Étant le capitaine de l’équipe de football, Ramon connaissait une partie des secrets du lycée Mishima. Il savait par exemple que le lycée mettait à disposition des pilules roses très particulières, qui renforçaient la libido des hommes. Il les faisait avaler à son équipe avant les séances avec les pom-pom girls. Cette pilule était une véritable hormone de plaisir, renforçant leurs érections, et leur permettant de jouir sans véritablement débander, ou, en tout cas, de conserver une grande
frustration après l’orgasme, phénomène nécessaire pour conserver l’érectilité de leur membre. Ramon, toutefois, ne connaissait pas encore
toutes les activités occultes du lycée. Il ignorait par exemple que certaines de ces pilules, appliquées sur des femmes, permettaient de les doter d’un phallus, même s’il avait entendu parler de curieuses rumeurs transsexuelles au sein du lycée.
Ramon hocha la tête quand Sato-senseï leur ordonna de sortir, le temps qu’elle s’occupe personnellement de son petit-frère. Évidemment, les mâles qu’ils étaient en furent très frustrés, même Ramon, qui avait une trique phénoménale. Ils avait que la prof’ l’avait drogué, mais il ne lui en tenait pas rigueur. De fait, lui avait sorti de sa poche le flacon comprenant les fameuses pilules roses.
«
C’est entendu, Madame… L’équipe avant tout. »
Sa main caressa les cheveux de Daniel. Plus jeune que lui, son frère était aussi un peu moins musclé, plus chétif. Il le regarde en déglutissant doucement, et Ramon lui sourit, avant de lui présenter la pilule, qu’il pose sur la table de chevet. Sato-senseï devait sûrement déjà savoir de quoi il s’agissait.
«
Allez, les mecs ! -
Profite bien, Daniel ! -
Vous savez pas ce que vous risqué, Madame, j’ai jamais été autant excite de ma vie, alors, si vous me faites encore patienter, je vais sévèrement vous baiser ! -
Arrête de te la raconter, Titus, tu jouis toujours le premier ! »
Ramon disposait sur eux d’une grande autorité naturelle. Il avait toujours été le « premier » du groupe, pas dans le sens où il était le plus intelligent, mais clairement le plus castagneur, et le plus protecteur. Après tout, quatre
gaijins au Japon… Ils avaient souvent été victimes de xénophobie de la part de certains Japonais pure souche. C’était Ramon qui leur cassait la figure. Son père le rabrouait souvent pour ça, mais, dans le fond, il comprenait tout à fait. Après tout, son père, qui était un Latino-Américain, avait également dû à maintes reprises se battre contre les xénophobes ambiants, notamment en sortant de certains bars le soir.
De fait, Ramon avait une attitude très bienveillante envers son petit-frère, et Jak et Titus le respectaient beaucoup. Il était donc naturellement leur chef. Il sourit donc à son frère, puis sortit finalement. Le trio descendit les marches, et rejoignit le salon.
«
Désapez-vous, les mecs, inutile de salir vos shorts ! »
C’est ainsi que les trois finirent nus devant l’énorme télévision de la femme. Leur prof’ avait un équipement de pointe, une forte sono, et ils trouvèrent rapidement une collection de DVD privés, avec des étiquettes. Titus mit la main sur un DVD particulier, et le brandit aux autres.
«
Hey ! Regardez celui-là, c’est… -
Woow… Okay, on met celui-là ! » fit Ramon en voyant le nom sur l’étiquette.
Jak alluma l’appareil, et l’image apparut rapidement. Elle avait été filmée dans leur salle de cours, et Sato-senseï se faisait tringler par une autre prof’, à la réputation tout aussi sulfureuse que la sienne, confirmant au passage les théories sur les pilules d’hermaphrodisme…
Myumi Ichtora ! La superbe rouquine à la longue chevelure d’amazone prenait Sato-senseï en levrette contre le bureau, giflant cette dernière. D’autres caméras installées permettaient de changer le point de vue, notamment en zoomant sur le corps magnifique de Sato-senseï, tringlé d’avant en arrière, ses seins frottant sur le bureau, la femme hurlant longuement, tandis qu’Ichtora-senseï n’hésitait pas à la gifler.
Autant dire que les mains allaient beaucoup agir pendant la durée de ce film, même si les garçons pouvaient se montrer très pervers, car ils s’emparèrent de leurs bouteilles d’eau, et nichèrent la pointe de leurs sexes dans l’ouverture, après en avoir préalablement vidé le contenu. C’était le fantasme de Titus, qui aimait jouir dans les bouteilles, et les offrir ensuite aux pom-pom girls.
Comme quoi, Sato-senseï n’était pas au bout de ses surprises avec eux…
Pendant ce temps, dans la chambre, Daniel se retrouva face à la femme, avec une superbe trique. Sa queue ne lui avait jamais fait autant de mal. C’était son frère qui lui avait appris à se masturber. Depuis toujours, Daniel vivait dans l’ombre de Ramon. Le fait est qu’ils dormaient encore dans la même chambre, et Daniel avait souvent rejoint Ramon dans son lit, quand il faisait des cauchemars. Plus chétif que lui, Daniel avait toujours vécu près de lui. Là, seul face à Sato-senseï, il déglutissait, repensant à ce que son frère lui avait dit sur la masturbation et sur l’érection. C’était d’ailleurs son grand-frère qui le masturbait au début, pour lui montrer. Rien de particulièrement choquant pour eux, puisqu’ils avaient pris leurs bains ensemble, et qu’ils s’amusaient à comparer la taille de leurs sexes.
Il se retrouva donc nu, et déglutit en voyant Sato-senseï se mettre à genoux devant lui.
«
Ma… Ma… Maîtresse… » glissa-t-il tout naturellement, les joues cramoisies.
Indéniablement, Daniel l’aimait. Il n’avait pourtant pas envie de la garder juste pour lui, mais il avait eu un véritable coup de foudre en la voyant. Loin d’être un éjaculateur précoce, il avait véritablement accepté ses penchants sexuels avec elle. Ramon s’amusait à le masturber en lui parlant de la senseï, en l’imaginant dans des dessous sexy, lui mettant sous le nez les dessins qu’il faisait d’elle. Et elle se trouvait là, face à lui… Diable, il avait pu toucher ses seins, et elle lui dit qu’elle allait le sucer, qu’il allait jouir en elle, et…
Daniel dut fermer les yeux, serrant ses mains sur le lit. Sa queue était furieusement dressée, et, heureusement, la table de chevet était à côté, avec la fameuse pilule rose. Il vit alors le visage de la senseî s’approcher de son sexe, et sa langue fila dessus, sensuellement, glissant de ses testicules vers son gland, lui arrachant des soupirs supplémentaires.
*
Putain, je peux pas jouir si vite, merde !!*
Bon Dieu, ce que sa trique le démangeait ! Ramon lui avait dit de se contrôler par le rythme cardiaque, et, d’ailleurs, ils s’amusaient souvent à faire des exercices en ce sens. Daniel arrivait à tenir, mais il fallait bien reconnaître que, entre la main de Ramon, et la langue merveilleuse de sa Maîtresse, le choix était vite fait. Il était en tout cas sûr d’une chose : ce qu’il voulait, c’était être l’esclave de Sato-senseï. Il ne cherchait pas à être son petit-ami, ou à se marier avec elle, mais… Ce qui le faisait bander, c’était de la voir en dominatrice, d’être son esclave. Oui, c’était bien là le grand fantasme de Daniel, servir cette femme.
Elle prit alors son membre en bouche, et lui serra sa main sur la pilule rose, ferma les yeux, et gémit lentement en se pinçant les lèvres.
«
Maî… MAÎTRESSE !! » hurla-t-il.
En moins d’une minute, sa queue, qui semblait sur le point d’exploser, cracha des chapelets de foutre dans la bouche de la femme. Sato-senseï eut donc à peine le temps de poser ses lèvres sur son sexe que l’homme se répandit en elle, jouissant généreusement. Il se relâcha comme jamais il ne l’avait fait auparavant, sentant une immense vague de bonheur le traverser, puis se détendit progressivement, ses muscles se relâchant sur place.
«
Oh, Maîtresse… » répéta-t-il.
Le jeune homme déglutit ensuite. Sa queue avait bien débandé, alors il se dépêcha d’avaler la pilule rose. Son membre était toujours niché en elle, recouvert de semence, mais, dès que la pilule rose fila en lui, Daniel gémit en fermant les yeux. Sa queue se mit à enfler alors, se durcissant rapidement, et un soupir traversa ses lèvres. La main de Daniel se posa alors sur les magnifiques cheveux soyeux de la prof’, et il la regarda alors. Venant de jouir, il put lui parler plus clairement :
«
Maîtresse, vous êtes tellement magnifique… »
S’il avait encore eu des doutes avant, ceux-ci étaient définitivement éclipsés.
Il l’aimait profondément, comme il n’avait jamais aimé quelqu’un d’autre.