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Une expérience qui passe par tous les excès [H - Haffrant]

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Malkio Shiota

Créature

Bordel... Comment je me suis retrouvé dans un tel foutoir?
J'étais en mission en duo avec un pote sur les terres d'Ashnard, pour retrouver deux frères et sœurs, portés disparus après une mission.
On a fini par retrouver leurs traces chez un esclavagiste de cet endroit putride, me rappelant trop le colisée où j'ai vu le jour, et nous sommes rapidement intervenus. Provoquant une explosion dans un coin du domaine de l'esclavagiste, nous parvenons à récupérer la fratrie et à libérer quatre esclaves au passage. Tout le monde s'éparpille à gauche à droite, par les égouts, pour semer au mieux possibles les poursuivants. Je perds rapidement la trace des autres et j'arrive à retrouver une place du marché par laquelle on était passé, avant d'arriver chez l'esclavagiste. Il y a pas mal de bordel, suite à l'explosion lointaine, mais plus je m'éloigne dans le marché et plus les choses se calment. Bon, je suis crasseux et j'ai perdu mes bracelets camouflant mes traces de chaines aux poignets et j'ai clairement l'air d'un clodo, mais au moins j'ai semé mes poursuivants. Il ne reste plus qu'à retrouver les autres et...
Une mains griffue écailleuse me saisit le poignet et je me retrouve plaqué fortement contre un mur, me faisant crier de douleur.
Je n'ai pas le temps de me débattre que je reçois un violent coup sur ma tempe gauche, m'assommant sur le coup.

Je reprends conscience dans une cage, m'hérissant les poils, mes queues et mes oreilles de Kitsune battant l'air furieusement... Putain... C'était quoi ça?!?
Tournant la tête à gauche à droite, je vois alors plus loin un homme-lézard, reconnaissant bien vite le type m'ayant attrapé dans cette ruelle. Il s'approche de moi dans un sifflement:

- Laisses-moi partir ou je te change en sac à main, sale merdeux! T'avais pas le droit de... ARGH!!!

Un bâton électrique passe à travers les barreaux de ma cage et s'enfonce dans mon estomac, un violent choc électrique parcourant mon corps et me faisant me plier en deux, tout tremblant:

- La ferme ssssstupide renardeau... Je me moque de sssssavoir à qui tu appartiens... mais tu vas rapporter très gros... Clairement, un Kitsssssune comme toi, c'est vachement rare et ça va bien payer, même sssssi tu es tout crado...
Allez, boucles-là et sssssois gentil avec les acheteurs...


Il sort du chapiteau moisi et rapiécé, avec quelques lanternes à gauche à droite, me laissant me relever, tout tremblant et grondant... Je dois canaliser au plus vite ma magie et fracasser cette cage... Je dois vite partir...

Sorcelienne

Légion

Re : Une expérience qui passe par tous les excès [H - Haffrant]

Réponse 1 mercredi 10 mars 2021, 18:50:53

Ashnard. Un Empire qui ne pourrait mieux fonctionner, l’apogée de ce monde, dirigé autant par le gouvernement le plus stricte que les plus puissantes écoles de magie du continent. En ces lieux, et surtout en la toute-puissante capitale, il ne faut pas grand-chose pour pouvoir survivre, mais il en faut bien plus pour vivre dignement. Une quantité respectable de ressources, obtenue par le dur labeur ou le lègue, est une première nécessité, afin de ne pas finir par devoir payer quelques dettes bien trop envahissante pour espérer avoir un jour le droit de s’en séparer, mais ça ne fait pas tout ! Ici, une fois que l’argent est présent, ce qu’il faut, c’est du pouvoir. Et principalement du pouvoir sur les autres : Les droits de naissances sont faciles à acquérir, mais souvent les nobles de ce monde ont la belle tendance de suffisamment s’éduquer pour ne pas en perdre une miette par quelques mauvais tours joués par leurs opposants. L’échiquier politique est aussi foisonnant, tout le monde pouvant s’y essayer si il parvient à rejoindre quelques camps notoires, mais récemment, l’Empire semble avoir tout le mal du monde à accepter que les différents courants de pensées se permettent d’autant l’ouvrir, si bien que de moins en moins de monde ne s’essaye à ce jeu dangereux. Alors que reste-t-il d’accessible, de potentiellement facile à comprendre, et dans lequel on peut, avec des dizaines d’années d’entraînement, se faire un nom suffisant pour pouvoir fouler les beaux quartiers avec la tête haute et l’air princier ? La réponse est assez simple, mais elle demande d’accepter les pires risques, car nul ne sait comment on finit lorsque l’on commence à fricoter avec : la magie !

Pourtant, c’était le cas de Sorcelienne Haffrant. Les années ? Elle avait cessée de les compter. Elle ne s’était adonnée, années, après années, après années, qu’à une seule chose dans la vie : la compréhension des arcanes et leur manipulations, dans plusieurs domaines, jusqu’à ce qu’elle puisse, par le travail, atteindre le rang d’archimage. Désormais, et ce même si les riverains avaient la mauvaise tendance de la voir comme une sorte de monstre au caractère passablement désagréable, tant et si bien que nuls ne s’approchaient de sa haute tour, elle restait un personnage respecté pour ses talents et son travail. Cela lui avait offert tant de choses qu’elle ne s’était pas doutée apprécier, mais qu’elle goûta avec bonheur quand elle s’en rendit compte : la tranquillité absolue car plus personne ne venait frapper à sa porte sans avoir de réelles raisons de la déranger, le temps de travailler sur ses propres projets car on cessa de lui faire des commandes pour qu’elle puisse « vivre dignement », non sans parler du droit de se fournir auprès des plus grands marchands de la ville, tant et si bien qu’elle parvenait toujours à quérir les meilleurs outils pour ses futurs expériences. Elle avait atteint l’état de félicité en Ashnard, cette étape de la vie impériale où tout existe pour que les plus grands aient tout les avantages, et que les plus faibles se nourrissent des miettes en espérant un jour être à la place de ceux qui les piétinent. Pour une personne comme Haffrant, qui n’avait jamais vu en ses confrères et consœurs des personnes de valeurs, cette posture de supériorité absolue était à la fois très plaisante, mais surtout largement appliquée en toute occasion, parfois en assurant de mettre en valeurs ses acquis pour bafouer l’honneur d’un petit nobliaux maladroit, d’autre fois pour se tailler la part du lion au vue et à la barbe des désireux qui mendiaient depuis des mois pour obtenir un brin de renommée.

Mais aujourd’hui, pourtant, elle se leva en maugréant. La fébrilité des derniers jours fit pâle figure par rapport à l’agacement croissant que connaissait la puissante archimage ces derniers heures. Le nez dans ses dossiers, dans ses parchemins aux effets divers et aux inscriptions bancales, elle se redressa de sa chaise avec l’impression détestable que sa tête allait bientôt entrer en fusion, comme si quelques soleils avaient élus domicile dans sa boîte crânienne pour le nouveau tournoi de « qui brille le plus fort ». Attrapant le flacon vide dont elle avait bue le contenu la veille, elle se redressa en titubant, passant sa main dans ses cheveux avant d’essayer de les arracher, comme si cela pouvait atténuer la douleur, puis se mit à avancer maladroitement en direction d’une autre table de sa salle des arcanes. Là-bas, elle avait quelques gouttes de Paliéforese, une huile magique qui avait des propriétés tout simplement miraculeuses sur la santé, à condition d’accepter moralement sa méthode de production (impliquant la sève d’une Dryade et quelques longues heures de traitement ad vivo dans une eau bouillante et saline pour clarifier les sucs de cette créature). Attrapant d’une main tremblante le divin flacon, elle le décapuchonna avec grande précaution, puis l’apporta à sa bouche, plaçant l’ouverture du flacon sur sa langue pour ensuite procéder à un mouvement de balancier arrière-avant de sa tête. Ainsi, une seule goutte vint se glisser dans son organisme, et même si le concert solaire reprenant soudainement vie dans son crâne, elle savait que dans quelques minutes, elle aurait enfin les idées claires. Elle se devait juste d’attendre, lentement, que l’huile vienne libérer son esprit des effets multiples de la potion… Pour enfin se mettre en quête de ce qu’il lui manquait drastiquement désormais : Un cobaye.

*
*   *

Elle quitta sa tour un peu plus d’une heure plus tard, se dirigeant vers le marché domestique d’Ashnard en réfléchissant à ce qu’elle pouvait vraiment se permettre de prendre. Elle ne voulait pas d’un être humain lambda, ce genre de corps avaient tendance à mal véhiculer la magie, et donc créaient toujours un lot d’effets supplémentaires et indésirables qui n’étaient tout simplement pas acceptable dans une démarche scientifique. Les bêtes n’ayant pas non plus le même fonctionnement qu’une grande majorité des humanoïdes, elles étaient naturellement ôtées de la liste de ses possibilités d’achat, aussi se devait-elle de trouver à la fois quelque chose de relativement humain, mais qui pouvait être vecteur de grands pouvoirs, ne serait-ce que par l’espèce. Une partie des terranides sont de ce type, tout particulièrement les espèces marines et aviaires. Problème ? Elles sont si rares sur le marché qu’elle se ruinerait sûrement si elle essayait d’en acheter un, alors autant être clair, elle n’allait pas se permettre ce genre de vidage de bourse simplement pour essayer ses productions et ses flacons. Toutefois, un terranide, même d’espèces moins sensibles aux courants de magies, c’était là une idée tout à fait acceptable. Ne lui restait donc qu’à s’orienter vers le coeur du marché domestique, puis à se glisser entre quelques rangées de caisses pour atteindre la zone plus protégée mais aussi ô combien plus active du marché des esclaves. Arrivage du jour, ou restes de plusieurs mois de négociations, il se trouvait ici le plus grand négoce de vie humaine de tout le continent, quoi de mieux pour trouver une éventuelle perle rare, n’est-ce-pas ? Et à cette occasion, la femme n’ayant clairement pas envie de se perdre en déambulations malencontreuses et errances inutiles, elle tira de sa poche un petit colifichet, au bout duquel pendait une petite figurine en os représentant un rat noir.

« Petite bête, rongeur de suie, entends mon souffle, soit mon ami. Dans les environs, où les hommes dépérissent, je veux un jeune homme, capable d’endurer mes supplices. »

L’instant d’après, voilà que la petite figurine s’anime, se tord, puis tombe au sol sous la forme d’un rongeur sombre, sans yeux, se déplaçant vivement entre les différents obstacles, guidé par quelques instincts à la nature ésotérique. Connectée à ce petit familier le temps de son appel, Haffrant se mit sur ses traces, ne se hâtant guère, ayant bonne conscience qu’il n’ira qu’en direction de sa cible et qu’elle est capable de percevoir la présence de cette petite bestiole à plusieurs centaines de mètre. Le genre de petit sortilège bien pratique. C’est ainsi qu’elle se déplace, entre les étalages bien propre et les petits boutiques de ruelles sales. Elle dépasse un instant l’échoppe d’un vieux croûton qui vend quelques fées à l’air furieuses dans des jarres, puis se retrouve à quitter le coeur de ces tréfonds de la morale pour s’approcher de milieux plus … modestes en terme de présentations. Des bâches, des cages, parfois une grande tente décrépie, quelque chose qui tapait beaucoup moins à l’oeil, mais qui n’en était pas pour autant moins intéressant ! Surtout que son petit familier continuait de cheminer. Pourtant, elle finit par s’approcher d’un petit chapiteau à l’aspect… terne, disons le même, vraiment en mauvais état. Devant celui-ci se trouve ce qu’Haffrant rapprocherait à un sauroïde, une espèce qu’il fallait plus souvent rapprocher des dragons mineurs que des terranides, ce qui expliquait d’ailleurs pourquoi il se trouvait du bon côté des barreaux du marché domestique. Elle l’approcha rapidement, n’ayant guère de raisons de faire des manières, surtout qu’elle se savait enfin arrivée au bon endroit : son familier se trouve actuellement dans l’abri rapiécés à quelques pas du marchand, aussi semble-t-il… avoir enfin découvert la perle rare qu’elle désirait acheter.

« Bonjour. Ce fatras est à vous ?
- C’est cela ! Sssssssiltemasss de Corne-Brume, pour vous ssssservir. Vous cherchez quelque-chosssse en particulier ?
- Déjà, à voir votre marchandise. Vous ne vendez tout de même pas vos esclaves à l’aveuglette ?
- Noooon, bien ssssssûr. Ssssssssuivez-moi donc. »

Le sauroïde ne manqua pas de tirer de son sac un bâton de tempête, un artefact magique mineure provoquant quelques crépitements électriques sournois. De certain jugeaient que l’utilisation de tels objets sur les esclaves était un acte barbare… Haffrant, elle, s’en moquait éperdûment. Elle ne fit rien d’autre que lui emboîter le pas, avant de se glisser dans le lieu étrange et suffoquant de la tente, l’odeur moite et l’air épais de cet abri ne manquant pas de l’incommoder. Heureusement pour elle, elle ne traînerait pas longtemps en ces lieux : Une fois à l’intérieur, le marchand ne manqua pas de faire l’étalage de ses marchandises les moins prisées, souhaitant sûrement refourguer quelques bras cassés, ou marchandises de faibles valeurs, à la femme qui venait de le suivre sans préciser quelques formes de demandes précises. Elle le laissa déblatérer le temps de se concentrer sur la présence de son rongeur, puis s’enfonça un peu plus profondément dans les lieux, passant une première rangée de miséreux pour s’arrêter devant une cage relativement petite. Faisant fi de toutes formes de bienséances et de pudeur, sa tenue étant déjà naturellement un affront à ces principes, elle s’accroupit sans attendre, et observa au travers des barreaux la forme mi-humaine mi-vulpine qui s’y terrait, le regard froid et la posture encore emprunte d’un certain retord. Lui, il n’était pas là depuis longtemps. Et c’est qu’il était exceptionnellement mignon, elle pourrait le trouver bien plus beau que nombre de femmes de ce monde. Quel dommage de traiter cela avec aussi peu de respect… Encore plus quand elle savait ce pour quoi elle avait besoin de lui ! Mais elle n’allait pas pour autant avorter son projet, surtout quand son rongeur se trouvait au fond de la cage, tout fier.

« Messire de Corne-Brume ? Celui-ci me plaît !
- Lui ? J’l’ai eut ce matin, c’est un monceau de problèmes. Il sssse faisait sssssuivre par les gardes, sssssssûrement un fuyard. Vous êtes ssssssûre que c’est ce qu’il vous faut ?
- Certaine. Vous le vendez à combien ?
- 780 Malart d’or, et sssssi vous le sssssouhaitez, je peux rajouter une paire de fers ssssssertis d’obsssssidienne pour le garder ssssous contrôle, avec un jussste ajout.
- Je vous le prends à 720, sans les fers. Il va me coûter suffisamment cher à nettoyer et vêtir.
- Ce n’est pas ssssérieux, Madame, ces êtres ssssssont rares et bien plus coûteux ! Mais je peux faire un gessssste.
- Disons 755, et je vous payes immédiatement, à pièce comptante.
- Paaaarfait, sssssuivez-moi. »

L’homme s’éloigna doucement, se dirigeant sûrement vers ses tables de comptes afin de finaliser la transaction, et Haffrant alla pour le suivre… Avant de s’arrêter et de se retourner vers le charmant jeune homme encore en cage. Elle lui soupira alors, tout bas :

« Ne tentes donc pas de fuir, d’accord ? Je t’achètes, tu me rembourses cette dépense et je te rendrais ta liberté, d’accord. Voit cela comme un échange de bon procédé. Si je me retrouves à devoir te courir après, je serais sûrement bien moins … Collaborative. Donc attends moi, je reviens. »
Magic is for the heretic, the whore, the desperate, and the lover... But the lover is just another bitch

Malkio Shiota

Créature

Pestant intérieurement, je me concentre sur la canalisation de ma magie, bien décidé à défoncer cette cage sans aucune forme de pitié. Ce serait même un agréable bonus que de transpercer ce type avec du shrapnel métallique et de camoufler ma fuite avec le chaos ambiant... Après, si je me trimbale un meurtre sur les bras dans un endroit inconnu, sans garantie de retrouver un portail de sortie rapidement, je ne pense pas que je m'en sortirai si aisément, si je me fais attraper de nouveau.

Cependant, à plusieurs reprises, je perds le contrôle de ma magie et je préfère tout stopper, avant que ça ne dégénère et que ma magie sorte n'importe comment. Argh... Je stresse trop dans cette foutue cage! Elle me crispe tellement, à me rappeler mon passé!

La matinée passe sans que je n'arrive à me concentrer suffisamment pour défoncer ma prison et je me résous à faire de la méditation, pour essayer de chasser le malaise dans mon esprit. Si je continue à canaliser et dissiper mon énergie comme ça, je vais crever d'épuisement.

Haussant un sourcil, je vois une femme s'approcher de ma cage; je ne prête pas spécialement attention aux clients, parce qu'ils ne passent pas près de ma prison, mais celle-ci est différente, parce qu'elle se plante devant moi.
Frictionnant nerveusement mon bras droit, essayant de reprendre mes esprits après une méditation foireuse, mon regard se perd dans l'analyse de cette rousse, qui est plutôt belle à voir et qui détonne des autres pouilleux traînant dans ce quartier. Bizarre de voir un tel canon dans ce trou à rats.
Je ne comprends pas vraiment la valeur de l'argent dans cette dimension, parce que je n'étais pas venu dans le but de faire du commerce, mais avec "l'expérience", je sais que le marché aux esclaves est assez fructueux et que je dois représenter pas mal d'argent. Apparemment, le Kitsune est assez rare ici... C'est peut-être aussi pour éviter d'être "convoité" comme ça que je me change en humain la plupart du temps?

Les poils quelque peu hérissés, j'essaie de prendre une posture plus sereine, pour essayer de me concentrer sur le manège de la rouquine, qui semble devenir ma "maîtresse", de ce que mes oreilles de renard laissent entendre, frétillant à quelques occasions.
Un frisson parcourt mon échine, alors qu'elle me parle d'échange de bons procédés... La seule fois où j'ai entendu parler de ça, dans un milieu esclavagiste, c'était quand j'étais devenu gladiateur...
Mais à coté, ai-je vraiment le choix? Quitter cette cage me semble plus urgent que moisir ici avec cette face d'écaille.

J'acquiesce finalement d'un bref signe de tête:

- D'accord, on peut partir sur ça...

Sorcelienne

Légion

« D'accord, on peut partir sur ça... »

Elle ne lui répondit pas en cet instant, mais elle ne put s’empêcher de laisser un radieux sourire parer son visage. Si il était capable de voir qu’il était plus raisonnable de faire confiance à un acheteur qu’à un esclavagiste, c’est qu’il avait la jugeote suffisante pour comprendre que tout les arrangements cachaient leur part de bénéfices pour les deux parties. Et elle appréciait ce genre de lucidité ! Bon, elle n’allait pas pour autant se révéler à lui, lui parler de tout les projets qu’elle avait, mais au moins elle s’assurait par la même occasion qu’il reste sage et obéissant le temps qu’il sera sous sa garde. Cela lui suffisait amplement.

Elle quitta donc les abords de la cage, et suivit le saurien humanoïde jusqu’à une autre partie de la tente, s’arrêtant auprès d’une petite tablée où elle l’observa entamer ses inscriptions maladroites sur quelques vieux papiers administratifs. Il ne semblait pas des plus vifs en matière d’écriture, cela lui laissait du coup le temps de réfléchir à la manière la plus efficace de contraindre le jeune renardeau à remplir sa part du marché. Elle n’était pas sotte au point de se laisser aller à la confiance la plus niaise : Un esclave qui quitte sa cage est un esclave qui tentera, d’une manière ou d’une autre, de retrouver sa liberté le plus rapidement possible. Ashnard palliait souvent à ce problème grâce à une quantité affolante d’outillage et d’outils magiques. Collier de soumission, fers gravés de rune de poids, contraintes magiques liées à une bague maudite, tout les moyens étaient bon pour s’assurer que sa récente obtention n’ait pas la malheureuse volonté de prendre la clé des champs. Sorcelienne Haffrant aurait put chercher à user aussi d’obsidienne, comme le lui avait si bien proposé l’être saurien, mais elle n’appréciait pas cette pierre, pour de nombreuses raisons. La plus importante restant que ce minerai avait la fâcheuse tendance de laisser son empreinte sur ceux qui en avait subit les effets limitants. Et bien entendu… Elle ne voulait pas entâcher la nature magique de sa nouvelle acquisition, surtout pas ! Imaginez donc, elle voulait avoir un sujet de test, et elle l’abîmerait avant même de lui faire boire la première mixture ? Ce serait d’une sottise tellement affligeante que n’importe qui lui présentant pareil procédé d’étude mériterait immédiatement une large volée de sa part, avec l’extension complète de son bras comme élan afin de s’assurer d’envoyer l’impudent au tapis !

Donc non, point d’obsidienne, ni de fers, encore moins de collier, elle se devait de le garder le plus propre et indemne possible afin qu’il soit au maximum de sa forme ! Elle voulait aussi qu’il ait un maximum de confiance en elle, aussi ne pouvait-elle guère le traiter comme un chien au milieu de la cité, tenu en laisse et amoindri par quelques formes de chaînes. Finalement, se présenta alors à elle l’idée toute simple de le marquer d’un sortilège, rien de bien méchant, et elle prendra sûrement le temps de lui en parler avant qu’il ne quitte les barreaux qui actuellement le restreigne. Elle avait un lot de petites marques maudites suffisamment contraignante pour qu’il ne cherche pas à s’éloigner, mais point assez pour qu’il n’en prenne ombrage une fois qu’il marcherait en sa compagnie jusqu’à sa tour de recherche. Et tandis qu’elle acquiesçait dans le vide, appréciant la solution qu’elle venait de trouver, elle entendit le saurien se permettre quelques sons sifflants, marquant le fait qu’il en avait finit avec les documents administratifs :

« Voissssssi donc l’ensssssemble du contrat. Vous pouvez le lire, sssssoyez toutefois sssertaine que je n’ai guère chercher à vous tromper.
N’ayez crainte allons… Il s’appelle Malkio donc. »

Obtenant le prénom du jeune homme, elle eut un petit sourire, puis reprit sa lecture. Les lignes défilèrent sous ses yeux, monceau de blabla administratif stipulant à la fois du vendeur ayant présenté la marchandise, le moyen de son acquisition (à savoir par voie de récupération légale par la garde d’Ashnard), mais aussi son propre patronyme, Sorcelienne HAFFRANT, la plaçant comme digne maîtresse de ce nouvel esclave. En ce sens, ces quelques lots de feuilles étaient la loi même du marché aux esclaves, et avait un poids suffisant pour être présenter devant un jury avec la conviction absolu de remporter la moindre prise de tête avec quelques autres acteurs légaux de la grande cité impériale. Ici, les documents étaient complets, remplis dans les règles. Alors elle ne se fit pas plus attendre, la magicienne tirant d’une de ses pochettes une plume, qu’elle trempa immédiatement dans l’encrier qui se trouvait sur la petite tablée, avant d’en apposer la pointe fine sur le bas du document. Et elle signa l’acquisition du mi-humain en quelques mouvements de poignet, rendant alors le document afin qu’y soit apposer le sceau du magasin, ou du moins de ce commerce itinérant. Finalement, l’esclavagiste sembla même avoir un mouvement étrange des babines entourant la rangée de crocs de sa gueule de lézard : Visiblement, se débarasser de ce fauteur de trouble lui faisait grand plaisir, et de le voir être emporté aussi vite, avec une somme respectable, lui procurait la plus grande joie possible. Du côté de Sorcelienne, l’affaire était rondement menée, aussi glissa-t-elle sa main dans une énième pochette, enchantée ce coup-ci, afin d’aller y prélever du bout des doigts une bourse de taille conséquente. Le cordon de celle-ci défait, et c’est un véritable flot de pièce qui vient rebondir sur la table.

« Parfait, je vous laisse compter, pendant ce temps-là je vais chercher mon dû. »

Quelques pas lui suffisent pour qu’elle se retrouve à nouveau devant les barreaux du jeune homme, et qu’elle s’y accroupisse sans chercher à faire cas de sa tenue des plus révélatrices, ou de ses airs supérieurs qui se trouvent fortement marqués sur son faciès. L’instant d’après, elle change de regard et d’expression. On lui trouverait presque de la douceur dans son regard, et ce léger sourire qu’elle présente alors. Bien sûr, il ne tient qu’au kitsune d’y voir quelques traîtres formes de tromperie, mais elle ne cherche pas à cacher son jeu, elle veut juste bien s’entendre avec lui pour le moment. Qu’il ait des doutes sur sa bonne foi ou non ne changera en rien le déroulement des événements, mais qu’il la voit comme un monstre capable du pire ne ferait qu’aller à l’encontre de ses projets. Dans un mouvements assez calme, elle ouvre sa main devant la cage, puis incante à voix basse :

« Reeir’r Lot… Jubsu’tsiir yuhhwe let’pott. »

Sa main s’illumine de prime abord, puis une petite marque scintillante s’y forme, de la forme d’un « s » que l’on aurait affublé de deux petites cédilles, et d’une magnifique apostrophe. Elle le fait de manière à ce que sa nouvelle acquisition puisse parfaitement voir ce qu’elle est en train de faire, moyen de lui prouver qu’elle ne lui cache rien dans ce marché. La marque, en tant que telle, est une simple rune de maladie, affiliée à un facteur de distance. En somme, plus il s’éloignera d’elle sans qu’elle ne lui en ait donné le droit, et stipulé de la distance réglementaire, et plus le pauvre damoiseau sera prit de nausée, puis d’étourdissement, avant de finalement se tordre de douleurs terribles si il tente de pousser le vice encore un peu plus loin. Il s’agissait là d’une garantie, et elle ne comptait pas, encore une fois, la lui apposer sans lui en avoir expliquer le sens. Après tout, les marchés les plus clairs sont les plus agréables à passer. Et vu qu’elle ne lui laissait pas trop le choix de toutes manières, il n’y avait aucune raison pour elle de cacher ses procédés.

« J’ai appris que tu t’appelais Malkio. Sorcelienne est mon nom, enchanté. Je viens de payer pour que tu sois à mon service, mais comme je te l’ai dis, j’ai d’autres projets. Donc je t’invites à ceci : Ce que j’ai créé dans ma main est une garantie, elle te contraindra à rester avec moi jusqu’à ce que je juge que tu m’ait remboursé l’investissement que tu as été. Nous nous serrons la main, et cette petite rune ira se poser sur une partie de ton corps que tu sera à même de choisir, aussi elle pourra même se trouver en un point caché de ta chair, si tu ne veux pas qu’elle soit vue. Une fois notre poignée de main faite, j’ouvre la cage, et nous nous dirigeons directement chez moi. D’accord ? »

Alors, elle tends la main, lui offrant cette occasion de la serrer. Et si il tente quelques chose de malencontreux… Eh bien elle sera largement capable d’utiliser un de ses outils pour le pousser à la docilité.
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Malkio Shiota

Créature

Re : Une expérience qui passe par tous les excès [H - Haffrant]

Réponse 4 mardi 13 juillet 2021, 20:15:10

J'ai bien du mal avec le sourire de la femme me faisant face. J'imagine que dans n'importe quelle autre situation, j'aurai été charmé et j'aurai répondu par un sourire également, venant de cette ravissante beauté... mais dans une cage de foutu esclavagiste, j'ai bien du mal à trouver le bonheur de répondre. J'espère juste vraiment que je vais pouvoir sortir au plus vite de cet endroit.

Mes oreilles de renard gigotent, alors que j'essaie de me concentrer sur les discussions entre cette femme et ce satané lézard. Je peine à entendre quelques bribes de conversation, mais je sais que globalement, ça parle de moi et je vois une bourse être échangée, me faisant soupirer doucement, serrant le poing. Je me retrouve de nouveau esclave, avec une valeur marchande, comme un vulgaire objet... Je vais vraiment devoir noter cet endroit dans un coin de ma tête, pour le cramer plus tard et pendre ce lézard par les parties...

Intrigué, j'observe les gestes de la sorcière, qui génère un glyphe dans sa main, une certaine magie s'en dégageant. Le marché est... moins contraignant que ce à quoi je m'attendais, dans le contexte d'une vente d'esclave, mais après, je verrai ce que ça donne au fil du temps...

J'acquiesce d'un signe de tête silencieux, observant à gauche à droite:

- Je ne peux de toute façon pas agir ici, parce que ça mettrait en danger les autres esclaves... D'accord, j'accepte ce marché pleinement.

Je tends la main vers la rousse, pour sceller ce pacte, en espérant que ce "retour aux sources" ne soit pas trop signe de malheur, même si j’appréhende pas mal ce marché entre elle et moi.

Sorcelienne

Légion

Re : Une expérience qui passe par tous les excès [H - Haffrant]

Réponse 5 samedi 24 juillet 2021, 19:06:52

Il est évident que cet élégant et magnifique semi-renard n’est pas du genre à apprécier sa condition, c’est un fait qui lui était absolument évident. Mais Haffrant n’est pas franchement du genre à se perdre dans la considération des états d’autrui, tout au plus agissait-elle en fonction afin d’obtenir ce qu’elle souhaitait, et ici, il s’agissait d’un cobaye. Il ne voulait pas être dans cette cage, et finir au main d’un maquereau qui allait le vêtir en femme afin qu’il se fasse passer dessus par tout les dégénérés du coin en manque de petit cul à défoncer pour étancher leurs besoins les plus primaires ? Eh bien il n’avait pas d’autre choix que de voir ses attentes se faire revoir à la baisse, et c’est exactement ce qu’elle lui proposait en cette occasion : Pas un achat de sa personne, mais un accord tacite entre les deux, où elle gardait certes une posture de supériorité, mais où ce charmant jeune homme allait avoir suffisamment de place pour s’exprimer. En gros, elle lui offrait de la considération, et celle-ci était en soi une marque qu’elle n’allait pas le traiter trop durement. Du moins en apparence, elle ne savait absolument pas quel genre de résultat ses potions sauraient donner sur ce corps. Mais avait-elle besoin de le dire ? Non. Allait-elle le faire toutefois ? Non plus. Quand on veut obtenir ce que l’on veut, on ne parles pas du négatif, on étouffe les risques, on omet les règles. Ici, en cette occasion, peut être que le kitsune en face d’elle avait conscience que le faux peut exister par delà les plus honorables des paroles. Mais il n’avait pas non plus beaucoup d’autres choix pour s’en sortir. Face à la main qu’elle lui tendit, il fit un geste simple de la tête pour offrir son accord, avant de regarder autour de lui, comme à la recherche d’autre chose … Puis lui répondit, ce qu’elle écouta avec joie :

« Je ne peux de toute façon pas agir ici, parce que ça mettrait en danger les autres esclaves... D'accord, j'accepte ce marché pleinement.
Oh ? C’est louable de t’inquiéter pour eux. Certains ne se perdraient pas en telle noblesse. »

Quelle jolie voix. Mais elle n’allait pas non plus y apporter un chapitre de sa conception sur le fait que sa tonalité correspondait à la beauté de son apparence. À la place, elle vit tendre lentement sa main au travers des barreaux de sa prison, en direction de la sienne, et elle ne se fit pas non plus attendre pour sceller cet accord. Sans empressement aucun, ce qui aurait eut l’air plus louche qu’autre chose, elle vint prendre la main du jeune homme dans la sienne, et laissa alors son ouvrage magique faire son œuvre : Sans douleur, ni autre forme de désagrément, le jeune mi-humain put voir le sceau briller un court instant, puis d’élégantes chaînes bleutées s’échapper d’entre leur paumes pour finalement envelopper ses doigts et son poignets. L’instant d’après, sans laisser de traces visibles à l’extérieur de son membre, ces chaînes vinrent lentement se glisser dans sa chair, disparaissant par la même occasion. Seule allait rester la glyphe principale, désormais bien placée en l’endroit du corps choisie par ce garçon, si bien que l’archimage à la tenue provocante mit fin à cette poignée de main, et se redressa en s’étirant, parfaitement décontractée devant sa nouvelle acquisition. La mise en avant de son bassin lorsqu’elle partit en arrière pour se délier les épaules et le dos aurait peut-être même put le mettre un peu mal à l’aise, mais elle n’y fit aucunement attention. En revanche, elle se ravisa en se rappelant qu’elle n’avait guère demandée la clé au gardien saurien. Reprenant une posture plus neutre, elle fronça les sourcils, puis observa l’épais cadenas de la porte grillagée… Tant pis pour les manières et les conventions, hein ?

« Yiik’feir ! »

Pointant du doigt le cadenas à l’annonce de ce mot de pouvoir, un cliquetis sonore se produit, puis immédiatement l’objet s’ouvre, comme s’il n’avait jamais été verrouillé. L’instant suivant, le dernier rempart tombe au sol, et le chemin vers une posture plus agréable pour Malkio devient enfin une réalité alors qu’Haffrant prends  le temps de lui ouvrir la grille avec un geste plein d’assurance. Un large sourire et une main tendue vers l’extérieur finit de parfaire sa petite présentation de la nouvelle ‘liberté’ du kitsune :

« Bienvenue donc auprès de moi, Malkio. Je te laisses sortir, te remettre un peu de ta position, puis je t’inviterai à me suivre. Nous avons un peu de marche jusqu’à ma tour malgré tout, mais j’imagine que cela va te permettre de profiter un peu pour réveiller tes muscles ! »

Patiente donc, elle lui laisse alors quelques secondes pour qu’il puisse s’étirer, réchauffer ses muscles sûrement tétanisés par la position qu’il a dût garder pendant bien trop longtemps, puis s’assure de le voir prêt et disponible pour se mettre en marche. Passant à côté du marchand, elle vérifie cependant par un rapide regard par-dessus son épaule que le jeune homme ne va pas pour se venger de lui en l’instant, n’ayant guère envie d’avoir à éprouver sa loyauté et sa sagesse alors même qu’Haffrant venait de lui offrir sa prime confiance. Ce ne fut pas le cas, même si elle eut le droit de voir brûler en son regard quelques flammes terribles d’une haine palpable. Décidément, si il arrive à ressortir de sa tour en un seul morceau, ce petit bonhomme risque de produire quelques terribles vendetta. Ce ne sera plus ses affaires en un sens, aussi n’allait-elle pas lui reparler de cela. Elle n’avait d’yeux que pour son travail.

Quittant donc la tente, ils se retrouvèrent au beau milieu du quartier esclavagiste d’Ashnard. Très honnêtement, l’archimage se doutait bien que la marche allait sûrement être des plus pénible moralement et éthiquement parlant pour son compagnon, mais elle y trouvait là une occasion de voir à quel point il pouvait s’en tenir au marché qu’ils avaient tout deux acceptés. Elle aurait put les téléporter, mais à la place, de pouvoir contempler à quel degré Malkio était en capacité de se conformer aux exigences mises en places était un point d’information qu’elle tenait à coeur. Toutefois, il n’était guère question de le forcer à regarder l’ensemble des pauvres miséreux enchaînés et dévastés qui se trouvaient sur les étals, non sans parler des pleureuses dénudées qui se retrouvaient à geindre ou crier devant des foules de malheureux en ruts, espérant avoir suffisamment de piécettes pour se payer leur prochaine pute à consommer gratis du mois. Aussi se permit-elle de reprendre la parole, l’observant généralement du coin de l’oeil en ces occasions, de manière à capter ses réactions, ses inquiétudes, et peut-être même chopper quelques informations sur la raison de sa présence ici… Après tout, cela pouvait toujours être utile d’en savoir un peu plus sur son nouveau cobaye :

« Alors Malkio, j’imagine que tout cela doit te faire bouillir le sang, je me trompe ? J’aimerais juste te rappeler que même si la majorité se retrouve dans de terribles circonstances, certains ici acquièrent par l’achat des statuts dont il n’auraient jamais put rêver autrement. Juste pour te dire de ne pas faire n’importe quoi, dis toi que certains survivront d’ici à ce que je te libère et après… tu fera bien ce que tu veux, même si je devine qu’il peut s’agir de quelque chose de stupide. »

Sur l’instant, elle lève un peu le nez pour observer les hauteurs de la cité, grouillante de vie et d’existences pitoyables. Dans le fond, elle n’a pas de préférence entre esclaves ou pauvres hères endimanchés. Du plus bas au plus haut de la cité, tous sont semblables : Des insectes qui se donnent des airs, de la misère à la préciosité. En ce sens, elle n’a fait que suivre le chemin le plus court vers l’acquisition de ce dont elle avait besoin, et s’il s’était agit d’une enfant de noble, croyez bien tout ce que vous voulez, elle n’aurait eut aucun remord à la kidnapper séant. Mais non, à la place elle avait trouvée le kitsune, et s’en trouvait parfaitement comblée. Reprenant donc sa discussion, elle se décida alors à se tourner vers le jeune homme, marchant à reculons dans un rythme soutenu, tout en lui parlant ouvertement, sans détour, et sans cachotteries quant à la situation d’Ashnard :

« Mais pour l’instant, tu es à moi. Une appartenance somme toute frivole tant que je ne t’offre pas liberté d’ailleurs, car je pourrais disparaître que tu resterais, selon la cité et ses lois, un esclave. On te trouverais juste un autre maître, plus ou moins bien attentionné par ailleurs. Mais je ne compte pas être mauvaise avec toi. Rien qu’un échange de bon procédé, le temps que mes recherches aient progressé, d’accord ? En revanche, je suis prête à entendre tes questions et tes demandes, quelles qu’elles soient ! »
Magic is for the heretic, the whore, the desperate, and the lover... But the lover is just another bitch


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