ans scrutaient la brune avec attention.

De plus près, à la douceur du visage bronzé de son interlocutrice, il remarqua combien elle était jeune. Plus vraiment une enfant certes, mais encore très loin d'être une adulte. Ses pantoufles avec des têtes d'ours sur le devant étaient plus appropriées à une gamine de moins de 10 ans. Et surtout, elles n'allaient pas du tout avec ce jogging noir et lâche ni ce haut bien trop court, qui cachait bien mal une poitrine à faire crever de jalousie la plus plantureuse des femmes. Deux gros seins rebondis qui faisaient presque intrus avec ce visage juvénile. La jeune fille semblait récupérer d'une course effrénée. La pauvre était complètement exténuée, ses joues encore marquées par des larmes récentes.

L'homme mit fin à son observation rapide, et les mers de leurs yeux se percutèrent. Un léger silence se fit, brisé par la voix du jeune homme.

- Dure soirée, je me trompe ? dit-il en désignant les chaussons de la pauvre fille. Il la gratifia d'un pâle sourire, alors que le métro aérien reprenait doucement sa route. Ils étaient seuls dans le wagon, si ce n'est toute la rame.

- Tu veux en parler ? Ce n'est pas comme s'il y a grand chose de plus intéressant à faire tous les deux ici dit-il d'un air détendu, avant de se rappeler de quelque chose.

- Moi, je m'appelle Grayle. Et toi ?
« Modifié: dimanche 05 février 2023, 21:22:02 par Grayle le pérégrin »

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dernier Tango dans le métro

Réponse 2 dimanche 19 mars 2023, 22:07:03

Il continuait de fumer pendant qu'elle parlait, la fixant attentivement. Grayle opinait doucement du chef pour approuver les dires de la jeune fille, avec qui il était d'accord. Il ne connaissait pas ses parents, mais vu leurs actions, ils ne semblaient pas être les meilleurs du monde.

Quoi qu'il en soit, l'histoire d'Annie expliquait bien des choses. Elle était donc d'origine Australienne, d'où son teint bronzé, ses traits occidentaux, et ce corps pulpeux bien trop développé pour une jeune fille de son âge. Qu'elle soit modèle n'avait rien de surprenait. Grayle avait visité un nombre incalculable de mondes pendant des siècles, et la demoiselle était clairement une des plus mignonnes et, soyons vulgaire, bonne, qu'il n'ait jamais rencontré.

- Ta mère te réclame d'être la petite fille parfaite tout en arrangeant un coup entre toi et un pervers notoire ? M'est avis qu'elle se reproche des choses et veut que tu sois ce qu'elle n'a pas pu être, mais qu'elle sait pas comment le faire.

Il recracha de la fumée rose, par ses lèvres et son nez.

- Elle me fait plus pitié qu'autre chose ta maman. Elle ne sait même pas ce qui est bon ou pas pour sa fille.

Il lui fit un sourire réconfortant. Bien que Grayle ait rencontré de tout dans sa longue vie, et vu le destin de mondes entiers basculer, il avait réussi à garder un esprit terre à terre. Il savait à quel point ce qu'Annie considérait comme des "petits" tracas étaient importants, même s'ils ne représentaient rien à l'échelle de l'univers.

- Et ne dit pas de bêtise. C'est de ta vie dont on parle non ? Rien ne devrait plus être important pour toi que ton bien être, et vu ton état, ca te rend malade. Ca suffit pour en faire quelque chose d'important.

Il prit son sac, l'ouvrant et fouillant dedans.

- Mes parents sont morts, donc je n'ai pas ton problème. Mais je me souviens encore des bons moments passés avec eux. C'est quelque chose qui reste en nous toute notre vie. Alors... tu as raison d'être triste.

Extrayant son bras de son sac, il en sortit une tablette de chocolat. Déposant son sac à ses pieds, il tapa du plat de la main sur le siège à côté de lui, lui faisant signe de s'asseoir à côté de lui.

- la vraie question, ce n'est pas si tu as le droit d'être triste, mais qu'est ce qu'on peut faire pour que tu ne le sois plus. Allez, viens manger un bout.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dernier Tango dans le métro

Réponse 3 jeudi 13 avril 2023, 16:05:57

- C'était il y a longtemps, ne t'excuse pas. Je me souviens de leur vie, c'est le plus important, avait-il répondu d'un air serein à la jeune fille éplorée. La pauvre était dans tous ses états, mais commencait à se calmer peu à peu, ce qui était le plus important. Alors qu'elle était en train de réfléchir à comment se changer les idées, l'immortel ne put s'empêcher de la mater un peu, sa veste blanche cachant mal sa peau brunie.

Un beau petit brin de fille. Et ils étaient seuls dans la rame, pendant... quoi ? Une demi-douzaine d'heures ? Quoi que le prochain arrêt était dans une petite heure. D'autres personnes viendraient peut-être. Lorsqu'elle parla de changer de tenue, il poussa un petit rire clair.

- Je suis désolé, je ne me trimballe pas avec des vêtements pour femmes dans mon sac, sauf si tu veux me piquer un t-shirt et un jean. Mais on n'a pas vraiment le même gabarit...
remarqua-t-il avec humour. Lui était plutôt athlétique et relativement grand, elle était bien plus petite et tout en courbes. Mais en vrai, ce n'est pas très grave.

Il s'approcha d'elle suffisamment lentement pour ne pas la brusquer mais assez vite pour qu'elle n'ai pas la sensation qu'il la prenait en embuscade, chuchotant d'une voix chaude à son oreille

- Moi je te trouve très bien en tenue d'asile et chaussonnée avec des yeux de panda triste et tes cheveux en bataille...

Il s'éloigna doucement, sortant une bouteille d'eau de son sac.

- Mais malheureusement pour toi, on est coincés ici jusqu'au prochain arrêt, qui doit être dans... une heure à peu près ? Donc pour la boîte de nuit et la bonne bouffe, il va falloir attendre ! Je t'inviterais. En attendant, on va devoir s'amuser à deux.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dernier Tango dans le métro

Réponse 4 vendredi 07 juillet 2023, 23:42:58


- Tu n’es pas obligé de m’inviter tu sais ! Ou si tu insistes vraiment, promet moi qu’on va se revoir après cette soirée pour que cette fois ça soit moi qui t’invite !

Les yeux bleus de Grayle pétillèrent d'excitation. Les rencontres sans lendemain, les amis à usage unique, les amitiés d'un jour l'attristaient considérablement. L'immortel n'avait que plus conscience de la vitesse à laquelle les années passaient et à quel point une existence pouvait brusquement s'arrêter. Qu'Annie propose de se revoir alors qu'ils venaient à peine de se rencontrer... il n'était pas réjouit. Il était enchanté.

- C'est un date alors !

Influençable, Grayle se transformait volontairement en un reflet de ses interlocuteurs et de l'environnement. La présence rayonnante de l'adolescente le faisait rajeunir, et il était aussi guilleret qu'un jeunot du lycée dont un prof venait d'être absent. Malgré tout, il était assez perspicace pour voir que son numéro de charme auprès de l'ado n'avait pas été un franc succès. Tant pis.

- Je n'ai pas de jeux de sociétés ni de carte non. Mais fais moi penser d'en amener un à notre prochain rendez-vous. 
déclara t-il. Il s'approcha d'elle... avant de lever son bras et d'agripper une des barres de plafond permettant aux passager de s'accrocher en cas de freinage brutal.

-Holé !

Athlétique, l'homme passa du siège au "couloir" de la rame du train-métro aérien, son sac se retrouvant sur son épaule. Il regarda autour d'eux. Ouais, clairement, ils étaient seuls, et l'autre rame en face semblait vide aussi.

- Plutôt que glander ici, bougeons un peu non ?  Il dispersa la fumée rose de sa pipe, qu'il rangea dans son sac. Il traversa la rame dans sa longueur, s'aggripant à une des barres verticales pour s'en servir d'un pole-dance improvisé, tournant sur lui-même dans un "youhou" enfantin, avant d'arriver à la portière séparant leur rame de la suivante.


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