Ouf, heureusement quand même qu'elle abandonne mes lèvres. Bon, c'est un peu à regret, mais je commençais à perdre mon souffle, ce qui renforçait le feu qui brûlait dans mon bas-ventre. Je crois qu'il aurait suffit de quelques secondes de plus, pour que ma résistance vacille dangereusement ! Alors, quand elle me libère enfin vraiment, à commencer par mon cul que je n'ose imaginer combien son index avait dû bien dilater les chairs, je souffre un peu.
Bon, je sais qu'elle n'est pas dupe. Mon cul doit être béant sous ma culotte, et je repense encore à la vidéo où (presque) tout le monde a vu Maxime m'enculer. Avec le son, il n'y avait aucun doute sur ma bonne volonté. Zut, voilà que ça m'excite, et que je sens encore mon sexe monter en chaleur. Vu le doigt qu'elle sort enfin de ma chatte, ça ruisselle déjà beaucoup. J'ignorais que le latex pouvait me faire un tel effet.
Je reprends mon souffle. Je reprends mes esprits. Mes poignets sont toujours liés, mais mon corps ne subit plus ni caresse, ni pression, ni introduction Cette petite pause est salutaire, pour ne pas lui donner satisfaction de céder trop vite. L'excitation ne descend pas vraiment, mais, au moins, elle se stabilise, en plateau comme on dit.
« Tu crois avoir de l'endurance la religieuse ? Passons à quelque chose de plus consistant. »
Je la regarde, avec des yeux qui en disent long sur le défi que je lui lance.
« Oui, parce que là, c'était... »
Elle me coupe aussitôt la parole, sèchement :
« Maintenant c'est moi qui vais t'empêcher de jouir... »
Pas le temps de répondre, qu'elle me bouscule presque, avant de me mettre la chatte à l'air, sensation délicieuse de fraîcheur du lieu pour essayer de calmer le feu en moi, et que je me retrouve avec ma propre culotte enfoncée dans la bouche.
« Hmmmppff ! » parviens-je à articuler, sous son regard étrangement froid, poursuivant par un « je t'aurai, salope ! » qui reste entre mes dents.
Alors, pas la peine de me faire chut ! « Tiens, comme ça, tu ne m'entendras même pas jouir. Bien fait pour toi ! Je vais prendre mon pied, mais en silence. », marmonne-je.
Ma culotte pue la cyprine. Putain, j'avais vraiment la chatte en feu. C'est odorant. C'est chaud. C'est trempé. Ca me fait quand même un peu peur. J'ai les poignets bien attachés. Je ne peux pas crier au secours. Et l'autre bonne sœur en face a l'air complètement givrée. J'ai certes envie de m'amuser loin du couvent, et, vu comme c'est chaud dans mon bas-ventre, il faut vraiment éteindre l'incendie. Mais de là à être à la merci d'une folle dans une église...
D'ailleurs, elle continue ; mon soutien-gorge est balancé au loin (il faudra que je me rappelle où!), et elle recommence à me triturer les seins. « Putain, ce que c'est bon ; j'adore ça ! », prononce-je à voix inaudible. Hélas, elle doit avoir autre chose en tête, car ça ne dure pas.
Je n'ai même pas vu son geste tant il fut rapide, et je n'ai même pas le temps de me recroqueviller, pour éviter la cravache sur mes seins tendus d'excitation, que la dite cravache s'abat en fait sur mon sexe. J'en hurle dans mon bâillon, mais c'est inutile. Je me crispe, me cambre, mais le coup a atteint mes lèvres intimes de plein fouet. Jamais Léa n'avait osé cela, et, là, je reste comme inerte, à simplement tordre mes jambes, de surprise plutôt que de douleur. J'en perds presque mon souffle, essayant de me tordre, pour éviter une nouvelle attaque ou pour minimiser la brûlure je ne sais.
Penchée en avant, je ne reprends même pas mon souffle, que ma tortionnaire, oui car c'en est une, m'obstrue les narines. Je suffoque aussitôt, ma culotte bâillon m'empêche de déglutir, mon corps se tord en sens incontrôlés. Qu'est-ce qui lui prend ? Je ne peux rien faire. Elle va me tuer !
« Ne t'avais-je pas dit de partir ? »
« Je ne peux pas répondre ; tu le sais, salope ! » bougonne-je en vain contre ce maudit bâillon, sur lequel ma salive fait un étrange mélange avec ma cyprine. Et elle recommence ! J'essaye de reporter ma respiration sur ma bouche mais le bâillon va à mon encontre, et je suis sure qu'elle doit aussi boucher ma bouche, en plus de mon nez.
Je ne peux même pas battre de l'air avec mes bras, je sens même moins de force en moi.
J'essaie de minimiser l'excitation au creux de mes jambes, malgré la cravache qui meurtrit de plus en plus mon sexe, pour me concentrer sur ma respiration, la survie. J'ai les joues gonflées, je dois avoir le visage écarlate, mes poignets essaient de briser le cuir, un vieux cuir raidi qui doit s'encastrer dans ma chair. Mais c'est comme l'inverse qui se produit ! J'ai comme l'impression que je suis plus excitée encore, et que, loin de se calmer, ça monte toujours plus haut.
Je dois même avoir la chatte béante lorsqu'elle m'enfonce ce qui doit être le manche de cravache. J'ai l'impression que ça rentre tout seul, même sans voir. Elle semble triturer le manche à l'intérieur, en faisant des mouvements bizarres. Je dois être complètement ouverte, car ce truc me semble finalement tout petit. Elle en aurait mis deux que ça serait passé ! J'essaie de résister, mais c'est de plus en plus dur. Je suffoque, je voudrais tousser, je voudrais reprendre mon souffle, ce souffle qui est de plus en plus désordonné, par ce manche qui m'écartèle comme un sexe, et par les dents de ma tortionnaire sur mes tétons.
« Putain, ce que c'est bon » pense-je, me souvenant de Léa lorsqu'elle leur mettait des pinces, souvenir qui ajoute encore à mon excitation, avant que le manque d'oxygène me ramène brutalement à la réalité.
Je ne vais pas tenir, c'est sûr. Je ne sais pas encore si je vais mourir faute de respirer, ou si mon entrejambe va se liquéfier de jouissance. Cette bonne sœur attaque tout à la fois, le visage, les seins, le sexe. Elle sait y faire, a fortiori pour une bonne sœur.
Pourtant, il faut que je tienne ! J'essaie de reprendre conscience, mais elle bouche encore mon nez, et je sens s'échapper aussi bien mon idée de sauvegarde, que son mode de mise en œuvre. Mes joues se gonflent ou se creusent, je ne sais plus, tant le bâillon trempé, de cyprine et de salive, occupe une place inquiétante.
Mon corps s'agite plus encore, tel un pantin désarticulé. Moi même, je ne sais plus ce qui provoque cela, la respiration, l'excitation. Je vais mourir, petite mort ou mort définitive. Je monte je ne sais où, au septième ciel ou aux cieux, mais je suis sur le chemin, c'est certain.
Il faut que je ralentisse le rythme qu'elle insuffle. Mais même mon esprit s'embrouille. Le manque d'oxygène s'ajoute à l'intensité du feu dans tout mon corps; il n'y a pas de place pour tout! Pourtant, la peur et le plaisir cohabitent, et c'est en train de faire un dangereux cocktail. J'essaie de reporter l'effort sur mes mains; elle ne peut pas voir que je les crispe, les serre, comme pour dévier toute autre pensée, toute autre sensation.