La première exploration (pv Aemiliane)

(Dragonne jouée: Lazuria)

La catastrophe originelle était le pire désastre de l’histoire d’Atridal. On racontait les effets de l’invasion soudaine de créatures abominables et la désolation qui laissèrent derrière eux. Mais avec le temps, l’effort et beaucoup de chance, la vie revint graduellement. Énormément d’hectares restèrent stériles et des graines ne parvinrent jamais à pousser malgré la présence de la grande dragonne rouge. Lazuria avait l’intention d’examiner le monde de Terra et de découvrir de nouvelles espèces de végétation. Forte et robuste, son physique lui permettait, contrairement à certaines de sa race, de surmonter le stress d’une expédition solitaire face à l’inconnu.

Tandis que sa reine et sa ministre étaient occupées dans les relations de paix avec Nexus, elle déploya ses ailes et vola haut dans les airs. En direction des contrés, sa posture lui donnait l’apparence d’un dragon traditionnel avec son envol à l’horizontal, la queue s’agitant comme un gouvernail sous l’effet des vents en altitude. Ce moment ranimait de bons souvenirs de son passé quand elle apprenait la maîtrise de ses dons et de son aptitude à voler pour repérer les ennemis. Seule au gré du vent, le souffle rafraîchit son corps quand dans cet instant positif pour son moral la dragonne surplombe les landes sauvages. Elle observe avec intérêt ce tapis d’herbes hautes qui ne ressemble à aucune autre herbe. Se replaçant bien droit et faisant du surplace, elle resta dans les airs un instant avec pour conclusion que cette « savane » avait énormément de potentiel.

Lazuria descendit du ciel des coups d’ailes qui signalèrent sa présence pour ceux et celles avec une bonne ouïe. L’atterrissage produisit un choc  qui secoue l’herbe et repoussa des bêtes cachées dans un périmètre d’une vingtaine de mètres. Un seul d’entre eux, un félin similaire au Dents de Sabre,  lui sauta dessus avant de l’intercepter d’une poigne ferme à la gorge. Les grognements de la bête cessèrent sous un craquement de la nuque. La dragonne humecte l’air ambiant, agite sa queue caudale et la tape contre le sol. Elle voit alors un mouvement dans l’herbe. Sa réaction fut de rugir légèrement et attendit la tierce personne de se montrer ou d’attaquer. Mais lorsque la présence s’avérait être humaine, elle se détendit et changea son approche. De prudente à conviviale, elle salue la demoiselle d’un hochement de tête.

- J’espère que vous vous portez bien. Jamais je n’aurais pensé trouver une humaine sur ces terres. Je vous présente mes excuses pour avoir grogné à votre égard.

Les Terres Sauvages. Plus vaste lande sauvage et dénué de vie dans tout Terra. Il s’agissait de terres neutres reliant tous les grands empires de Terra. Seules des tribus isolées ou des peuples reclus vivaient en ces terres. A priori il n’y avait rien d’intéressant à faire, pour une jeune scientifique Tekhane. Mais on pouvait rapidement se tromper ! En effet, on avait beau être experte en nanotechnologies, on pouvait tout de même être dépêchée par son entreprise et son laboratoire pour une mission exceptionnelle.

Plus précisément Aemiliane avait dû se rendre dans un centre de recherche Tekhan situé au cœur des Terres Sauvages. Un endroit méticuleusement choisi pour son isolement mais aussi et surtout pour ses propriétés géologiques propices à un certain type de recherche. Le sol dans cette zone était riche en certaines matières précieuses. Des matériaux très rares qui allaient servir à concevoir un nouveau genre d’alliage en nanotubes. Autrement dit, c’était un centre de recherche spécialisé en nanotechnologies.

Le domaine d’expertise de notre scientifique. Cela faisait quelques jours qu’elle était venue et s’était installée. Sa période sur place allait durer un mois complet. Cependant elle était encore loin de finir cette période ... Vint donc un jour où, partie effectuer des prélèvements aux alentours et surtout faire des relevés géologiques, elle fit une rencontre très singulière. En effet, en ce jour comme les autres, où seul le bruit de quelques bêtes sauvages et du vent stimulait ses tympans, Aemiliane n’en cru pas ses yeux quand une créature très atypique se révéla à elle subitement.

Voyant ce qui semblait être une dragonne dans le ciel, la jeune fille s’était vite fait réfugiée dans les très hautes herbes avec l’espoir de ne pas être vue ! Prise par surprise elle n’avait eu autre choix que la planque. Cependant elle fut très surprise d’entendre que la créature ... Parlait sa langue. « Hm ? » Réagit-elle en écarquillant ses yeux, surtout en apprenant que la dragonne avait détecté sa présence. Téméraire et très curieuse, la jeune Aemiliane ne résista guère à l’envie de voir cette créature de plus près et répondit donc à son appel. Elle sortit de sa cachette et vint à la dragonne, posant alors son regard sur elle. Contre toute sa volonté, ses joues se mirent brusquement à rougir et sa respiration s’emballa doucement ; elle était loin de l’image du dragon hideux et tout monstrueux !

Devant elle, une créature à la beauté certes singulière, mais à la beauté saisissante quand même. Ses grands yeux ne purent se dégager de cette silhouette, qu’elle scruta de bas en haut, avant de secouer sa tête et faire bonne figure devant la majestueuse dragonne rouge. « Oh, hum ... Ne soyez pas ... Désolée. » Dit-elle, hésitante. Elle était plus impressionnée qu’apeurée, en réalité. Un silence s’écoula pendant lequel la scientifique ne pouvait décemment pas décrocher son regard de la créature. C’était la première fois qu’elle voyait une dragonne d’aussi près ! Et ... Cela ne lui déplaisait pas. « Vous, hum ... Vous êtes une dragonne ? Je ne pensais pas voir un membre de votre espèce ici ... Wow, à vrai dire je ne savais même pas si vous existiez vraiment ! C’est tellement ... Cool ! » Dit-elle, se laissant aller à son enthousiasme si typique d’elle.

Un sourire amical naquit sur ses lèvres alors qu’elle s’inclina poliment devant l’impressionnante dragonne. « Je suis Aemiliane, scientifique Tekhane. C’est ... Je suis enchantée de vous rencontrer, Dragonne ! » Finit-elle par dire, improvisant totalement car elle ne savait pas vraiment comment s’adresser proprement à une créature comme celle-là.

Lazuria parlait très bien la langue des humaines. Le hasard faisait que Terra partageait la même forme de communication, permettant que cette première rencontre ne tourne au malentendu. La dragonne pouvait aussi bien ressembler à une créature sans âme et ni douceur sans l’aide de la parole. Patiente et sage, elle laisse les secondes passer et détendre les sens aiguisés de la demoiselle. Déposant le corps du tigre sur le côté, elle se présenta dans toute sa stature avec un sourire de joie. Impudique, elle laisse sa poitrine rebondir lorsqu’elle redresse son haut de corps, les bras croisés et le regard de rubis planté dans les yeux de l’humaine. Leurs tailles étaient différents d’au moins un à deux mètres. Toutefois, Lazuria présentait un physique loin d’être déplaisant. Elle le voyait sur les joues de la jeune femme que sa poitrine et son corps musclé attise un effet immédiat d’excitation. Son égo se gonfla légèrement, son sourire se radoucit un peu plus et sa main vint cajoler l’humaine. Ses griffes frottent la peau avec douceur et prudence.

- Disons que je suis loin d’être une dragonne typique. Ma race est anthropomorphique. Dites-moi, quel est votre nom humble demoiselle ?

Sa main frotte la joue avec insistance pour la glisser sur le cou. Rapidement, elle la déplace sur l’épaule pour éviter de lui rappeler la scène avec la bête sauvage. Son regard inspecte la tenue peu habituelle de la demoiselle. Ça ne ressemblait pas aux tenues de Nexus, s’adaptant aux formes humaines pour  couvrir la peau d’une couche de textile serrée. Sa griffe se frotte au niveau du short sans que Lazuria prête attention à son geste plus intime.

- Je vois…Aemiliane. Mon nom est Lazuria, la dragonne rouge et serviteur de ma reine. Ma mission est d’explorer et d’apprendre davantage sur votre écosystème. Moi et mon peuple sommes familiers avec votre espèce. Nous souhaitons des relations de paix et d’entre-aide.

Elle déploie ses ailes alentour de l’humaine et l’aide à se couvrir de la lumière du soleil. Ce geste permet alors à la dragonne de se rapprocher et de poser l’autre main sous le menton d’Aemiliane. Elle remue le bassin dans un élan de séduction et glousse d’amusement. De son doigt elle caresse les lèvres pulpeuses à sa portée. Lazuria commençait à sentir le désir grimper et stimuler ses sens. Elle pose le genou sur le sol afin de lui faire face.

- Je suis sûre qu’une fantastique femme comme toi à de nombreuses questions qui germent dans ton esprit. Exprime-toi. Je n’ai rien à te cacher. Mon corps est ma fierté et la source de bien du bonheur…si jamais tu veux t’ouvrir à moi.

Le moins que l’on pouvait dire était que cette dragonne possédait un physique très ... Agréable. Aemiliane était ce qu’elle était ; une véritable Tekhane dans l’âme. Ainsi, voir une aussi belle femme posséder un corps bien bâti, ça ne pouvait que l’exciter. Elle avait toujours eu un petit faible pour les femmes à la forte stature sachant toutefois garder un côté féminin ! Ce que de toutes évidences cette dragonne avait. Elle déglutit, tâchant de garder le contrôle mais sentit son cœur battre encore plus fort quand la créature posa sa main sur sa joue et se mit à la cajoler.

Cependant elle ne pouvait lutter contre ce sentiment de méfiance, de peur quand la dragonne déplaça sa main et ses griffes vers son cou. Elle avait vu ce qu’elle avait fait au tigre et, cela ne la rassurait guère pour le coup. Mais visiblement la créature avait vu cela dans son regard et décidée à lui montrer qu’elle n’était pas hostile, déplaça rapidement sa main vers son épaule. Suite à cela elle se présenta enfin et lui confia son nom ! Lazuria ... Un joli prénom au goût d’Aemiliane qui hocha docilement la tête.

Mais quand elle lui expliqua la raison de sa présence ici, la scientifique eut un sourire presque béat. Cette dragonne était une sorte d’éclaireuse pour sa tribu ! Elle explorait, elle cherchait, un peu comme elle-même en quelques sortes. Le fait qu’elle venait de confirmer qu’elle venait en paix termina de rassurer Aemi’ qui se détendit un peu plus. Cependant la suite fut très intéressante ... Et mit Aemiliane dans une situation à laquelle elle ne s’attendait guère. En effet, Lazuria se rapprocha et créa un espace très intime entre elle et la Tekhane. Cette dernière était presque collée à la belle dragonne bien bâtie et sentit une autre main venir sous son menton, levant un peu son visage.

Les yeux rivés dans les siens, la scientifique eut tout le loisir d’admirer le visage de Lazuria mais aussi le reste de son corps. Musclé, bien proportionné ... La peau et les écailles douces mais surtout, une bien belle et curieuse bosse entre les cuisses de la dragonne. (Elle est hermaphrodite ?) Pensa alors Aemiliane. Cependant les dires de Lazuria furent très suggestifs ... Ce ne fut pas pour déplaire à Aemiliane qui rougit comme une tomate. Devait-elle en profiter ? Devait-elle céder à son envie de sauter sur cette dragonne et profiter de son corps si parfait ? Elle déglutit puis, innocemment posa ses mains sur les puissants bras de la créature, caressant et tâtant ses muscles.

« Eh bien, je ... Je ... » Dit-elle d’une voix hésitante, troublée. La jeune femme semblait captivée par le corps de Lazuria, si bien qu’elle en oublia de terminer sa phrase. Aemi’ caressa les puissants bras de la dragonne, avant de dériver vers ses abdominaux, qui subirent le même traitement. « Vous avez de quoi être fière en effet ... » Avoua-t-elle. Cependant son regard bascula bien vite vers la belle bosse plus en bas. Néanmoins Lazuria allait peut-être s’avérait surprise de voir que la jeune Tekhane pouvait se révéler très tactile et entreprenante ! Peut-être un peu trop, parfois. En effet, alors qu’elle était juste là en train de caresser les abdominaux de la créature, une de ses mains vint subitement de poser sur la délicieuse bosse entre les cuisses de Lazuria. « Hmm, c’est bien ce que je pensais ... Vous êtes hermaphrodite ! C’est très fréquent de là où je viens. Je suis heureuse de voir que dans votre tribu, ça semble aussi répandu. » Dit-elle alors, offrant un sourire.

Néanmoins, elle se retrouva bien vite hypnotisée par cela. Sa main se mit à caresser cette bosse, à la faire doucement gonfler. Puis la Tekhane prit au pied de la lettre les dires de Lazuria concernant le fait qu’elle n’avait rien à cacher ! Si c’était bien vrai, alors elle ne verrait aucun inconvénient au moment où Aemi’ tira sur le côté le tissu qui cachait ce membre, pour le révéler au grand jour. D’une part cela confirmait ses intentions et d’autre part, cela lui donnait une idée de la bête. « Je ... J’ai toujours rêvé, enfin fantasmé serait plus exact, de le faire avec une créature comme vous ... Dans ma culture, faire l’amour est si fréquent et naturel que je ne me rends pas forcément compte que ça peut être gênant de faire des avances ainsi. Ça ne vous dérange pas ... Si ? » Dit-elle d’une voix légèrement taquine, continuant de caresser le beau membre de Lazuria mais cette fois-ci à même la peau.