Allez savoir pourquoi, dans cet imaginaire qui m’est propre, l’idée de « première classe » rimait avec... classe, déjà, mais aussi avec calme, professionnalisme, bienséance... Bon, pour le calme, ma voisine et moi étions en partie responsables de quelques manquements (100% elle, 0% les réacteurs de l’avion), mais quoiqu’il en soit, j’étais bien loin de me douter qu’en vrai ça ressemblait à « ça ». C’est tout l’temps comme ça ? Dans les vols qu’elle prend, sans doute, oui.
Elle avait bien fini par nous faire remarquer, à force d’haussements de tons, de sous-entendus ou de par son côté tout bonnement direct. Oui parce qu’il fallait quand même être sacrément con pour ne pas remarquer ce p’tit jeu auquel elle jouait. Je commençais d’abord par rire tout bas de ses remarques. Ce personnage qu’elle jouait... m’amusait beaucoup. Malgré son côté outrancier, disons que je lui trouvais le don formidable d’apporter un peu de fraîcheur en cet espace si... carré et droit. Au beau milieu de tous ces hommes d’affaires si droits et stricts, si fermés, elle en devenait presque électrisante. Malgré mon goût prononcé pour le calme et la tranquillité, je devais bien l’avouer : son côté aventureux me plaisait bien. J’me serais sans doute fait royalement chier sinon. Ou bien j’aurais dormi. Ah oui... une bonne sieste. Maintenant que j’y pense, il y a peu de chance que je puisse m’endormir durant ce vol. À moins qu’elle se taise ou que quelqu’un lui retire ses piles, je crois bien qu’c’est foutu.
Je ne m’en fais pas plus que ça quant aux gens qui se retournent et commencent à se râler. J’hésite parfois à faire signe à la jeune femme de baisser d’un ton, ce qui soulagerait mes oreilles ou me laisserait au moins le temps de respirer... mais non. Je me ravise vite en acceptant de jouer son jeu. Elle mettait des fesses par-ci, des fesses par-là, comme pour... pourquoi d’ailleurs ? M’atteindre ? Je sentais bien qu’elle essayait de me faire flancher, de me jauger d’une façon ou d’une autre. J’sais pas bien ce qu’elle tentait de prouver comme cela, mais ça avait son p’tit effet.
Un petit rictus s’échappe entre mes lèvres lorsque de fil en aigui... de fesses, en fesses, elle en mentionne les siennes. Toujours pas déstabilisé pour autant, je baisse les yeux pour en revenir à ses longues jambes immaculées. Mon regard court lentement le long de celles-ci pour venir décrire le galbe formidable de ses hanches dans son tout petit short. Mes yeux suivent leur tracé rapidement, mais pas sans délectation, épousant la forme de ses cuisses... J’en devine un peu la forme que doivent prendre ses fesses lorsqu’on s’attarde à bien les regarder. Je n’y avais, à mon grand regret, pas porté assez d’attention tout à l’heure mais, je suis sûr que leur contour doit se faire agréable pour le regard. Parfaitement rondes et fermes, subtilement dessinées et douces, si l’on en croit l’attention qu’elle semble porter à son corps. Sacrée description n’est-ce pas ? On jurerait que j’y avais passé un bon quart d’heure, à la fixer sans honte. Mais non. Cela n’avait dû durer que quelques secondes à peine, alors que je me contentais de sourire, encore, à ce qu’elle venait à peine de prononcer.
Je me retourne un instant sur mon siège pour regarder les gens assez ça et là, décrivant rapidement les gens d’un tour de tête, avant d’en revenir à elle, droit dans les yeux.
« De toutes aussi jolies ? Vraiment ? »
Je laisse transparaître une mince grimace, l’air de dire « mouais, bof », avant quelle ne poursuive. Ouais, j’aurais sans doute dû la mater. Enfin, puisqu’elle semblait carrément m’y inviter, alors soit, j’essaierai de ne pas trop m’en priver les prochaines heures. Histoire qu’elle s’en trouve au moins un peu ravie.
« Aaah ! C’était donc pour ça le short ? Eh ben, au risque d’être surprenant, j’avais pas fait gaffe, non. »
J’esquive à nouveau tout contact du regard quand passe l’hôtesse. On ne sait jamais, des fois que « première classe » ne veuille pas dire « formule tout compris », je préfère me passer des excès. Étrangement, je ne fus pas le moins du monde étonné quand ma jeune et excentrique voisine décida quant à elle de commander un peu de champagne... du genre qui doit coûter quinze fois mes billets aller-retour entre Paris et Tokyo. Je ne fus pas non plus surpris par le fait qu’elle m’incite à boire avec elle... en début d’après-midi. C’est bon, c’est pas un repas de fête non plus. Nan, ce qui me mit la puce à l’oreille cependant, ce furent les mots qu’elles eût choisis « Je prends la première ». J’y voyais déjà un « la première tournée est pour moi, monsieur paiera la suivante », assorti d’un petit clin d’œil. Ma carte bancaire en frémit. Et moi aussi, par la même occasion.
Je remerciais l’hôtesse d’un simple hochement de tête qui manifestait alors un poil de gêne alors qu’elle nous servait dans ces belles flûtes en cristal. Comme Chloé me le fit très vite remarquer... je ne bus pas non plus instantanément. C’était pas vraiment des habitudes. Enfin pas comme ça, à cette heure et dans ces circonstances. Je finis quand même par m’exécuter après ça. Je devais bien admettre que le champagne était bon, même si la première chose qui me venait en tête alors que nectar en question chatouillait ma langue était « ouais, bah c’est du champagne, quoi ». Incapable de faire la moindre différence entre un bon et un mauvais cru que j’étais.
Très vite encore, la jeune femme ne tenait pas en place et m’asséna question sur question et me tirant quelques quelques fins sourires à chacune de ses répliques. Je finis quand même par éclater de rire, chose plutôt rare.
« Péruvien ? Hahahaha... nan, c’est... un pseudo. J’écris un peu en fait. Beaucoup même. »
Je n’sais même pas si elle m’écoutait tant les idées semblaient fuser et s’enchaîner dans sa tête. Elle passait d’un truc à un autre sans véritablement faire de lien ou de connexion quelconque, se dressant déjà sur son siège, impatiente. Mes yeux suivent ses gesticulations diverses avec amusement et attention alors qu’elle me donne déjà l’impression d’être montée sur ressort. Je me délecte évidemment, comme beaucoup d’autres j’en suis sûr, de découvrir sous son petit haut la naissance d’une poitrine qui me paraît toujours plus généreuse et, en prime, dotée d’un maintien hors norme. Mes yeux se régalent en cette petite seconde et m’en voilà presque à regretter que l’underboob soit passé de mode. J’en profite un instant bien sûr, mais une fois de plus, je détourne brièvement mes yeux, pour ne pas trop m’attarder. Je prends bien conscience qu’elle le fait exprès, mais il est hors de question que je plonge tête la première dans son manège... Pas si facilement. Je dois pourtant le dire, elle me fait de l’effet. Bien sûr. À ce propos, il vaudrait peut-être mieux que je me tienne loin de l’alcool si je ne veux pas perdre mon avantage du terrain...
Sans quitter mon siège pour autant, je fais le tour du propriétaire avec elle, observant les gens tout autour une nouvelle fois. Je m’arrête bien évidemment sur le jeune steward qui, en effet, semble mettre le plus de distance possible entre lui et ma pile électrique de voisine.
« Bien vu, tu marques un point. Soit il t’en veut, soit à force de parler de cul sans retenue, il reconnaît en toi une violeuse potentielle... du style qui décapite le mec ensuite. C’est courant dans les faits divers. Dommage pour lui, il rate peut-être l’expérience d’une vie. »
Si je n’suis toujours pas sûr qu’elle m’écoute puisqu’elle revient vite à la charge en plaçant sur mes épaules toute responsabilité quant à notre « accrochage » précédent, j’en viens à me passer de réponse. Clairement, elle parle plus toute seule qu’autre chose, non ? Ou ce n’est qu’une impression. On dirait une enfant dans un magasin de jouet et qui voudrait absolument tout essayer.
Oh et puis non. Je marmonne au moins un :
« C’était quand même moi qu’étais devant, hein... »
Non pas pour dire que, peut-être, un cul comme ça, je l’aurais au moins vu un peu avant de rentrer d’dans. J’avais bien fait d’chasser cette phrase de mes pensées... Il semble bien oui, puisque sans même que j’ouvre la bouche, le type de derrière nous faisait sentir qu’on l’emmerdait. Je soupirais à cela, quelque peu gonflé par cette réaction. Comme quoi, Chloé m’avait déjà bien eu, j’avais déjà adhéré à son parti, m’opposant au trop plein de calme qui aurait sans doute régné en maître si elle n’avait pas été là. Je tirais une nouvelle petite grimace à la jeune femme quand elle me désigna du doigt. Décidément, j’étais vraiment responsable de tout dans cette affaire. Elle ne manquait pas de culot... Raaah...
Elle me tira vite des nouvelles pensées qui vinrent m’assaillir en se remettant à prendre un ton bien lourd et sonore. On aurait presque pu croire qu’elle voulait à tout prix qu’on la remarque. Est-ce qu’on se tromperait en pensant ça ? J’crois pas, non. Non, je pense qu’elle adore ça, être le centre de l’attention. Et vous savez quoi ? Elle est très forte à ce jeu maintenant que j’y pense. Ça fait déjà quelques minutes que j’ai laissé mon carnet de côté et qu’en fait... je m’amuse à son contact. Je n’avais pas non plus remarqué le bambin avant qu’elle n’en fasse mention, tant j’étais occupé à suivre des yeux ce qu’elle pouvait bien trouver de nouveau à commenter. Mon simple plaisir scopique n’est pourtant que de courte durée puisque très vite j’en viens à serrer les dents et plisser les yeux de douleur et d’inconfort lorsque l’enfant se met à brailler, quittant le sol avant d’y avoir consenti, visiblement.
Chloé prend l’enfant comme s’il s’agissait d’un poupon et s’empresse de le coller tout contre elle, le tirant à elle comme une petite marionnette. L’occasion lui est à peine donnée qu’encore et toujours, elle rebondit et ne manque pas de placer une petite remarque à faire rougir l’assemblée. J’aurais envie de rouler des yeux tant elle y va fort, là encore.
Cela dit, lorsque je parle d’occasion, je ne manque pas non plus la mienne puisqu’encore un bref instant, j’en reviens à la regarder. Mes yeux se déplissent peu à peu lorsque je passe de l’enfant, braillard, à comparer sa petite taille à celle de ses deux opposants. Cet enfant me paraît d’abord petit me dis-je... puis j’en reviens vite une autre conclusion. Moi qui ai toujours apprécié la volupté de poitrines lourdes et bien faites, j’en reviens à me demander encore comme j’arrive à ne pas rester faire une fixette sur celle-ci. Chloé est quand même une jeune femme... particulièrement bien faite. Et, si je n’irai pas lui dire comme ça, je n’pouvais pas non plus m’empêcher de penser qu’elle me faisait de l’effet. Sous toutes ses coutures j’entends. Malgré son pet au casque flagrant.
Brusquement et, sans doute parce que c’était pas arrivé depuis longtemps, on me bouscule à nouveau. L’enfant hurle de plus belle, sa mère arrive en courant, toute paniquée (sainte mère de Dieu, si on entrait en zone de turbulences ce serait un carnage) et le steward lui, celui là même qui faisait tout pour éviter ma voisine, n’en rate pas une pour cocher une nouvelle case dans « la liste des trucs à éviter quand on veut garder un boulot ». Tout vole autour de moi comme si la scène se jouait au ralenti. Là encore, c’est peut-être dû au comique de répétition, mais la flûte, je la vois venir. Et je sais pertinemment que je ne peux pas l’éviter. Voilà qu’on m’en fout partout... ENCORE. Je grimace certainement mais ne parvient même pas à pousser un souffle mécontent tant j’ai l’impression que cette journée se place haut dans le top des journées de la gaffe. Vous savez quoi, j’attrape même ma chemise pour éponger. Tant qu’à faire. Je la presse sur ma cuisse et mon entrejambe (BIEN SÛR, c’est pas comme si le steward allait au moins m’épargner, dans toute sa maladresse) et m’apprête à marmonner.
Je dis bien, je m’apprête. Le type d’à côté se lève, bousculant le tout là encore, non sans donner un bon coup dans mon siège, ce qui a au moins pour effet de m’faire ravaler mes prochains mots. C’est bien dommage d’ailleurs, parce que, puisque c’est moi qui m’fait engueuler et que je commence à en avoir marre (à peine), j’étais bien parti pour placer quelques piques de ma super répartie habituelle (je me jette des bouquets entiers, si vous voulez tout savoir).
Manque de pot, il ne loupe rien lui non plus (cet avion est un sketch) et... certainement pas la poitrine de la jeune femme, se retrouvant vite imbibée du champagne hors de prix. J’ai la douce sensation que c’est là tout le PIB d’un petit pays qui vient s’écraser contre elle. C’est presque poétique. Mais cher. Mais poétique. Du moins, ce semblant de concours de t-shirt mouillé me fait encore détourner le regard brièvement, tout bonnement parce qu’il ne faudrait pas trop abuser des bonnes choses.
L’engueulade se poursuit et je m’enfonce dans mon siège, presque dépité et convaincu que cela va durer des heures, maintenant que Chloé s’en mêle... mais c’était sans compter l’interruption du commandant de bord... en personne. Comme quoi, on se sent vraiment important quand on voyage dans des conditions pareilles. Regardez, moi par exemple, la tâche énorme que j’ai sur mon pantalon... eh bien elle vaut plus d’argent que mon pantalon lui-même. Si c’est pas marrant ça, j’sais pas bien ce qu’il vous faut.
Le temps d’un énième soupir et enfin les choses se tassent. Elles ne rentrent pas tout à fait dans l’ordre puisque notre voisin continue de grommeler dans son coin, mais au moins, elles sont tenues à distance pour l’instant.
La belle se lève, non sans me lancer un regard plus évocateur que malicieux, m’invitant presque à contempler ce que je pourrais bien deviner au travers du tissu de son petit haut complètement trempé, qui me semble rétrécir toujours plus... mais je me tiens comme un gentil garçon, ne laissant mes idées et désirs de coup d’œil furtif qu’au bord de ma vision périphérique.
Toutefois, je décide enfin de ne plus me priver lorsqu’elle se lève pour s’absenter un moment. Profitant du fait qu’elle soit partie sans se retourner, me voilà enfin à mater un peu, me pinçant presque les lèvres alors que j’observe le rebondi de ses fesses qui s’éloigne vers les toilettes. Je ne manque pas le moindre détail de sa démarche tout en souriant. Puis j’me ressaisis, retirant ma chemise de sur mon entrejambe, des fois que cette petite scènette ait pu passer pour plus étrange qu’elle ne l’est vraiment.
Je reprends alors mes aises, mais n’en retourne pas à mon carnet pour autant. Non, en vérité, je peux même vous dire que ce que j’attends, c’est son retour en fait. Je profite du calme revenu parmi les passagers pour me perdre à regarder par le hublot et... tout semble redevenir... normal. Tranquille. Mais comme tout aujourd’hui, ça ne dure pas bien longtemps.
La porte s’ouvre et notre phénomène marque son retour... exactement comme il fallait s’attendre à ce qu’elle le fasse. Je remarque d’abord toutes les têtes masculines qui se tournent comme si de rien n’était, avant d’aller voir par moi-même, bien curieux, ce qu’ils tentaient de fuir. J’aurais pu ouvrir grand la bouche... mais non, très peu pour moi. Je ne dis pas, j’eus sans doute écarquillé les yeux un bref instant avant de réussir à tout garder pour moi. Je ravale vite ma salive et me prend à sourire grandement, me contentant de penser « j’aurais dû le voir venir ». Mes yeux passent au plus vite sur cet énorme détail que j’essaye au mieux de « survoler », pour m’arrêter plus haut, à la regarder droit dans les yeux. J’vais pas vous le cacher, le choix du jeans, même s’il lui va bien, me déçoit quelque peu, moi qui en viens à me dire qu’avec des mailles si épaisses, il me serait difficile de détailler du regard la moindre pointe qui soit, au bout de ses seins. La forme et le placement de ses mamelons resteraient donc un mystère, je trouvais ça presque triste, tant j’en étais venu à me dire que son corps devait être des plus agréables à découvrir, ne serait-ce que du regard. Ouais, elle avait quand même sacrément éveillé ma curiosité, à force. Dans un nouveau sourire à son intention, je haussais doucement les épaules.
« Gêné ? Pourquoi ? »
Repliant une de mes jambes par-dessus l’autre, je me pliais un peu pour frotter ce qui restait de champagne le long de ma cuisse.
« Nan, c’est pas mal, on dirait presque du placement d’produit. Habile. »
Ces quelques mots lancés, il me fallait quand même réfléchir. Et ça, c’en était devenu quelque peu difficile. Oui, qu’est-ce que je disais ? Les minutes avaient passé et le tumulte ambiant m’avait presque déconnecté.
Attendant que Chloé vienne se rasseoir -spectacle que je ne manquais désormais plus-, je me repositionnais du mieux possible, quelque peu gêné par l’humidité de mes vêtements (j’avais évité de partir à mon tour, pour éviter une redite trop longue... m’étant dit que ça finirait par sécher assez vite, avec le chauffage ambiant).
« Hum... je crois que tu réfléchissais à un moyen de t’excuser. Pour m’être rentrée dedans volontairement ce matin. »
À cet instant, je me disais que si je cédais et venait à mater ouvertement son décolleté, alors il serait clair qu’elle n’aurait aucunement à s’excuser de quoique ce soit. Ce petit jeu valait bien une de mes chemises, à n’en pas douter. Et... son petit défilé aussi.
« Mais c’est du passé, tu n’as pas à t’en faire. Mon erreur de tout à l’heure est rattrapée. Je t’ai regardé de dos quand t’es partie, j’crois bien que les torts sont réparés maintenant. Tu peux t’en aller en paix. »
Me reprenant à sourire plus que je ne le voudrais, je cherchais autour de moi s’il n’y avait pas de pancarte contre-indiquant mon droit de fumer dans ce compartiment. N’en trouvant pas, je me détournais vite pour attraper une cigarette... J’avais peut-être un peu chaud et ça, ça me permettait au moins de souffler un peu, ou d’esquiver, au moins pour un temps, les prochains gestes prévus dans son programme.
Clope allumée, j’inspirais grandement, me détendant enfin de nouveau dans ce fauteuil si confortable.
« Tiens, tu m’as pas dit toi. Ce que tu faisais, à part user d’un avion grand luxe comme si c’était un magasin de jouet ou... ton propre podium de défilé. Tu fais ça souvent. »
Je me collais alors en direction du hublot, regardant ailleurs mais ne manquant pas de jeter quelques coups d’oeil à ma voisine, lorsque j’étais sûr ou presque qu’elle était repartie dans d’autres curiosités. Mes yeux se glissaient parfois contre son ventre, ses cuisses,... mais remontaient bien souvent entre les lacets de ce haut tout neuf. Je définissais alors les contours d’un de seins, bien trop perdu dans mes pensées alors que l’idée même de la savoir sans soutien-gorge échauffait plus que trop mon esprit. Semblant de rien, je regardais ailleurs, encore.
Irrémédiablement, je me retournais toutefois vers elle.
« Pour la chemise encore, passons. Mais sache que j’te tiens responsable pour mon pantalon. »
Je tapotais du doigt l’énorme tâche de champagne comme pour lui faire signe en grimaçant.