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Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)

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Aleksandra Letukiene

Humain(e)

Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)

vendredi 28 décembre 2018, 19:03:25

Le jour s’était levé depuis quelques heures, pour Aleksandra, c’était l’heure parfaite pour tenter une fuite. Il était encore assez tôt dans la matiné mais suffisamment avancé dans la journée pour que sa maîtresse vampirique soit partie se cacher des rayons du soleil. En avançant aux autres domestiques et esclaves de la propriété de sa maîtresse l’excuse d’une course à faire importante, l’esclave avait réussi à échapper à leur vigilances. La nuit précédente, sa maîtresse avait décidé de se rassasier sur un autre esclave, la jeune servante avait donc un maximum de son sang et de son énergie pour tenter de s’enfuir.

Se rendant, pour ne pas éveiller trop les soupçons au cas ou elle serait suivie par un garde ou un autre esclave suspicieux, au plus vite au coeur de l’immense capitale impériale, l’esclave déambulait entre les différentes rues dans l’espoir de perdre un possible suiveur. Pour rester un maximum discrète, elle s’était assurée de prendre une couverture, de mauvaise qualité et de couleur sombre, pour la couvrir, la protéger du froid et surtout pour ne pas montrer à tout le monde que c’était une esclave et qu’en plus elle portait une tenue de maid. Elle en profitait évidemment pour cacher sa chevelure longue, parfaite et légèrement argentée, trop voyante dans ce genre d’endroit.

Marchant rapidement dans les rues étroites, sombres et blindée de monde qui offrait de passer d’une grande artère à une autre, l’esclave réussit à gérer sa crainte maladive des différentes humains et mâles qui l’entourait en se convaincant elle même que la couverture la cachait des regards et qu’en plus, en avançant rapidement entre plusieurs dizaines de personnes, on la perdrait facilement de vue.

Cependant sa nature chétive eurent bientôt raison de sa vitesse et de sa capacité à rester debout entre les différentes personnes qui se bousculaient. Alors qu’elle suait à grosse goutte, un homme imposant la bouscula, propulsant la servante a terre et dévoilant à toute personne suffisamment proche pour le voir sa tenue de servante. Paniquée et convaincue qu’une fois aussi visible quelqu’un s’en prendrait forcément à elle, l’esclave tira autant que possible sur la couverture mais ne put la récupérer, une masse de personne avait posé le pied dessus et l’autre bout de la ruelle semblait bloquée, gardant immobilisé une partie de la masse de gens.

L’esclave, trop stressée pour rester sur place, s’enfuit en abandonnant sa couverture. Se faufilant entre des personnes bien plus forte qu’elle et qui, cette fois-ci, pouvait facilement la voir puisqu’elle n’était plus dissimulée derrière un tissu sombre.

-Toi là !
-Viens ici !
-Attrapez-là !

Elle entendait dans sa fuite quelques phrases, peut-être complètement sortie de leur contexte, pas du tout adressée à l’esclave, mais qu’elle entendait. Elle les prenait personnellement et croyait vraiment que plusieurs personnes en avaient maintenant après elle. Au lieu de poursuivre le long de la ruelle pour rejoindre une artère de la ville, l’esclave tournait à gauche, rejoignant ce qu’elle croyait être un coin sombre dans lequel personne ne la verrait se faufiler, et dans lequel elle pourrait attendre un moment, que moins de monde soit là-dehors et qu’elle puisse peut-être continuer sa route. Elle jetait parfois quelques petits regard peu discret en dehors de sa cachette pour vérifier si elle pouvait sortir ou non.

Son coeur battait terriblement fort, elle était en sueur et toute haletante. Sa plus grande peur c’était qu’un mâle l’ait vu se faufiler là et la rejoigne. Elle serait coincée et a sa merci, probablement personne ne viendrait l’aider et elle n’aurait d’autre choix que de retourner se réfugier chez sa maîtresse et y attendre une autre occasion.

Elle chercha alors à se concentrer sur autre chose, à évacuer un peu sa peur et elle commença à observer les alentours. elle se trouvait dans une très étroite ruelle où deux personnes pouvaient peut-être marcher côte à côte sans trop de soucis, mais pas plus. La ruelle continuait sur une dizaine de mètre peut-être et il y avait en tout cinq portes qui conduisait dans des bâtiments dont aucune fenêtre ne donnait sur la ruelle. L’odeur était loin d’y être très agréable, une forte odeur d’urine mêlée a la lourde humidité régnait. Le soleil commençait à décliner et là ou dans d’autre coin de la ville il aurait offert de belles couleurs orangée, ici il offrait une obscurité qui était loin de rassurer la jeune esclave, trop nerveuse et fatiguée pour ressortir de la ruelle pour le moment.
« Modifié: samedi 29 décembre 2018, 00:42:02 par Aleksandra Letukiene »

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)

Réponse 1 samedi 29 décembre 2018, 00:03:44

Elle ne connaît que trop bien la peur humaine. Celle quand ils décèdent et celle quand il y a une cause importante en jeu. Ce matin la elle se promène gaiement dans la capitale d'Ashnard. Lieu ô combien elle avait mise la pagaille dans le passé.  Intriguée par cette agitation matinale, elle demande à un garde ce qui se trame. On lui souffle  qu'une esclave se serait enfuie de son lieu de résidence permanent et qu'elle n'a pas le droit d'être là où elle se trouve. Elle hoche la tête compatissante et reprend sa route en tenant son sac à main noir fermement et en faisant balancer sa robe. Elle n'a qu'à suivre ce sentiment qu'elle connaît si bien pour retrouver la jeune demoiselle en panique cachée dans un coin sombre d'une ruelle adjacente de la rue principale.  

Elle se contente de l'observer de loin sans l'alerter de sa présence, car en effet. Elle projette de s'amuser un petit peu avec cette demoiselle en fuite. Pourquoi ne pas lui faire la peur de sa vie afin de bien accentuer ce phénomène et s'en nourrir de manière non dissimulée. Elle se pose dans un coin opposé et patiente. Elle regarde les patrouilles amusée de constaté que personne n'a l'idée d'aller fouillé dans les ruelles sombres de la ville.  Trop étroit, trop crasseux, trop dangereux pour osé s'y aventurer.    

Le soleil déclin à l'horizon laissant les dalles de la ville devenir couleur ocre, puis de plus en plus sombre. Elle tend sa main droite et disparaît dans une gerbe de ténèbres sous le regard médusé d'un passant qui ne comprend pas ce qu'il vient de voir. La jeune demoiselle s'avance dans la ruelle de façon fantomatique et invisible et rejoins un coin qu'elle connaît bien.

Cinq portes, toutes fermées les unes des autres. De quoi se distraire un petit peu. Alors qu'elle est carrément en face de la fille en fuite, elle note qu'elle est calme et plutôt jolie. Son collier ne la trahit pas. Elle appartient à une riche personne.  Elle en a déjà entendue parlé, il paraît qu'elle réserve un traitement assez douloureux à celui qui est dans son sillage. Elle esquisse un sourire et se place derrière la jeune femme en sueur.  Elle glousse hautainement  de façon légèrement audible tout en murmurant... Elle ne dissimule pas son sourire en coin de lèvre même si son interlocutrice est pour le moment incapable de la voir, elle peut néanmoins avoir le sentiment d'être anormalement observée. Un fantôme peut-être ? Ou bien pire que cela ? s'agit-il d'un démon  ou bien autre chose encore ?

-Je vous ai trouvée.
« Modifié: samedi 29 décembre 2018, 00:26:14 par Yamie Kuroïe »

Aleksandra Letukiene

Humain(e)

Re : Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)

Réponse 2 samedi 29 décembre 2018, 01:49:14

Le temps passait terriblement lentement dans la petite cachette de l’esclave en fuite. A chaque seconde, elle avait l’impression d’entendre des bruits de pas qui allaient dans la direction de la ruelle, evidemment elle ne pouvait pas risquer de regarder à ces moments là, le stress en devenait insupportable et rapidement la jeune femme avait dû se mettre accroupie, presque se recroqueviller sur elle-même puisque ses jambes menaçaient de la laisser tomber a chaque seconde.

elle vit cacher sa tête entre ses bras, pleurant doucement pour laisser tomber la tension qu’elle ressentait. Elle sentait quelques douces larmes couler le long de ses joues et aller s’écraser sur le sol. Elle faisait en sorte de ne pas faire trop de bruit, pour ne pas risquer d’attirer les gens de la ruelle bien que le bruit ambiant devait aisément couvrir les quelques plaintes qu’elle laissait sortir de sa bouche.

Quelques instants plus tard, elle sentit une légère présence autour d’elle, comme si quelqu’un se trouvait droit debout devant elle et l’observait. Cette simple idée suffit à ranimer ses tremblotements. Elle redressa la tête d’un mouvement rapide et observa les alentours. Rien. Les portes étaient fermées et à part les bruits provenant de la ruelle elle n’entendait rien. Un murmure, à peine perceptible, sorti de nul part. Croyant devenir folle, elle se redressa et plaqua son dos contre le mur de pierre derrière elle.

-Qui ? Où ? Comment ?

La terreur d’une chose invisible, qu’elle ne pouvait voir, était pire que lorsqu’elle se retrouvait face à des mâles. Le pire c’est bien qu’elle se retrouvait coincée. Elle ne voulait pas prendre le risque de sortir devant autant de monde de la ruelle, surtout que sa couverture avait complètement disparue. La sortie de la ruelle se trouvant sur sa gauche, elle se décala sur la droite jusqu’à ce que son épaule touche un autre mur et qu’elle ne puisse plus évoluer dans ce sens. Elle s'accroupit à nouveau, le dos dans le coin et elle cacha sa tête dans ses mains en gémissant alors qu’elle explosait en sanglot.

-Laissez-moi… S’il vous plaît…


C’était pourtant la vie d’Aleksandra, la fuite, les fugues, et pour la première fois, elle commençait à regretter d’être partie avant même de se faire attraper par quelqu’un ou quelque chose de réel, qu’elle pouvait voir, toucher et dont l’existence ne faisait pas de doute.

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)

Réponse 3 samedi 29 décembre 2018, 11:02:49

A ses trois questions, aucune n'obtient une réponse. Le silence est de rigueur, ce même blanc qui rend l'ambiance aussi pesante, de quoi devenir vert de rage.  La déesse rit jaune en entendant la fille lui demander de la laisser tranquille. Chose qu'elle ne ferait pas avant un petit moment. Elle décide de ne pas intervenir en sa faveur et la laisse mariner dans sa peur encore un peu.

La voilà qui tend sa main droite vers les portes aux alentours et d'un geste de la main, l'humaine peut entendre nettement les portes se déverrouillés toutes en même temps. Si elle le souhaite, elle peut donc continuer sa fuite et se cacher dans l'une d'elle ou bien rester là.  La déesse se contente d'observer en silence sa proie actuelle. Elle s'en lèche même les babines comme un vautour prêt à attaqué sa cible.  On ne sait pas si elle vient l'aider ou au contraire lui mettre des bâtons dans les roues. 

Elle se place face à la jeune femme et décidé d'apparaître devant elle de façon progressive. Son regard rouge vif avait de quoi en effrayer plus d'un, qui plis est, elle a des yeux perçant et froid. Avec le petit sourire en coin de lèvre, elle en devient intimidante, une créature qui peut disparaître ou apparaître à sa guise... De quoi narguer sa proie qui elle ne peut pas se cacher comme-elle. Sa main gauche paume vers le ciel, un grand tissu noir semble se dessiner dans sa main pour se matérialiser parfaitement. Elle a l'air très douce et aussi très fine. C'est une couverture pour se la mettre intégralement dessus.   

Elle lui tend en tendant sa main d'un geste parfaitement maîtrisé, en réalité. C'est une aide qui n'en est pas une, car elle a eu le temps de s'occuper de l'environnement. En fonction du chemin qu'elle va prendre, cela pourrait piquer ou au contraire s'adoucir. Elle doit faire le bon choix, une chance sur cinq d'avoir la happy ending. La déesse prie pour que ça tombe sur un choix qui l'arrange elle. Elle se penche légèrement pour la rassurer en lui tendant la couverture. Toujours avec son sourire en coin.

 On peut voir qu'elle porte des vêtements assez riches. De la soie, des dentelles que des choses qui vaux bien chers. Peut-être une riche ashnardienne qui veut l'aider. Ou pas.... à elle de voir.  Le froid commence à se faire ressentir, mais comme elle ne le sent pas cela l'indiffère. Cependant la couverture pourrait bien être utile à la demoiselle en fuite. Elle a plusieurs petites propriétés pour rendre le jeu encore plus amusant. Elle lui donne la possibilité de s'évader, utilisée à bon escient, elle devrait s'en sortir.  Cette fois, elle utilise sa voix ordinaire.

-Tu devrais la mettre, tu vas attraper froid. 

Aleksandra Letukiene

Humain(e)

Re : Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)

Réponse 4 samedi 29 décembre 2018, 14:21:33

L’esclave en fuite était toujours recroquevillée dans son coin, les bruit de pas dans la rue lui donnait toujours l’impression que quelqu’un était sur le point de rentrer dans la ruelle. Elle jetait toujours des regards paranoïaques autour d’elle, sentant toujours cette présence qui n’existait pas. Elle entendit alors comme un bruit de verrou qui se déverrouillent. Mais elle l’entendait très prés et assez fort. Comme si plusieurs portes, plusieurs verroux s’étaient ouvert en même temps. Les portes de la ruelle venaient-elles de s’ouvrir ?

Un autre coup de stress, que se passerait-il si des gens venaient à sortir des portes ? Ils dénonceraient sûrement Aleksandra, cachée là pitoyablement. Ou alors peut-être qu’ils feraient pire.  A nouveau l’idée d’être piégée au milieu de plusieurs mâles émergeait dans la tête de l’esclave qui se mit à trembler plus fort encore. Finalement, quelque chose face à elle commence à apparaître. Quelque chose qu’elle n’avaient pas vu, quelqu’un même. Une femme, dont la peau était si blanche et ses yeux si rouge qu’elle n’était pas humaine.

Ce n’était pas pour autant que l’esclave se croyait sauver. Cette apparition avait même le don d’inquiéter encore plus l’esclave. Plaçant ses mains devant sa tête pour la protéger, elle laissait échapper de ses lèvres une plainte, une supplication, qui n’avait aucun sens et qu’elle même ne comprenait pas. Ses mots partaient dans un désordre complet, sa voix était trop basse pour qu’elle même soit sûre de ce qu’elle avait dit. Le regard n’aidait pas, il était si terrifiant que l’esclave se força à regarder le sol, peu importe ce qui pouvait se passer, elle n’osait plus lever les yeux.

Du coin de l’oeil elle finit par remarquer un tissu tendu vers elle par l’apparition. Doucement elle l’attrape et constate que le tissu est bel et bien réel et même qu’il est très doux. Elle regarde d’un air incrédule l’apparition, ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait. La petite phrase que la dame blanche lui dit, par rapport au froid, fait réaliser à l’esclave que la température n’était plus très élevée. Se relevant mais gardant la tête baissée, l’esclave mit la couverture autour de ses épaules. Aussitôt, elle sentait son corps se réchauffer même si quelque chose la dérangeait.

-Merci Madame...

Un léger espoir renaissait et elle pensait pouvoir maintenant quitter la ville grâce à la couverture. Mais alors qu’elle faisait un pas en direction de la ruelle, elle jetait un dernier regard à la dame blanche et voyant son sourire en coin, comprit que pour elle ce n’était qu’un jeu. En même temps, elle trouvait très étrange de n’avoir vu personne sortir d’aucune porte alors que celles-ci semblaient toutes ouverte. Le doute s'emparait d’elle. Suivre le jeu de la dame blanche, était-ce une bonne ou une mauvaise idée ? Au contraire, refuser de le suivre était peut-être encore pire.

D’un air inquiet et indécis, elle se dirigea finalement vers la première porte a droite, la porte la plus proche du coin ou elle s’était réfugiée. Elle jeta un dernier regard à la dame blanche, comme pour voir une réaction de sa part, un encouragement, un rictus, n’importe quoi. Mais rien. Elle s’engagea finalement dans le bâtiment, consciente qu’elle se jetait dans la gueule du loup, mais elle espérait au moins qu’en le faisant, le loup ne serait pas trop sévère avec elle.

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)

Réponse 5 samedi 29 décembre 2018, 16:03:13

La voix tremblante de la demoiselle ne la trompe guère sur son instabilité mentale, elle continue de la regarder avec un petit sourire en coin de lèvre et une fois qu'elle n'a plus la couverture entre ses mains, elle croise ses bras tout en la regardant disparaître, car elle est devenue invisible avec la couverture sur elle. Toutefois, elle peut encore la sentir à son Aura donc la suivre va devenir un jeu d'enfant et cela ne cache pas non plus son excitation grandissante à chaque pas qu'elle fera.    

Pas de réponse verbale, mais elle observe les déplacement de sa cible. Elle prend la première porte à droite : dans sa tête la déesse semble avoir touchée le gros lot, mais elle ne montre aucune excitation ou empathie pour ne pas donner d'indice à la personne qu'elle chasse. Elle semble l'avoir comprise sa venue n'est pas dans l'unique but de lui porter secours. Avait-elle une autre idée en tête sûrement. Elle la regarde s'engouffrer dans le bâtiment et refermé la porte derrière elle. La déesse disparaît de même et s'engouffre à travers le mur pour suivre ses déplacement à l'instinct.

 L'intérieur du bâtiment est fait de murs blancs, il y a une brume épaisse, certaines vitres sont légèrement brisés. Sur certains murs on peut voir des infiltrations d'eaux. Ce bâtiment est probablement très vieux. C'est une bien sombre ambiance avec l'éclat de la lune comme seule source de lumière, il y a de vieux meubles en bois dans lequel on peut fouiller pour chercher divers objets,  lampes, piles, cordage, bougie, allumettes et d'autres objets qui peuvent potentiellement servir.  

De temps en temps on peut observer plusieurs gribouillages sataniques sur les murs et à l'intérieur, il n'y a pas un son. La porte derrière la fille disparait dans la brume épaisse, mais reste toujours accessible. De quoi en dérouté plus d'un, La déesse se promène dans la bâtisse et lui vient une idée sordide. Elle s'amuse à poser des pièges à l'étage supérieur et à mettre quelques miroir également. Une fois tout ceci mis en place il ne lui reste plus qu'à attendre que sa victime explore tout le reste du bâtiment si elle en a le courage de le faire.

Peut-être la déesse mettrait-elle un trésor à la cave afin qu'elle ne reparte pas bredouille, mais ce dernier serait difficilement accessible, car l'entrée est garder et les miroirs sont franchissables. Ce sont des portails qui mènent à d'autres lieux des cinq bâtiments. La déesse descend toujours aussi invisible pour surveiller les faits et geste de sa cible, même invisible, elle peut toujours voir les meubles se déplacer ou entendre ses pas. Car le parquet ancien à tendance à craqueler un peu.  

*Voyons voir ce qu'elle décide de faire* pense-t-elle en s'imaginant des scénarios les plus bizarres les uns que les autres.  
« Modifié: samedi 29 décembre 2018, 16:40:03 par Yamie Kuroïe »

Aleksandra Letukiene

Humain(e)

Re : Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)

Réponse 6 samedi 29 décembre 2018, 20:11:27

Méfiante, l’esclave en fuite s’engouffrait dans le bâtiment. Elle pénétra dans un épais brouillard et fit quelques pas en avant, marchant à l’aveugle puisqu’elle ne voyait rien. Toujours cachée sous sa couverture, sentant la chaleur se répandre partout dans son corps, elle marchait à tâton, de peur de marcher sur quelque chose ou de se cogner quelque part.  Au fil de ses déambulation, elle tomba nez à nez avec un vieux buffet en bois, un des tiroir était ouvert et présentait plusieurs allumettes et une belle bougie assez longue. Voyant assez mal dans la pénombre que seule la lumière de la lune entretenait, l’esclave alluma la bougie et se mit à avancer à nouveau, tendant le bras à l’extérieur de la couverture pour ne pas prendre le risque de la faire brûler, croyant que la couverture était tout à fait classique, sans aucune propriété magique.

elle essayait de se retrouver dans ce grand dédal de murs blancs, de vieux meubles et de vitre brisée. Se retrouver dans un endroit aussi sombre et étroit avait le don de faire stresser l’esclave qui croyait entendre des bruits provenant de tous les côtés, que ce soit de derrière ou de devant, même d’â côté ou d’au dessus d’elle. Tout en continuant d’avancer, elle regardait dans toutes les directions si bien qu’elle trébucha parfois, se redressant rapidement et courant deux pas pour s’éloigner d’une peur de derrière elle que son esprit imaginait.

Après avoir déambulé pendant trop longtemps a son gout, elle atteint un escalier qui montait vers un étage. Croyant voir là la suite de son “aventure” et le chemin que la dame blanche voulait qu’elle suive, l’esclave monta les escalier lentement, faisant grincer les quelques marches de bois. Le décors ne semblait pas changer ici, toujours des murs blancs, une épaisse brume qui empêchait l’esclave de voir plus loin que son nez ainsi que des vitres brisées. Alors qu’elle avançait dans un couloir étroit, elle prit un chemin vers la gauche. Face à elle se trouvait un miroir dans lequel elle pouvait voir sa tête ainsi que son bras portant la bougie en dehors de la cape. Le reste de son corps était totalement invisible.

Poussant un cri de surprise, elle fit quelques pas en arrière et sans qu’elle comprenne vraiment ce qu’il venait de se passer, en reculant elle se retrouvait face à un autre miroir, comme si elle venait tout juste de le traverser. Apeurée par ce qu’il venait de se passer, elle se mit à avancer vite dans tous les sens, fuyant autant que possible les miroirs qu’elle rencontrait. Rapidement, elle ne savait plus du tout ou elle se trouvait et paniquait d’autant plus.

-Qu’est-ce que vous voulez de moi ?

Se plaignait-elle assez fort pour être bien entendu. Sa voix tremblait à cause des quelques sanglots qu’elle laissait s’échapper. Elle continuait d’avancer au hasard dans la brume, à peine éclairée par la bougie. Elle avait la sensation de tourner en rond et, alors qu’elle avait de plus en plus chaud, son pas ralentissait. Elle ne voyait aucun signe d’une sortie proche et dans le même temps elle se trouvait étrangement excitée, elle ne saurait dire comment, par quoi ou pourquoi, mais des images impurs apparaissent dans son esprit et son corps se faisait particulièrement sensible à ce qu’il se passait autour d’elle. Elle ne faisait plus du tout attention à ou est-ce qu’elle mettait les pieds.
« Modifié: lundi 31 décembre 2018, 15:28:16 par Aleksandra Letukiene »


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