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Un outil innocent pour un acte sordide { Pv ~ Izumi Cho}

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Sorcelienne

Légion

« Tu sais je … j’l’aime bien moi, elle est pas méchante, j’suis même sûre qu’elle cherche à …
Pas de ça avec moi, Mayu !
Iiiirk ! »

Il avait monté le ton d’un coup, et tout aussi vite s’était-elle rétractée sur elle-même. Mayu n’aimait pas ces zones de conflits, ces moments où les personnes se donnaient le droit d’appuyer leurs propos par le biais d’un grand coup de poing sur la table et d’une voix tonitruante. Le pire ? Elle était sûrement celle qui, une fois en colère, pouvait être la plus effrayante de part ses … origines, mais vu combien elle détestait ce trait de caractère chez les autres, il était passablement évident qu’elle ne supportait pas de se laisser aller à une quelconque saute d’humeur, même infime. Alors là, quand Keiji se mit si soudainement à la rabrouer lors de ses explications, qu’il se mit même à gonfler un peu le corps et le torse pour se faire paraître encore plus musculeux que sa scandaleuse masse corporelle ne le laissait déjà entendre, la pauvre terranide binturong ne put s’empêcher de se faire la plus petite possible. Elle ne s’en était d’ailleurs rendue compte qu’un court instant après, mais le petit couinement qui s’était échappé de ses lèvres à cause de la surprise et du stress n’était pas passé inaperçu, le grand et puissant jeune homme l’observait avec un large sourire, ayant bien remarqué qu’elle n’avait pas les forces de riposter contre son soudain élan de mécontentement. Mais après avoir sursauté et s’être recroquevillée sur elle-même, elle chercha à se déplier lentement pour avoir l’air moins pitoyable… Et l’aîné de la petit demoiselle quitta quant à lui son fauteuil pour aller chercher la jeune fille, la tirant du sol pour la ramener contre son torse.

Dans le fond, ce genre de geste la faisait fondre tout autant que les grosses voix la faisait paniquer. Mais là, en cet instant, ce fut la soudaine impression de sécurité et de tendresse qui prima, tandis qu’elle écouta le puissant jeune homme lui parler chaudement à l’oreille. Le nez à peine au niveau de ses pectoraux, elle écouta tout en se ressourçant entre les bras de celui-là même qui avait manqué lui provoquer une soudaine panique, oubliant déjà la manière si étrange avec laquelle il pouvait parfois la traiter :

« Elle fait genre, Mayu, mais dans le fond c’est une gosse de bourge qui de toutes façons n’a jamais rien risqué dans la vie. Elle peut bien jouer la délinquante, de toutes façons sa mère lui sauve son cul à chaque fois !
J-je… je crois que …
Ouiiiiii, je t’écoutes ? »

Le ton était si peu cordial que Mayu se sentit immédiatement rappelée à l’ordre. Non, c’est vrai, si elle voulait que tout se passe bien, qu’il n’y ai pas de conflit, il était mieux qu’elle aille en son sens. Après tout, il avait quatre ans de plus qu’elle, avait déjà bossé, et vécu bien plus de chose. Il devait avoir raison, et c’était… ou c’était elle qui était en tort à chercher, encore et encore, à trouver des bonnes raisons à son amie de ne pas être une enfant de riche. Pourtant, elle appréciait sincèrement Izumi. Elle savait que la jeune femme, malgré sa naissance, n’avait rien d’une connasse hautaine, d’une gamine capricieuse qui vivait sa vie comme le font bien trop souvent ceux qui descendent de prestigieuse lignée : à se moquer du commun des mortels, à prendre tout ce qu’ils peuvent sans réfléchir, et laisser seulement le minimum à grignoter aux quelques personnes qui auraient eut le malheur d’attirer son attention. Malgré tout cela, toute cette considération, elle n’avait tout simplement pas la force d’aller à l’encontre de son aîné. Elle ne se rendait même pas compte que le jeune homme à la carrure de dieu grec s’amusait à la faire tourner en bourrique pour ses propres intérêts, lui faisant miroiter tout ce dont elle avait besoin : du réconfort, de l’assurance, de la force et de l’intérêt de la part d’autrui. Malheureusement cela la menait aussi droit à sa perte, mais ça elle ne le comprendrait que plus tard, pour l’instant elle ne fit que simplement mine de se raviser, interdite :

« Je crois que …. que tu as raison Keiji, pardonnes moi d’avoir chercher à dire autrement… S’il-te-plaît.
Bien sûr. Et puis ne t’en fais pas, de toutes façons tu ne fera rien d’illégal ! Tu te lèves dans la nuit, tu ouvres la porte, et tout se passera parfaitement bien. Quand à Izumi et sa mère, j’suis sûr qu’elles ont souscrites à tellement d’assurances logement qu’elles seront immédiatement remboursé du plus petit poil de cul qui aurait disparu de leur demeure. Tu vois ce que je veux dire ?
O-oui, bien sûr.
Bien Mayu. Alors à demain, et surtout, pas de bêtise, hein ?
Promis Keiji ... »

Elle baissa les yeux, soumise à l’influence du jeune homme, puis accepta qu’il rompe l’étreinte qu’il lui octroyant jusqu’ici à contre-coeur. Elle se sentait … terriblement mal de faire cela, mais elle n’avait pas trop le choix. Après tout, Keiji avait besoin d’elle, n’est-ce-pas ?

N’est-ce-pas ?


*
*   *
Mayu avait rencontrée Izumi au lycée. Et au vu de la présence de cette camarade d’étude à l’intérieur des bâtiments scolaires de Seïkusu, l’alignement stellaire qui avait dut se produire pour que les deux jeunes femmes se rencontrent tenait sûrement du plus grand miracle des temps modernes. Surtout que tout les séparait, sans même qu’elles n’aient vraiment l’occasion de le mettre sur le tapis lors d’une discussion : Izumi était riche comme tout, Mayu pauvre comme les miséreux sans un toit. L’une avait une mère distante et stricte, l’autre une aimante et attentionnée. Izumi avait une réputation de forte tête, Mayu de gentille jeune fille obéissante et même éffacée. Et les opposés se poursuivaient, sur la question du milieu social, des classes qu’elles occupaient, de leur assiduité en cours, de leur style vestimentaire… Trop, beaucoup trop de choses qui n’avaient tout simplement aucune forme de ressemblance. Deux jeunes femmes, parfaitement opposées, et qui pourtant, avec le temps, avait eut une occasion de se croiser au détour d’une classe participative de chimie, leur permettant alors de s’installer l’un à côté de l’autre, créant en moins de quatre heure une amitié solide. La terranide n’y comprenait rien, mais elle aimait la compagnie d’Izumi, et l’inverse semblait de même. Parfois, la docile inhumaine avait le don de calmer les ardeurs infantiles et incontrôlées de sa camarade, et à l’inverse, celle-ci la poussait à s’affirmer, à se présenter comme une jeune femme à part entière, sans qu’elle ne se limite au moindre propos. Elles se complétaient, et c’était dans cette relation si particulière qu’étaient survenus les événements d’aujourd’hui.

Car elle l’avait invitée à venir chez elle. Si sa maman avait eut le don de trouver cette sortie hors de la maison proprement fabuleuse, ce qui était le plus proche à ses yeux d’un petit copain, Keiji, ne manque pas de voir ce rapprochement d’un très mauvais, tant et si bien qu’il… lui avait imposé un plan qui l’écoeurait : « Voler la bourge ». Ça…. Ne lui plaisait pas du tout, mais la perte d’une autre forme d’affection dont elle avait le plus grand besoin était trop dangereuse à ses yeux pour qu’elle parvienne à lutter contre.

C’est donc tiraillée entre diverses affections et loyautés qu’elle traversait, comme elle le pouvait, les beaux quartiers de la ville, bien loin des ruelles crasseuses qu’elle avait l’habitude d’arpenter. Observant tantôt les beaux jardins aux arbustes taillés en des formes tout à fait étranges, puis les beaux toits de tuiles rutilantes, sûrement traités tout les ans contre les mousses et autres lichens, Mayu ne se retrouvait que bien rarement à observer le petit papier sur lequel Izumi lui avait noté le trajet depuis la ligne de tram la plus proche afin d’atteindre sa maisonnée. Et franchement, fraaaaanchement, elle n’en menait pas large. La pauvre terranide ne se sentait pas du tout à sa place, mais que pouvait-elle y faire ? Rien du tout, elle n’allait pas fuir au loin, prise de panique face à tant de richesses objectivement remarquables à vue de nez. Non, à la place elle chercha dans l’absolu à trouver rapidement sa destination, tourna d’une petite rue coquette à l’autre, puis enfin trouva la rangée de numéros correspondante à celle marquée sur son plan de fortune. Alors, le trente-six. Le treeeente-six… Par déduction, elle comprit finalement qu’il devait s’agir de la belle bâtisse aux murs couleur crème et au toit noir, une alliance de style relativement nippon, mêlé à un large espace vert qui manqua lui faire tourner la tête d’incrédulité. Bon sang, cela devait coller avec l’image de la mère d’Izumi, mais imaginer la belle et provocante rebelle dans un tel milieu, c’était … Un peu comme imaginer un poussin couvé par un terrible et maléfique serpent. Cela ne collait pas du tout ensemble !

Mais elle était enfin arrivée, alors elle fit ce que l’on pouvait attendre d’elle. Se plaçant à l’interphone, elle vint appuyer sur le petit bouton jaune d’appel, puis se posta nerveusement en face de la caméra qui se trouvait en haut du portique. Dès lors qu’elle entendit la délicate sonnerie lui annonçait que quelqu’un avait décroché, elle s’empressa de prendre la parole nerveusement.

« B-b-b-bonjour. Je m’appelle Mayu, Mayu Sorcelienne. Izumi Cho-sama m’a invitée à venir passer la nuit ici. »

La formule de politesse était sortie toute seule, de peur qu’elle se retrouve à se présenter à un valet, voire pire, à la maîtresse de maison, la mère de sa belle amie !
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Izumi Cho

Humain(e)

Re : Un outil innocent pour un acte sordide { Pv ~ Izumi Cho}

Réponse 1 jeudi 08 juillet 2021, 21:28:56

- MAYU ! Vraiment ? Pourquoi t’as l’air aussi stressé en parlant à mon interphone, il ne va pas te manger ! Je viens t’ouvrir bouge pas !

Mayu se prenait vraiment trop la tête à des moments, je suis sur elle croyait que j’avais des valets ou que ma mère allait décrocher. Je me dirige rapidement vers la porte pour faire tourner la clé dans la serrure et lui ouvrir la porte, heureuse de la voir.

- T’inquiètes, je suis toute seule à la maison, ma mère est en voyage d’affaires à l’autre bout du monde pour une semaine, on va pouvoir faire ce qu’on veut.

Je voulais faire partir rapidement le stresse qu’elle avait, je lui avais dit beaucoup de choses sur ma mère et elle devait sûrement la voir comme un démon. Ce qui était le cas, mais elle n’avait pas à angoisser car elle n’était pas là. C’était la première fois qu’elle venait chez moi et j’étais super contente de l’accueillir. C’est rare que des amies viennent dans ma maison, alors j’étais encore plus en forme que d’habitude.

- Rentre te gêne pas ! Fait comme chez-toi, il faut pas te priver !

Je lui attrape la main pour la faire rentrer plus rapidement et qu’elle ne reste pas sur le bas de la porte trop longtemps, je referme derrière moi laissant les clés sur la serrure. Lui tenant encore la main je l’emmène dans le salon principal qui est ouvert sur la cuisine, ma mère à des goûts très sobres nous restons dans les tons noirs, blancs et gris. Pour le canapé, les meubles, les éléments il y a juste un énorme tableau avec des fleurs de toutes les couleurs accroché au mur d’un grand artiste. Je ne l’aime pas…

- On va passer une grande partie de la journée et de la soirée ici ! J’ai préparé du pop-corn pour regarder des films, au frigo il y a des boissons, de l’alcool et plein de choses pour grignoter quand on veut. Au fond sur la gauche il y a une salle de bain avec des toilettes si tu veux.

Je la traîne vers l’entrée des escaliers pour descendre au sous-sol, si elle se penche un peu Mayu peut voir un billard massif.

- On pourra y faire un tour si tu veux, c’est une salle de réunion mais il y a un billard et d'autres jeux pour passer le temps.

Je me tourne vers elle, tout en portant sa main entre ma poitrine pour la comprimer.

- Désolé je suis surexcitée que tu sois là, je veux que tout soit parfait pour notre soirée ! J’ai envie qu’on profite à fond et qu’on passe notre temps à nous amuser !

J’allais lui montrer le reste de la maison un peu plus tard, il restait l’étage avec la chambre où nous allions passer la nuit et le grenier qui était aménagé. C’était très grand chez moi et ça pouvait impressionner quand on n'était pas habitué. Ce qui était le cas de Mayu qui avait déjà eu du mal à sonner à ma porte, mais elle devait pas s’en faire j’allais rester moi-même comme à l’école. La bonne vivante qui aime rigoler, la taquiner, faire des blagues, raconter des ragots sur les autres, je ne peux pas être plus naturelle que ça.

- Tu veux boire quelque chose, car je fais que parler depuis toute à l’heure mais tu voudrais peut-être te poser ? Le trajet s'est bien passé ?

Je dois me calmer, je dois respirer sinon je vais exploser je crois. Je me dirige vers le canapé si elle veut s’asseoir, sur la table une petite liste que j’avais faite pour prévoir des activités pour la journée et la soirée, si elle jetait un coup d’oeil Mayu pouvait lire : La route des cauchemars un film d’horreur qui avait eu des bonnes critiques et qui faisait frémir les plus courageux, stylisme en folie un jeu où on s’amuse à habiller l’autre de la tête au pied et à défiler dans le couloir, billard, jeux-vidéos, bain de minuit dans le jacuzzi… La liste était à rallonge, j’avais bûché pour passer la meilleure soirée avec ma merveilleuse amie Mayu ! En attendant, je me contrôle pour ne pas parler et la laisser un peu respirer.

Sorcelienne

Légion

Re : Re : Un outil innocent pour un acte sordide { Pv ~ Izumi Cho}

Réponse 2 samedi 24 juillet 2021, 19:01:38

« MAYU ! Vraiment ? Pourquoi t’as l’air aussi stressé en parlant à mon interphone, il ne va pas te manger ! Je viens t’ouvrir bouge pas ! »

Elle ne se sentit pas la capacité de répondre sur l’instant, n’ayant eut que l’occasion de sursauter en entendant la voix de son amie, avant de finalement rosir de honte en entendant les propos de son amie. Bien sûr, oui, que cela faisait particulièrement formel comme manière de se présenter à l’interphone, mais … Mais elle était comme ça, l’aisance, le naturel, la facilité de contact, c’était tout autant de chose qu’elle ne maîtrisait pas si bien que ça, alors … De devoir rester simple lors de ce type d’instant était juste d’une totale impossibilité pour elle. Patiente et un peu gênée d’avoir été surprise dans ce genre de comportement par Izumi, elle attendit cordialement à la porte, avec patience, de la voir s’ouvrir sur la mine rayonnante et enjouée de sa camarade si pétillante, si généreuse en terme de joie de vivre. Pour le coup, Mayu voulut même s’excuser de son manque d’aise, mais c’était sans compter l’engouement de cette belle et plantureuse jeune femme qui ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche avant de se jeter à sa rencontre avec mille mots à la seconde :

« T’inquiètes, je suis toute seule à la maison, ma mère est en voyage d’affaires à l’autre bout du monde pour une semaine, on va pouvoir faire ce qu’on veut.
- Oh je … euh, oh pardon… C’est super Izumi ! »

Difficile de jouer contre sa propre nature. Maladroite, la jeune femme eut malheureusement la tendance à s’excuser avant même d’avoir produit le moindre mal. Mais de voir cette belle amie si heureuse, si allègre dans sa manière de présenter les choses, elle se sentit lentement entraînée dans le rythme de celle-ci. Le sourire lui revint, même si la gêne mettait du temps à partir de ses joues, et c’est avec franchise qu’elle se permit d’exprimer qu’elle trouvait elle même ‘super’ de pouvoir se trouver rien qu’avec elle durant la soirée ! Pour le coup, elle en oubliait même les traîtres directives qui lui avaient été données un peu plus tôt dans la journée. Tout ce qu’elle fit fut de s’approcher de son amie et de lui offrir une bise amicale, comportement peut-être un peu trop familier pour le commun du monde nippon, mais qu’elle accomplissait en pleine confiance avec Izumi au vue de leur relation et de leur entente. Et quand elle vit le sourire que lui rendait cette précieuse camarade, elle ne put en être plus heureuse !

« Rentre te gêne pas ! Fait comme chez-toi, il faut pas te priver ! »

Eut-elle le temps même de comprendre ce qu’elle venait de dire que la pétulante demoiselle aux cheveux rose et vert lui attrapa la main, et la tira à l’intérieur de sa maisonnée à un rythme qui ne laissait guère le choix à Mayu de protester. De toutes manières, elle n’y aurait pas eut le coeur, après tout elle était présente justement pour passer le plus de temps possible en sa compagnie. Mais à partir de là, les voilà qui font un tour de la maison au rythme de l’hôte. Autant dire qu’il n’y avait guère de place pour prendre le temps de réfléchir à ce qu’elle lui présentait. La petite terranide se trouva donc tirée par la main à toute vitesse, passant rapidement devant la cuisine, découvrant le salon et son habillement des plus sobre et sophistiqué. L’hybride binturong eut tout juste le temps de se faire une réflexion sur la classe moderne de l’endroit et sa minutieuse disposition, le comparant à son chez soi bien plus chaleureux mais bien plus bordélique aussi, qu’elle fut à nouveau emportée par son amie en direction de quelques escaliers. Quelques pas, et les voilà en bas pour découvrir une salle de jeu somme toute très bien entretenue, avec notamment le gigantesque billard, dont elle connaissait l’existence sans jamais avoir eut l’occasion d’y jouer malheureusement. Encore une fois, lui vint l’envie de d’abord la remercier de cet accueil, mais surtout de lui dire qu’elle serait ravie de pouvoir apprendre à jouer avec elle… Mais elle eut l’herbe coupée sous le pied par la rapidité d’action d’Izumi, cette dernière lui attrapant la main pour la placer entre les deux protubérances mirifiques faisant office de sein chez Izumi.

Trois choses vinrent en tête pour Mayu. D’abord, que qi elle était elle-même généreusement dotée par la nature, il fallait se rendre à l’évidence, son amie avec une poitrine à se damnée, et elle ne comprenait pas comment tout les jeunes gens du lycée n’essayaient pas de lui sauter dessus ! Ensuite, que là, avec sa main englobée par les deux immensissimes rondeurs, sa petite bise de plus tôt pouvait bien avoir été la chose la plus innocente du monde, là où elle avait put craindre un peu d’audace. Enfin, qu’elle allait rester la plus immobile possible, car si l’instant charmant lui mettait le feu aux joues de manières complètement incontrôlable, ce n’était pas pour autant qu’elle avait pour déplaisir de se retrouver si proche de cette charmante et tendre amie. Grand dieu, et ces yeux pleins d’étoiles qui la contemplait avec temps d’attention. À l’aide, elle surchauffait !

« Désolé je suis surexcitée que tu sois là, je veux que tout soit parfait pour notre soirée ! J’ai envie qu’on profite à fond et qu’on passe notre temps à nous amuser !
M-m-merci Izumi. Ne t’en fais pas, c’est merveilleux, et je suis aussi heureuse comme tout de pouvoir passer ce temps avec toi. Même si je suis un peu …. maladroite pour le montrer, contrairement à toi ! »

C’était ça … Ce bonheur, cet engouement… Ce don qu’Izumi avait de pouvoir la faire sourire en quelques secondes, avec le plus grand des naturels. Mayu adorait ça, elle qui avait eut tant de mal à s’habituer aux faits et gestes des humains, à ce monde qui n’était pas le sien. En tout cas, elle allait se laisser porter, profiter au maximum de l’instant. Rien d’autre ne comptait à ses yeux !

« Tu veux boire quelque chose, car je fais que parler depuis toute à l’heure mais tu voudrais peut-être te poser ? Le trajet s'est bien passé ?
Oh ne t’en fais pas allons. Aucuns problèmes pour le trajet, tu sais je me déplace toujours avec les transports en commun donc j’arrive bien à me repérer. Et pour le reste euuuuuuh ... »

Regardant rapidement autour d’elle, et repensant par là même occasion à tout ce qu’elle lui avait dit, elle ne manqua pas de poser son regard sur le billard et eut un doux sourire. Ouais, peut-être qu’elles pouvaient commencer par-là, de manières à ce que le début de la conversation vienne tout seul, et qu’elles aient le temps de se remettre un peu de … l’arrivée en toute rapidité de Mayu à l’intérieur de la maison familiale de sa chère amie ?

« Est-ce que ça te dis que nous commencions notre temps ensemble par ici ? Je n’ai jamais jouée au billard donc tu … tu pourrais m’apprendre pendant que nous discutons de la semaine, hein ? Quant à boire, j’ai un peu soif oui mais… Je sais pas trop ce que tu as dans ton frigo. Et j’ai jamais bu d’alcool du coup je … euh … Je te fais confiance d’accord ? »

Elle n’avait pas grand contrôle sur les événements, mais elle avait pleine confiance en sa camarade. Au moins, si elle remontait pour aller leur chercher à boire, elle aurait le temps de calmer un peu ses joues, dont la couleur cramoisie n’avait sûrement pas échappée à Izumi. C’était bien malgré elle, et Mayu ne comprenait qu’à moitié sa propre réaction, mais elle avait en tête quelques pensées qui allait dans le sens de ces observations : « Qu’elle est belle quand-même » ou « Mais franchement ma petite Mayu, sérieusement, rougir comme ça parce que tu touche une paire de seins ? Es-tu si pudique que ça ? ». Dans le fond, elle savait que les choses étaient toujours plus compliquée que « être attirée par les hommes quant on est une femme, et inversement », mais c’est vrai que depuis le temps, chaque fois qu’elle se trouvait en la présence de cette précieuse amie, elle avait eut la tendance à comprendre qu’elle possédait une certaine forme …. d’attirance envers elle. Non pas qu’elle ait prévue de se laisser aller en cette soirée, hein ? Jamais elle n’oserait pareil comportement  envers cette si importante camarade, mais elle ne pouvait pas non plus ignorer cet état de fait. Ainsi confuse, la jeune femme cherchait tant bien que mal à reprendre le contrôle de ses nerfs d’ici au retour de son hôte, et en profitait pour observer l’ensemble du billard, cherchant à se rappeler comment elle avait vu des gens y jouer. Cela n’était pas très probant, heureusement que sa camarade allait être là pour la guider… Comme elle le fait déjà si souvent.

« Je te jure, un jour il va falloir que je cesse de paniquer pour tout et rien. »

Se parlant à elle-même tout en se massant ses joues si chaudes, elle souffla un grand coup. Allez, tout allait bien se passer, elle le savait. Ce soir allait être un superbe moment et …. et pour le ‘reste’, elle avait encore le temps d’y réfléchir, n’est-ce-pas ?
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