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Un monde à l'envers (PV Lylaas Hana)

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Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Un monde à l'envers (PV Lylaas Hana)

mercredi 11 décembre 2019, 08:02:48

« Eh, les mecs, regardez-moi ce joli petit cul ! »
La voix, aussi soudaine que grinçante, fait sursauter Camille, qui, se retournant, aperçoit, à quelques mètres, celui qui vient de lancer ça, un grand gaillard mince, au regard noir perçant.
« Alors, petit pédé, on dandine de la rondelle ? »
Ses yeux sont comme les lames de ses mots, transperçant Camille, qui aperçoit aussi deux autres comparses du même genre, juste un peu plus loin.
« Tu sais ce qu'on leur fait aux tafioles comme toi ? », surenchérit l'individu, en sortant une matraque télescopique de sa poche.
Le sang de Camille se glace. Certes, sa tenue ample n'est pas des plus viriles, et cela n'est pas arrangé par sa propension à dandiner des fesses comme celle qu'il voudrait être, ni à bomber le peu de poitrine que ces injections horriblement chères ont pu faire naître. Visiblement, ces trois individus ne voient pas en lui une femme naissante !
A droite une usine ; aucune chance qu'un ouvrier sorte l'aider. A gauche un temple ; peu probable que les religieux l'approuvent. Tant pis, pas le choix, il s'engouffre dans la porte du temple shinto.
« Eh, les mecs, la petite pédale a peur pour son cul. A la chasse ! »
Pas le temps d'admirer les statues ou la floraison, Camille détale aussitôt, le bruit de sa course contrastant avec la plénitude des lieux. Tout comme les lourds talons de ses assaillants, qui courent à ses trousses.
Une porte ouverte, Camille s'engouffre aussitôt, mais rien, pas de cachette, même pas d'arme de substitution. Il aurait trouvé quelque pique de fer, qu'il aurait crânement défendu sa vie et son corps, mais là, rien !
Adossé au mur le plus au fond, entre deux statuettes dont il ignore tout, il ne peut que regarder les trois individus, juste à quelques mètres de lui. Sur un signe de leur chef, les trois barbares dégrafent leurs ceinturons, et, simultanément, apparaissent presque aussitôt, trois phallus, aussi différents que répugnants.
En d'autres circonstances, Camille aurait peut-être savouré la situation d'être enfin cette femme, a fortiori qui s'offre à trois hommes. Mais là...
« Alors, petite tafiole, tu vas venir nous sucer, tous les trois, et, pour te remercier, c'est ton cul qui va tout prendre ».
Camille est tétanisé, pas un son ne sort de sa bouche. Il gratte le mur dans son dos, comme s'il pouvait y creuser sa propre tombe.
Et soudain...
Sans rien comprendre, il ne peut juste pousser qu'un « Oh ! », que ce mur pivote à 180 degrés. Face à lui, comme un autre monde, une ruelle, des gens au loin sur une place. Dans son dos, il perçoit à peine les beuglements des trois loubards, qui cognent à qui mieux mieux sur le mur.
Un monde parallèle ? Camille n'en croit pas ses yeux. Levant la tête, il voit une plaque « Nexus ». Jamais entendu parler. Une banlieue de Seikusu, peut-être ?
Pendant ce temps, les autres tambourinent toujours. Ils risquent de casser le mur, ou de trouver comment le franchir. Vite ! Camille remet de l'ordre dans sa tenue, se recoiffe d'un geste très délicat, s'engage dans la ruelle.
Très vite, la lumière d'une place publique le saisit. Aux antipodes de ce sombre temple, où son corps n'allait servir que d'exutoire à des désirs malsains. Il trouve très vite un banc, s'assied, repense à ce qui vient de se passer, et réalise avec stupeur que son sexe est loin d'être au repos. Pire même, repenser aux menaces et aux sévices ne fait pas retomber son excitation.
Il faut vite penser à autre chose ! Relevant la tête, il regarde la vie autour de lui. Une vie ? Une autre vie ? Ce doit être le choc, mais ce ne sont pas des gens comme lui. Des humains en apparence certes, mais aussi des gens avec des oreilles comme non humaines. Des êtres vivants, comme des animaux, mais pas comme il en connaît. Il a l'impression d'être dans un mauvais film, ou peut-être un cosplay géant.
Oui, c'est ça ; il est rentré dans un temple, poursuivi par des loubards homophobes, pour tomber dans une convention cosplay. Vite, il lui faut trouver de quoi retrouver sa lucidité !

Merci Tenshi

Lylas Hana

Humain(e)

Re : Un monde à l'envers (PV Lylaas Hana)

Réponse 1 lundi 16 décembre 2019, 17:15:58

La vie à Nexus était une routine que Lylas connaissait depuis bien des années maintenant, la belle prostituée n'y voyait pas de mal car si tout les jours elle rejoignait le même coin de rue, les clients étaient parfois différents et leurs demandes pouvaient quelque fois surprendre.

En ce moment même elle était nue devant plusieurs clients, sa longue toison d'or recouvrant ses formes généreuses en tombant jusqu'à ses chevilles. Les hommes lançaient des pièces pour qu'elle se mette en action et elle se mit à tourner sur elle même en faisant voler ses cheveux et dévoiler son corps. Puis d'autres pièces furent envoyées et la danse se fit plus sensuelle, ses mains se mettant à jouer avec sa poitrine. Encore plus de pièces arrivèrent et les hommes qui regardaient le spectacle firent tomber le pantalon pour que la belle s'occupe de leur virilité. Lylas usa de ses seins, ses mains et sa bouche pour satisfaire les clients qui prirent leur pieds ainsi en plein milieu d'une place pleine de monde comme si de rien n'était. Une fois leur jouissance terminée, ils se rhabillèrent puis Lylas fut renvoyer à ses occupations.

L'un des clients étant partie avec son seul habit elle restait nue sans que cela ne la dérange, de toute façon son travail demandait à ce qu'elle le soit. Elle était donc en attente de nouveaux clients.

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Un monde à l'envers (PV Lylaas Hana)

Réponse 2 mardi 17 décembre 2019, 06:45:43

Les pensées et les questions de Camille sont soudain distraites par un brouhaha qui monte de plus en plus, pas très loin de lui. Levant la tête, il aperçoit un attroupement, de l'autre côté de la place. Et ce bruit, ces cris, comme lorsque son père vociférait devant la télé en regardant le tiercé. Là, au loin il distingue des hommes de dos, plusieurs individus et corpulences. Il ne sait pas pourquoi il est ici, il ne sait même pas ce qu'il va faire ici, alors pourquoi ne pas y aller ?

Un peu hésitant, il avance, rejoint les hommes, se faufile un peu. Il pensait trouver deux ivrognes se battant au milieu de cet attroupement, comme dans la cour d'école quand des élèves ricanaient de le voir pris à partie par ce grand échalas de Duchemin. Mais c'est un tout autre spectacle qui s'offre à ses yeux écarquillés.

Car, devant ces individus, c'est une jeune femme, d'une incroyable beauté, qui danse, entièrement nue. Quoique danser ne soit pas le bon terme ; Camille dirait plutôt se caresser, se tripoter. Elle a un corps d'une beauté incroyable, des seins aux formes parfaites, des hanches idéalement galbées, et tout cela sublimé par une magnifique crinière blonde et des yeux d'un vert si pur.

Tout le contraire des baveux qui, autour de lui. Un tintement ! Camille voit une pièce rouler à terre, et en rejoindre d'autres au pieds de la jeune femme. Ils paient pour le spectacle ! Là, en pleine rue, dans ce monde parallèle, une femme peut danser à poils pour se faire du fric de gros porcs ? Mais Camille n'est pas au bout de ses surprises, quand il aperçoit un, puis un autre, et encore un, abaisser leurs pantalons, et sortir leurs sexes. Des verges de toutes sortes, grosses ou petites, molles ou bien tendues, et même une qui d'évidence sent l'absence d'entretien. Pour lui qui en a déjà connu quelques-unes, entre les lèvres ou au plus profond de lui, ça ne lui fait, cette fois, aucun effet.

Les pièces continuent de tomber, au rythme où la jeune femme se caresse, comme si elle était dans une transe. Une prostituée ? Une exhibitionniste ? Et ces mateurs qui s'avancent, chibre en main, vers elle. Une nymphomane, peut-être ? Car, cessant ses caresses, elle vient à leur rencontre, s'agenouille. Ils sont là, agglutinés autour d'elle, et Camille entraperçoit son jeu, comme si elle était une boulimique. Des lèvres, des mains, des seins, elle gobe, elle étire, elle branle. Ca lui fait penser aux films qu'il avait vus sur des gang-bangs, où la femme n'avait que l'obsession du plus grand nombre de queues la pénétrant.

Mais, là, cette jeune femme se contente de les traire, de leur faire cracher leur jus. D'ailleurs, deux d'entre eux, moins résistants, se sont vite éclipsés, après avoir jailli quelques menus jets, moitié à terre, moitié sur elle. Mais elle continue et, une fois repus, les individus s'en vont, qui grognant encore, qui la traitant de salope. L'un de ces grossiers personnages, en se rajustant, laisse même tomber une petite bourse aux pieds de Camille, mais, trop occupé à rentrer sa virilité épanchée, ne remarque rien. Discrètement, Camille récupère la bourse, des pièces, toutes sortes de pièces, marquées au nom de l'Etat de Nexus.

Pendant qu'il regarde ça, interloqué, la foule s'est peu à peu dispersée, et ne reste, face à lui, que cette jeune femme nue, des coulures de foutre sur sa peau, agenouillée à ramasser les pièces au milieu des traces de sperme. Et, alors que Camille lève enfin les yeux vers elle, il la vit reprendre une pose, toujours aussi nue, adossée à un mur, comme attendant le client. Une prostituée, pas de doute ! Mais, ici, ça se fait en pleine rue.

Camille serre dans sa main la bourse aux pièces ; il pourrait lui en jeter quelques-unes pour qu'elle se remette en action, pour lui seul. Mais là, n'y aurait-il pas à nouveau d'autres hommes qui viendraient aussi en profiter ? Non, il a une meilleure idée, se souvenant d'un scenario qu'il avait écrit à la va-vite ; il en a encore tous les détails en tête, il l'avait titré « la vengeance d'une prostituée ».

Prenant son courage à deux mains, il avance vers la jeune femme qui le fixe, jaugeant sans doute le client potentiel. De plus près, son corps est plus harmonieux encore, et ses yeux plus brillants aussi.

Lui tendant la bourse pleine, Camille se lance : « Bonjour, j'ai vu votre spectacle, alors j'ai un deal à vous proposer ».

Pas de réaction de rejet, il continue : « Ces pièces sont à vous. En échange, vous allez vous acheter une tenue comme vous voulez, vous trouvez un hôtel pas loin. »

Toujours aucune réaction de rejet, elle doit être habituée aux passes dans les chambres aussi, alors il poursuit : « Là, j'installe ma caméra, et on inverse les rôles ; vous vous vengez sur moi de ce que ces mecs vous ont fait subir ».

Par contre, là, il lui semble déceler quelque surprise dans les yeux verts, mais ça ne l'arrête pas : « Et j'espère que, quand vous comprendrez que je ne suis pas que masculin, ça ne vous arrêtera pas. »

Il lui semble que la surprise est un peu plus perceptible, mais il conclut par un « Alors, qu'en dites-vous ? »

Merci Tenshi

Lylas Hana

Humain(e)

Re : Un monde à l'envers (PV Lylaas Hana)

Réponse 3 mardi 17 décembre 2019, 18:49:00

Lylas n'avait jamais connu autre chose que cette vie, que ce soit ici en pleine rue comme maintenant ou en voyage en accompagnant des aventuriers alors elle ne voyait pas ce qu'il y avait de mal à faire cela. Elle ne comprenait donc pas ce que le garçon devant elle lui racontait avec son histoire de vengeance, il n'y avait pas à ce venger de cette situation puisque c'était son métier.

Elle eût un haussement d'épaule lorsqu'il lui dit de s'acheter une tenue pour l'occasion, la nudité était le meilleur habit s'il voulait s'offrir ses services. Elle le regarda un peu plus attentivement lorsqu'il lui dit ne pas être seulement masculin, il n'avait pas beaucoup de ressemblances avec les futanari qu'elle avait connu. Il était peut être juste hermaphrodite avec simplement les deux sexes :

"T'as pas l'air d'avoir les attributs aussi développé que les autres futanari et hermaphrodite que j'ai rencontré. Mais si tu veux louer mes services il faut mieux expliquer ce que tu veux que je te fasse. Et pourquoi tu veux que je m'habille si c'est pour coucher avec moi ? "

Elle s'approcha un peu plus de lui pour presser son opulente poitrine contre son torse. Il payait alors elle ferait ce qu'il voudrait, encore faudrait-il qu'elle comprenne de ce qu'il s'agissait.

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Un monde à l'envers (PV Lylaas Hana)

Réponse 4 samedi 21 décembre 2019, 07:30:49

« Une pute, car c'en est une, voilà une pute qui se permet de me juger ! », Camille sent la colère monter en lui. « Qu'en sait-elle de mes seins ? Sait-elle combien je souffre après les injections ? », Camille n'en a jamais parlé à personne, en effet. « Et ma queue, elle en sait quoi ? Quand je vois les trucs qu'elle vient de sucer, elle devrait éviter de juger ».

Camille regarde le bel ange blond et nu dont la superbe poitrine le rend jaloux pressée contre ses propres seins naissants, avec du sperme encore séché sur les seins, empestant même de sa bouche le foutre de ses derniers clients. Puis, saisissant sa belle chevelure, la foçant à le regarder dans les yeux : « Ecoute-moi, petite pute, car c'est tout ce que tu es. Je n'ai qu'une parole. Alors, cette bourse de pièces, tu l'auras. Mais il te faudra la mériter. »

Le regard de Camille a quitté sa douceur pour révéler sa froideur. Ses mots posés se sont effacés devant une intonation coupante. Tirant sans ménagements sur les cheveux dorés, pour que la prostituée s'incline devant lui et ne regarde que le sol, il continue :
« J'ai vu un panneau d'hôtel là-bas. C'est moi qui vai jouer avec toi. Tu vas voir si mes seins sont si ridicules que tu dis. Tu vas voir si ma queue ne va pas te défoncer. Et tu n'auras ta bourse que quand toi, juste bonne à sucer les mecs qui passent ici, tu me remercieras de t'avoir baisée ».

Délaissant un instant la pression dans les cheveux blonds, sans que la prostituée ne relève la tête, Camille défait l'une des sangles de sa besace, et la passe autour du cou de l'inconnue, en nœud coulant. « Si tu veux t'échapper, tu t'étrangles ! ». Il tire un coup sec, pour affirmer ses dires. « Allez, petite chienne, on va voir si tu fanfaronneras toujours autant, quand j'en aurai fini avec toi. »

Même si l'hôtel n'est pas loin, leur étrange équipage semble ne perturber aucune des personnes qu'ils croisent. Peut-être que cette prostituée est si connue ici, que nul n'est surpris. Le patron de l'hôtel pas davantage, lorsque Camille lui demande une chambre, sans relâcher la pression sur la sangle. Ne sachant pas trop, Camille a juste posé une pièce dorée sur le comptoir, mais les yeux du patron se sont aussitôt illuminés : « Prenez la Suite du Cri, au premier étage. Vous verrez, elle est toute équipée ». Camille ne perçoit pas vraiment la signification de cela, même s'il a quelque idée, mais au moins sait-il que ses pièces d'or ont une certaine valeur, et que la prostituée devra d'autant plus les mériter.

Le patron lui tend une carte magnétique « premier étage, au fond du couloir de droite, et n'hésitez pas s'il vous faut quelque chose ou quelqu'un », puis un petit sac orné d'étranges idéogrammes « et ça, c'est un supplément offert gracieusement, pour en faire bon usage ». Lâchant la sangle, Camille ouvre le sac, y découvrant un bric à brac très hétéroclite, d'où il extrait aussitôt un ustensile.

Il enlève alors la sangle, découvrant qu'elle a déjà laissé une trace rouge sur le cou de la prostituée. Puis, écartant d'une main ses fesses, il enfonce de l'autre main un plug, dont l'extrémité se termine d'une magnifique queue aux poils roux. « Allez, petite chienne, tu vas monter l'escalier à quatre pattes, et je veux voir ton cul tortiller ». Et, joignant le geste à la parole, il lui lance un coup de pied dans les fesses, enfonçant davantage encore le plug, et la faisant basculer à se cogner la tête au sol.
« Ce n'est qu'une vulgaire pute, qui a osé se moquer de lui, et ne mérite rien d'autre »

Merci Tenshi


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